Google Translate

Bienvenue sur ce site gratuit, indépendant et sans publicité, sur les meilleurs vins du monde entier

TOUTE la vérité et RIEN que la vérité!

100% écrit par un humain

NOTE: En poursuivant cette lecture, vous déclarez avoir l'âge légal requis dans votre pays pour consommer de l'alcool.



À propos de ce blogue | Qui sommes-nous? | L'auteur

Rechercher sur ce blogue

Elle renferme du contenu exclusif et explosif!

<b>Abonnez-vous à mon infolettre!</b>

jeudi 27 octobre 2016

Saint-Romain, Taupenot-Merme, 2013, France


Cépage:    100% Pinot Noir
Code #:     11094866
Prix:           45,00$
Alcool:      13%
Sucre:       moins de 1,2 g/l
Servir:      16° Celsius
Carafe:     20 min

Le domaine Taupenot-Merme, dont la tradition familiale viticole remonte au 18è siècle, est de nos jours géré par madame Virginie Taupenot-Merme qui est co-propriétaire avec son frère Romain.

Ce domaine dont le siège social se trouve à Morey St-Denis comprend plus de 13 hectares en Côte de Nuits et en Côte de Beaune.

La gamme de la maison comprend près d'une vingtaine de vins d'appellations différentes issus des cépages Chardonnay, Aligoté, Pinot Noir et Gamay, dont l'âge moyen oscille autour de 40 ans et dépasse 60 ans pour certains premiers et grands crus. La production totale annuelle du domaine est d'environ 70,000 bouteilles.

On vendange manuellement sur l'ensemble du domaine. On y pratique la viticulture biologique sans toutefois le préciser sur l'étiquette. Près des trois quarts de la production sont exportés dans plusieurs pays du monde.
  
L'appellation Saint-Romain qui fait partie du vignoble de la Côte de Beaune est généralement méconnue. Il est vrai qu'on y compte que 96 hectares de vignes dont on tire du vin blanc pour 60% de la production, et du vin rouge pour le 40% restant.


Plus d'une douzaine des vins de ce domaines, souvent présents sur plusieurs millésimes, sont disponibles au Québec (voir ici). Ceci n'est pas le fruit du hasard, puisque cette maison vend ces vins ici depuis plus de vingt ans, et que madame Virginie se fait un devoir de venir nous visiter une fois, quand ce n'est pas deux fois, à chaque année.

Pour élaborer le vin mentionné en titre, on procède à une vinification traditionnelle de 15 à 20 jours en cuves inox, suivi d'un élevage de 12 mois en fûts de chêne français, neufs à 25%. 

Disponibilité: au 27 octobre 2016, dans 31 succursales du Québec.

Joue de veau braisée

Notes de dégustation:

Un vin aux arômes gourmands et profonds de framboise et de cassis entremêlés d'épices douces, et à la robe rubis soutenu; un vin gastronomique fait pour accompagner de la nourriture grâce à sa structure droite et classique et sa bouche souple et fraîche; moyennement corsé et pourvu d'une persistance gustative nette et de bonne longueur, accompagnera avec bonheur une foule de plats qui réclament de la finesse; déjà accessible, on pourra l'attendre 3-4 ans au cellier au besoin et le consommer sur les 3 années suivantes; prix mérité dans les circonstances.





Des vins qui font peur à la SAQ


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 27 octobre 2016 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Il ne s'agit malheureusement pas ici de suggestions de vins pour l'Halloween, mais bien de certains des nouveaux produits réguliers sélectionnés par la SAQ. Cœurs et palais sensibles s'abstenir.

Depuis avril dernier, le monopole a remplacé 70 de ses quelques 1,100 vins courants, par de nouveaux vendus entre 9,95$ et 19,95$. À première vue, les prix ont du bon sens. Mais sont-ils pour autant tous recommandables? Malheureusement non, la plupart se démarquant principalement par leur manque flagrant d'équilibre.


