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vendredi 29 novembre 2024

Le petit Guide de Survie pour la Grande Dégustation de Montréal 2024


La 10e édition de ce petit guide vous mènera vers les 50 vins à déguster en premier, parmi les meilleurs disponibles lors de ce salon.

En plus d'une foule de conseils pratiques, vous pourrez télécharger la liste ci-dessous de mes coups de cœur, avec leur localisation, ainsi que plusieurs détails à leur sujet.




Je sais que plusieurs de mes 11,349 abonnés des divers réseaux sociaux ont prévu se rendre à la 14e édition de La Grande Dégustation de Montréal qui se tiendra à Montréal, les 29 et 30 novembre (pour le grand public), laquelle est organisée par A3 Québec, et dont le partenaire principal est la Société des alcools du Québec (SAQ).

Il s'agit du plus grand rassemblement vinicole de l'Est du Canada. L'an dernier, plus de 13,000 amateurs de vins, de bières et de spiritueux sont venus y faire de belles découvertes.

Et c'est au Grand Quai du Vieux-Port de Montréal que ça se passe.




Cet immeuble se trouve au 200 ouest, rue de la Commune, à Montréal. Je vous recommande si c'est possible pour vous de vous y rendre en transport en commun. 

Il n'y a même pas 10 minutes de marche de la station de métro Place d'Armes.




Mais avant toute chose...

Iriez-vous dans une jungle sans carte et ni boussole? Visiter ce colossal salon sans mettre en pratique les conseils qui suivent, revient exactement à ça!

Il me fait donc plaisir de vous soumettre de nouveau cette année, ce Petit Guide de Survieparfois imité, mais jamais égalé! 




Cette année encore, vous serez très nombreux à vous promener à travers le dédale d'allées de ce salon annuel avec ma liste de recommandations de vins que vous consulterez soit sur papier, sur votre tablette ou à l'aide de votre téléphone intelligent.

Car être prévoyant est avantageux. N'oublions pas que plus de 240 producteurs de vins et spiritueux de 25 pays vous proposeront plus 1,700 produits différents à déguster. Pour que votre visite soit productive, il faut donc impérativement vous préparer à l'avance.




La dernière chose que vous désirez, c'est d'attendre dix minutes pour accéder à une table devant laquelle se trouvent plusieurs personnes et constater une fois devant celle-ci qules vins proposés ne vous intéressent pas. Ou bien encore de ne pas savoir quoi choisir devant un éventail de 12 vins qui s'y trouvent!


Quelques détails

La journée du 28 novembre est réservée aux gens de l'industrie. C'est à ce moment que je déguste pour vous durant 5 heures, le plus de vins qu'il est humainement possible, afin de préparer ce petit guide.

Pour le grand public, voici les dates et les heures d'ouverture de ce salon:

Vendredi le 29 novembre: de 14:00 heures à 21:00 heures

Samedi le 30 novembrede 14:00 heures à 21:00 heures



Il sera possible de s'inscrire sur place aux 10 ateliers de dégustation thématiques d'une durée de 45 minutes chacun, qui se tiendront au 2e étage du Grand Quai (10$ tx incl. ou 10 coupons sur place)




Ces ateliers regroupent les 5 régions viticoles du monde qui sont mises de l'avant cette année soit:





Ça coûte combien?

Moins cher qu'un billet d'avion en direction des 25 pays représentés!

Le prix d'entrée qui inclut le verre de dégustation est de 22$ (tx. incl.). On achète des coupons de dégustation (1$ chacun) pour goûter aux vins. Pour acheter à l'avance et votre billet d'entrée et vos coupons, c'est ici.




Le nombre de coupons requis pour les dégustations est selon le prix de détail du vin (la plupart entre 2 et 10 coupons). Compte tenu du nombre de produits offerts, il faut donc être très sélectif. Pour ne pas manquer de temps (ou d'argent!), utilisez ma liste!

