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dimanche 1 février 2015

Pinot Grigio, Barone Montalto, Terre Siciliane, Sicile, 2013, Italie


Cépage:    100% Pinot Grigio
Code #:     12477746
Prix:           11,70$
Servir:       10° Celsius

J'ai goûté depuis l'automne dernier à plusieurs nouveaux vins blancs du monopole. Je trouve la plupart trop fluides pour que je vous en parle. Celui-ci par contre demeure très recommandable.

Il est produit par la maison Barone Montalto de Sicile, soit celle qui nous propose son délicieux Viognier, lui aussi disponible au Québec depuis déjà environ un an.

Le produit mentionné en titre fait partie de la série des vins d'entrée de gamme Acquerello de ce producteur, élaborés avec un ou deux cépages au maximum.

Le raisins ayant servis à son élaboration proviennent de la vallée du Belice qui est à 500 mètres d'altitude. Cette vallée, située dans la province de Trapani en Sicile, a été creusée au fil du temps par le fleuve Belice. Les vignes poussent sur des côteaux orientés nord-est. On comprend ainsi comment ce vin peut offrir un telle fraîcheur malgré sa provenance.

Farfalle aux crevettes et brocoli
Son élevage exclusif en cuves inox, sa belle acidité combinée à un taux raisonnable d'alcool de 12% en font un vin frais, léger, et des plus désaltérants. Embouteillé sur les lieux de production et non importé en vrac.

Notes de dégustation:

Un vin parfait pour l'apéritif, ou pour accompagner la table les moules où les plats légers de fruits de mer, surtout s'ils sont servis frais; de couleur jaune clair avec des reflets verdâtres, ce vin propose des arômes de pomme verte, d'agrume (lime), de poire, de fleurs blanches, et de miel très léger; la bouche est très fraîche et légèrement vive, procurant une sensation de fruit croquant; malgré tout assez léger, ce vin souple passe comme une lettre à la poste; très honnête pour le prix.


samedi 31 janvier 2015

Mompertone, Monferrato Rosso, Prunotto, 2011, Piémont, Italie


Cépages:  60% Barbera et 40% Syrah
Code #:     11669148
Prix:           19,95$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20 min.

C'est en 1922 qu'Alfredo Prunotto racheta l'ancienne coopérative locale de Serralunga à l'aide de sa jeune épouse Luigina.  En 1956, Alfredo Prunotto remis les rênes de l’entreprise à son ami et expert en vins, Beppe Colla, aidé de son frère, Tino Colla qui amenèrent la qualité des vins de la maison à un nouveau sommet.

En 1989, la célèbre famille Antinori débuta sa collaboration avec la maison Prunotto, tout d’abord en s’occupant de la distribution, puis en 1994 lors de la retraite des frères Colla, en s’impliquant directement dans la production comme telle.

Penne all'arrabiata
Les raisins qui ont servi à élaborer le vin d'aujourd'hui, le Mompertone, proviennent du vignoble de Calliano qui  donne sur les collines environnantes de Monferrato. Le vin a bénéficié d'un élevage de 10 mois en barriques de chêne de l'Allier âgées de 2 ans.

Notes de dégustation:

Le vin affiche une robe rouge rubis parsemé de reflets violets et dégage des arômes de mure, de prune, de cerise, d'épices et de vanille. La Syrah apporte au vin un côté plus charnu que s'il n'avait été uniquement constitué avec de la Barbera. Il n'en demeure pas moins fort souple et frais, sans aucune lourdeur. Élégance et persistance le résument fort bien. Original et bien fait.


vendredi 30 janvier 2015

Enfin! Un nouveau (et bon) petit vin rouge de moins de 10$ débarque au Québec!

Fonte do Nico, Adega de Santo Isidro de Pegoes, Peninsula de Setúbal, 2013, Portugal


Cépage:      100% Castelão  
Code #:      12525120
Prix:            9,35$ 
Servir:       16° Celsius
Carafe:      10-15 min.

