Google Translate

Bienvenue sur ce site gratuit, indépendant et sans publicité, sur les meilleurs vins du monde entier

TOUTE la vérité et RIEN que la vérité!

100% écrit par un humain

NOTE: En poursuivant cette lecture, vous déclarez avoir l'âge légal requis dans votre pays pour consommer de l'alcool.



À propos de ce blogue | Qui sommes-nous? | L'auteur

Rechercher sur ce blogue

samedi 9 janvier 2016

Gloria Reserva, Vicente Leite de Faria, Douro, 2013, Portugal


Cépages:   50%  Touriga Nacional, 25% Tinta Roriz (Tempranillo), 25% Touriga Franca
Code#:       11156297      
Prix:           14,95$
Alcool:      13,5%
Sucre:       3,1 gr/litre
Servir:      16° Celsius  
Carafe:     20 min.

Vicente Leite de Faria a démarré cette entreprise en l'an 2000. Il poursuivit ainsi une tradition familiale de producteurs de vins dans la vallée du Douro, cumulant l'expérience et les connaissances de plusieurs années de pratique et de responsabilités dans le domaine du vin. Au cours des 30 dernières années, M. Faria a supervisé la production de plus de 250 millions de bouteilles de vin.

C'est cette maison qui produit le vin Animus, très populaire et avec raison au Québec. 

J'avais déjà goûté le millésime précédent du Gloria Reserva il y a près d'un an. Je l'avais trouvé correct, mais puisqu'il ne se démarquait pas selon moi des vins de sa catégorie, je n'en avais pas parlé. C'est donc sans attentes trop élevées, que j'ai dégusté ce vin, sans savoir que le millésime 2013 me réservait une belle surprise.

Les raisins pour le vin mentionné en rubrique proviennent de parcelles soigneusement sélectionnées. Le moût fermente à température contrôlée avec une macération pelliculaire post-fermentaire. Le vin est élevé 12 mois en fûts de chêne. Il a remporté une médaille d'argent au Concours Mondial de Bruxelles en 2015.

Côtes de bœuf et sa sauce foncée du restaurant Harlow
Notes de dégustation:

La robe de ce vin est rouge rubis foncé, mais ce sont surtout les arômes de ce vin qui nous donnent un avant-goût de la qualité de celui-ci; on y décèle en effet des parfums de fruits frais et mûrs (cerise noire, framboise, prune), avec une touche de fin boisé et d'épices douces à l'arrière-plan; à l'aveugle, j'aurai sans doute pensé avoir un Chianti Classico d'une vingtaine de dollars dans mon verre; ceci pour vous dire comme ce vin est loin d'être lourd ou pâteux; ce n'est pas un bébé porto, c'est un vin tranquille portugais avec certes un peu de puissance, mais avec un style souple, droit et précis; il procure même une certaine rétro-olfaction en finale; pour l'agneau, le porc, le bœuf, les plats italiens, etc.; quelle élégance pour le prix!



vendredi 8 janvier 2016

Macabeo/Sauvignon blanc, Fuenteseca, Bodega Sierra Norte, Utiel-Requena, 2014, Espagne


Cépages:   80% Macabeo (Maccabeu), 20% Sauvignon Blanc
Code#:       12681131      
Prix:           12,75$
Alcool:      12%
Sucre:       1,5 gr/litre
Servir:       10-12° Celsius

Bien que le nom Bodega Ecovitis apparaisse sur l'étiquette, le nom du producteur est Bodega Sierra Norte qui est situé à Camporrobles dans la région d'Utiel-Requena. Lorsque cette maison fut fondée en 1914, il n'y avait que des champs de céréales dans cette région. 

De nos jours, ce domaine réparti en quatre vignobles, compte 322 hectares de vignes cultivées en bio. On y cultive quatorze cépages différents, tant des cépages autochtones qu'internationaux.