La surface de plancher étant de bonne dimension, je vous recommande de bien lire les conseils ci-dessous, et d'imprimer ou de télécharger mes recommandations de vins (voir lien ci-dessous), afin d'optimiser votre visite.


Achat de produits

Vous avez dégusté un produit que vous aimeriez vous procurer?










Bon à savoir

-Pour des raisons de sécurité, les poussettes ne sont pas permises sur le site.

-La période (trop) achalandée à éviter autant que possible est le samedi de 15:30 heures à 17:30 heures (l'enfer!); les allées étant quelque peu étroites, il devient difficile d'y circuler en période d'affluence.




-Important: Les salles de bain! Il y en a à l'avant de la salle (près de l'entrée) ainsi qu'au second niveau. 

-Mangez juste avant de partir et/ou apportez-vous quelque chose à grignoter. Sinon, vous trouverez des kiosques alimentaires pour tous les goûts (fromages, charcuteries, pizza, huîtres, tartares, etc.), 2 cafés, un kiosque de boulangerie et même un restaurant offrant des repas complet et des planches à partager pour prendre une pause.




-On vous remettra à l'entrée un bracelet à puce sur lequel vous pourrez transférer les coupons à 1$ que vous aurez achetés. Note: on peut aussi se préparer à l'avance (voir ici).

- Repérer pour chacun des deux étages, les stations d'eau

- La plupart des tables de dégustation ont des pichets d'eau (très utiles pour rincer son verre ainsi que le gosier!); il y a aussi du pain sur certaines tables; utilisez les crachoirs si vous comptez déguster un grand nombre de produits




-Si vous êtes avec quelqu'un, demandez à ce que la portion soit divisée dans vos deux verres; vous pourrez ainsi pour le même budget, goûter à un plus grand nombre de produits

-Truc de pro: contrairement à lorsque l'on est à table où l'on recherche un certain ordre de service des vins (mousseux, blancs, rosés, rouges légers, rouges corsés, vins de dessert), on n'a guère le choix dans un événement de ce genre de boire les vins comme ils se présentent à nous, soit dans le désordre; on les analyse un à un, en faisant abstraction du précédent...et on passe au suivant!




Grâce à ce lien vous obtiendrez le plan de la salle. Notez qu'il y a deux étages, soit le niveau Terminal pour les vins, et le le niveau Pavillon pour les spiritueux. Selon moi, il est techniquement impossible de faire adéquatement les deux dans une seule journée; choisissez votre camp!



Afin de compléter votre planification pour cet événement, le lien ci-après vous mènera à une liste où l'on peut obtenir soit la nomenclature des producteurs ou celle des agences (par ordre alphabétique) avec le # du kiosque où ils se trouvent (voir ici).

J'ai calculé sommairement pour l'amusement, qu'une personne qui désirerait goûter aux 1,700 produits proposés par ce salon, aurait besoin de 2 jours non-stop pour le faire. Elle devrait aussi pouvoir compter sur un budget de plus de 8,500$. Soyez sélectifs!
 

Près de 200 vins en 5 heures

Afin de pouvoir vous faire des recommandations plus précises, j'ai utilisé le 28 novembre chacune des 300 minutes (de 11h30 à 16h30) que ce salon avait réservé aux gens de l'industrie, pour analyser près de 200 vins que j'avais préalablement identifiés. Uéprouvant exercice, mais il faut bien que quelqu'un le fasse. Et cette personne, et bien c'est moi.


Yves Mailloux
Président-fondateur du Club des dégustateurs de grand vins
et éditeur en chef du blogue du même nom
Membre de la FIJEV (Fédération internationales des journalistes
et écrivains des vins et des spiritueux)

Si vous voulez sauver temps et argent, voici donc une liste de mes 50 coups de cœur (vins uniquement) que je vous suggère et qui constitueront pour vous une bonne base de départ. S'il vous reste du temps (et des sous!), vous pourrez toujours goûter à autre chose.

Un lien se trouvant un peu plus bas vous permettra de télécharger celle-ci.  Transmettez-la aux personnes qui, tout comme vous, aiment le bon vin et prévoient assister à ce salon.

