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dimanche 6 juillet 2014

CITATION D'UN HOMME DE SCIENCE


Alexander Fleming (1881-1955) fut un biologiste écossais qui publia de nombreux articles sur la bactériologie.  Sa plus grande découverte demeure celle de la pénicilline qu'il réussit à isoler à partir du champignon Penicillium notatum.  Pour ceci, il fut co-lauréat en 1945 avec Howard Florey et Ernst Boris Chain du prix Nobel de médecine.

La pénicilline a marqué le début des antibiotiques modernes; ce médicament a sauvé et sauve toujours  des millions de personnes.

"La pénicilline guérit les humains, le vin les rend heureux"

Interprétation personnelle:  il existe des substances qui guérissent le corps et d'autres qui guérissent l'âme.

samedi 5 juillet 2014

Puligny-Montrachet 1ier cru, Les Folatières, Domaine Leflaive, 2006, France


Cépage:   100% Chardonnay
Code #:    épuisé
Prix:         95,00$
Servir:     12-13° Celsius

Extrait du site du producteur:

"Puligny et Chassagne ont en commun le Montrachet. Ils en ont épousé le nom, en l'honneur de ce vin que l'on dégustait à genoux et la tête découverte. Toutes les bonnes fées se sont réunies autour de ce berceau, offrant ici au Chardonnay toutes les grâces et les vertus.

Puligny serait né d'un certain Puliniacius, qui créa ici son domaine à l'époque gallo-romaine, donnant ainsi naissance à ce vignoble il y a plus de 2 000 ans. L'église de Puligny est donnée à la puissante abbaye de Cluny en 1095...Ces crus, ces climats sont connus et réputés dès le Haut Moyen-Âge. Ils s'épanouissent au XVIIè et XVIIIè siècles. Les appellations d'origine contôlée les consacrent de nos jours."

Avec pavé de saumon fumé style méchoui
Le domaine et le vin

La réputation du domaine Leflaive qui pratique la biodynamie n'est plus à faire. Le climat "Les Folatières" a un sol argilo-calcaire et ne compte que 3 petites parcelles qui totalisent 1,26 hectare. Les vendanges sont manuelles et le l'élevage est de 12 mois en fûts de chêne, 1/3 des Vosges et 2/3 de l'Allier. Selon les millésimes, il est recommandé de consommer ce vin entre 8 et 15 ans d'âge.

Notes de dégustation:

Dégusté encore en jeunesse, ce vin a un potentiel de garde supplémentaire de 5 à 8 ans. Il possède un couleur jaune doré soutenue. Ses arômes comprennent les fleurs blanches, le miel, la noisette, le beurre et la vanille. La bouche révèle une attaque souple et suave; belle matière consistante beaucoup de corps et de structure. Ce vin possède étonnamment beaucoup de fraîcheur ainsi qu'une grande élégance. Une finale quasi interminable complète le tableau. Un grand vin qui nécessite vos plats les plus raffinés (pétoncles, homard, saumon, etc.).


vendredi 4 juillet 2014

Des SAQ dans les supermarchés? Mauvaise idée!


Note: Ce texte a aussi été publié dans le Huffington Post Québec le 3 juillet 2014 (voir ici).

La semaine dernière, la SAQ dévoilait son intention d'implanter des mini-succursales dans plusieurs supermarchés du Québec. Je ne me contenterai pas de vous expliquer pourquoi ce projet est un pas dans la mauvaise direction; je vous ferai aussi part d'une bien meilleure solution pour nous tous.

