En 1985, Guy Capmartin issu d'une famille de vignerons, quitte le domaine familial pour fonder sa propre entreprise. Il débute en louant 1,5 hectare de vignes et commercialise son premier millésime en 1987.
De nos jours, les installations du domaine se trouvent dans l'ancien couvent de Maumusson construit au XVIIIe siècle, localisé dans la région du Sud-ouest dans la commune de Maumusson-Laguian.
Aujourd'hui, ce producteur peut compter sur près de 20 hectares sur lesquels sont plantées plusieurs des variétés autochtones de la région, cultivées et certifiées bio depuis 2013, incluant certaines des pratiques de la biodynamie.
Le vignoble est situé sur des sols argilo-siliceux et argilo-calcaires, fertilisés par des fumiers compostés par le domaine. On y pratique l'enherbement naturel.
Les rendements moyens sont maintenus entre 40 et 50 hectolitres par hectare. Les vendanges se font à la main par parcelle et vinifiée séparément.
Signalons que Guy Capmartin est secondé depuis quelques années, par son fils Simon.
Le répertoire de la maison compte une quinzaine de cuvées de vins tranquilles dans les trois couleurs, qui portent les appellations Madiran, Pacherenc-du-Vic-Bilh, Côtes-de-Gascogne et Vin de France.
Les raisins qui ont servi à élaborer le vin mentionné en titre proviennent de vignes âgées de 60 ans jusqu'à 10 ans (pré-phylloxérique!) poussant sur des sols argilo-calcaires, et orientées sud et sud-est. Leur rendement moyen ne fut que de 42 hectolitres par hectare,
Après la vendange manuelle, l'éraflage et la macération pré-fermentaire à froid, le moût fermente longuement en cuves de béton ouvertes de 70 hectolitres (7,000 litres), avec des pigeages manuels et des remontages.
La conversion malolactique se déroule en fûts de chêne neufs de 500 litres où le vin est élevé pendant 12 mois, et de 6 mois en cuves inox par la suite.
Il s'agit du tout premier arrivage au Québec pour ce vin, en petites quantités cependant. Il faudra quelque peu galérer un peu pour mettre la main dessus.
Possibilité d'accord
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| Cuisse de canard confite, crème brûlée au foie gras |
Notes de dégustation:
Les plus pressés de le savoureront avec plaisir maintenant, alors que les plus patients l'attendront quelques années.
Marqué par une coloration pourpre et violacée, la robe de ce vin en impose par sa couleur opaque. On aurait pu craindre une extraction excessive, mais ce n'est heureusement pas le cas, sa profondeur découlant uniquement du cépage utilisé. On décèle dans son bouquet des parfums frais et fruités (mûre, framboise, cassis) entrelacés de fines herbes et de très discrètes notes boisées et épicées. La bouche révèle une belle matière, souple et généreuse, générant une texture veloutée. Corsé mais sans exagération, il se prend bien, tout en prolongeant ses belles saveurs longuement en finale.
Une belle maîtrise, tant au niveau de la vinification, que de l'élevage.
On le mariera de préférence avec des viandes rouges de qualité équivalente, soit celles de boeuf, de, gibier et de canard, tout en terminant la bouteille sur un fromage de puissance moyenne.
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| Cerf du Québec, sauce bordelaise |