Mentionnez aux producteurs que vous rencontrerez que vous venez de ma part. Ils vous accueilleront chaleureusement (et vous en verseront peut-être un peu plus!). 


La Grande Dégustation de Montréal 2024
________Mes 50 coups de cœur_________


Note: Le nombre de coupons requis pour déguster chacun des vins vous est fourni uniquement à titre informatif; il se peut qu'il soit parfois légèrement différent lors de votre visiteLes vins en importation privée sont identifiés (i.p.) 

Téléchargez cette liste ici


Note:  Les numéros des kiosques se suivent pour les 2 rangées situées le long des fenêtres. Au centre, il y a 2 rangées où les kiosques forment un carré et où les numéros font le tour de ces carrés. Pas facile  suivre!

Bon à savoir! Plusieurs des vins d'importation privée de ce salon (et de ma liste) pourront jusqu'à minuit dimanche prochain être commandés à l'unité! Voici le lien pour ce faire (voir ici).


Bonne (grande) dégustation!




lundi 14 octobre 2024

Éditorial: L'obsession de la croissance des profits de la SAQ nuit-elle à l'économie québécoise?


Que l'on soit pour ou contre le monopole de la Société des alcools du Québec, il convient de réfléchir à cette question. Une récente décision de cette entreprise gouvernementale semble démontrer que le mieux est parfois l'ennemi du bien.



Avec ses derniers budgets fortement déficitaires, le gouvernement du Québec a accentué la pression sur ses sociétés d'état (Hydro-Québec, SAQ, Loto-Québec, SQDC) pour qu'elles lui livrent rapidement des dividendes de plus en plus élevés.

Pour la SAQ, le contexte est cependant quelque peu défavorable, puisqu'elle doit faire face à une baisse de la consommation en alcool des Québécois (es) pour diverses raisons (vieillissement de la population, baisse du pouvoir discrétionnaire des consommateurs dû à l'inflation, prix de plus en plus élevés, etc.). 

Alors qu'il suffisait auparavant d'augmenter régulièrement les prix, atteindre les objectifs de rentabilité exigés par le gouvernement dans ce contexte devient plus difficile.

Heureusement pour la SAQ, le gouvernement lui a toujours donné carte blanche et elle peut faire à peu près tout ce qu'elle désire pourvu que les profits soient au rendez-vous, quitte à ce qu'elle agisse de plus en plus comme une entreprise privée et non comme une société d'état.

Cependant, lorsque qu'un organisme gouvernemental axé sur les profits prend des décisions en silo en ne priorisant que ses propres objectifs financiers, les bénéfices pour l'économie globale de la province peuvent parfois s'avérer très mitigés, voire négatifs.

Examinons pour ce faire, une récente décision annoncée par la haute direction de la Société des alcools du Québec au sujet de l'évolution future de son répertoire de produits.


La SAQ désire vendre beaucoup plus de produits sans alcool

C'est ce que mentionnait aux journalistes au début du mois de septembre, M. Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SAQ. (lire l'article de La Presse ici)





Bien sûr la SAQ en vendait déjà quelques-uns, mais on désire maintenant y aller à fond de train. La logique financière avancée est la suivante: il se vend moins de vin et les produits sans alcool ont la cote, alors allons-y à bride abattue!

On semble oublier que la raison qui a mené en pleine période de prohibition à la création de cette société d'état monopolistique en 1921 (alors appelée Commission des Liqueurs) était d'assurer la gestion et le contrôle de la vente des vins et des spiritueux.

Rappelons que les produits sans alcool sont depuis le début de leur apparition vendus par des détaillants privés (épiceries, dépanneurs, etc.) puisque la SAne détient pas de monopole sur ceux-ci. Maintenant que l'entreprise privée a réussi à développer ce marché et que la demande augmente, la SAQ désire sauter à pieds joints dans le train.

