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dimanche 26 avril 2015

Appréciation de 3 rosés du Château Sainte Roseline


À l'invitation des vins Philippe Dandurand, j'ai eu le plaisir de rencontrer le 29 avril dernier, M. Christophe Bernard, directeur général du Château Sainte Roseline, située en Provence (France).

La Provence

Disons en tout  premier lieu que la Provence peut être à juste titre considérée comme la capitale française du rosé. Environ 90% de toute la production de cette région est constituée de rosé. Si l'on considère que la Provence arrive au 5è rang pour la production des vins d'appellation en France avec plus de 1 million d'hectolitres, cela fait beaucoup de vin rosé!

Les vins rosés provençaux sont principalement constitués de Grenache et de Cinsault mais aussi, dans une plus faible mesure, de Mourvèdre, de Syrah, de Carignan, de Rolle (Vermentino) et de Tibouren (un cépage autochtone fragile).

Le Château Sainte Roseline

Ce vignoble d'une centaine d'hectares est aujourd'hui la propriété de la famille Teillaud, fut créé il y a sept siècles par le pape Jean XXII et est l'un des sites historiques de la Provence. Il bénéficie à la fois de site classé et de cru classé des Côtes-de-Provence. La chapelle communale demeure l'un des sites les plus visités du Var. De nos jours, c'est plus de 2.5 millions de bouteilles au total, qui sortent de leur chai.


Sur une note plus locale, ce vin rosé fut l'un des tous premiers, sinon le premier, a être commercialisé au Québec il y a plus de 60 ans, soit à la même époque que le vin rosé effervescent portugais, le Matéus!

Je dois dire pour être honnête que ce vin à l'époque était plutôt ordinaire. Sa qualité s'est grandement améliorée depuis lors, surtout au cours des dernières années.

Lors de cet entretien, j'ai pu dégusté et analysé 3 des vins rosés de cette maison, soit un disponible dans le réseau des succursales de notre monopole d'état et deux autres disponibles en importation privée par l'entremise de leur agent promotionnel.

Un joli trio

Roseline Prestige, Château Sainte Roseline, Vin du pays de Var, 2014, France
 
Cépages:   Cinsault, Grenache, Merlot
Code #:      534768 
Prix:           15,95$
Servir:        10-12° Celsius

Les vendanges faites la nuit, l'utilisation au chai de la gravité et de l'azote pour éviter toute oxydation, ont grandement aidé à augmenter la qualité finale de ce produit. En terme de nombre de bouteilles, c'est le rosé provençal le plus vendu  au Québec. 

Un assemblage un peu différent pour ce millésime, même si la base Cinsault/Grenache demeure la même; le plus grand changement est...celui du prix! Il coûte en effet 1,00$ de moins que l'an dernier. Le nez de vin rosé à la robe corail  est un peu timide mais on y perçoit des notes de pêche, de fraise et de rose; la bouche est fraîche et légère, ce qui en fera un rosé idéal pour l'apéro; un produit idéal pour s'initier aux vins rosés de la Provence.


Harmonie de Roseline, Côtes-de-Provence, 2014, France

Cépages:   40% Cinsault, 40% Grenache et 20% Syrah
Code #:      Imp. privée
Prix:           18,05$
Servir:        12° Celsius

Je vous invite fortement à mettre la main sur celui-ci. Pour environ de 2$ de plus, vous obtiendrez un rosé avec un peu plus de concentration et de longueur. Il pourra passer à table sans problème.

Il est obtenu grâce à la sélection des meilleures cuvées produites par des vignes qui offrent de plus petits rendements. Avis aux restaurateurs qui pourront offrir pour environ 45$ un excellent vin rosé tout en faisant un profit raisonnable. J'en vois parfois à 60$ sur la carte des vins de certains restos, moins bons que celui-ci.

Un vin rosé à la jolie robe saumonée; les parfums sont un peu plus aromatiques que le précédent; la bouche est fraîche et juteuse; bien qu'il soit soit, il procure une belle finale avec une petite pointe de sucre d'orge; du bonbon! Un vin rosé intense, complexe et long.


