Après le lancement en Europe au mois de janvier dernier, c'était maintenant au tour de l'Amérique de découvrir le livre de Gérard Bertrand, vigneron en Languedoc et Roussillon, intitulé "Le vin à la belle étoile", publié aux Éditions de la Martinière.
On y apprend comment cet ancien joueur-vedette international de rugby, un peu par la force des choses suite au décès accidentel de s0n père vigneron survenu en 1987, développe peu à peu l'une des plus grande entreprise viticole du sud de la France.
D'acquisition en acquisition, le domaine familial hérité de son père, passe de 60 à 660 hectares répartis sur 8 propriétés et 11 vignobles différents, dont 380 hectares cultivés en biodynamie, ce qui est déjà tout un exploit. On retrouve aujourd'hui les vins de Gérard Bertrand dans plus de 100 pays de par le monde.
Se voulant être un ambassadeur des vins et de la manière de vivre du sud de la France, M. Bertrand s'est donné comme mission de passer du savoir-faire au faire savoir.
Au-delà du vin
Pour notre homme, le vin c'est plus qu'un produit de consommation, qu'un simple breuvage, c'est un substrat multidimensionnel. Car ce divin nectar peut semble-t-il nous en apprendre beaucoup sur la vie, l'univers, et sur nous-mêmes.
C'est sans doute ce qui l'a naturellement amené à produire des vins de la manière la plus naturelle possible. M. Bertrand fut l'un des tous premiers à convaincre la Société des alcools du Québec à introduire au printemps 2014, ses vins Naturae, sans sulfite ajouté ni additifs.
L'émotion au-dessus du prix
Alors que les pays anglo-saxons ont développé une hiérarchie basée sur le prix des vins (basique, premium, super premium, icône, etc. ), M. Bertrand propose de façon rafraîchissante et très originale, une pyramide non pas basée sur les prix des vins, mais en 4 catégories, basée sur les sens.
Se voulant être un ambassadeur des vins et de la manière de vivre du sud de la France, M. Bertrand s'est donné comme mission de passer du savoir-faire au faire savoir.
Au-delà du vin
Pour notre homme, le vin c'est plus qu'un produit de consommation, qu'un simple breuvage, c'est un substrat multidimensionnel. Car ce divin nectar peut semble-t-il nous en apprendre beaucoup sur la vie, l'univers, et sur nous-mêmes.
C'est sans doute ce qui l'a naturellement amené à produire des vins de la manière la plus naturelle possible. M. Bertrand fut l'un des tous premiers à convaincre la Société des alcools du Québec à introduire au printemps 2014, ses vins Naturae, sans sulfite ajouté ni additifs.
L'émotion au-dessus du prix
Alors que les pays anglo-saxons ont développé une hiérarchie basée sur le prix des vins (basique, premium, super premium, icône, etc. ), M. Bertrand propose de façon rafraîchissante et très originale, une pyramide non pas basée sur les prix des vins, mais en 4 catégories, basée sur les sens.
Ainsi, un vin digne de ce nom, doit vous donner du plaisir à la base. Sinon, à quoi bon le boire? Un vin un peu plus sérieux vous amènera non pas à le déguster mais à le goûter. Un excellent vin vous fera vivre de l'intérieur une émotion. Un très grand vin vous livrera un message. Nulle question de prix ici.
La spiritualité dans le vin
Même si je me doute qu'il y a une certaine part de marketing dans le propos de M. Bertrand (une belle histoire fait vendre), je ne peux que saluer l'originalité d'avoir oser introduire les notions d'émotion, de philosophie et de spiritualité que les bons vins recèlent, car ce n'est pas ce qui attirent les masses.
Et je le sait par expérience. Ainsi, lorsque j'écris dans ma chronique hebdomadaire que je tien depuis 3 ans dans le Huffington Post Québec sur un sujet léger ou un peu "grand public', je suis lu par plusieurs dizaines de milliers de personnes. Mais un sujet tel que "Comment le vin a enrichi ma vie" qui ne parle évidemment pas de fric mais de valeurs spirituelles, on clique beaucoup moins.
Bien qu'il soit loin d'être parfait, si ce livre réussit un tant soit peu à éveiller les consciences sur la vraie nature des bons vins, il n'aura pas été inutile. Il est vendu au Québec à 29,95$ mais parfois moins. À vous de voir si ce livre vous interpelle.
P.S. M. Bertrand a décidé que tous les profits réalisés à partir de la vente de son livre seront versés à la Fondation Good Planet, un organisme qui informe le grand public sur les enjeux liés à notre environnement.
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