Soyons réalistes. Les gens ne se mettront pas à boire davantage de ces produits, uniquement parce que la SAQ en vendra. En vertu du principe des vases communicants, les parts de marché qu'obtiendra cette société d'état seront forcément prises au dépend des détaillants privés dont les ventes (et les profits) diminueront. 

On peut dès à présent prévoir un manque à gagner pour le gouvernement au niveau des remises que les détaillants privés lui remettront.  Et assurément, il y aura des emplois au privé qui se perdront, entraînant d'autres retombées économiques négatives pour le Trésor public. Pour habiller Jean (la SAQ) on déshabille Paul! (les détaillants privés).

Je n'ai rien contre le fait qu'une société d'état augmente ses revenus mais encore faut-il qu'il y une plus-value pour les contribuables en bout de ligne. 

Plusieurs personnes se demandent ce que fait le gouvernement dans la vente du vin et des spiritueux depuis plus de 103 ans, alors que ce n'est majoritairement pas le cas ailleurs dans le monde. Mais visiblement cette emprise étatique au Québec est appelée à s'étendre, puisque l'on n'hésite plus à jouer dans les plates-bandes du privé.

Et si un jour qu'il faille livrer encore plus de profits, la SAQ décidera-t-elle alors d'embarquer dans la vente au détail d'eau en bouteilles et de boissons gazeuses qui sont eux aussi des produits sans alcool, en vertu de la même logique? La porte étant désormais entrouverte, l'industrie est en droit de se poser cette raisonnable et pertinente question.

C'est l'opinion qu'exprime madame Michèle Boisvert, économiste de formation et chroniqueuse au journal Les Affaires dans cette entrevue radiophonique (écoutez ici).




Avec les produits sans alcool, la SAQ entrera dans un marché où il y a de la compétition qui est un domaine où elle n'a pas l'habitude d'évoluer.

Rappelons que la SAQ avait des prétentions de devenir un grossiste international et a fait une incursion dans la vente en ligne de vin aux États-Unis vers la fin de 2010, par l'entremise d'une société en commandite appelée Twist (voir ici). Moins de 4 ans plus tard, on se retira de ce marché après avoir perdu plus de 10 millions de dollars, incapable semble-t-il de faire face à la musique dans un marché compétitif (voir ici).

La Société des alcools du Québec ne pourra probablement pas vendre les produits sans alcool avec des marges bénéficiaires exorbitantes comme elle le fait avec les vins et les spiritueux sur lesquels elle détient un monopole. Ses profits seront forcément moindres avec ces nouveaux produits. Et la superficie des succursales n'étant pas élastique, la vente de produits sans alcool viendra réduire d'autant l'espace occupé par les vins et les spiritueux qui ont été à la base de sa création.




En ne pensant qu'à la croissance de ses profits, la Société des alcools du Québec avec sa diversification de la gamme de ses produits ne risque-t-elle pas de s'éloigner peu à peu de sa mission première? A-t-on calculé si le gain potentiel de cette décision est supérieur aux effets négatifs globaux? Je me demande si cette hypothèse a seulement effleuré l'esprit du gouvernement du Québec.

Cette décision de mettre l'emphase sur la vente de produits non alcoolisés ne faisant pas partie de son mandat serait-elle le fruit d'une certaine panique ressentie par une société d'état ne sachant pas comment freiner son déclin et prête à tout pour justifier la pertinence de son existence? Je pose la question.

Bien sûr, notre monopole d'état pourra ultérieurement dire que ses ventes augmentent et les cadres de haut niveau continueront de recevoir leurs bonis, mais l'économie du Québec y aura-t-elle gagné au final? Vite, qu'un économiste compétent se mette là-dessus!





Ajout du 26 octobre 2024:

12 jours après la publication de l'article ci-dessus, madame Stéphanie Grammond, éditorialiste à La Presse, reprend quelques-uns de mes exemples et arguments  dans sa publication bien étoffée et articulée intitulée "Soif de concurrence"que je vous invite à lire.







jeudi 10 octobre 2024

Les 8 critères de la SAQ pour déterminer ce qu'est le vin nature


Contrairement aux vins biologiques ou aux vins biodynamiques, il n'existe dans aucun pays, aucune certification ou réglementation pour les vins dits nature.