On y produit 30 vins différents, lesquels sont répartis en 8 gammes distinctes, dont la gamme Fuenteseca dont fait partie le vin mentionné en titre.


Les raisins ayant servi à élaborer ce vin proviennent de vignes âgées de 16 ans d'un vignoble de 67 hectares, qui poussent à une altitude de 920 mètres sur des sols composés de terreau, de sable et de calcaire (voir photo ci-après). les deux cépages sont cueillis de nuit pour éviter l'oxydation des baies et vinifiés séparément en cuves inox uniquement. 


À ma connaissance, c'est la première fois que ce produit est vendu au Québec. Espérons que ce ne sera pas la dernière. Bien qu'on puisse le commander en ligne depuis le 7 janvier 2015, ce vin qui fera partie de l'offre du prochain magazine CELLIER, sera disponible dans certaines succursales du monopole, à compter du 14 janvier prochain.

Farfalles au poulet crémeux et bacon

Notes de dégustation:

Un vin à la couleur citrine claire; son bouquet, complexe et raffiné, se compose de notes de fleurs blanches, d'arômes fruitées (pêche, abricot), de cire d'abeille, ainsi que d'une pointe de caillou mouillé; malgré qu'il soit sec à l'os (1,5 gr/litre), il développe un certain gras en milieu de bouche, ainsi qu'une impression de légère suavité; ce vin blanc léger n'est pas sans raffinement, ce qui est surprenant pour un vin de ce prix; belle longueur en prime, surtout si on ne le sert pas trop froid; on en a pour son argent; à consommer avec des salades avec des fruits blancs (pomme, poire), des viandes blanches ou des poissons nappés d'une sauce un peu crémeuse, ou les fromages à pâte molle à croûte fleurie.



jeudi 7 janvier 2016

Savez-vous reconnaître un vin bouchonné?


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 7 janvier 2016 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

La majorité des consommateurs de vin ignorent l'existence de ce défaut plus répandu qu'on ne le croit ou bien sont incapables de l'identifier. Corrigeons cette lacune.

Je sais que ce sujet suscite la curiosité de beaucoup d'amateurs de vin car lorsque je tombe par malheur sur un vin bouchonné lors de l'un de mes cours sur la dégustation du vin, tous les participants semblent pour leur part très heureux de pouvoir enfin identifier avec assurance ce défaut.

Débutons tout d'abord par la partie aride de ce dossier en cernant l'origine de ce problème. Le fauteur de trouble est une molécule dont le nom est digne d'un personnage de Star Wars, le 2, 4, 6-trichloroanisole (TCA pour les intimes).

Le trichloroanisole peut être synthétisé sous l'action de moisissures à partir des chlorophénols qui sont formés à partir de molécules issues du chlore et qui peuvent provenir des écorces d'arbres pollués par des insecticides, de l'air, de produits chlorés d'hygiène, de produits de traitement du bois présent dans les locaux (charpente, palettes).  Source wikipédia

Pas seulement une histoire de bouchon

Bien que la cause de la plupart des cas (95%) soit le bouchon de liège, sachez qu'il est techniquement possible (pour 5% des cas) qu'une bouteille de vin développe des odeurs de moisi, même si elle a été obturée par un bouchon synthétique ou une capsule dévissable (bien que ce soit beaucoup plus rare).

Si vous avez bien lu la définition ci-dessus, vous avez remarqué que des chlorophénols (du tétrachloroanisole cette fois-ci ou TeCA) peuvent se trouver dans les charpentes de bois des chais ou sur le bois des palettes qui servent à déplacer et entreposer de la marchandise. Certains producteurs en effet, ont la mauvaise habitude d'utiliser leur chai comme aire d'entreposage. 

Il arrive parfois que des molécules transportées par l'air atterrissent dans certaines cuves ouvertes de vin, dénaturant éventuellement le goût des bouteilles de vin, malgré l'absence d'un bouchon de liège. Bon à savoir!