Lampe de Méduse, Château Sainte Roseline, cru classé, Côtes-de-Provence, 2014, France

Cépages:   35% Cinsault, 35% Grenache,10% Rolle, 7% Mourvèdre, 7% Syrah et 6% Tibouren
Code #:      Imp. privée
Prix:           22,35$
Servir:        12° Celsius

Voici un rosé pour amateurs avertis et qui recherchent une grande finesse dans leur rosé. La couleur pâle pelure d'oignon est déjà très intrigante.  Les pratiques culturales comprennent le labour des sols, l'enherbement des surfaces près des vignes, l'effeuillage et les vendanges vertes.

Sols argilo-calcaires bénéficiant d'influences maritimes, densité de plantation (5000 pieds/hectare), rendements contrôlés et transport à la cave par camions réfrigérés produisent un rosé de qualité supérieure.

Même si ce vin se présente avec une jolie couleur très pâle, ce sont ses beaux arômes de fruits des champs et d'agrumes qui nous charment et nous incitent à y goûter; belle fraîcheur en attaque; une belle suavité se développe en milieu de bouche; très bonne longueur qui témoigne de beaucoup de finesse; un vin rosé gastronomique qui accompagnera bien vos salades d'été, les poissons grillés et les crustacés, ainsi que les volailles grillées et certaines viandes blanches telles le porc et le veau.


 

La semaine Yelloweek à Montréal débute le 1ier mai prochain!


Depuis maintenant 3 ans le champagne Veuve Clicquot a choisi Montréal comme une ville festive digne de célébrer son célèbre produit.

Voici  un tableau donnant un apeçu des activités qui se dérouleront à Montréal durant la semaine débutant le 1ier mai prochain.


Restos, boutiques, hôtel concours, art, nuit, tous des thèmes vous proposant une foule de distractions les plus amusantes les unes que les autres.

Vous choisissez à la carte.  Pour tous les détails, cliquez ici.



samedi 25 avril 2015

Cuvée Domaine, Domaine des Pothiers, Côte roannaise, 2013, France


Cépage:      100% Gamay St-Romain
Code #:       12488613
Prix:             21,75$
Servir:         13-14° Celsius

L'appellation peu connue de la Côte roannaise ne compte que 200 hectares de vignes et est celle qui est située la plus au sud de la région de Val de Loire, tout près de la source du fleuve.

Le domaine des Pothiers est cultivé depuis des siècles par la famille Pothier. En 2014, il a été la découverte de l'année de la Revue du vin de France. On y pratique sur les 10 hectares de sols granitiques de cette propriété la culture biologique et biodynamique.  On y produit une douzaine de cuvées.

Un mot au sujet du cépage Gamay romain. Il s'agit d'une variété autochtone de cette appellation où il est cultivé depuis plusieurs siècles. Il est donc bien adapté au terroir. Il tire son nom d'un village situé à 10 km du domaine des Pothiers, soit celui de St-Romain-la-Motte.

Tendre rôti de veau sauce au foie gras

Les raisins qui ont servi à élaborer le vin mentionné en titre ont été récoltés manuellement avec tri à la vigne et au chai. Le rendement des vignes fut de 37 hl/ha. Les 2/3 de la production ont été égrappés puis ont macéré pendant 12 jours avec remontage et délestage. La fermentation alcoolique est le fait des levures indigènes. Il a été élevé en cuves de béton pendant 10 mois.



Notes de dégustation

Jolie et profonde couleur rubis foncé et passablement violacée; au nez les parfums de framboise et de cerise dominent, complétés par un petit bouquet épicé; une belle acidité se manifeste en bouche au travers de goûts fruités légèrement acidulés, en faisant un vin des plus digeste; il devient un peu plus ample et velouté en milieu de bouche; d'une grande versatilité à table, surtout si on le sert suffisamment frais; ce vin est vivant et ça se voit; à boire d'ici les deux prochaines années.




jeudi 23 avril 2015

Qu'est-ce qu'un vin bio?


Note: Ce texte a aussi été publié le 23 avril 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Les vins bios sont-ils meilleurs? Oui et non, c'est selon. En quoi sont-ils différents des autres vins alors? Voici un bref survol du sujet.