En effet,  le 23 juin dernier et à notre grande surprise, nous avons pu prendre connaissance d'un article paru dans le journal La Presse au sujet d'un projet que caresse notre monopole d'État visant à ajouter des points de vente hors de ses succursales afin de contrer la diminution de profits qu'elle a accusée au cours de sa dernière période financière

Le projet en question

La SAQ aimerait implanter des mini-succursales à part entière d'environ 1 500 pi. ca. (140 mètres carrés) dans les plus grands supermarchés des groupes Sobeys-IGA, Loblaws-Provigo et Métro, lesquels contrôlent 70% de la distribution des aliments au Québec. Les épiceries continueraient à offrir leurs gammes habituelles de vins d'épiceries. Les produits proposés seraient essentiellement les 400-500 meilleurs vendeurs (vins et spiritueux) des succursales de la SAQ. Ces ''magasins dans les magasins'' seraient opérés par un directeur et des employés syndiqués de la Société des alcools du Québec.

Les ventes seraient encaissées par la SAQ et celle-ci ignore pour le moment si elle paiera un loyer à ces hôtes, jugeant que l'éventuelle hausse de l'achalandage engendrée par la présence des ses mini-succursales serait un incitatif suffisant pour que les supermarchés aillent de l'avant avec ce projet. Mais elle ne parle cependant pas de la baisse fort probable des ventes des vins d'épiceries présentement offerts par ces détaillants.

La clientèle aura ainsi le cruel dilemme de choisir entre des vins d'épicerie que l'on sait avec certitude qu'ils ont été importés en vrac ou des vins de la SAQ dont on ignore s'ils ont été embouteillés sur leurs lieux de production ou bien importés en vrac tout comme ceux des vins de dépanneurs, la SAQ refusant de le préciser sur les bouteilles qu'elle vend. Quel beau choix!

Déjà, ce méli-mélo me fait tourner la tête. On semble y déceler de l'improvisation et une certaine panique de la part d'une organisation qui cherche désespérément à quel saint se vouer pour sauver les meubles.

Approchés à cet effet par la SAQ, les trois principaux groupes en alimentation ne voient pas comment ils pourraient dégager les 1 500 pi. ca. requis dans leurs épiceries déjà bien remplies. 

La SAQ répond que les épiciers n'ont qu'à agrandir leurs magasins! Rien que ça. Pour des raisons matérielles et techniques tels le zonage, cela s'avère bien souvent impossible. Il existe pourtant déjà dans nos épiceries de l'espace tablettes pour le vin que l'on pourrait utiliser à bien meilleur escient.

L'origine de l'idée

L'idée de cette solution facile d'expansion aurait germé l'an dernier, après que la SAQ ait relocalisé pendant cinq mois à l'intérieur d'un Loblaws sa succursale de l'Ancienne-Lorette, lors de rénovations. Grand succès selon elle. L'achalandage du Loblaws aurait augmenté et le taux de satisfaction de la clientèle aurait été de 86%. 

Nul ne peut dire cependant si ce taux de satisfaction découle du fait que les gens n'avaient pas à faire deux endroits, ou qu'ils aient été simplement heureux que le service de la SAQ n'ait pas été interrompu durant les travaux à leur succursale de leur région.

Vraiment si extraordinaire?

On peut en effet se poser la question. Alors que Métro et Sobeys-IGA continuent d'y réfléchir, le groupe Loblaws-Provigo, chez qui pourtant a eu lieu cette formidable expérience  de cinq mois de relocalisation temporaire,  semble avoir tourné la page avec cette déclaration: ''Il n'y aura pas de ça dans nos magasins." Étrange.

À faire avant tout S.V.P.

Il faudra bien que la direction de cette société d'État finisse par se rendre compte que son présent "plan d'affaires" ne fonctionne déjà plus très bien, hypothéqué depuis quelques temps par un manque de vision et d'un certain éloignement des besoins de sa clientèle. Or, quand on est malade, avant de songer à réaliser de nouveaux projets, on doit d'abord se soigner.

Ainsi, avant même que la SAQ ne cherche à étendre ses activités, il serait peut être utile qu'elle examine courageusement comment corriger les principales causes qui minent son rendement.