Cependant, depuis quelques années, la SAQ a tout de même identifié comme ''nature'' plus de 1,800 vins sur son site internet (sur les 8,900 de son répertoire), ne se fiant uniquement qu'à la déclaration du producteur, les laissant définir eux-mêmes si leurs produits étaient des vins naturels (voir ici)




Or, pour des raisons de marketing, il pouvait être tentant pour certaines maisons, de fausser légèrement la vérité. On se retrouve ainsi avec certains vins "nature" qui n'ont même pas la certification bios, ce qui est plutôt contradictoire.

Récemment, la SAQ a avisé ses fournisseurs qu'elle venait d'établir 8 critères pour déterminer ce qui selon elle, peut être qualifié de vin nature.




Il était grand temps selon moi de faire le ménage dans cette catégorie de produits, afin de mieux informer les consommateurs. Notons cependant que même avec ces nouveaux critères, on trouvera au répertoire de la SAQ, des vins catégorisés "nature" qui ne sont pas bios ou biodynamiques. 

Ce sera mieux, mais pas parfait.

Gageons que très bientôt, nous verrons le nombre des vins nature diminuer sensiblement du répertoire de la SAQ.





mercredi 25 septembre 2024

5 vins blancs intéressants plutôt récents qui sont passés sous le radar


Voici 5 bons vins blancs présents au Québec depuis peu. Gageons que vous en découvrirez probablement quelques-uns!

Je les ai découverts pour ma part, lors d'une dégustation d'une trentaine de vins, organisée par A3 Québec.



J'aime bien assister à leurs dégustations car cela me permet souvent d'analyser des vins représentés par des agences qui ne me font que peu, voire jamais, parvenir des échantillons de leurs produits, afin que je les commente.

Que ce soit parce que c'était leur toute première commande (en petite quantité), qu'ils sont peu connus du large public, ou que peu de personnes en ont parlé, les 5 vins qui suivent sont littéralement passés sous le radar de la plupart des amateurs du Québec.



Ces vins élaborés chacun avec un seul cépage, sauront plaire aussi bien aux amateurs qu'aux professionnels du milieu du vin.


Soave Classico, Gini, Vénétie, 2022, Italie

Cépage:      100% Garganega
SAQ #:        13841511
Prix:            25,90$ 
Alcool:        12%
Sucre:         3 g/l
Culture:      Agrobiologique
Servir:        10-12° Celsius
À boire:      2024-2027





Les origines de la famille Gini qui cultivent ses propres vignobles près de la commune de Monteforte remontent au XVIe siècle, ce qui en fait les plus anciens viticulteurs de l'appellation Soave Classico. Su sérieux de cette maison. Si ce producteur élabore des cuvées de haute gamme dans cette appellation, ce vin au prix plus doux, vous donnera un bon aperçu de cette maison.

Arborant une brillante robe jaune clair, ce vin distille des parfums de fleurs blanches, de pêche et de miel. Très savoureux, il déploie en bouche d belles saveurs à la texture subtilement grasse et à finale légèrement saline.




Les Bonnets blancs, Bonnet-Huteau, Muscadet de Sèvre et Maine sur lies, 2023, France

Cépage:      100% Melon de Bourgogne
SAQ #:        14240195
Prix:            19,75$ 
Alcool:        12%
Sucre:         < 1,2 g/l
Culture:       Biodynamique
Servir:        10-12° Celsius
À boire:      2024-2026




Le vignoble des frères Rémi et Jean-Jacques Hurteau a été converti en bio il y a 10 ans, et à la biodynamie il y a 5 ans. Bien que l'on y produise des vins tranquilles blancs, rouges et oranges, ainsi que du vin mousseux, leurs cuvées de Muscadet représentent leur fer de lance et sont proposés à prix d'aubaine.