Rappelons que bien qu'il y ait au total près de 8,000 vins référencés par la SAQ pour ses succursales, les 1,100 de ceux-ci qui sont des produits réguliers représentent près de 80% des ventes de vin du monopole. Cela signifie que ces produits représentent de gros volumes de ventes et que beaucoup de gens les achètent.

J'ai d'ailleurs expliqué ici en janvier 2014, la grande différence de philosophie, entre la section des vins courants et celle des vins de spécialité (voir: Il y a deux SAQ dans la SAQ).

Je crois être l'un des rares chroniqueurs vin au Québec à goûter systématiquement à chaque année à presque tous les vins d'entrée de gamme, afin de pouvoir vous recommander ceux que je pense être les meilleurs. Mais récemment, 7 spécialistes québécois du vin étaient réunis afin d'évaluer 29 nouveaux produits qui ont été référencés par la Société des alcools du Québec.

Une dégustation difficile...à avaler!

Plutôt habitués à déguster des vins de spécialité de l'espace Cellier, avoir à se mesurer  à ces nouveaux produits courants de la SAQ provoqua chez la plupart de ces dégustateurs chevronnés un grand choc!

Et comment aurait-il pu en être autrement, puisque la grande majorité de ces vins, soit renfermaient une teneur en sucre résiduelle passablement élevée, soit étaient minces et fluides, soit étaient déséquilibrés, soit ne représentaient aucunement leur cépage ou  leur appellation, ou soit affichaient des prix trop élevés pour la qualité qu'ils proposaient. Certains de ces vins réussissaient le tour de force de combiner la plupart ou même l'ensemble de ces possibilités!

Ce n'est pas avec de tels produits que l'on attirera de nouveaux consommateurs ou que l'on développera chez eux une passion pour le vin. Danger à long terme donc pour la croissance du chiffre d'affaires et les revenus gouvernementaux.

Et n'allez pas croire que je suis seul à le penser car toutes les personnes de ce groupe, lequel comprenaient certains des meilleurs palais du Québec (et je ne parle pas ici de moi), semblaient opiner dans ce sens.

Voici qu'a écrit le jour même sur Facebook, l'un des chroniqueurs présents:


Et pour l’ensemble des dégustateurs selon lui:


On doit souligner ici l'indépendance d'opinion et le courage de Guénaël, que vous connaissez peut être sous l'alias de Monsieur Bulles, car peu de personnes qui commentent le vin au Québec osent révéler les côtés moins reluisants (plus nombreux qu'on ne le croit) de l'industrie et du commerce du vin. Le travail d'un chroniqueur vin c'est aussi de transmettre ses impressions désagréables, tant que cela demeure d'intérêt public, bien entendu.

Tout ça pour vous dire que la qualité générale des gros vendeurs de la SAQ n'a pas fini de se dégrader. En toute honnêteté, certains de ces nouveaux vins courants ont trouvé clémence à mes yeux mais j'ai toutefois trop de doigts sur une seule main pour les compter. Je vous ferai bien sûr part de ceux-ci ultérieurement par l'entremise de mes recommandations.


Le sucre fait vendre

Comme pour beaucoup de pays dans le monde, la législation québécoise considère comme "sec" un vin tranquille qui renferme moins de 4 grammes de sucre résiduel par litre. Au-delà, on commence à percevoir le sucre, rendant ces produits moins digestes avec de la nourriture, à l'exception de certains vins (blancs surtout), dont l'acidité élevée vient équilibrer le sucre résiduel.

Alors que l'on songe de plus en plus à taxer davantage les boissons gazeuses et autres breuvages sucrés du même acabit afin d'en faire diminuer la consommation, la SAQ pour ses produits réguliers, ajoute de plus en plus de vins qui ne sont pas secs, car ces coca-colas pour adultes sont faciles à vendre, surtout auprès des néophytes.