Par exemple, il faudrait:

1) Doubler le nombre de vins vendus sous la barre des 15$ et qui sont toujours en chute libre

On retrouverait ainsi le niveau de mars 2009 soit un peu plus de 1,000 vins. La SAQ génère plus de 70% de ses ventes de vin avec les produits de moins de 15$; pourtant ceux-ci ne représentent déjà plus que 6,5% de son répertoire. Il faut augmenter la diversité dans cette gamme de prix, ce qui permettrait d'aller chercher d'autres parts de marché. Un bon détaillant doit offrir ce que sa clientèle désire et non imposer ses propres choix.

2) Choisir les nouveaux vins en se basant avant tout sur leur qualité et non sur le montant du budget promotionnel versé par le producteur.

Le meilleur moyen de fidéliser et d'augmenter sa clientèle (même pour un monopole) c'est de lui offrir des produits de la meilleure qualité disponible sur le marché et au meilleur prix possible.

3) Cesser de diminuer le service à la clientèle en coupant les heures des employés

Une solution dangereuse; on diminue à court terme les coûts d'opération mais en même temps le service à la clientèle; résultat, à long terme, les ventes baissent de plus en plus

4) Et le plus important: diminuer rapidement et substantiellement la loufoque et exagérée majoration moyenne de 135% qui fait en sorte que même une bouteille d'eau importée par le monopole coûterait 6,75$

Il y a donc beaucoup à faire! Quand on aura terminé de remédier à ce qui cloche, alors on pourra songer à empiéter chez le voisin. Ou encore mieux. Au lieu de propager un modèle désuet et imparfait, pourquoi ne pas faire preuve d'un peu de créativité? Parce qu'aller de l'avant avec le projet tel que proposé serait l'équivalent de refaire la décoration intérieure d'une maison alors que le toit fuit de toutes parts.

Quelques réactions

Le projet de la SAQ n'ajoute aucun nouveau produit pour la clientèle québécoise qui mériterait pourtant une offre plus étudiée et diversifiée. On en choisit 400-500 que l'on a déjà et on les place dans plus d'endroits, c'est tout. Mais qu'en pensent certaines personnes?

Marc-André Gagnon, ancien journaliste et chroniqueur vin, écrit sur son site vinquébec.com que les dirigeants de la SAQ ont du front tout le tour de la tête et font fausse route.

Et voici la réaction polie mais ferme de M. Florent Gravel, le PDG de l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA). Celui-ci, et avec raison, fait état de plusieurs craintes justifiées pour ses membres si ce projet se concrétisait. Cet homme voit clair et loin, c'est évident. Je l'encourage à résister à ce projet insensé. Dans la nouvelle édition du bulletin Radar de cette association, M. Gravel exprime ce qui suit:

"Aux gens de la SAQ nous disons ceci : ne poussez pas nos membres à se cannibaliser entre eux. Le commerce de détail est assez compétitif comme cela, nous n'avons pas besoin d'une nouvelle concurrence émanant directement d'une société d'État."

Et que dire de la position de de M. Yves Servais, président de l'AMDEQ (Association des Marchands Dépanneurs et Épiciers du Québec) qui préfèrerait que ces membres puissent avoir le droit d'indiquer toutes les informations sur leurs produites, tels les cépages.

Une suggestion gratuite au gouvernement

Pourquoi au gouvernement? Parce que, c'est bien connu, un monopole par définition ne fera de lui-même aucun changement qui pourrait le moindrement diminuer son contrôle et son pouvoir. Tout changement au monopole ne pourra que venir du milieu politique.

Cette suggestion repose sur les faits suivants:

1) Nous avons une loi provinciale archaïque qui date de 1978 et qui ne répond plus aux aspirations et au mode de vie de la population québécoise. Obliger encore les épiceries et dépanneurs à ne vendre que des produits importés en vrac et sans mention des cépages est une mesure désuète et dépassée.