Vêtu d'une typique robe de teinte jaune clair, vous trouverez dans le bouquet de ce vin des effluves florales, ainsi que des notes de pêche et d'agrumes. Il propose une droiture, une fraîcheur et un équilibre exemplaires. Bien que disponible depuis déjà quelques années et présent sur une base régulière, cette cuvée demeure toujours méconnue de la majorité des consommateurs de vin. Très bon rapport qualité/prix.




Bourgogne Aligoté, Vincent Wengier, 2022, France

Cépage:      100% Aligoté
SAQ #:        15042772
Prix:            22,80$ 
Alcool:        12%
Sucre:         1,9 g/l
Servir:        10-12° Celsius
À boire:      2024-2026




Si cette maison est très récente, c'est qu'avant que le jeune vigneron Vincent Wengier ne décide d'embouteiller lui-même la production du vignoble familial, celle-ci était jadis vendue à d'autres producteurs de Chablis. Les raisins d'aligoté de cette cuvée proviennent d'ailleurs de vignes cette région situées sur la commune de Préhy, seule commune de Chablis à avoir l'appellation Bourgogne.

Doté d'une brillante robe jaune de moyenne intensité, ce vin affiche un profil marqué par le sous-sol kimméridgien de la région. Très bien fait et fort agréable en bouche. Il livre de belles saveurs précises qui perdurent un bon moment. Prix mérité.




Riesling Sauvage, Maison Cattin, AOC Alsace, 2022, France

Cépage:      100% Riesling
SAQ #:        13994542
Prix:            18,35$ 
Alcool:        12,5%
Sucre:         4,1 g/l
Culture:      Agrobiologique
Servir:        10-12° Celsius
À boire:      2024-2026



On connaît la viticulture dans la famille Cattin puisque l'on cultive la vigne depuis bientôt trois siècles. De nos jours, le vignoble de ce producteur compte 60 hectares. On y élabore des crémants d'Alsace, ainsi 
que toute une gamme de vins tranquilles, de l'entrée de gamme au grand cru. 


Surtout connu de quelques connaisseurs, ce vin de Riesling bio à prix raisonnable mérite d'être dévoilé à un plus grand nombre d'amateurs. Habillé d'une robe jaune clair, il propage hors du verre de jolies notes florales, ainsi que des arômes d'agrumes et de caillou mouillé. Précis et vraiment très bon, il n'est pas trop mordant en bouche, belle et longue finale.




Chardonnay, Kara-Tara, Western Cape, 2022, Afrique du Sud

Cépage:      100% Chardonnay
SAQ #:        15175209
Prix:            25,95$ 
Alcool:        12,5%
Sucre:         2,1 g/l
Servir:        10-12° Celsius
À boire:      2024-2027



Ce vin artisanal de qualité 
est un joint-venture de la maison Stark-Condé avec le réputé producteur Rüdger van Wyk et c'est son tout premier arrivage au Québec. À peine débarqué au mois d'août dernier, il est déjà épuisé. Il faut dire que sa distribution n'a jamais dépassé la cinquantaine de succursales, sur les 410 existantes. Je vous le mentionne ici pour que vous mettiez la main dessus lorsqu'il reviendra (en quantité plus substantielle, souhaitons-le).

Drapé dans une belle robe doré clair, ce vin s'ouvre sur de gourmands arômes de cire d'abeille, de poire et de miel, avec une touche de vanille. La bouche suit, étoffée, beurrée et bien nourrie, procurant une suave texture. Il ne s'agit pas d'un vin pour l'apéro, mais plutôt pour accompagner de la nourriture. Son profil et son élevage rappelle légèrement certains vins blancs de Bourgogne (Chassagne-Montrachet et Meursault) coûtant 3 à 4 fois plus cher.



NOTE: la version en rouge (un vin de Pinot noir) vient d'être distribuée dans 55 succursales. Je ne l'ai pas encore dégusté, mais il m'apparaît comme drôlement intéressant. Si vous y goûtez prochainement, faites moi part de vos commentaires! (voir ici)