Quel en est le nombre?

Plusieurs études au cours des dernières années ont été conduites à ce sujet. La proportion des vins de part le monde contaminés (peu importe le niveau) varie entre 2% et 10%! Il est intéressant de remarquer que presque toutes les recherches mentionnent qu'il y a toujours au moins 2% de vins bouchonnés dans leurs échantillons. Il est donc très conservateur de dire qu'il y a de nos jours sur le marché entre 2% à 5% des bouteilles de vins susceptibles d'être plus ou moins affectés par le goût de bouchon.

Avec une proportion de 5%, cela signifie que même si les membres d'une famille ne boivent qu'une seule bouteille de vin par semaine, sur les 52 bouteilles qui seront achetées au cours d'une année, il y en aura donc au moins 2 qui seront plus ou moins bouchonnées...et qu'ils boiront probablement!

Déjà été pire! 

Au début des années 80, alors que de nouveaux vignobles de par le monde apparaissent ou augmentent de superficie suite à la popularité grandissante du vin, les producteurs de bouchons de liège peinent à répondre à la demande. Il faut en effet attendre environ neuf à dix ans avant que ne repousse l'écorce d'un chêne-liège. On augmente la production avec des conditions d'hygiène moins rigoureuses. Buvant du vin depuis quelques décennies, je me rappelle cette époque où j'estime qu'environ 1 bouteille sur 6 s'avérait défectueuse à cause du TCA. L'enfer!


On développa alors des bouchons synthétiques et perfectionna la capsule à vis afin d'obturer les vins de consommation courante. Ceci permit de rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande pour les bouchons de liège. Le problème diminua, mais ne disparut pas totalement (voir ici).

Une molécule puissante

La principale raison pour laquelle perdure ce problème est la puissance de cette molécule. Il suffit qu'il y ait entre 2 à 8 nanogrammes dans un litre de vin pour qu'il développe ce goût de bouchon. À compter de 5 nanogrammes, presque tout le monde le décèle (ou devrait le déceler). Seuls les amateurs expérimentés parviennent à l'identifier lorsqu'il y a entre 2 et 4 nanogrammes au litre. 

1 nanogramme, c'est un milliardième de gramme. Un millionième de gramme, soit un microgramme, se définit mathématiquement comme 10 à l'exposant -6. Le nanogramme pour sa part c'est 10 à l'exposant -9.

Et pour vous aider à visualiser la chose, 1 gramme de TCA est amplement suffisant pour contaminer 250 millions de bouteilles de vin (à raison de 4 nanogrammes par bouteille).

Les caractéristiques d'un vin bouchonné

Selon le degré de la contamination, un vin affecté par la molécule du trichloroanisole sentira l'humidité (carton mouillé, caveau de terre humide, etc.). Au goût, le vin semblera plat, comme mort, le fruit ayant semble-t-il disparu. Le vin blanc paraîtra oxydé et le vin rouge un peu piquant, rappelant vaguement le vinaigre. 

Avec de tels attributs, on penserait que les amateurs identifient facilement les vins bouchonnés. Cela ne semble malheureusement pas être le cas.

Il se vend et se boit à chaque année environ 150 millions de bouteilles de vin au Québec. Avec 5% de bouteilles potentiellement bouchonnées, cela représente 7.5 millions de bouteilles contaminées au TCA. Même en ne prenant que le plus bas pourcentage mentionné dans la plupart des études, soit 2%, c'est plus de 3 millions de bouteilles de vin qui se retrouveraient dans cette situation. 

La SAQ ne mentionne pas dans son rapport annuel combien de bouteilles lui sont retournées, ni les raisons évoquées par sa clientèle mais gageons que leur nombre n'est pas aussi élevé qu'il ne le devrait.

Les consommateurs (du Québec et d'ailleurs) ingurgitent donc parfois des vins qui ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, c'est-à-dire sans les délicats arômes et le délicieux goût fruité qu'ils ont normalement.