Suite à plusieurs articles percutants sur la qualité de certains vins qui ont été publiés dans la presse écrite du Québec au début du mois de mars dernier, plusieurs personnes m'ont écrit pour me demander si les vins "bios" pouvaient représenter une alternative intéressante. Oui, sans doute. Mais il importe de savoir qu'ils ne représentent pas non plus une panacée universelle.

Selon mon habitude, je vous dresserai un portrait des vins bios qui se veut le plus près possible de la réalité, c'est-à-dire sans être d'une extrême sévérité, mais sans non plus faire preuve de complaisance excessive.

Vous trouverez à la suite de ce billet sous la forme d'une galerie de photos, dix exemples de vin de ce type à prix raisonnables que je vous recommande d'essayer.

Combien de sortes de viticultures?

Il existe plusieurs manières de cultiver la vigne et de vinifier, chacune représentant une école de pensée. Ainsi, on retrouve entre autres la culture de type industrielle, la culture raisonnée, la culture agrobiologique communément appelée biologique ou "bio", la culture biodynamique, ainsi qu'une toute nouvelle philosophie émergente, celle des vins dits "nature".

Le but du présent billet n'est pas de vous expliquer en détails les différences entre ces diverses méthodes. Nous y reviendrons un peu plus tard au cours de l'année, si vous le voulez bien.

Attardons nous pour le moment sur la culture agrobiologique (bio) et les vins qui en résultent.

Toujours bon les vins bios?

N'étant pas à cheval sur les dogmes, encore moins en ce qui concerne le vin, la réponse à cette question est malheureusement non. Cela serait trop simple. Tout comme il existe de bons vins issus de la méthode industrielle (si, si, c'est possible) et de mauvais vins produits de cette manière, il existe de bons et de mauvais vins agrobiologiques. Après avoir lu ce billet, vous en comprendrez mieux les raisons.

Disons simplement que le label "Bio" n'est pas une garantie absolue que le vin aura bon goût. Seulement (du moins en principe) que les vignes auront été cultivées selon un cahier des charges précis et détaillé dont les normes européennes ont été resserrées en 2012.

Chaque pays possède ses organismes de contrôle. L'organisme de contrôle et de certification le plus connu est Ecocert.

Les critères de base

Le contrôle et les normes des vins bios sont surtout au niveau de la culture de la vigne. Un culture agrobiologique interdira ainsi  l'utilisation de pesticides, d'herbicides et d'engrais de synthèse. Si un vignoble a déjà été cultivé dans le passé selon la méthode traditionnelle, celui-ci n'obtiendra sa certification bio qu'après quelques années de transition, le temps que les résidus chimiques aient perdu leur concentration dans le sol. 


Cependant, suite à l'obtention de raisins cultivés de manière biologique, la liste des intrants (ou additifs) permis dans le chai pour la vinification du vin, bien que moins exhaustive, demeure toutefois assez bien garnie. Constatez-le par vous-mêmes ici.

Les vignerons sont évidemment libres d'utiliser ou non les produits autorisés de cette liste. Il est donc fort utile de connaître les pratiques de vinification des producteurs afin de séparer le bon grain de l'ivraie. De nombreuses personnes ont émis l'opinion que certains producteurs se servent du label "Bio" davantage comme un outil de marketing que pour produire des vins authentiquement différents.

Parfois moins bio qu'on pense

La confusion dans les esprits vient du fait qu'avec les fruits et les légumes biologiques, il y a souvent peut de transformation entre la cueillette et leur consommation, alors que les raisins, même biologiques, demandent plusieurs interventions humaines avant qu'ils ne deviennent du vin.   

Comme le mentionne le site www.guideduvin.com, il est permis d'utiliser des raisins biologiques et de les vinifier dans le chai pratiquement de manière "conventionnelle". On risque de se retrouver ainsi parfois avec « un vin levuré, enzymé, avec addition de phosphate diammonique ou de sulfate d’ammonium, centrifugé, enrichi et élevé grâce à l’utilisation de morceaux de bois de chêne ». 

