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lundi 14 octobre 2024

Assyrtiko, Voila, Lyrarakis, Crête IGP, Heraklion, 2023, Grèce


Cépage:    100% Assyrtiko
SAQ #:     11996333
Alcool:     13,5%
Sucre:      1,6 gr/l
Prix:         19,50$
Servir:     10-12° Celsius
À boire:   2024-2027

Autre: produit végétalien

Provenance: échantillon reçu




L'île de Crête, qui est la plus méridionale de la Grèce et aussi celle dont la superficie est la plus imposante de l'archipel de ce pays, a connu une histoire mouvementée. Elle a été à tour de rôle sous domination grecque, romaine, byzantine, vénitienne, et ottomane (arabe - de 1669 à 1913). Elle ne fait donc officiellement partie de la Grèce moderne que depuis 1913.

Signalons la présence sur cette île d'une série de massifs montagneux plutôt élevés, dont le plus haut sommet culmine à plus de 2,200 mètres.  Son substrat géologique est majoritairement calcaire.




Cette particularité permet d'établir des vignobles en altitude permettant ainsi aux vignes crétoises de bénéficier d'une certaine fraîcheur dans ce climat qui est le plus chaud de ce pays. La production vinicole de cette grande île que j'ai visitée à deux reprises, représente environ 15% de la production totale de la Grèce.

Le domaine Lyrarakis a démarré ses activités en 1966. Toute la production était alors vendue en vrac.



 
En plus des raisins récoltés dans les vignobles que possèdent ce producteur, on achète ceux d'environ 126 fournisseurs locaux avec lesquels on fait affaire depuis longtemps et qui produisent selon les normes établies par la maison.

Avec l'arrivée de la deuxième génération aux commandes, on a commencé en 1992 à embouteiller plusieurs vins à la propriété. On était confiant que la qualité des produits pouvait rivaliser avec celle qui prévalait à l'international. Et avec raison.

Le vignoble qui appartient en propre au domaine compte environ 14 hectares. Il est situé au nord du petit village d'Alagni à une altitude de 470 mètres et plus. Les sols, à l'image de l'île, sont majoritairement composés d'argile et de roches calcaires, tel qu'on peut le voir sur la photo de droite ci-dessous.




L'une des caractéristiques les plus intéressantes à mon point de vue au sujet du domaine Lyrarakis c'est qu'au moins une dizaine de ses vins sont élaborés avec uniquement un seul cépage. Ces vins de type monocépage permettent vraiment de saisir la personnalité du raisin à partir duquel ils sont vinifiés.

Grâce au climat de l'île, l'utilisation des produits chimiques n'est pas nécessaire. Ainsi, chez Lyrarakis, on utilise aucun désherbant et on préfère laisser les moutons faire le travail.




Aujourd'hui, plus de la moitié de la production est vendue embouteillée, soit environ 300,000 bouteilles au total.

La maison élabore une trentaine de cuvées à prix raisonnables, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Bien 
que 4 de leurs cuvées soient référencées par la SAQ, il n'y a actuellement qu'une seule qui soit disponible dans les succursales (voir ici).

Petite vidéo sans paroles, avec de belles images du processus d'élaboration des vins du domaine:




Le vin blanc mentionné en rubrique est élaboré à l'aide de raisins d'Assyrtiko dont les vignes non irriguées issues d'un seul vignoble poussent à l'est de la Crête, à une altitude de 580 mètres, dans la plaine de Voila et ce, depuis les années 70. 

La partie bleue de l'étiquette représente la forme de ce vignoble.

Le sol est composé de terreau, soit un mélange de sable, de limon et d'argile. Le rendement des vignes fut d'environ 42,5 hectolitres/hectares. Après la vendange manuelle, le moût macère avec les peaux à 12° Celsius pendant 24 heures, suivi d'une longue fermentation en cuves inox pendant 16 jours à 17°-18° Celsius. 7% de la production fermentent avec les peaux.




Le cépage Assyrtiko a gagné en popularité depuis les 15 dernières années auprès des amateurs du monde entier, propulsant vers le haut le prix de plusieurs cuvées, notamment celles en provenance de l'île de Santorin. 




Heureusement, ce vin-ci demeure encore abordable, son prix demeurant toujours dans les limites du raisonnable.