Après vérification, parmi les nouveaux arrivages de produits courants que moi et les autres dégustateurs avons pu évaluer, 50% de ceux-ci dépassaient les 4 grammes de sucre. Certains avaient 6, 8, 10 et même 13 grammes par litre, soit plus de trois fois la teneur d'un vin sec!

Plus que jamais, il est préférable de ne pas acheter les vins qui se trouvent au milieu des succursales, à moins qu'ils n'aient fait l'objet d'une recommandation de la part d'une personne en qui vous avez une grande confiance.

Nommer les produits visés ici serait selon moi futile. On les retirerait demain des tablettes, que d'autres quasi identiques viendraient aussitôt les remplacer. C'est pourquoi je préfère plutôt dénoncer le système actuel qui permet de sélectionner des produits à la qualité fort discutable aux dépens de ceux présentant un meilleur équilibre.  Je vous expliquerai un peu plus bas comment on arrive à ce tour de force.

Du côté de la défense 

Bien sûr, le monopole dira pour sa défense que tous ces nouveaux vins ont passé le test du laboratoire et qu'ils rencontrent toutes les normes établies. Peut être. Mais malheureusement la vérité est dans le verre et ce n'est pas uniquement le respect de normes qui fait le bon vin.

On avancera de même que l'on choisit ce que les gens veulent avoir. Cela peut être parfois dangereux. Si l'on fait un parallèle avec le tabac ou les armes, beaucoup de gens en veulent aussi. Bien que la vente de ces produits soit légale, est-ce pour autant moral de le faire? 

Quand un tel monopole est détenu par un gouvernement, vient avec celui-ci l'obligation de développer la modération et surtout le bon goût. Pas uniquement de faire facilement le plus d'argent possible, peu importe les moyens.

À ce rythme, la jeune génération québécoise de consommateurs de vin sera autant ignare du bon vin que ne l'étaient  il y a trente ans les Américains. Rappelons qu'à l'époque, ceux-ci étaient friands de vins lourds, boisés et sucrés, et que cela nous faisait bien rigoler.

Le mieux que l'on peut faire?

Sur la page Facebook citée plus haut, une personne a émis ce pertinent commentaire:


Alors qu'il existe plusieurs millions de vins différents dans le monde, que dans plusieurs régions du monde il y a surproduction de vin que l'on peine à  vendre et que l'on pourrait obtenir à bas prix, comment se fait-il que les connaisseurs-experts du monopole semblent incapables d'en dénicher 30 à prix raisonnables, qui seraient non seulement plus que buvables mais aussi très bons?

La cause principale de cette débandade

La manière utilisée par la SAQ pour sélectionner ses produits courants ne peut que conduire aux résultats que l'on connaît. 

La grille de sélection ci-dessous qu'elle a elle-même concoctée vise essentiellement à retenir les produits les plus payants au détriment de ceux qui sont les meilleurs.


Lors de la présélection, on examine les critères financiers, dont les budgets promotionnels proposés par les producteurs. Seuls les vins qui rencontrent les exigences monétaires de la SAQ sont dégustés, analysés et notés, lors de la sélection finale.

Fatiguée de se faire reprocher par plusieurs de n'attribuer aux vins qu'elle évalue que 10 points sur 100 au critère de la qualité, vous remarquerez que notre monopole a discrètement remplacé dans son nouveau tableau remanié en septembre dernier, le mot Qualité par le mot Dégustation. Exit le critère absolu de la qualité devenu trop encombrant. En cette absence d'évaluation du critère Qualité, la catégorie Rapport Qualité/Prix perd tout son sens.
 
Peu importe, car même si vous faites le meilleur vin au monde et le proposez à un excellent rapport qualité-prix comme produit courant, la SAQ n'y goûtera pas et ne l'évaluera pas (et bien sûr ne le retiendra pas!), si vous ne lui proposez pas au moins 200,000$ en promotion. Il est bien connu que le marketing de masse fait vendre, même le mauvais vin il faut croire.

J'aurais tellement aimé m'être fourvoyé lorsque je vous avais prédit en avril 2014 que la qualité des vins courants de la SAQ continuera de diminuer. 