Le Castelão est un cépage rouge qui est surtout présent au sud du Portugal. Il pousse dans tous types de sols, y compris le sable. Il est parfois utilisé dans l'assemblage de certains portos de la vallée du Douro.

Le vin mentionné en titre représente une belle opportunité de le découvrir en monocépage. Mais vous aurez compris que la principale caractéristique de ce vin est son prix bien en deçà de 10,00$. On se croirait presque dans une LCBO de l'Ontario!

Faites le goûter à l'aveugle à d'autres personnes et demandez leur d'évaluer son prix. Il est fort probable que certaines diront entre 14$ et 15$. Et même si le prix estimé n'est que de 12$, cela représente tout de même une surévaluation de 30% de son prix réel.

Burger au veau et fromage suisse
Il est produit par l'Adega de Santo Isidro de Pegoes, une coopérative importante et très active de la péninsule de Setúbal. Il est uniquement vinifié en cuves inox pour préserver la fraîcheur de son fruit. Sachez qu'il peut facilement malgré tout tenir la route 3 ou 4 ans dans votre cellier. Mais le plus beau, c'est qu'il a été embouteillé dans son pays d'origine et non importé en vrac ici.

La preuve que de bons vins à petits prix peuvent être vendus au Québec, pour peu que l'on veuille bien les chercher et les sélectionner. Je ne peux que féliciter dans ce cas-ci notre monopole d'avoir bien fait son travail.

Notes de dégustation:

Un vin simple et pas compliqué, qui se boit très facilement (12,5% alcool); il accompagnera sans prétention à table vos plats de tous les jours (sandwichs, pâtes, pizza, pâtés, fromages, etc.); fraîcheur et équilibre sont au rendez-vous pourvu que vous le serviez légèrement frais; même s'il ne possède pas des qualités hors-normes, il ne possède aucun des défauts que l'on retrouve parfois dans les vins de bas de gamme; sa robe est d'un beau rouge rubis et ses arômes vont de la cerise à la prune, entremêlés d'épices douces; du beau jus de raisin correctement vinifié sans usage abusif d'additifs pour en corriger le goût; très bon rapport qualité/prix.


jeudi 29 janvier 2015

Tout sur le nouveau recours collectif contre la SAQ


Note: Ce texte a été aussi publié le 29 janvier 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Voici un résumé au sujet de cette demande de recours collectif, passée presque sous silence, mais dont on devrait entendre de plus en plus parler prochainement.

Loin de moi l'idée d'embarrasser ici la Société des alcools du Québec. Le but premier de ce billet est de vous informer le mieux possible de ce qui pourrait survenir suite à cette conjoncture.

C'est le 15 janvier dernier que le Journal de Montréal et de Québec, sous la plume de Pierre Couture, nous apprenait en effet qu'après avoir échappé en 2013 à une demande de recours collectif, que la SAQ devrait vraisemblablement devoir y faire face à nouveau.

La première fois

Rappelons que le premier recours collectif avait été rejeté en septembre 2013 par le juge de la Cour Supérieure Stéphane Sansfaçon pour certaines raisons, mais principalement celle-ci:

Le gouvernement du Québec en créant un monopole sur l'alcool savait que les marges bénéficiaires seront juteuses et élevées; c'était souhaité et voulu ainsi puisqu'il en est le principal bénéficiaire.

Selon le juge Sanfaçon, la Société des alcools du Québec n'est pas assujetti à l'article 8 de la Loi de Protection du Consommateur qui interdit l'exploitation excessive et abusive des consommateurs. Citons qu'une telle exploitation survient lorsqu'il y a un déséquilibre ou une disproportion entre le valeur économique d'un bien ou d'un service que reçoit un consommateur en regard du prix payé pour celui-ci.

Pour le juge Sansfaçon, on ne peut reprocher à la SAQ  de profiter de sa « situation de plein monopole sans balises indépendantes » afin de « gonfler artificiellement » les prix de ses produits et ainsi générer des « marges bénéficiaires démesurées ». En d'autres mots, en vendant ses produits beaucoup trop chers, la SAQ ne fait que remplir son mandat.