Signalons que le millésime 2016 avait une teneur en sucre résiduel de 6,6 grammes par litre, alors que celle du millésime 2023 est de seulement 1,6 gramme par litre, soit 4 fois moins, donnant un goût plus fin et précis.


Possibilité d'accord

Plateau de fruits de mer
Crédit-photo: www.larvf.com

Notes de dégustation:

Si les vins d'Assyrtiko de l'île de Santorin sont hors de votre budget (de 35$ à 50$), vous pouvez vous rabattre sur celui-ci, le seul en provenance de la Crête, disponible à la SAQ.

Vêtu d'une brillante robe jaune paille parsemée de légers reflets verdoyants, ce vin propage hors du verre de délicats parfums de fleurs blanches ouvrant le bal aux arômes  d'agrumes ( citron) et de pêche subtilement mûre, couronnées par des notes minérales (calcaire) à l'arrière-scène.. En bouche, il dévoile de pures saveurs cristallines de fruits blancs et jaunes, supportées par une tonique acidité qui procure un mordant bien dosé. Ce vin livre un profil frais et droit et se termine sur une belle impression de salinité, typique des vins élaborés avec ce cépage.

Parmi les meilleurs vins d'Assyrtiko de moins de 20$ disponibles au Québec.

Accompagnez-le de coquillages (huîtres, moules, etc.), des crustacés (calmars, crabe, crevettes, etc.), de poissons grillés et des plats de légumes. Profitez-en pendant qu'il passe!

INVENTAIRE: au 15 octobre 2024, dans 126 succursales du réseau.


Huîtres nature et citron






Éditorial: L'obsession de la croissance des profits de la SAQ nuit-elle à l'économie québécoise?


Que l'on soit pour ou contre le monopole de la Société des alcools du Québec, il convient de réfléchir à cette question. Une récente décision de cette entreprise gouvernementale semble démontrer que le mieux est parfois l'ennemi du bien.



Avec ses derniers budgets fortement déficitaires, le gouvernement du Québec a accentué la pression sur ses sociétés d'état (Hydro-Québec, SAQ, Loto-Québec, SQDC) pour qu'elles lui livrent rapidement des dividendes de plus en plus élevés.

Pour la SAQ, le contexte est cependant quelque peu défavorable, puisqu'elle doit faire face à une baisse de la consommation en alcool des Québécois (es) pour diverses raisons (vieillissement de la population, baisse du pouvoir discrétionnaire des consommateurs dû à l'inflation, prix de plus en plus élevés, etc.). 

Alors qu'il suffisait auparavant d'augmenter régulièrement les prix, atteindre les objectifs de rentabilité exigés par le gouvernement dans ce contexte devient plus difficile.

Heureusement pour la SAQ, le gouvernement lui a toujours donné carte blanche et elle peut faire à peu près tout ce qu'elle désire pourvu que les profits soient au rendez-vous, quitte à ce qu'elle agisse de plus en plus comme une entreprise privée et non comme une société d'état.

Cependant, lorsque qu'un organisme gouvernemental axé sur les profits prend des décisions en silo en ne priorisant que ses propres objectifs financiers, les bénéfices pour l'économie globale de la province peuvent parfois s'avérer très mitigés, voire négatifs.

Examinons pour ce faire, une récente décision annoncée par la haute direction de la Société des alcools du Québec au sujet de l'évolution future de son répertoire de produits.


La SAQ désire vendre beaucoup plus de produits sans alcool

C'est ce que mentionnait aux journalistes au début du mois de septembre, M. Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SAQ. (lire l'article de La Presse ici)





Bien sûr la SAQ en vendait déjà quelques-uns, mais on désire maintenant y aller à fond de train. La logique financière avancée est la suivante: il se vend moins de vin et les produits sans alcool ont la cote, alors allons-y à bride abattue!

On semble oublier que la raison qui a mené en pleine période de prohibition à la création de cette société d'état monopolistique en 1921 (alors appelée Commission des Liqueurs) était d'assurer la gestion et le contrôle de la vente des vins et des spiritueux.

Rappelons que les produits sans alcool sont depuis le début de leur apparition vendus par des détaillants privés (épiceries, dépanneurs, etc.) puisque la SAne détient pas de monopole sur ceux-ci. Maintenant que l'entreprise privée a réussi à développer ce marché et que la demande augmente, la SAQ désire sauter à pieds joints dans le train.