Et pas besoin d'être devin pour ça. Quand on y réfléchit, on s'aperçoit que les vins pour lesquels les producteurs sont en mesure de verser à la SAQ de telles sommes, sont ceux qui coûtent le moins cher  à produire et qui peuvent vous être vendus plus cher qu'ils ne valent vraiment, dégageant ainsi une marge de manœuvre pour des dépenses de promotion.

Ce sont donc, règle générale, les vins de qualité inférieure qui répondent à ces critères et comme l'a démontré la récente dégustation des nouveaux arrivages, ceux-ci envahissent  de plus en plus les tablettes des succursales du monopole.


Ce qui fait vraiment peur 

Si les vins que la SAQ a retenu et que nous avons dégustés représentent, par rapport aux échantillons qu'elle a reçu pour faire sa sélection, le haut du papier, la crème de la crème si vous préférez, il y a de quoi vraiment frémir à seulement imaginer ce que les vins non retenus pouvaient goûter!

Mais la grille de sélection ci-dessus nous fait comprendre que finalement ce qui a été plutôt choisi, ce sont les vins les "moins pires" parmi ceux qui se sont qualifiés pour le poste budgétaire. Avec cette grille, la qualité n'y est peut être pas toujours, mais l'argent, oui. Question de priorité, j'imagine.

Les budgets promotionnels et autres frais facturés aux fournisseurs auraient contribué à eux seuls pour plus de 60 millions de dollars au dividende annuel versé l'an dernier par la Société des alcools du Québec. Les objectifs pour la présente année financière visent à en obtenir davantage.

Un lecteur me faisait part récemment d'une théorie. En mettant dans son répertoire des vins de très faible qualité parmi ceux qui se vendent moins de 15$, on inciterait ainsi les gens à  dépenser davantage pour avoir accès à de meilleurs vins. Cette théorie me fait peur. Par contre, elle peut facilement être démolie par le simple fait que les mauvais vins au Québec ne sont pas uniquement l'apanage des vins de moins de 15$.

On remarquera que la plupart des bons petits vins courants de moins de 15$ encore disponibles à la SAQ (Mas des Tourelles, Château du Grand Caumont, Château de Gourgazaud, etc.) ont été sélectionnés il y a déjà belle lurette. Une autre hypothèse est que le monopole, pris dans le carcan rigide du modèle d'affaires qu'il a peu à peu échafaudé, ne parviendrait plus, malgré son désir de bien faire, à identifier et à sélectionner pour la clientèle québécoise, les meilleurs vins disponibles sur le marché mondial. Et ça aussi, ça me fait peur.

DERNIÈRE HEURE:

La veille de la publication de ce billet soit le 26 octobre, le président et chef de la direction de la SAQ, M. Alain Brunet, a fait quelques annonces, lors d'une entrevue exclusive qu'il a accordé au site toutsurlevin.com.

Cliquez ici pour un aperçu des grandes lignes de cette entrevue, ainsi que mes commentaires et analyse.

 
Suggestions de vins pour cette semaine:

Pour vous cette semaine, 6 vins de France, du Portugal et d'Australie, à des prix oscillant entre 11,35$ et 24,05$.


Télécharger la liste de ces vins



mercredi 26 octobre 2016

La Fête des Vins du Québec


Cet évènement se tiendra cette année au Complexe Desjardins, du 28 au 30 octobre 2016.

Une belle opportunité de goûter des vins de notre terroir, sans avoir à vous déplacer de vignoble en vignoble.



Cliquez ici pour tous les détails


NOTE: Ce blogue ne contient aucune publicité rémunérée par souci d'indépendance; la présente publication est uniquement à titre d'intérêt public.



Mon Top 3 des vins offerts par le nouvel arrivage CELLIER (27 octobre 2016)


Plusieurs vins de spécialité sont proposés dans le magazine CELLIER (avec Josée di Stasio en couverture), dont la première phase a  débuté le 29 septembre 2016.