Il est, dans les circonstances, plutôt ironique qu'Ecocert Canada interdise sur les étiquettes des vins bios la mention "Vin issu de raisins biologiques" ce qui correspond pourtant à la seule réalité prouvée, au profit de l'unique mention "Vin biologique", laissant sous-entendre que ces produits sont tous d'une pureté totale.

Désolé, mais il fallait que je vous le dise au risque de faire éclater votre bulle. Car vous aurez compris, surtout si vous me lisez à l'occasion, que le monde du vin est souvent rempli de subterfuges et de demi-vérités.

Heureusement ce n'est pas tout le monde de cette industrie qui cherche à s'enrichir impunément sur le dos des consommateurs. Les normes et les législations en vigueur partout dans le monde donnent encore beaucoup (trop) de latitude aux producteurs et aux marchands de vins. Ce que vous croyez acheter est souvent quelque peu différent dans les faits. Seul le prix demandé est bien réel.

Les bons côtés

Malgré tout,  la méthode de production bio a tout de même quelques avantages. Citons:

-l'absence de produits chimiques ou de synthèse pour cultiver la vigne
(permettant ainsi d'avoir des sols plus vivants en préservant leur vie microbienne et en protégeant l'environnement et le personnel qui travaille dans les vignobles);

-l'interdiction de certaines pratiques durant la vinification des vins, telles la concentration à froid, l'électrodialyse, la désalcoolisation partielle des vins, l'utilisation de l’acide ascorbique et la désulfuration.

-une utilisation moins prononcée du dioxyde soufre (SO2), les fameux sulfites. Les valeurs maximales autorisés sont de 100 milligrammes par litre pour le vin rouge (contre 150 mg/l pour le vin traditionnel), et 150 milligrammes par litre pour les vins blancs et rosés (contre 200 mg/l pour le vin traditionnel). Ces limites sont toutefois augmentées de 30 mg/l si la teneur en sucre résiduel est supérieure à 2 grammes par litre. 


Merci à Marie-Claude Journault
pour cette illustration sur le vin bio 

Voir son site internet: mcjournault.com
Les sulfites

Samedi dernier, madame Véronique Rivest a publié dans le journal La Presse, un article assez complet sur la question des sulfites dans le vin. On y lisait que de nombreuses personnes croient les sulfites responsables de leurs maux de tête. Or, la plupart de celles-ci boivent du vin rouge, soit la catégorie de vin qui en contient le moins!

Je crois pour ma part que les nombreux additifs chimiques autorisés dans le vin ont beaucoup plus de chances d'être la cause des maux de tête de la plupart de ces personnes. Lorsque l'on boit du vin de qualité (ce qui n'équivaut pas nécessairement à un vin dispendieux) de producteurs qui n'abusent pas des additifs, les maux de tête disparaissent bien souvent. Les recherches médicales confirmeront ou infirmeront un jour cette hypothèse. 

Mais je pense aussi que plusieurs sous-estiment le rôle que l'alcool peut jouer à cet égard. Le vin en contient tout de même 13% en moyenne. Vous aurez beau boire un vin sans  sulfites ajoutés et sans additifs, si vous enfilez vos verres de vin trop rapidement, sans manger, et sans vous hydratez en consommant un peu d'eau, le mal de tête ne manquera pas de vous rendre visite.

Et l'arsenic?

On sait que 28 producteurs de vins de Californie sont présentement poursuivis en recours collectif pour un taux d'arsenic trop élevé dans certains de leurs vins. Le vin en contient un peu de manière naturelle puisqu'il est présent dans le sol. Il en résulte cependant une quantité infinitésimale, de l'arsenic organique de surcroît.

Or l'arsenic le plus dangereux est de nature inorganique, celui développé par l'homme. On ne sait trop d'où il provient. Certains pointent du doigt les arrosages trop abondants de pesticides, surtout juste avant les vendanges. Si c'est le cas, les vins bios devraient en contenir moins.  De récentes recherches européennes démontreraient qu'ils sont beaucoup moins contaminés par les pesticides. C'est déjà ça.