Soyons réalistes. Les gens ne se mettront pas à boire davantage de ces produits, uniquement parce que la SAQ en vendra. En vertu du principe des vases communicants, les parts de marché qu'obtiendra cette société d'état seront forcément prises au dépend des détaillants privés dont les ventes (et les profits) diminueront. 

On peut dès à présent prévoir un manque à gagner pour le gouvernement au niveau des remises que les détaillants privés lui remettront.  Et assurément, il y aura des emplois au privé qui se perdront, entraînant d'autres retombées économiques négatives pour le Trésor public. Pour habiller Jean (la SAQ) on déshabille Paul! (les détaillants privés).

Je n'ai rien contre le fait qu'une société d'état augmente ses revenus mais encore faut-il qu'il y une plus-value pour les contribuables en bout de ligne. 

Plusieurs personnes se demandent ce que fait le gouvernement dans la vente du vin et des spiritueux depuis plus de 103 ans, alors que ce n'est majoritairement pas le cas ailleurs dans le monde. Mais visiblement cette emprise étatique au Québec est appelée à s'étendre, puisque l'on n'hésite plus à jouer dans les plates-bandes du privé.

Et si un jour qu'il faille livrer encore plus de profits, la SAQ décidera-t-elle alors d'embarquer dans la vente au détail d'eau en bouteilles et de boissons gazeuses qui sont eux aussi des produits sans alcool, en vertu de la même logique? La porte étant désormais entrouverte, l'industrie est en droit de se poser cette raisonnable et pertinente question.

C'est l'opinion qu'exprime madame Michèle Boisvert, économiste de formation et chroniqueuse au journal Les Affaires dans cette entrevue radiophonique (écoutez ici).




Avec les produits sans alcool, la SAQ entrera dans un marché où il y a de la compétition qui est un domaine où elle n'a pas l'habitude d'évoluer.

Rappelons que la SAQ avait des prétentions de devenir un grossiste international et a fait une incursion dans la vente en ligne de vin aux États-Unis vers la fin de 2010, par l'entremise d'une société en commandite appelée Twist (voir ici). Moins de 4 ans plus tard, on se retira de ce marché après avoir perdu plus de 10 millions de dollars, incapable semble-t-il de faire face à la musique dans un marché compétitif (voir ici).

La Société des alcools du Québec ne pourra probablement pas vendre les produits sans alcool avec des marges bénéficiaires exorbitantes comme elle le fait avec les vins et les spiritueux sur lesquels elle détient un monopole. Ses profits seront forcément moindres avec ces nouveaux produits. Et la superficie des succursales n'étant pas élastique, la vente de produits sans alcool viendra réduire d'autant l'espace occupé par les vins et les spiritueux qui ont été à la base de sa création.




En ne pensant qu'à la croissance de ses profits, la Société des alcools du Québec avec sa diversification de la gamme de ses produits ne risque-t-elle pas de s'éloigner peu à peu de sa mission première? A-t-on calculé si le gain potentiel de cette décision est supérieur aux effets négatifs globaux? Je me demande si cette hypothèse a seulement effleuré l'esprit du gouvernement du Québec.

Cette décision de mettre l'emphase sur la vente de produits non alcoolisés ne faisant pas partie de son mandat serait-elle le fruit d'une certaine panique ressentie par une société d'état ne sachant pas comment freiner son déclin et prête à tout pour justifier la pertinence de son existence? Je pose la question.

Bien sûr, notre monopole d'état pourra ultérieurement dire que ses ventes augmentent et les cadres de haut niveau continueront de recevoir leurs bonis, mais l'économie du Québec y aura-t-elle gagné au final? Vite, qu'un économiste compétent se mette là-dessus!





Ajout du 26 octobre 2024:

12 jours après la publication de l'article ci-dessus, madame Stéphanie Grammond, éditorialiste à La Presse, reprend quelques-uns de mes exemples et arguments  dans sa publication bien étoffée et articulée intitulée "Soif de concurrence"que je vous invite à lire.







samedi 12 octobre 2024

Crozes-Hermitage rouge, E. Guigal, Vallée du Rhône, 2020, France


Cépage:     100% Syrah
SAQ #:       739243
Prix:            35,00$
Alcool:       14,5%
Sucre:        2,4 gr/litre 
Servir:       16° Celsius
À boire:     2024-2028

Provenance: échantillon reçu




Histoire

Le Domaine Guigal fut fondé en 1946 par Etienne Guigal à Ampuis, petit village antique et berceau de l'appellation Côte-Rôtie. Il abrite un vignoble unique où la vigne et le vin sont célébrés depuis 2400 ans. Arrivé en 1924 à l'âge de 14 ans, le fondateur a vinifié 67 récoltes à Côte-Rôtie et participa au début de sa carrière au développement des Établissements Vidal-Fleury.




