SAQ #: 14554928 (2019)
Prix: 635,00$* (valeur approx.)
Alcool: 13,5%
Sucre: 2,4 gr/litre
Servir: 17° Celsius
Carafe: 20 min.
À boire: 2024-2029
À boire: 2024-2029
Provenance: réserve personnelle
* payée 87,00$ le 4 juin 1992
Le nom de cette propriété viticole remonte à 1735, lorsque Catherine Conseillan, une marchande de la ville de Libourne en est la propriétaire, et la renomme en féminisant son nom de famille.
La famille Nicolas l'acquiert en 1871 et la 5e génération en poste depuis 2003, l'exploite toujours.
À gauche et à droite: Bertrand et Jean-Valmy Nicolas Au centre: Marielle Cazaux, directrice générale |
Ceci explique la présence de la lettre "N" au milieu du blason de ce château.
De nos jours le Château la Conseillante fait incontestablement partie de l'élite des vins de Pomerol, une appellation bordelaise comptant moins de 800 hectares, soit 7 fois moins que celle de Saint-Émilion.
La Conseillante peut s'enorgueillir de la présence de voisins prestigieux, dont Cheval Blanc et Pétrus.
Depuis près de 300 ans, le vignoble de La Conseillante possède une superficie inchangée de 11,8 hectares d'un seul tenant. On y retrouve 4 types de sols.
On n'y élabore que deux cuvées: le Grand vin, et le second vin appelé DUO.
Aujourd'hui, je vous commente le millésime 1989 du grand vin, âgé de 35 ans au moment de sa dégustation.
Issu de vignes de 38 ans dont le rendement tourna autour de 40 hectolitres par hectare, cette cuvée a bénéficié de vendanges manuelles, ainsi que d'une vinification classique en cuves inox avec contrôle des températures.
Le vin a ensuite été élevé pendant 18 mois en barriques neuves de chêne français. On en a produit 60,000 bouteilles dans ce millésime et il en reste de par le monde probablement très peu aujourd'hui. En tout cas, il n'en reste plus dans ma cave!
Possibilité d'accord
Notes de dégustation:
Un vin mythique, bien structuré et procurant une belle émotion.
On ne s'attend pas à ce qu'un vin de cet âge arbore toujours une coloration si foncée, affichant à peine quelques reflets grenat et orangés au pour tour du verre. De subtiles notes tertiaires (champignons, terre humide) commencent à poindre, entrelacés avec des reliquats de fruits noirs (cassis, prune), enrichis d'effluves de tabac et de torréfaction. La bouche est ample et voluptueuse, issu d'une belle matière presque parfaitement fondue. Très longue finale accentuée par une agréable rétro-olfaction.
Ce vin devrait pouvoir se rendre sans problème vers son 40e anniversaire (2029).
On le mariera avec des plats de qualité digne de son rang, soit des viandes rouges cuisinées avec soin (boeuf. canard, gibier, veau, agneau, etc.), ainsi qu'avec des fromages de puissance moyenne.
Bavette de veau, carottes, asperges, sauce crémeuse de fond de veau |
Aucun commentaire:
Publier un commentaire