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mardi 18 juin 2013

Depuis le 14 juin dernier, un client de resto peut rapporter chez lui une bouteille entamée


Un (petit) pas dans la bonne direction de la part du gouvernement du Québec. Mais puisque celui-ci est toujours en retard, ce n'est qu'aujourd'hui le 18 juin qu'est sorti le communiqué officiel.

Normal me direz-vous puisque cette bouteille payée par le client appartient en principe à celui-ci; la plupart des restaurants acceptaient déjà de vous accommoder si vous désiriez apporter les restants d'un copieux repas à la maison (doggy bag). Sachez cependant qu'une partie du règlement très archaïque de la Régie des alcools, des Courses et des Jeux du Québec, interdisait jusqu'à tout récemment cette pratique.

Cette mesure devrait faciliter la vente de bouteilles de vins entières pour les restaurateurs au lieu de quelques verres, plusieurs clients hésitant auparavant à le faire sachant qu'ils devaient laisser sur place toute partie non consommée de la bouteille. On permettra aussi aux personnes désirant le faire, d'arrêter de consommer, histoire d'être en de bonnes dispositions s'ils ont à conduire leur automobile.

C'est à se demander pourquoi une si bonne modification qui profite à tout le monde ait pris tant de temps à voir le jour, d'autant plus que cette mesure ne coûte rien au gouvernement (il touche les mêmes taxes).

Il est qu'au Québec, changer une virgule dans une loi ou un règlement prend au moins deux ans, au cas ou ce changement mineur ferait écrouler le château de cartes de notre société distincte. Petit à petit, dans le monde de la consommation du vin, nous nous approchons des autres nations civilisées occidentales. Mais à ce rythme de pas de tortue, il nous faudra cent ans pour les rattraper, à moins de prendre les moyens nécessaires et de cesser de voir tout changement comme une menace existentielle.




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