En 1961, bien que très jeune, Marcel Guigal pris la direction de la Maison aux côtés de son père frappé brutalement de cécité totale. Il est rejoint en 1973 par son épouse Bernadette et travaillent ensemble à l'épanouissement de l'entreprise familiale. En 1975, naquît leur fils Philippe, aujourd'hui œnologue de la maison. Il représente la troisième génération et poursuit l'œuvre familiale au service des Grands Vins de la Vallée du Rhône.



Le domaine

Le Domaine Guigal est propriétaire à Condrieu et à Côte-Rôtie sur des parcelles illustres donnant entre autre «La Doriane» en Condrieu, les célèbres Crus de Côte-Rôtie «La Mouline», «La Turque», «La Landonne» et le Côte-Rôtie «Château d'Ampuis».




Le siège social de l'entreprise se trouve au château d'Ampuis, une ancienne maison forte de XIVe siècle et remaniée au XVIIIe siècle.

Depuis 2003, dans les bâtiments annexes du château, on opère une tonnellerie qui produit annuellement plus de 800 pièces de chêne à grains fins en provenance des plus grandes forêts de France, qui servent à l'élevage des meilleures cuvées de la maison.





Le vignoble de Côte-Rôtie s'étend sur une surface d'environ 230 hectares et est composé de la Côte Brune, en amont du ruisseau du Reynard et de la Côte Blonde, située en aval. Présente sur ces lieux depuis près de 24 siècles, ces vignes furent plantées par les Romains. La Côte Brune s'extériorise virilement par la présence presque exclusive de la Syrah. La Côte Blonde quant à elle offre une sérénité très féminine grâce à la présence de Viognier qui affine la Syrah. 




Des images spectaculaires

Je vous invite à regarder la vidéo qui suit des vignobles cultivés en terrasses, ainsi que des installations et des caves de la maison Guigal.




Le répertoire de ce producteur compte près de 60 cuvées de vins tranquilles dans les trois couleurs, si on inclut les vins du Château de Nalys situé à Châteauneuf-du-Pape, acquis en 2017.

Beaucoup l'ignorent, mais si les vins rouges élaborés avec de la Syrah dominent à 92%, on y produit également 8% de vins blancs avec la Marsanne et la Roussanne.

Le vin mentionné en titre provient de l'appellation Crozes-Hermitage qui fut créée en 1937. Avec ses 1.700 hectares répartis sur 11 communes, c'est la plus grande de la région du Rhône Nord.




Les vignes dont il est issu sont âgées de 35 ans en moyenne et poussent sur des sols argilo-limoneux et sablo-graveleux. Leur rendement ne fut que de 40 hectolitres par hectare.

Ses vignes sont très majoritairement en coteaux et proviennent surtout des villages de Gervans, Mercurol, Larnage et Crozes-Hermitage.




Après les vendanges manuelles eu tri des raisins, la fermentation alcoolique se déroule en cuves inox à température contrôlée, suivie d'une cuvaison de 3 semaines. Ce vin est ensuite élevé durant 24 mois en fûts de chêne français.

On en produit en moyenne 450,000 bouteilles par année.


Possibilité d'accord

Carré d'agneau, gratin de patates douces, champignons à l'ail


Notes de dégustation:

Proposant une qualité irréprochable, ce vin est le 8e moins cher sur les 26 références en Crozes-Hermitage de la SAQ (voir ici).

Revêtu d'une robe rubis légèrement foncé et subtilement violacée, ce vin parfume l'air avec ses arômes de violette et ses effluves fruités (framboise, mûre), de viande fumée, d'olive noire et de réglisse, couronnés d'épices douces (poivre blanc). On a droit en bouche à une magistrale version de la Syrah à l'état pur. On ne peut mettre en doute sa verve et sa puissance, heureusement bien maîtrisées. Son élevage bien étudié ne lui a pas transmis de notes boisées, mais a plutôt servi à bien affiner ses tanins, donnant de la sensualité à ce vin, Finale précise et de bonne longueur.