Et s'il faut pour se faire démonopoliser la SAQ afin de respecter semble-t-il certains accords internationaux, et bien démonopolisons. Par le biais de la taxation, le gouvernement retirera les mêmes revenus de toute façon. 

2) Les épiciers désirent depuis longtemps pouvoir vendre des vins de meilleure qualité

3) La Société des alcools semblent trouver plus profitable des vendre des vins de 17$, 20$ et plus; l'éradication planifiée qu'elle a entreprise envers les vins de moins de 10$ puis de 15$ en est la preuve

4) Les consommateurs désirent plus de diversité (provenance, producteurs, etc.), de variété, et surtout davantage de vins à prix moins prohibitifs que présentement; après tout, le vin est un produit de consommation courante, pas un objet de luxe ostentatoire.

Le projet soumis par la SAQ, en plus d'apporter davantage de confusion et de mêler les genres, n'apporterait comme seul avantage que celui d'une plus grande disponibilité à certains produits que l'on retrouve déjà dans ses 400 succursales. Il y aurait certainement moyen de remodeler d'une manière plus simple, efficace et rentable, l'ensemble de la commercialisation de l'alcool au Québec.

Je propose donc:

1) L'abolition de la partie de loi actuelle qui ne permet de vendre dans les épiceries que des vins importés en vrac et sans mention de cépages; les consommateurs connaîtraient ainsi comme c'est leur droit, la nature exacte des produits qu'ils achètent

2) Après avoir abaissé le taux de majoration de profit tel que suggéré plus haut, les vins dont le prix seraient de moins de 15$ seraient disponibles chez les quelques 8 000 épiciers détaillants du Québec et les vins de 15$ et plus dans les succursales de la SAQ 

3) Je conserverais pour le moment les vins importés en vrac dans les dépanneurs et autres grandes surfaces telles Costco, mais avec le droit toutefois d'indiquer dorénavant sur l'étiquette toutes les informations à leur sujet (cépages, millésimes, appellations, producteurs, etc.)

4) Seule exception à la règle #2 ci-dessus, j'autoriserais les épiciers à proposer à leur clientèle,  sans égard au prix de vente, les vins québécois; le mariage des aliments du Québec avec les vins de notre terroir me semble très logique; quelle vitrine pour nos vignerons québécois et quel incitatif pour leur développement qualitatif et quantitatif!

Les consommateurs de vin du Québec bénéficieraient d'un meilleur choix et pourraient ainsi, tout comme la plupart des peuples civilisés sur cette planète, acheter des vins abordables (9$, 10$, 12$ 14$) tout en faisant leur marché. Si on veut se gâter, disons pour le samedi soir, et bien on va à la SAQ. Surveillez bien par la suite les ventes et surtout les profits faire un bond vers l'avant.

Cette proposition simple pourrait rapidement être mise en application car elle ne nécessite pas de bâtir des ''magasins dans les magasins''. Nous ferions ainsi enfin un peu le ménage dans nos vieilles lois. Vous conviendrez qu'il s'agit ici vraiment d'une valeur ajoutée, tant pour les épiciers, la Société des alcools du Québec, le gouvernement du Québec, que pour les consommateurs.

Y a-t-il quelqu'un qui ne comprend pas quelque chose là-dedans? Non? Alors, qu'attendons-nous?


Mes découvertes à petits prix - Pinot Noir, Reserva Especial, Cono Sur, vallée de Casablanca, 2013, Chili


Cépage:   100% Pinot Noir
Code #:    874891
Prix:         15,95$
Servir:     16° Celsius
Carafe:    10-15 min.

La maison Cono Sur a été créée en 1993. Son objectif est de produire des vins de première qualité tout en en respectant le caractère spécifique des vins du Nouveau-Monde. Le nom Cono Sur et son logo rappellent la situation géographique du Chili en référant à la pointe de l'Amérique du Sud (Cône Sud).

