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vendredi 15 septembre 2017

L'Ode à bien boire de Molière


 
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (15 janvier 1622- 17 février 1673) est un comédien et dramaturge français qui est devenu l'auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il conçoit de nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques, chorégraphes et musiciens du temps. (Source:wikipédia.org)

Dans l'une de ses pièces, le Bourgeois Gentilhomme, il insère à l'acte IV, scène 1, une chanson à boire appelée Buvons et dont vous trouverez les paroles ci-dessous.


Buvons, mes chers amis, buvons,
Le temps qui fuit nous y convie ;
Profitons de la vie
Autant que nous pouvons.


Quand on a passé l’onde noire
Adieu le bon vin, nos amours ;
Dépêchons-nous de boire,
On ne boit pas toujours.


Laissons déraisonner les sots
Sur le vrai bonheur de la vie ;
Notre philosophie
Le met parmi les pots.


Les biens, le savoir et la gloire
N’ôtent point les soucis fâcheux ;
Et ce n’est qu’à bien boire
Que l’on peut être heureux !


Sus, sus, du vin partout, versez, garçons, versez,
Versez, versez toujours, tant qu’on vous dise assez.






dimanche 6 décembre 2015

Texte - UNE JOLIE HISTOIRE D'AMOUR


Voici un texte trouvé sur l'internet et dont l'auteur m'est à ce jour, toujours inconnu.  S'il se reconnaît, qu'il nous fasse signe car nous aimerions le féliciter pour ce texte humoristique ou une foule d'appellations françaises et de multiples références au vin y ont été intercalés, lesquelles nous avons mis en italique afin que vous puissiez les repérer plus facilement.




Une jolie histoire d'amour

Il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.

C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.

On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!

Le temps d'aller chercher son Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est monté dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.

Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.

Mais voilà, en partant, nous nous sommes retrouvé coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.

D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie! Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pauillac, en effet, j'étais tellement Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.

Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit -"Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay !" En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran: 
"Ne m'en veux pas,  je voulais juste être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre".

Depuis, on ne s'est plus cuités..."



mercredi 17 juin 2015

Un poète...à l'esprit pratique!


Voici un quatrain sur le vin de Marc-Antoine Désaugiers, né à Fréjus le 17 novembre 1772 et mort à Paris le 9 août 1827, est un chansonnier, poète, goguettier et vaudevilliste français.


Puisque sans boire on ne peut vivre,
Célébrons ce nectar parfait!
Mais permettez que je m'enivre, 
Pour me remplir de mon sujet. 



mardi 7 avril 2015

Le vin et la poésie


Voici la vision poétique d'André Ostertag du domaine alsacien du même nom, à propos du vin.

Le Vin, c'est l'Eau du Ciel, mêlée au Sel de la Terre
beaucoup d'Amour, et pas mal de Travail.
Le Vin capte la Vie en un assemblage de gouttes
vivantes portées par le courant du Temps.

Toutes les gouttes reliées entre elles
réunissent ceux qui les boivent et les
accueillent du fond de leur cœur
au plus profond de leurs rêves.



jeudi 8 janvier 2015

Nous sommes Charlie - Texte de Thierry Dessauve


Journaliste de formation, Thierry Desseauve écrit sur le vin depuis 1986. Premier lauréat du prix Edmond de Rothschild du meilleur livre sur le vin (le livre du vin, Flammarion), il crée en 1995 le Classement annuel des meilleurs vins et domaines de France avec Michel Bettane.


Je vous invite à lire ce que M. Dessauve a écrit sur sont site internet (www.mybettanedessauve. fr) au sujet du terrible attentat perpétré à Paris le 7 janvier dernier, et de la manière qu'il fait immiscer le vin dans son texte rempli d'humanité.

Le vin est peu de choses. Il est juste un symbole de civilisation. Pas uniquement de la civilisation chrétienne, celle aussi de l’islam d’Omar Khayyam, celle surtout d’un véritable art de vivre universel et intemporel.

Le vin a accompagné le Siècle des Lumières, a escorté les banquets républicains où naquit notre démocratie et a même abreuvé les libations joyeuses et furieusement insolentes du Charlie première époque, celui du Professeur Choron, de Cavanna et, déjà, de Wolinski. C’est cette civilisation que les massacreurs ignobles et misérables de Charlie Hebdo ont cru détruire, alors qu’ils ont au final transformé douze hommes civilisés en héros éternels.

Cliquez ici pour accéder à l'intégralité de ce texte

 

dimanche 29 juin 2014

Poésie - EN FACE DU VIN


Li Bai, ou Li Po, (701-762) est l'un des plus grands poètes chinois de la dynastie Tang.