D'autres chercheurs croient que les produits utilisés pour clarifier le vin pourraient en être la source. Si c'est le cas, les produits en question étant aussi permis pour les vins bios (dioxyde de silicium, bentonite, etc.), le résultat à cet égard sera à peu près le même. La norme maximale pour l'arsenic dans le vin établie par Santé Canada est de 100 parties par milliard alors qu'elle est de 10 parties par milliard pour l'eau. Je prédis que dans un proche avenir cette norme sera rabaissée à 50 parties par milliard, sinon moins.

En l'absence d'une législation qui obligerait la divulgation d'informations précises sur les étiquettes des bouteilles de vin, le mieux est de connaître les producteurs des vins que l'on achète ainsi que leurs pratiques culturales et de vinification, ce qui demande de faire quelques recherches.

Le vin bio coûte-t-il cher?

Si vous pensez que vous trouverez des vins bios pour 8,95$ oubliez ça, surtout au Québec. L'agriculture biologique exige en effet un peu plus de main d’œuvre et de travail à la vigne que l'agriculture industrielle.

Mais il est aussi faux de prétendre qu'ils doivent obligatoirement coûter cher. Comme vous le constaterez dans ma sélection ci-dessous, les prix de départ des vins bios sont souvent inférieurs à certains vins importés en vrac vendus incognito à la SAQ

Les vignobles situés dans des endroits chauds et secs se prêtent plus facilement à ce type de culture. Étant moins humides, certaines maladies, telles le mildiou s'y développeront moins facilement. On a donc moins besoin de recourir à des traitements chimiques pour les enrayer. C'est pourquoi on retrouve déjà de nombreux vignobles cultivés biologiquement dans le sud de la France (Languedoc, Roussillon et Côtes-du-Rhône), en Espagne et en Italie, principalement en Sicile.

On en retrouve même en Californie, la maison Bonterra étant le leader américain en ce domaine. Puisque leurs très bons vins sont vendus 20$ et un peu plus, vous ne les retrouverez pas dans la présente sélection, mais plutôt ici.

Mes choix

Bien que la réalité soit loin d'être parfaite, si j'ai à choisir entre deux vins  de bons producteurs offerts à prix égal, l'un bio et l'autre pas, je choisirai le premier pour les quelques avantages mentionnés ci-dessus.

Et pour vous démontrer que les vins bios ne coûtent pas nécessairement tous une fortune,  parmi les quelques 300 offerts par la SAQ, je vous en ai sélectionné dix à prix plus que raisonnables, sous la forme d'une galerie photos que vous trouverez ci-dessous. Pour ceux et celles qui voudraient imprimer la liste des vins recommandés afin d'y référer ultérieurement, vous pourrez le faire en suivant ce lien.

On n'oublie pas de partager

Je vous demanderais de faire preuve de générosité et de ne pas hésiter à partager cette sélection avec vos contacts et vos amis qui seront sans doute, tout comme vous, intéressés à la consulter.

Bonnes dégustations


mercredi 22 avril 2015

Liste des vins apparaissant dans la galerie photos des 10 bons vins bios à prix raisonnables


Puisqu'il est plus facile de se référer à une liste, je vous livre une ci-dessous que vous pourrez imprimer afin de garder en mémoire les vins que je vous recommande dans mon billet du 17 avril 2015 dans le Huffington Post Québec (15 bons vins entre 13$ et 14$)

Faites un copier-coller sur un dossier Word. Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera plus d'informations. Vous pouvez aussi télécharger cette liste directement dans votre ordinateur à l'aide du lien ci-dessous.


Lien pour télécharger la liste ci-dessous


Vins blancs 

Clos de la Briderie, Touraine Mesland, Val de Loire, 2014, France, 17,35$

Sauvignon blanc, Autrement, Gérard Bertrand, Pays d'Oc, 2012, France, 17,35$ (SAQ Dépôt)


Vins rosés 

Le Pive gris, JeanJean, Languedoc, Sable de Camargue, ?, France, 15,95$

Château La Lieue, Coteaux Varois, Provence, 2014, France, 16,90$


Vins rouges

Vento di Mare, Cabernet Sauvignon/Nero d'Avola, Sicile, 2014, Italie, 12,95$

Château La Lieue, Coteaux Varois, Provence, 2013, France, 14,50$

Blés crianza, Aranleon, Valencia, 2011, Espagne, 15,70$

Monastrell, Luzon, Jumilla, 2014, Espagne, 16,25$

Syrah, Autrement, Gérard Bertrand, Pays d'Oc, 2012, France, 17,35$ 
(SAQ Dépôt)

Mas Elena, Parès Balta, Catalogne, 2011, Espagne, 19,25$


Bonnes dégustations!