Oh! oh! une petit changement

Le réquérant de ce premier recours collectif, Jean-René Jasmin, suite au refus de sa demande en septembre 2013 par le juge Sansfaçon, interjette un appel à la Cour d'Appel du Québec.

Le résultat est dévoilé par le juge Jacques Dufresne le 14 janvier 2015. Le jugement de septembre de la Cour Supérieure de ne pas autoriser le recours collectif tel quel est maintenu, mais à une nuance près, soit que 

la SAQ est bel et bien assujettie, comme tout autre commerçant, à l’article 8 de la Loi de Protection du Consommateur... 
L'Honorable juge Dufresne de la Cour d'Appel poursuit en mentionnant que l'erreur du premier recours collectif intenté en septembre dernier visait trop large en ne précisant pas quelles catégories de produits de la Société des alcools du Québec avaient des marges abusives.

Le nouveau recours collectif

Quelques jours après que le jugement de la Cour d'appel du Québec ait été révélé, une nouvelle demande de recours collectif contre la SAQ a été déposée à la Cour Supérieure du Québec. Cette fois-ci la nouvelle demande tient compte des commentaires émis par le juge Dufresne de la Cour d'Appel du Québec dans son jugement du 14 janvier dernier.

La demande vise spécifiquement les vins de moins de 25$ et les spiritueux de moins de 50$. Le requérant a aussi en poche cette fois-ci la confirmation que la SAQ est assujettie à l'article 8 de la Protection du Consommateur qui interdit l'exploitation abusive, chose qui n'avait pas été reconnue précédemment par le juge de la Cour Supérieure.

Cela sera très intéressant à suivre.

Qu'en résultera-t-il?

Bien malin qui peut le dire. Il est important toutefois de préciser que le monopole de la SAQ n'est pas ici remis en question. Si le requérant a gain de cause, cette société d'état continuera d'exister et les employés ne risquent pas en principe de perdre leur travail.

Ce qui est mis en cause c'est la marge de profit trop élevée pour les catégories de produits mentionnées ci-dessus.

Quelques exemples

On peut imaginer à titre d'exemple que la Cour demande au monopole de réduire de 25  à 30% sa marge de profit pour les vins de moins de 25$. Voici une idée de ce qui se produirait si la SAQ devait se "contenter" d'une majoration moyenne de 100% tel que le demande le requérant au lieu du 135% présentement:

-un vin maintenant à 20$ passerait à 17,25$
-un vin maintenant à 16$ passerait à 14,00$
-un vin maintenant à 12$ passerait à 10,50$
-un vin maintenant à 10$ passerait à   8,75$

Pas la mer à boire comme on peut le voir.

Conséquences monétaires

À l'opposé de plusieurs personnes qui s'inquiètent d'une éventuelle diminution du dividende de 1 milliard de dollars que le monopole verse au gouvernement du Québec si les prix des vins d'entrée et de milieu de gamme devait diminuer d'environ 15% tel que mentionné ci-dessus, je juge que cette situation a peu de chances de se produire à moyen terme.

Les hausses de prix élevées décrétées au cours des trois dernières années par la SAQ sur les vins de moins de 20$ qu'elle vend, ont non seulement fait baisser le volume de vin vendu annuellement, mais aussi fait perdre une partie de sa clientèle. Un retour des prix à un niveau plus raisonnable entraînera la venue de nouveaux clients et un augmentation du nombre de bouteilles vendues, conservant ainsi le montant du dividende versé.

Les dommages punitifs auxquels le juge pourrait condamner la SAQ me préoccupent davantage. Ceux-ci pourraient en principe dépasser les 2 milliards de dollars. Ouch! Un léger trou dans le budget du gouvernement.

Gagner la bataille, perdre la guerre?


Mais dans l'éventualité où par jugement la SAQ serait obligée de rabaisser sa marge de profit, il serait possible que le gouvernement, par crainte de voir ses revenus diminuer, n'augmente tout simplement sa taxe spécifique sur le vin. 