Il fut présenté à l'Empereur Xuanzong par l'un de ses ministres. «J'ai dans ma maison, avait dit le ministre, le plus grand poète peut-être qui ait jamais existé : je n'ai pas osé en parler encore à Votre Majesté, à cause d'un défaut dont il paraît difficile qu'il se corrige : il aime le vin, et en boit quelquefois avec excès. Mais que ses poésies sont belles ! Jugez-en vous-même, Seigneur.» L'Empereur lui offrit le jour même une place à la Cour. Ils devinrent amis. Li Bai jouait du luth et l'Empereur et lui, ensemble, composaient des chansons.

A lire Li Bai, on découvre un homme éperdûment amoureux de la vie et de ses plaisirs, qui recherche l'ivresse pour noyer l'infinie nostalgie de sa finitude. C'est d'ailleurs un des thèmes majeurs de ses poèmes, comme pour celui-ci, intitulé "En face du vin".

La vie est comme un éclair fugitif :
Son éclat dure à peine le temps d'être aperçu.

Si le ciel et la terre sont immuables,

Que le changement est rapide sur le visage de chacun de nous !


Ô vous qui êtes en face du vin, et qui hésitez à boire,

Pour prendre le plaisir, dites-moi, je vous prie, qui vous attendez.
  

dimanche 22 juin 2014

RIONS UN PEU.....


Débutons cette journée sur une note légère et enjouée. 

Vous trouverez ci-dessous un petit dessin fort amusant de Michel Grégeois, alias Gremi.


samedi 21 décembre 2013

Poésie - Omar Khayyâm


Omar Khayyâm (1048-1131), astronome et algébriste brillant, fut surtout connu de son vivant pour ses travaux scientifiques et philosophiques. Malgré sa popularité, celui-ci fuyait les mondanités. Entouré de nombreux amis, il préférait atteindre dans le vin cette contemplation extatique que d'autres recherchaient dans la religion.

Ses poèmes, appelés "Rubaïyat", ce qui signifie quatrains, font de lui, par leur dimension mystique, un authentique poète de la tradition soufi. Après presque mille ans, la sagesse et l'amour de la vie de cet homme se sont rendus jusqu'à nous. On croirait encore nous entendre dire: "Aime, vis et bois car il n'est point de salut sans vin et sans amour".

Fuis prière, science et loi : cela vaut mieux
Va trouver quelque frais minois : cela vaut mieux. Avant que le destin
Verse ton sang : viens, verse
Le sang clair de la vigne et bois : cela vaut mieux.


lundi 28 janvier 2013

Poésie - Omar Khayyâm


Omar Khayyâm (1048-1131), astronome et algébriste brillant, fut surtout connu de son vivant pour ses travaux scientifiques et philosophiques. Malgré sa popularité, celui-ci fuyait les mondanités. Entouré de nombreux amis, il préférait atteindre dans le vin cette contemplation extatique que d'autres recherchaient dans la religion.

Ses poèmes, appelés "Rubaïyat", ce qui signifie quatrains, font de lui, par leur dimension mystique, un authentique poète de la tradition soufi. Après presque mille ans, la sagesse et l'amour de la vie de cet homme se sont rendus jusqu'à nous. On croirait encore nous entendre dire: "Aime, vis et bois car il n'est point de salut sans vin et sans amour".

Lève-toi, remplissons notre coupe de vin,
Avant qu'on ait rempli la coupe de la vie!
Bois du vin, sous la terre, un jour, tu dormiras
Sans aucun compagnon, sans femme dans tes bras.

À personne ne dis ce secret formidable:
Coquelicot fané ne refleurira pas.
Bois donc du vin sans cesse.
Nul ne revient au monde après l'avoir quitté.
 

mercredi 1 février 2012

CHARLES BAUDELAIRE - Les fleurs du mal (extrait)


Charles Pierre Baudelaire (1821-1867) est un poète français audacieux, en avance sur son époque, et qui avait pour surnom "le poète maudit".  Celui-ci a essayé à peu près toutes les substances susceptibles de le transporter hors de lui-même. Cet homme a toute notre sympathie, ne serait-ce que celui-ci considérait que "rien ne valait le vin rouge pour atteindre le paradis artificiel". Sans doute abusa-t-il quelque peu de la chose car je crois pour ma part que le bon vin mène plutôt à un paradis des plus naturel. En 1857, Baudelaire publia un livre intitulé "Les Fleurs du Mal". Dans l'extrait ci-dessous que nous vous livrons, l'auteur parle du vin comme un moyen d'atteindre l'extase poétique:


Le Vin des amants

Aujourd'hui l'espace est splendide!
Sans mors, sans éperons, sans bride,
Partons à cheval sur le vin
Pour un ciel féerique et divin!

Comme deux anges que torture
Une implacable calenture
Dans le bleu cristal du matin
Suivons le mirage lointain!

Mollement balancés sur l'aile
Du tourbillon intelligent,
Dans un délire parallèle,

Ma soeur, côte à côte nageant,
Nous fuirons sans repos ni trêves
Vers le paradis de mes rêves!