6 vins naturels arrivent à la SAQ


C'est le 23 avril 2015 qu'est prévue dans certaines succursales de la SAQ, l'arrivée de 6 nouveaux vins d'une catégorie émergente, soit celle des vins dit ''nature''.

Source: legrandjournal.com
En principe, un vin naturel ou "nature", est élaboré avec peu ou pas d'additifs lors de sa vinification (le soufre principalement). J'ai écrit "en principe" car il est important de préciser qu'en date d'aujourd'hui, il n'existe aucune définition précise au sujet de cette catégorie de vins, encore moins de législation digne de ce nom.

Jusqu'à récemment, quelques uns de ces vins n'étaient disponibles que par l'importation privée. En effet, la SAQ a toujours imposé un taux minimum de sulfites dans les vins qu'elle vend afin d'éviter un taux élevé de retour dans le cas où le vin n'est pas suffisamment stabilisé.

Il est recommandé de conserver les bouteilles de vins naturels autour de 14 degrés Celsius. Il sera intéressant de voir comment il se comportera dans les magasins dont la température dépasse les 20 degrés, surtout si le vin y reste un certain temps. Quoiqu'il en soit, gardez vos bouteilles bien au frais au chez vous, idéalement dans une cave ou un cellier d'appartement.

La SAQ a donc décidé d'y aller mollo en commercialisant pour débuter 6 vins "naturels" dans 13 de ses succursales.

J'ai eu l'occasion récemment de goûter à 4 de ces vins, lors d'une dégustation organisée par l'AQAVBS et la SAQ. Voici mes commentaires:


Terra del Noce, Barbera d'Asti, Trinchero, Piémont, Italie, 24,50$

De couleur rubis foncé, ce vin procure des parfums de cerise, de rose et d'épices douces; la bouche est un peu mordante dû à la présence d'une belle acidité; longueur moyenne; très bien mais devrait être encore mieux à table.


Chinon Beaumont Épaulé Jeté, Dom. Catherine et Pierre Breton, Val de Loire, France, 22,70$

Robe rouge rubis violacée; nez typique du Cabernet Franc avec des notes de noyau de cerise, poivron doux et d'épices; la bouche est assez souple et surtout fraîche; le tout est équilibré et surtout digeste.


Le P'tit Poquelin, Isabelle et Bruno Perraud, Vin de France, 2013, France, 21,75$

Du Gamay sans chimie, non filtré et non collé; jolies arômes fruités avec une petite pointe animale; un vin de soif, convivial, à boire bien frais entre amis avec un plat de charcuteries; un vin pur fruit du beaujo à prix très correct.


Première Vendange, Touraine, Henry Marionnet, Val de Loire, 2013, France, 24,20$

J'avais déjà eu l'occasion de goûter à ce vin sans soufre lors du passage de M. Marionnet à Montréal l'an dernier; bien heureux de retrouver ce Gamay bien fruité à la sauce ''naturelle'' maintenant disponible à la SAQ; jolis arômes de framboise, de mûre et d'encens; le terroir parle; belle finale; il partira rapidement.


Voici maintenant les deux autres vins nature qui arrivent à la SAQ mais que je n'ai pas goûtés:
 

Native, Rémi Pouizin, Côtes-du-Rhône Village Visan, 2012, France

Un vin du Rhône élaboré avec 70% de Grenache et 30% de Syrah


L'Enclos, Domaine des deux Ânes, Corbières, 2012, France, 24,70$

Sans avoir goûté celui-ci, je connais ce domaine depuis quelques années, ses vins étant disponibles depuis ce temps en importation privée; celui-ci devrait être à la hauteur.


Essayez-en un ou deux, juste pour voir ce que ça donne!


Listes des additifs autorisés par l'Union Européenne pour l'élaboration des vins biologiques



Lien pour accéder à ce document (voir pages 5 et 6)