Ce producteur a huit différentes gammes de produits à son répertoire. La gamme Reserva Especial compte dix produits, tous des vins avec un seul cépage. Le Pinot Noir de cette catégorie a vu ses raisins être cueillis manuellement, ceux-ci provenant de la vallée de Casablanca située près de l'océan, ce qui procure ainsi au vin une certaine minéralité. Il a ensuite été élevé en barriques de chêne pour une période de 10 mois. Les fûts n'étaient certainement pas neufs et c'est tant mieux car le délicat et vif fruit du vin n'a aucunement été masqué.

Notes de dégustation:

Les vins de Pinot Noir au Québec en deçà de 20$ sont rarement satisfaisants. Bien sûr, ça ne goûte pas vraiment le Bourgogne, mais j'apprécie grandement la fraîcheur, l'équilibre et la grand pureté du fruit de ce vin à prix abordable. Il propose une jolie couleur rouge rubis brillante, ainsi que des parfums de framboise, de cerise rouge et de cassis, auxquels se superposent en retrait des notes de torréfaction et d'épices douces. Un vin convivial à souhait, qui est plus long que large en bouche, et avec une agréable et persistante finale. Servir légèrement rafraîchi. Je l'ai personnellement dégusté avec des spaghettis à la tomate fraîche et aux boulettes de veau. Fort recommandable.



jeudi 3 juillet 2014

Un trio d'enfer pour le domaine Terre Rouge-Easton!


Le Domaine de la Terre Rouge appartient à Bill Easton qui l'a fondé en 1983 et qui y planta à l'encontre de la mode de l'époque, des cépages rhodaniens, en raison de la similitude qu'il avait remarqué entre les deux régions au niveau des sols et du climat.

Les vins élaborés à l'aide de cépages du Rhône sont commercialisés sous le nom ''Terre Rouge'' alors que les autres sous le nom "Easton''.

Après vous avoir parlé du formidable vin rosé de ce domaine, j'aimerais poursuivre en vous décrivant brièvement trois autres produits de cette maison.



Syrah, Les Côtes de l'Ouest, Terre Rouge, Amador county, 2010, Californie
 
Cépage:  100% Syrah 
Code #:  897124 
Prix:       25,70$
Servir:    16-17° Celsius

Carafe:   45 min.

Ce vin se présente habillé d'une belle robe rouge rubis foncé et nous proposent ses parfums de violette, de cassis, avec une pointe empyreumatique (fumée) et de vanille. La bouche est pleine et généreuse grâce à une matière dense et charnue. Si vous le consommez prochainement, une aération en carafe d'un minimum de 45 minutes révélera pleinement ses qualités. On peut aussi l'attendre 3 à 5 ans au cellier pour qu'il continue de se bonifier. Un Syrah sérieuse!

Zinfandel, Easton, Amador county, 2012, Californie

Cépage:  100% Zinfandel
Code #:  897132
Prix:       22,95$
Servir:    16° Celsius
Carafe:   15-20 min.

Le Zinfandel est loin d'être mon cépage de prédilection mais on a réussi avec celui-ci à maitriser sa tendance naturelle à donner des vins gras et confiturés. Beaucoup de fruit (mûre, cerise et cassis) certes mais aussi d'une belle fraîcheur pour ce vin à la teinte rouge rubis de moyenne intensité. Il se boit donc facilement et sa persistance est remarquable. Cela provient sans doute d'un élevage de 10 mois en fûts français. La température de 16° C semble bien lui convenir. Je suis maintenant réconcilié avec le Zinfandel!
   
Mourvèdre, Terre Rouge, Amador county, 2010, Californie 

Cépage:  100% Mourvèdre
Code #:   921601
Prix:         31,75$
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     20-25 min.

