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vendredi 21 février 2020

Tignanello, Marchesi Antinori, Toscane, 2003, Italie


Cépages:    85% Sangiovese, 10% Cabernet Sauvignon, 5% Cabernet Franc
Code #:      épuisé
Prix:            89,00$* (à novembre 2006)
Alcool:       13,5%
Sucre:        2,2 gr/litre
Servir:       17
°  Celsius
Carafe:      30 min.
À boire:     2020-2025

*Le millésime 2016, le dernier disponible au Québec, coûtait 121,25$ (voir ici)
Le millésime 2007 est offert à 278,50$ (voir ici)

Provenance: réserve personnelle






S'il existe un grand vin italien que plusieurs amateurs québécois ont dans leur cave, c'est bien le Tignanello.


Il fait la fierté de la famille Antinori qui élabore du vin depuis 1385, soit depuis plus de 635 ans. Pour plus de détails à propos de cette maison vitivinicole familiale, lisez ceci.

Parmi le très vaste répertoire de ce producteur, quelques dizaines de cuvées se retrouvent au Québec (voir ici).






Le Tignanello est issu d'un domaine du même nom situé au coeur du Chianti Classico et qui compte 127 hectares de vignes. Le Solaia provient également du même domaine. On peut dire sans se tromper que le Tignanello et le Solaia, deux super-toscans, sont parmi les vins les plus influents de l'histoire de la viticulture italienne.


Pendant les années 70, la Tenuta Tignanello a été un laboratoire de recherches et de développement viticole pour la maison Antinori. En sus du Sangiovese, on y a introduit de nouveaux cépages, tels le Cabernet Sauvignon et le Cabernet Franc.




Le  Tignanello vu le jour avec son premier millésime en 1971. Il s'agissait alors du premier vin de Sangiovese mélangé à des cépages non traditionnels et vieilli en barriques.

Après avoir dégusté au cours des 40 dernières années plusieurs millésimes de ce vin, j'en étais arrivé à la conclusion qu'il était préférable de boire ce vin de 6 à 10 ans après le millésime. L'attendre plus longtemps était risqué.





J'étais donc un peu inquiet d'en ouvrir un âgé de presque 17 ans, une bouteille que j'avais quelque peu oublié dans ma (trop) grande réserve personnelle. Je l'ignorais, mais une belle surprise m'attendais.



Carré d'agneau White Stripe d'Australie au romarin, légumes assortis


Notes de dégustation:

Issu d'un millésime solaire rempli de défis, ce vin a largement surpassé mes attentes!

Le bouchon de liège avait bien fait son travail puisque le vin ne s'était même pas rendu au tiers de sa longueur; la couleur de la robe était demeurée étonnamment jeune, soit rubis très soutenu;  bien que l'on pouvait déceler dans son bouquet des notes de cerise noire et de pétales de fleurs séchées, celui-ci se composait surtout d'arômes tertiaires où le champignon et l'humus étaient présents, avec quelques notes d'épices douces à l'arrière-plan; bref, cela augurait bien.

On eu droit à un véritable nectar en bouche puisque les belles saveurs bien fondues tapissaient longuement le palais, apportant plaisir, harmonie et ravissement; très longue et savoureuse finale; bien qu'il soit maintenant délicieux pour lui-même, il saura mettre en valeurs vos plats de viandes les plus raffinés (agneau, bœuf canard, etc.).





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