Elle était de 0,89$ la bouteille il y a un an et a été majorée à 1,13$ le 1ier août dernier. S'il augmente d'un coup cette taxe d'un autre 2,00$ la bouteille, la SAQ respectera le jugement mais le consommateur se retrouvera gros-jean comme devant. Il n'existe semble-t-il au Québec aucune loi pour limiter la capacité du gouvernement de dépenser ou d'imposer des taxes aussi loufoques ou frivoles soient-elles.

Il est très malheureux que des citoyens n'aient d'autres moyens que d'avoir recours aux tribunaux pour tenter de se prémunir contre certains abus de leur propre gouvernement. S'il est sage et prévoyant, celui-ci saura comprendre le message qui lui est livré entre les lignes par cette action judiciaire. Gérer, c'est prévoir. J'ai toujours pensé pour ma part que la négociation et la bonne foi était préférable à la confrontation. Dans ce cas-ci, cela semble presque trop tard.

Pour en apprendre davantage

Dans les jours suivants l'annonce du nouveau recours collectif, j'ai eu l'occasion de participer à certaines entrevues à la radio et à la télévision à ce propos.

Non pas que je suis plus beau, meilleur ou plus intelligent que d'autres, mais je suis semble-t-il l'un des seuls chroniqueurs vin à accepter de commenter publiquement un tel sujet. Pas moi qui le dit mais les recherchistes des différents médias  lorsqu'ils m'appellent désespérés, parfois suite à un désistement de dernière minute. 

Quand ça va bien et que ça ne risque pas de froisser notre monopole, les gens se battent pour être invités à la radio, à la télé, ou pour publier un texte. Je ne puis blâmer quiconque d'agir de la sorte, la plupart des gens du milieu du vin ayant des familles à nourrir. Quand il s'agit d'un sujet délicat,  gardez à l'esprit que l'omerta joue pleinement son rôle. 

Qu'y a-t-il donc de répréhensible d'assurer un minimum d'information  à la population et de vouloir  en débattre de manière civilisée? 

Voici donc deux liens qui vont mèneront à des entrevues que j'ai récemment données.

À Radio 9 avec Louis Lemieux

C'est vers 9h45, mardi le 20 janvier 2015, que j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec l'animateur bien connu Louis Lemieux, dans le cadre de son émission matinale "Lemieux, c'est le matin" à Radio 9 (91,9FM).

Ma discussion de 6 minutes avec le journaliste est suivie d'une entrevue de 5 minutes avec maître Daniel Bourgoin, l'avocat qui représente le requérant pour cette demande de recours collectif.

Lien pour écouter cette entrevue

 À LCN avec Denis Lévesque

Le vendredi 16 janvier 2015, j'ai participé à une tribune libre à l'émission télé "Le Québec parle", animée par Denis Lévesque, sur les ondes de la chaîne LCN.

Nous avons, pendant une vingtaine de minutes, débattu de la question, tout en commentant et répondant en direct aux questions des auditeurs. Un exercice périlleux mais très intéressant.

Voici la vidéo:



Un dossier à suivre.

Suggestions de vin de la semaine:

Vins blancs

Bourgogne Jurassique, Jean-Marc Brocard, 2013, France, 20,20$

Bourgogne Aligoté, Thomas Bachelder, 2013, France, 24,00$

Vins rouges

Coto de Hayas, Bodeganas Aragonesas, Campo de Borja, 2013, Espagne, 11,35$

Beaujo chéri, Collin-Bourisset, Beaujolais, 2013, France, 14,60$

Syrah, L'Appel des Sereines, François Villard, 2012, France, 21,05$

Château Mont-Redon, Abeille-Fabre, vallée du Rhône, 2012, France, 24,30$

Bonnes dégustations!

mercredi 28 janvier 2015

Gevrey-Chambertin, Clos de La Justice, Pierre Bourée et fils, 2003, France


Cépage:      100% Pinot Noir 
Code #:      épuisé
Prix:            58,00$ (à l'époque)
Servir:       17-18° Celsius