Je ne me fais jamais prier par contre pour déguster un vin contenant du Mourvèdre en autant que ce cépage soit bien maîtrisé. Et c'est bien le cas ici avec ce vin rouge rubis tirant quelque peu sur le grenat. Il a été élevé 18 mois en fûts de chêne français, neufs à 25%. Déjà le nez est envoûtant avec ses notes animales de cuir, d'écorce d'orange et de cassis. Un vin juteux et gourmand à souhait à la bouche souple et légèrement grasse et sensuelle qui se termine par une finale éthérée et vaporeuse. Potentiel de garde: 8 à 10 ans. Quelque chose comme un grand vin.


mercredi 2 juillet 2014

Rencontre avec Thibault Despagne, l'homme qui veut démontrer que l'Entre-deux-Mers peut produire de grands crus


Note: Ce texte a aussi été publié le 24 juillet 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

C'est lors du passage à Montréal de M. Thibault Despagne propriétaire-vigneron d'un domaine du même nom à Bordeaux que j'ai eu l'occasion de causer avec lui, soit le 10 juin dernier, sur la terrasse du restaurant Communion dans le Vieux-Montréal, face au majestueux fleuve St-Laurent.

Thibault Despagne, moi et Jean-Marie Guyonnet
Celui-ci était d'ailleurs accompagné par M. Jean-Marie Guyonnet, directeur commer- cial à l'exportation pour le négociant bordelais Ginestet qui distribue les vins de la famille Despagne.

L'histoire de cette famille est enracinée depuis plus de dix générations sur le terroir de l'Entre-deux-Mers surtout réputée pour ses vins blancs mais dont M. Despagne voudrait bien que l'on reconnaisse également le grand potentiel à livrer de très bons vins rouges. Ne ménageant aucun effort, il semble bien près d'y réussir.

D'ailleurs la famille Despagne a les moyens de ses ambitions, celle-ci possédant entre autres le Château Rauzan Despagne, le Château Tour de Mirambeau et le Château Bel Air Perponcher, tous dans l'appellation Entre-deux-Mers, ainsi que le Château Mont Pérat en appellation Côtes de Bordeaux.

Le cheval de bataille de la maison est le Château Rauzan Despagne, Rauzan étant le nom d'un village de la région auquel on a associé le patronyme familial. Ce vin, en plus de représenter un formidable rapport qualité/prix, démontre la capacité de cette région à produire également d'excellents vins rouges.

M. Despagne a réussi à produire un vin rouge pur, fruité et moderne, qui bien que convivial n'est pas non plus dépourvu de classe et de précision. Il ne contient que 0,9 gramme de sucre résiduel par litre. Le bonheur!

La culture raisonnée pratiquée sur les 55 hectares du vignoble de ce domaine est des plus respectueuse pour l'environnement. On a réservé pour ce vin un sage élevage de 6 mois en fût de chêne français de seconde utilisation et ce, uniquement pour 30% de la production.


Château Rauzan Despagne, Réserve, Bordeaux AOC, 2011, France

Cépages:  86% Merlot, 8% Cabernet Sauvignon et 6% Cabernet Franc
Code #:    12074648
Prix:          19,95$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20 min.

Dans un style classique Bordeaux, ce vin offre beaucoup à l'amateur pour son prix. De la fraîcheur et de la souplesse certes, mais aussi de la droiture et de la structure. Sa robe d'une couleur rouge rubis profonde annonce bien les arômes de cassis, de cèdre et de cannelle qui se dégagent du verre. À consommer dès maintenant ou d'ici 4-5 ans sur un filet de bœuf, un magret de canard ou un coq au vin. Un bon achat!



Afin de démontrer hors de tout doute que ce terroir peut également produire de grands vins rouges, M. Despagne concocte depuis quelques années à partir d'une parcelle soigneusement sélectionnée un vin hors-norme pour l'appellation nommé Girolate. Ce nom signigifie ''terre du potier'' en raison de la qualité de l'argile de ce terroir qui est très recherchée par les potiers.