À vous de jouer

C'est au consommateur de faire ici ses classes car il est quasi impossible pour notre monopole, même avec son très performant laboratoire, d'identifier toutes les bouteilles potentiellement défectueuses. Parfois, seulement une partie du vin livré par un producteur sera affectée par ce problème. On ne peut analyser toutes les bouteilles. 

Puisque la molécule de TCA s'identifie principalement par l'odorat et le goût, c'est vous, lorsque vous ouvrez une bouteille, qui êtes le mieux placé pour la déceler. Voici le mode d'emploi.

Comment identifier un vin bouchonné

Premièrement, il faut être conscient qu'il y a une possibilité que le vin soit bouchonné. Si vous ignorez ce fait, vous risquez de passer tout droit.

Après avoir débouché la bouteille, sentez en second lieu le bouchon fraîchement extrait sur le côté qui a été en contact avec le vin (appelé côté miroir). On peu déjà avoir un doute si au lieu d'un parfum de fruit, on sent plutôt une odeur aigre, humide ou piquante. Cette précaution en soit n'est pas suffisante car un vin peut être légèrement bouchonné sans nécessairement qu'une odeur bizarre n'émane du bouchon.

Troisièmement, après avoir versé un peu de vin dans un verre et l'avoir fait tourner dans celui-ci, on le hume. De deux choses l'une: on continue à avoir un doute ou bien tout semble correct.


Quatrième et ultime étape, on goûte au vin. Est-il bon? Est-il agréable? Goûte-t-il suffisamment fruité? Ou bien vous semble-t-il plat, acide, terreux et mort? 

Petit truc: si vous avez toujours un doute, laissez votre verre légèrement rempli se réchauffer pendant 10-15 minutes sur le comptoir. Plus la température du vin sera élevée et plus la désagréable odeur du TCA sera facile à déceler.

Lorsque vous aurez clairement identifié un vin bouchonné à l'os, on ne pourra plus vous en passer.

Bon à quelque chose?

Bien que boire du vin affecté par le désagréable goût de bouchon ne mettra pas en principe votre santé en péril, je ne vous préconise pas de le consommer. Il n'est même recommandable de l'utiliser pour cuisiner car il risquerait de ruiner vos sauces et vos plats.

Contrairement à certaines odeurs volatiles telles le soufre qui se dissipent graduellement à l'aération, un vin contaminé par le TCA ne s'améliorera pas avec le temps ou à l'aération. 

Que faire?

Si vous êtes au restaurant, signalez à votre serveur ou au sommelier que votre bouteille est bouchonnée. On devrait vous la remplacer sans problème. Après tout, nous payons en général le gros prix au Québec pour notre vin (surtout au resto), le moins auquel on puisse s'attendre, est de recevoir un produit de première qualité.

Pareillement, pour un produit acheté à la Société des alcools du Québec. Il doit cependant en rester au moins les trois quarts. Vous ne serez pas remboursé en espèces mais recevrez tout de même un crédit pour un montant équivalent du prix payé (même sans facture). Vous pourrez alors acheter le même produit ou un autre dont on déduira le crédit du montant de votre nouvel achat .

Le vin bouchonné existe malheureusement bel et bien. À vous de l'identifier et de le retourner. Il s'agit de votre argent après tout. 

Suggestions de vin de la semaine:

Voici 7 vins (2 blancs et 5 rouges) entre 10$ et 20$ environ pour bien débuter l'année!


Liste des vins suggérés cette semaine


Puisqu'il est plus facile de se référer à une liste, je vous en  livre une ci-dessous que vous pourrez imprimer afin de garder en mémoire les vins que je vous recommande dans mon billet du 7 janvier 2016 dans le Huffington Post Québec (Savez-vous reconnaître un vin bouchonné?).  

Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera aux informations de base sur celui-ci.