Vous trouverez ci-dessous mes recommandations pour la 2è phase, soit celle du 27 octobre 2016.

Si vous avez manqué mes suggestions pour la première phase, cliquez ici.

Pour la deuxième phase du 13 octobre, cliquez ici. 

Ces suggestions sont basées sur mon expérience acquise au cours des 40 dernières années. Je joins à chacun des produits que je recommande quelques commentaires expliquant les raisons qui m'ont incité à le sélectionner.

NOTE:  le nom des vins constituent un hyperlien qui vous mènera à la fiche-produit du site internet de la SAQ.

Vin mousseux

Crémant du Jura, Domaine André et Mireille Tissot brut, France, 28,30$

Si vous appréciez les vins effervescents qui ont de la personnalité, celui-ci devrait vous plaire; il y a quelque chose d'électrisant dans ce vin aux saveurs pures et nettes; après un élevage de 4 mois sur des lies en cuves inox et la fermentation malolactique, ce vin vieille en bouteilles sur lattes pendant 18 mois; quasi absence de sucre résiduel; faites en provision pour Noël.



Vin blanc

Beblenheim, Pinot Gris, Marcel Deiss, Alsace, 2012, France, 26,15$

Ce domaine de 27 hectares répartis sur 9 communes est aujourd'hui géré par Jean-Michel Deiss, le fils de Marcel; on y pratique la biodynamie depuis de fort nombreuses années; même s'il s'agit ici d'une cuvée d'entrée de gamme, boire un vin de cette maison est souvent une expérience où l'émotion est souvent présente.


Vin rouge

Tinto Pesquera,Bodega Alejandro Fernandez, Ribera del Duero, 2013, Espagne, 32,75$

Si votre budget ne vous permet pas d'acquérir les cuvées prestigieuses de ce domaine (Dehesa La Granja, El Vinculo, Condado de Haza), ce vin d'entrée de gamme vous en donnera tout de même pour votre argent; couchez cette bouteille 5 ans dans votre cellier et consommez-la au cours des 3-4  années suivantes; une valeur sûre.



Bonnes dégustations!


 

Château Lamartine, Castillon, Côtes-de-Bordeaux, 2014, France


Cépages:   85% Merlot, 15% Cabernet Sauvignon
Code #:      11374358
Prix:            18,10$ (SAQ Dépôt)
Alcool:        13,5%
Sucre:         inconnu   
Servir:        16-17° Celsius
Carafe:       20 min.

Il ne faut pas confondre ce domaine avec un autre qui porte le même nom, mais situé à Cahors, dans la région du Sud-ouest. Alors que ce dernier est principalement élaboré avec du Malbec, celui d'aujourd'hui est fait majoritai- rement avec du Merlot. 

Et pour ajouter davantage de confusion, le Château Lamartine dans le Cahors appartient à un M. Gayraud, alors que celui de l'appellation Castillon à M.Gourraud. 

Selon le site du producteur:  

Situé en plein cœur de l’appellation Bordeaux, le Château Lamartine est une propriété  familiale gérée avec passion depuis 1977 par la famille Gourraud, viticulteurs depuis 3 générations. On y produit des vins de Bordeaux typiques de la région de Castillon (proche de Saint-Emilion), caractérisés par leur générosité, leur couleur intense et leurs arômes raffinés et récompensés par de nombreux prix et médailles.

Depuis 1990, c'est le fils Jérôme a pris la relève de son père Gilbert, et qui gère avec passion le domaine familial appelé Lamartine, où le fameux poète a probablement séjourné.


Très proche de la région de Saint-Emilion et de ses satellites, les Côtes de Castillon représentent un terroir idéal pour le cépage Merlot et produisent des vins rouges intenses au bouquet puissant, semblables à leurs prestigieux voisins.