Son encépagement 100% Merlot, ses 10 hectares en pentes douces face au sud et plantés à une densité de 10,000 pieds à l'hectare et son sol d'argile recouvrant le calcaire, font que ce vignoble possède de nombreuses similitudes avec ceux de Pomerol et de St-Émilion.

D'ailleurs ce vin dans des millésimes antérieurs devance très souvent des vins de ces prestigieuses appellations qui coûtent bien plus chers lors de dégustations à l'aveugle. On associe au nom Girolate un numéro qui représente le numéro de la vendange depuis la toute première cuvée. On en produit que 10,000 bouteilles par année environ. Le millésime 2005 est presque déjà épuisé et le millésime 2009 n'est malheureusement pas disponible pour le moment au Québec. C'est un vin des plus surprenant pour l'appellation et Robert Parker en a dit ''Qu'il faut le boire pour le croire!''


Girolate, Bordeaux, Entre-deux-Mers, 2009, France

Cépage:  100% Merlot
Code #:  non disponible
Prix:       100,00$ environ
Servir:    17° Celsius
Carafe:   30-45 min. 

La robe est rouge rubis pourpre et le nez est gorgé de fruits rouges et noirs ainsi que des notes empyreumatiques. Et quelle souplesse en bouche, du vrai velours! Malgré sa matière riche à souhait, le vin conserve son équilibre. Encore très jeune malgré ses 5 ans d'âge, ce vin est loin de nous avoir livré tous ses secrets. On peut le consommer maintenant après une aération en carafe avec du bœuf, du canard ou des viandes de gibier à plumes ou à poil. Encore mieux, on le met en cave et on le revoit dans 7-8 ans.
  


STATISTIQUES de ce blogue pour le mois de JUIN 2014


Chers lecteurs et lectrices du monde entier, il nous fait plaisir de vous faire part pour votre information, de quelques statistiques concernant ce blogue,  pour le mois de juin 2014.

Nous sommes heureux de vous apprendre que notre blogue, durant la période mensuelle susnommée, a accueilli plus de 11,809 visiteurs. C'est notre dixième mois consécutif au-dessus de la barre des 10,000 visiteurs. Le lectorat du présent mois, comparé au même mois de l'an passé a connu une progression de 71.4% (6,876 visiteurs en juin 2013).

La forte croissance enregistrée depuis le mois de septembre dernier se maintient donc. Les États-Unis continue d'occuper la deuxième position, la France la 3è place, alors que la surprenante Italie maintient sa 4è position.


Pays                    Visiteurs                      %

Canada                    6921                        58.6

États-Unis              1792                          15.2
France                     1368                          11.6
Italie                          680                           5.8 
Allemagne                 312                           2.6
Russie                        151                            1.3
Ukraine                     128                           1.0 
Belgique                    110                           0.9
Suisse                          67                           0.6
Chine                           32                           0.3 
Divers                        248                           2.1

Total:                 11,809 (+71.4%)          100.0%      


Voici le Top 3 des publications les plus lues :

Liste des 12 vins de votre été 2014

2 juin 2014                                        970

Liste de 12 très bons vin rosés pour cet été 

18 juin 2014                                         439 


12 juin 2104                                        335


La croissance régulière de notre lectorat prouve hors de tout doute que le présent blogue répond à un grand besoin qu'ont les amateurs du monde entier pour de l'information en français sur des vins de qualité en provenance de partout sur cette planète. Les nombreux sujets sur le vin traités dans ce blogue sans publicité ont aussi le mérite d'être succincts, précis et non biaisés.   

Nous vous remercions donc, chers et assidus lecteurs et lectrices et nous vous encourageons à transmettre l'adresse de notre site internet (www.clubdgv.blogspot.com) ou notre compte Twitter (www.twitter.com/clubDGV) à tous vos amis apparaissant sur vos listes d'envois, afin qu'eux aussi puissent se joindre à nous et découvrir la crème des vins, parfois connus et parfois moins.