En utilisant le lien qui suit, vous pourrez aussi télécharger cette liste.


Pour télécharger la liste ci-dessous


Vins blancs




Vins rouges







Bonnes dégustations!



Carmenère/Cabernet Sauvignon, Caliterra, Reserva, Colchagua, 2014, Chili


Cépages:   58%  Carmenère, 42% Cabernet Sauvignon  
Code#:       12560523     
Prix:           12,45$
Alcool:      13,5%
Sucre:       2,8 gr/litre
Servir:       16° Celsius  
Carafe:      20 min.

Le nom de cette maison est la contraction des mots "qualité" (calidad) et "terre" (tierra) en espagnol. Elle a été créée en 1996 par deux légendes du vin des Amériques, soit Robert Mondavi de Californie aux États-Unis, et Eduardo Chadwich de l'entreprise chilienne Errazuriz.

En 2004, les parts de la famille Mondavi furent acquises par Errazuriz. De nos jours, le domaine compte environ 1,085 hectares dans la vallée de Colchagua, dont 75% de la superficie consiste en des espaces naturels dans le but de produire des vins respectueux de l'environnement.


L'entreprise peut compter sur deux chais, un premier dont l'origine remonte à 1870, et un second ultra-moderne inauguré en 2010 et qui respecte les normes du développement durable.

Le répertoire des 35 vins de la maison est réparti en cinq gammes distinctes. La gamme Reserva regroupe les vins d'entre de gamme de cette maison et le vin mentionné en titre est le seul de sa catégorie à être présent au Québec.

Les raisins ayant servi à son élaboration proviennent de vignes âgées de presque 20 ans qui poussent sur diverses parcelles du domaine possédant différents types de sols. Après les vendanges manuelles, le moût est fermenté en cuve inox pendant 15 à 22 jours à une température variant entre 26 et 28° Celsius. Seulement 30% du vin est élevé pendant 7 à 9 mois en fûts de chêne français et américain, et encore ceux-ci sont de seconde et de troisième utilisation. On a ainsi du beau jus de raisin fermenté et frais, et non du jus de madrier.

Rigatonis aux saucisses italiennes épicées et épinard

Notes de dégustation:

Un tour de force que de pouvoir offrir à ce prix, un vin produit en bonne quantité et de bonne qualité! La robe rouge rubis profonde et violacée de ce vin est précurseur de ses arômes de fruits noirs (cassis, mûre), entremêlés d'épices douces, de poivre blanc et de fin boisé de cèdre; il coule avec souplesse et fraîcheur en bouche grâce aux saveurs bien équilibrées; petite amertume bienvenue en finale; son goût légèrement épicé en fera un bon compagnon des viandes rouges quelque peu relevées et des charcuteries bien épicées; certes un vin technologique mais que l'on ne peut qualifier de vin de laboratoire, et encore moins de vin Frankenstein; tout à fait recommandable!




mercredi 6 janvier 2016

Pyrène Cuvée Marine, Lionel Osmin, Côtes-de-Gascogne, Sud-Ouest, 2014, France


Cépages:   60% Colombard, 20% Sauvignon blanc, 20% Gros Manseng
Code#:      11253564   
Prix:           13,95$
Alcool:      11,5%
Sucre:       3,8 gr/litre
Servir:      10° Celsius

La région française du Sud-Ouest peut s'enorgueillir de compter 150 variétés de cépages différents. On s'accorde à dire que cette région possède l'un des patrimoines les plus intéressants d'Europe.

En 2010, Lionel Osmin, un Gascon d'origine, fonde avec quatre associés, Lionel Osmin et Cie, soit la première maison de négoce à couvrir l'ensemble du territoire du Sud-Ouest.

Ne possédant aucun vignoble, ce négociant suit avec attention les vendanges de ces vignerons partenaires qui cultivent leurs vignes avec de modérés rendements (40-45 hl/ha). 