Le vin mentionné en rubrique n'a pas connu le bois; il a plutôt été élevé pendant 18 mois en cuves de ciment afin de préserver les saveurs fruitées. Si vous profitez du rabais escalier de 15% de la SAQ Dépôt (en achetant au total au moins 12 bouteilles de votre choix), celui-ci vous reviendra à 15,39$.

Disponibilité: au 26 octobre 2016, dans les 10 SAQ Dépôt.

Tagliatelle de canard effiloché
 

Notes de dégustation:

Le vin  arbore une robe rouge rubis foncé; son bouquet se compose de notes fruités (framboise, cassis), végétales (sous-bois après la pluie), de tabac et d'épices douces; il s'agit d'un Bordeaux gracieux et fluide qui mise davantage sur la pureté que la puissance; la bouche est souple et fraîche et se termine sur une jolie finale sur le noyau de cerise;  on peut aussi le garder 4-5 ans en cave au besoin; il développera alors des arômes tertiaires intéressants; un vin très réussi et bien équilibré.




Liste des vins suggérés pour cette semaine


Puisqu'il est plus facile de se référer à une liste, je vous en  livre une ci-dessous, que vous pourrez télécharger afin de la garder pour un usage ultérieur, les vins que je vous recommande dans mon billet du 27 octobre 2016 dans le Huffington Post Québec.



Vins blancs 

Bourgogne Aligoté, Domaine P.L. & J.F. Bersan, 2013, France, 19,70$

Lirac, Château Mont-Redon, Rhône, 2015, France, 24,05$


Vins rouges 

Les Jardins de Meyrac, Château Capendu, Pays d'Oc, 2015, France, 11,35$

Gloria Reserva, Vicente Faria, Douro, 2014, Portugal, 14,85$

Cheverny, Domaine Maison Père et Fils, Val de Loire, 2013, France, 18,55$

Shiraz Organic, Yalumba, South Australia, 2015, Australie, 18,95$


Bonnes dégustations!






mardi 25 octobre 2016

Château Puyfromage, Francs - Côtes de Bordeaux, 2014, France


Cépages:    72% Merlot, 18% Cabernet Sauvignon et 10% Cabernet Franc
Code #:       33605
Prix:             18,00$ 
Alcool:        13,5% 
Sucre:          2,3 gr/litre 
Servir:        15-16° Celsius

Carafe:       15 min.


Je connais ce vin depuis au moins trois décennies. Au cours de cette période, il a connu quelques bas, mais plus souvent qu'autrement, il a su tirer son épingle du jeu.

L’histoire locale raconte que le nom de Puyfromage vient du français « puy »(plateau) et de l’anglais « from edge » qui signifie « du bord ». Pendant la Guerre de Cent Ans, les troupes anglaises stationnées dans la plaine, effectuaient leurs mouvements d’après les signaux émis « du bord du plateau ». L’expression « from edge » a été francisée pour devenir « fromage ».

Ce domaine comprend 53 hectares de vignes âgées de 35 ans en moyenne, en continuité du plateau calcaire de St-Émilion. 

Les grappes de raisins qui ont servi à élaborer le vin mentionné en titre ont été entièrement éraflées. Après une courte macération pré-fermentaire, le moût est vinifié pendant 8 à 10 jours dans des cuves thermo-régulées avec 2-3 délestages, suivi d'une fermentation malolactique. Aucun bois n'est ici utilisé, puisque le vin est élevé pendant 18 mois en cuves inox et cuves de béton.

Disponibilité: au 25 octobre 2016, dans 388 succursales au Québec.

Risotto aux champignons et huile de truffe

 Notes de dégustation:

Un vin souple et facile à boire, dont le corps est à mi-chemin entre un Beaujolais et un Bordeaux; couleur rubis moyenne; parfums fruités en prédominance, principalement celui de la cerise; la bouche est souple, fruitée et agréable, avec une bonne persistance; il est préférable de le consommer jeune et de le servir légèrement rafraîchi; polyvalent à table cat il peut accompagner toute viande ou volaille grillée; un vin honnête qui livre la marchandise; à découvrir ou à re-découvrir.