Cette cuvée vous donnera un avant-goût des vins d'appellation Côte-Rôtie de la maison.

Relativement polyvalent à table je vous recommanderais de marier ce vin aux viandes blanches et rouges rôties ou grillées, et de terminer la bouteille sur un fromage de moyenne intensité.

INVENTAIRE: au 13 octobre 2024, dans 110 succursales du Québec




Côtelette de porc, sauce moutarde





vendredi 11 octobre 2024

Château de Belcier, Castillon-Côtes de Bordeaux, 2019, France


Cépages:    69% Merlot, 26% Cabernet Franc, 5% Malbec
SAQ #:        721746
Prix:            27,50$
Alcool:       14%
Sucre:         3,1 gr/litre
Servir:        17° Celsius 
Carafe:       30 min.
À boire:      2024-2029

Provenance: échantillon reçu




Le Château de Belcier fut construit à la fin du XVIIIe siècle et reconstruit en partie par François Belcier, un contre-révolutionnaire guillotiné en 1794.

De style classique marqué par des frontons triangulaires, ce château domine les harmonieux paysages de la commune des Salles de Castillon où alternent bois et vignobles.




Aujourd'hui, propriété de la mutuelle d'assurance la Macif (également propriétaire du Château Ramage La Bâtisse), le château de Belcier a retrouvé toute sa splendeur d'antan.

M. Frédéric Dubois en est le directeur de l'exploitation.




Ce domaine viticole se trouve dans l'appellation bordelaise de Castillon (Côtes de Bordeaux) qui fut créée en 1989. Celle-ci profite d’une situation géographique privilégiée avec une exposition plein sud et un dénivelé de plus de 100 mètres, sur le plus grand plateau calcaire de la rive droite.

Graveleux près de la rivière de la Dordogne, les sols argileux en pied de côteaux deviennent argilo calcaires puis calcaires sur les plateaux. 3 grands types de terroirs qui font de Castillon une terre d’exception.




5 cuvées de vins tranquilles sont élaborées à cette propriété bordelaise, soit le Château de Monrecueil, le Château Belcier, le Pin de Belcier, le B de Belcier, les Armoiries de Belcier et les Fleurs de Belcier.

Le vignoble de cette propriété compte 48 hectares de vignes situé sur un grand plateau calcaire, exposées plein sud. À l'aide d'un rendement très raisonnable tournant autour des 40 hl/ha, on produit annuellement environ 265,000 bouteilles.




La cuvée Château de Belcier, bien que présente au Québec depuis de très nombreuses années, est encore relativement peu connue de la majorité des amateurs de vins de Bordeaux.




Elle a bénéficié d'une vinification traditionnelle en cuves inox à température contrôlée. Le vin a ensuite été élevé pendant 12 mois, la moitié en cuves d'acier et l'autre moitié en barriques de chêne français, neuves à 25%.

Possibilité d'accord

Onglet de boeuf, sauce bordelaise, légumes racines


Notes de dégustation:

Une belle opportunité de déguster un vin de Bordeaux d'un certain âge pour les personnes n'ayant pas de cellier ou de cave à vin.

Paré d'une robe de teinte rubis très soutenu aux reflets grenat et subtilement orangés. ce vin possède un bouquet laissant principalement échapper des arômes tertiaires (champignons, humus), émaillés de fruits noirs encore bien présents (myrtille, cassis), nimbés d'une touche de cacao et de très fines notes boisées. La bouche dévoile une belle et généreuse matière aux éléments déjà passablement bien fondus, livrant un bel équilibre entre les saveurs fruitées et celles plus évoluées. Très longue finale, gage de sa qualité.

Un vin bordelais classique et impeccable que l'on peut commencer à boire, ou à conserver encore quelques années dans un endroit approprié.

Les viandes rouges (boeuf, gibier, canard, agneau) trouveront leur compte avec ce vin.

INVENTAIRE: 12 octobre 2024, dans 98 succursales du Québec.



Carré d'agneau en croûte aux fines herbes






Liste des vins suggérés pour cette semaine


𝕾𝖊𝖚𝖑𝖊𝖒𝖊𝖓𝖙 𝖉𝖚 𝖇𝖔𝖓 𝖏𝖚𝖘!

Cette semaine, je vous recommande 5 bons vins (2 blancs, 1 mousseux rosé et 2 rouges), en provenance de la France, de l'Italie, de l'Espagne et du Québec.