7 raisons pour lesquelles votre connaissance du vin stagne au fil du temps

Vous buvez du vin depuis 3, 5 et même 10 ans et vous avez l'impression de ne guère en savoir plus qu'au tout début? Ce qui suit vous fournira quelques pistes de solutions. 

Il n'y a bien sûr rien de mal à boire du vin en dilettante, pour le seul et simple plaisir de la chose. Mais passé un certain temps, beaucoup de personnes éprouvent le désir d'en apprendre davantage sur le monde du vin.

Le temps passe et rien ne se passe? Examinons les causes possibles.


1. Être intimidé(e)

(Parce que le vin c'est compliqué, n'est-ce pas?)

Comme tout nouveau sujet qui nous est inconnu, celui-ci semble se dresser devant nous comme une montagne. Pour beaucoup de personnes, le vin est un sujet intimidant. Ainsi, lors de l'apprentissage d'une nouvelle langue, tout semble être du chinois. Mais on commence par apprendre quelques mots, de petites phrases, et peu à peu, tout se met en place. Il suffit de débuter et de s'y mettre, pas à pas.

Un proverbe africain mentionne qu'un éléphant se mange une bouchée à la fois!


2. Avoir peur de ne pas être à la hauteur

La plupart des gens se sous-estiment, parfois de beaucoup. Il y a aussi un peu une question d'orgueil. Il est normal de ne pas vouloir paraître ridicule, mais pas au point d'en être paralysé. Tout le monde peut apprendre les bases du monde du vin avec un peu de bonne volonté. Et le plus amusant, ce sont les devoirs, les devoirs liquides!


3. La procrastination

Source: www.boursorama.com

Vos peurs et vos doutes ayant été surmontés, vous décidez enfin de vous y mettre... demain! Certains sont champions pour repousser l'amorce d'une tâche lorsqu'elle leur semble quelque peu ardue (ce qui n'est souvent vrai que dans leur imagination). Et lorsque demain devient aujourd'hui, on reporte au lendemain, et ainsi de suite.

Les plus grands voyages commencent tous par un premier pas. Demain, c'est aujourd'hui.


4. Boire presque toujours les mêmes vins

Pour découvrir et apprendre de nouvelles choses, il faut agir différemment. Près de 10,000 vins élaborés l'aide de quelques 500 cépages figurent dans le répertoire de la SAQ. Pourtant, plusieurs personnes heureuses d'avoir déniché au fil du temps 4 ou 5 vins qu'elles aiment, les rachètent sans cesse, de crainte d'être déçues si elles en essayaient de nouveaux.

Cette stratégie, bien qu'elle semble à première vue rassurante, confine malheureusement ceux qui la pratiquent à la certitude de faire du surplace, les menant  éventuellement et sournoisement à un désespérant ennui.

5. Ne lire aucune documentation

Lire les étiquettes et les contre-étiquettes sur les bouteilles peut s'avérer utile, mais cela est loin d'être suffisant! Pour s'attaquer un peu plus sérieusement à tout sujet, il faut y consacrer un minimum de temps, et non pas 5 minutes par-ci, par-là.

Débuter par un livre de référence est un bon point de départ, ainsi que des livres sur le vin ou des magazines spécialisées. Et si vous préférez le monde virtuel, on peut le faire à l'aide d'un appareil électronique (ordinateur, tablette, liseuse, téléphone intelligent, etc.).


6. Ne rien prendre en note

Une illustration de la talentueuse Marie-Claude Journault
Voir son site internet

La mémoire est une faculté qui oublie. Il existe des milliers de vins et il est normal qu'au bout de quelques semaines, voire même quelques jours, on se rappelle plus du nom du vin que l'on avait pourtant tant aimé. Prendre les noms et les détails des vins que l'on boit en note (ou en photo sur son téléphone) agrémentés de quelques commentaires, vous aidera à vous souvenir de vos coups de cœur. 

Ou encore mieux, remplir cette fiche d'analyse.

Vous pourrez ainsi comparer vos impressions du Pinot Noir de Californie que vous venez de noter, avec celui de Bourgogne dégusté 3 semaines auparavant. 

7. Ne pas suivre de chroniqueurs vin qui vous correspondent

Dans un monde idéal, vous dégusteriez des dizaines de vins dans un salon thématique en compagnie d'un expert qui les commenterait pour vous. Peu le peuvent évidemment.

C'est pourquoi vous devriez à tout le moins suivre sur le réseau social de votre choix quelques-uns des chroniqueurs vin du Québec qui publient régulièrement leurs articles et recommandations. Par contre, ce n'est pas tout le monde qui maîtrise l'art de la communication.

Procédez donc par élimination. Si vous ne comprenez la moitié de ce qui est écrit, passez au suivant. Si les vins que l'on vous suggère ne sont pas raisonnablement disponibles au moment de votre lecture, passez au suivant. Si vous n'appréciez pas à la dégustation  la plupart des vins suggérés, passez au suivant. 

Le ou les chroniqueurs qui vous conviennent réussiront à vous transmettre de manière claire des connaissances utiles qui vous feront progresser dans votre apprentissage vinicole.

Merci de m'avoir lu et passez maintenant à l'action!