La base du succès de cette maison repose sur une sélection intelligente de raisins provenant de dizaines de domaines, ainsi que sur les judicieux assemblages de l’œnologue principal, Damiens Sartori. L'un des buts recherchés est de mettre en valeur certains des cépages autochtones de la région du Sud-Ouest, méconnus et sous-estimés.

Et cela fonctionne bien car La Revue du Vin de  France lui a décerné en 2015, le titre de négociant de l'année. Le Canada (Québec et Ontario) est un très bon client de cette maison, plus de 32% de leur production étant acheminée ici, pour le plus grand bonheur des amateurs avisés de vins purs et frais, différents de goût, et de très bons rapports qualité/prix.

Les parcelles retenues pour le vin mentionné en rubrique sont toutes sous influence océanique, à l’exception de certains Sauvignon Blanc pouvant provenir de terroirs plus chauds. Les cépages fermentent en cuves thermos-régulées séparément, puis assemblés par la suite sans fermentation malo-lactique, suivi d'un élevage sur lies fines pendant 4 mois.


Crevettes nordiques et avocats, sur roquette,
huile d'olive, citron et jus de pamplemousse rose

Notes de dégustation:

Le millésime 2014 de ce vin est aussi bon que les précédents, ce vin étant devenu un incontournable pour moi depuis quelques années; avec sa robe jaune très clair et ses arômes d'agrumes, de citron-vert, de fleurs et de litchi, il séduit autant notre pupille que nos cils olfactifs; légèreté, fraîcheur et charme le caractérise bien; de plus, ce vin possède une grande faculté d'adaptation à table, de l'apéro au fromage; salades d'été, poissons, calmars, sushi, crustacés, coquillages, ainsi que le fromage de chèvre lui semblent tout désignés; malgré que son prix augmente d'année en année, il demeure encore l'un des meilleurs rapports qualité/prix parmi les vins courants du monopole québécois.


mardi 5 janvier 2016

Rioja Vega, La Rioja, 2013, Espagne


Cépages:  90% Tempranillo, 10% Garnacha 
Code#:      12699197   
Prix:           11,80$
Alcool:      13,5%
Sucre:       2,2 gr/litre
Servir:       15-16° Celsius  
Carafe:      15-20 min.

Un vin élaboré par la maison Rioja Vega, fondée en 1882, soit il y a 133 ans. Je n'ai pas retrouvé exactement le même produit dans la gamme mentionnée sur le site de ce producteur, laissant à penser qu'il a peut être été conçu spécialement pour certains marchés ou même uniquement pour le Québec.

Cette maison élabore entre autres choses un vin de Tempranillo blanco (voir ici), une curiosité à goûter au moins une fois.

À l'aveugle, je n'aurais jamais pu dire qu'il provenait de la région espagnole de la Rioja, tant son style est différent du style classique des vins de ce territoire.

Ce n'est pas le fait qu'il contienne 10% de Garnacha, mais plutôt qu'il est uniquement élevé en cuves d'acier inoxydable. Pas de bois! Il en résulte un vin beaucoup plus léger, fruité et frais que de coutume.

Si l'on fait abstraction qu'il n'est pas très représentatif des vins de son terroir, il n'en demeure pas moins que ce vin propose une qualité honnête pour le prix payé. Servi suffisamment frais, ce vin ravira les amateurs de vins légers et fruités qui se boivent le temps de le dire.

Coq au porc au court-bouillon

Notes de dégustation:

Jolie robe brillante rouge rubis; arômes principaux de cerise noire et de cassis, avec une pointe d'épices douces; la bouche est souple et lisse, en accord avec les arômes fruités décelés à l'olfactif; agréable petite amertume en finale; fraîcheur et équilibre sont au rendez-vous; aucun arrière-goût d'intrants œnologiques;  un vin de milieu de semaine très recommandables à consommer avec des plats simples, ou pour lui-même entre amis.