 Selon le site du producteur:

Au XIXè siècle, Pierre Bourrée reprend à Gevrey-Chambertin un commerce de vins, fondé en 1864, et lui donne son nom. Il acquiert ensuite en 1903 un clos ceint de murs, en bordure est de la route départementale 974 (Dijon - Lyon), au lieu dit « La Justice ». Pierre Bourrée le plante en vignes et lui donne le nom de Clos de La Justice. En 1922, son fils Bernard lui succède et créé l’enseigne actuelle de la maison : Pierre Bourrée et fils. Il achète une parcelle de vignes en Grand Cru : Charmes-Chambertin.

En 1945, Bernard Bourrée commence à former son neveu, Louis Vallet. Celui ci prend ensuite la direction de la maison, assisté de son frère François. Ensemble, ils agrandissent les caves et la cuverie, et développent les affaires hors d’Europe.


Aiguillettes de canard sauce à l'orange
Au fil des ans, le vignoble s’agrandit : en 1985, avec du Beaune 1er Cru Les Epenottes, en 1993, avec du Gevrey-Chambertin, du Gevrey-Chambertin 1er Cru Les Champeaux, du Bourgogne rouge et récemment, avec du Bourgogne blanc. Aujourd’hui, Bernard et Jean-Christophe Vallet dirigent la maison.

Pour compléter la gamme de ses propriétés, Pierre Bourrée fils achète des raisins et des moûts pour les vinifier lui même et donner à ces vins au cours de leur élevage sa marque personnelle.

Notes de dégustation:

Malgré qu'il provient d'une année caniculaire, soit 2003, ce vin a conservé sa fraîcheur et son équilibre; il se présente sous une robe grenat légèrement orangée aux pourtours du verre; les odeurs, typiques pour une vin de cette appellation et de cet âge, sont profondes et envoutantes, alliant l'écorce d'orange bien mûre et la viande faisandée; le vin est un modèle de puissance contenue, telle une main de fer dans un gant de velours; la rétro-olfaction se manifestant rapidement, la finale est  longue et délectable; pourra tenir encore 6-8 ans au cellier.




Bourgogne Aligoté, Champs Pernot, Thomas Bachelder, 2013, France


Cépage:      100% Aligoté  
Code #:      12089559
Prix:            24,00$ 
Servir:       10-12° Celsius


Selon le site internet de la SAQ:

Voici un bourgogne aligoté qui vous charmera avec sa tension admirable appuyée par des accents de pomme verte, d’hydromel et de pamplemousse. Il est signé par Thomas Bachelder, qui a laissé sa marque chez Lemelson, en Oregon et au Clos Jordanne, domaine phare de la vallée ontarienne du Niagara. En 2009, il lance son propre « Projet Bachelder », consacré principalement au chardonnay et au pinot noir de trois régions : Oregon, Niagara et Bourgogne. 

David Pelletier, alias Le Sommelier Fou, a aussi écrit de belle manière sur ce vin et ce producteur (voir ici).

Notes de dégustation:

Je vous dirais pour ma part que cet Aligoté, de par sa matière et sa prestance, se donne des airs de Chardonnay; de couleur jaune clair accompagnée de reflets verts, ce vin nous gratifie d'effluves de citron, de fleurs blanches, de cire d'abeille, le tout enrobé d'un parfum minéral; il possède une matière plus riche et nourrie que ce que l'on a l'habitude de trouver dans un vin élaboré avec de l'Aligoté; son acidité bien dosée lui donne beaucoup d'allant et sa longueur est sensiblement au-dessus de la moyenne des vins de sa catégorie; il est un peu plus cher aussi mais son prix est amplement mérité; peut se conserver 3 à 4 ans.




Liste des vins recommandés pour cette semaine


Vous pourrez imprimer cette liste classée par ordre de prix ascendants, afin de garder en mémoire les vins recommandés. Faites un copier-coller sur un dossier Word. Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera plus d'informations.

Vins blancs