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mardi 27 janvier 2015

Château Mont-Redon, Abeille-Fabre, Lirac, Vallée du Rhône, 2012, France


Cépages:    70% Grenache, 20% Syrah et 10% Mourvèdre
Code #:      11293970
Prix:            24,30$ 
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      15-20 min.

Selon le site internet du producteur:

La propriété est située sur la rive droite du Rhône, sur la commune de Roquemaure, entre Orange et Avignon, à proximité de Tavel. Les premières vignes du vignoble datent de l’époque romaine, plantées au pied d’une colline qui a donné le nom de Mont-Redon à cette propriété. L'exploitation est située sur un plateau recouvert de galets roulés. La nature du sol est argilo-calcaire. Le climat est de type méditerranéen avec des étés particulièrement chauds. Le mistral chasse l'humidité, assurant ainsi des conditions tout à fait favorables à la culture de la vigne. 


Filet de bœuf Angus
Le vin mentionné en titre a joui d'une vendange manuelle avec un tri sélectif au chai. Suite à un éraflage intégral, il a été vinifié par pigeage d'une quinzaine de jours. Après les fermentations malolactiques, le tiers de l'assemblage est élevé en pièces bourguignonnes de 228 litres et le reste est gardé en cuves. Le vin est assemblé au final, 18 mois après la récolte.

Notes de dégustation:

Le 20% de Syrah et le 10% de Mourvèdre, deux cépages que j'affectionne tout particulièrement, viennent tempérer ici la juteuse présence du Grenache; au final: un vin des plus équilibré; il possède une robe rouge rubis très foncé , ainsi que des parfums de mûre, de prune, de violette et de poivre blanc; sa bouche est souple et coulante, possédant toute la fraîcheur requise pour le rendre agréable et facile à boire; finale plutôt longue; les amateurs de vins rouges du Rhône se régaleront.



lundi 26 janvier 2015

Bourgogne Jurassique, Jean-Marc Brocard, 2013, France


Cépage:      100% Chardonnay
Code #:        11459087
Prix:            20,20$ 
Servir:       12° Celsius

Si servi en apéro, une température de 10° C sera idéale; à table, pour un peu plus de complexité et de longueur, 12° C est préférable.

C'est en 1973 que Jean-Marc Brocard a débuté son entreprise et que celui-ci s'est au fil des années, taillée interna- tionalement une réputation enviable. Son fils Julien qui est venu le rejoindre au milieu des années '90, prend graduellement la direction du domaine familial. 

Sous sa gouverne, une bonne partie du domaine est cultivée selon les pratiques de l’agriculture biologique et biodynamique. La maison produit une trentaine de vins sous différentes gammes et appellations.

Paëlla royale avec queues de homards
Le vin mentionné ci-dessus est un assemblages de différentes parcelles dont aux sols  portlandien, kimméridgien et oxfordien, qui font partie de l'ère Jurassique. Il y a 5,700 pieds à l'hectare sur ces parcelles où sont plantées des vignes de Chardonnay âgées d'une quinzaine d'années et dont on a tiré un rendement de 65 hl/ha. Il a été uniquement élevée en cuves inox pour préserver les caractéristiques du terroir.

Notes de dégustation:

Ce vin, pour environ 20$, démontre une belle finesse et élégance; sa fraîcheur et salinité vous ravivent bien la bouche, facilitant ainsi la consommation de votre repas; sa couleur jaune dorée très pâle est typique des vins de cette région, de même que ses parfums fins de fleurs blanches, de calcaire, agrémentés d'une petite pointe d'ambre; sans porter l'appellation Chablis, ce vin en possède cependant toutes les belles caractéristiques; un achat avisé pour les amateurs de vins blancs longilignes et nuancés.



dimanche 25 janvier 2015

Coto de Hayas, Bodegas Aragonesas, Campo de Borja, 2013, Espagne


Cépage:      85% Garnacha (Grenache), 15% Syrah*
Code #:      12525111
Prix:            10,95$ 
Servir:       16-17° Celsius
 
Carafe:      15 min.

*le site internet de la SAQ mentionne 70% Grenache et 30% Syrah; la contre-étiquette de ce vin donne les % ci-dessus; le site internet du producteur ne mentionne pas les % de ces cépages; compte tenu des circonstances, j'ai opté pour ceux indiqués sur la bouteille.

Ce vin fait partie des nouveaux vins à prix doux promis par le monopole il y a deux ans alors que presque tout le monde (moi-même, la clientèle, les députés et ses employés) lui ont fait remarquer que son offre de produits de moins de 15$ rétrécissait comme peau de chagrin. 

Si je vous en parlé de peu de ces produits parmi les nombreux arrivés dernièrement, c'est que peu valent dépassent la barre du simplement "correct". Celui-ci est un peu l'exception qui confirme la règle.

Un plat réconfortant: un mijoté de boeuf
L'Espagne et le Portugal sont des pépinières de vins à prix très abordables. C'est à se demander pourquoi on n'en trouve pas davantage au Québec. Le vin d'aujourd'hui est un produit de la Bodegas Aragonesas, un géant de la viticulture espagnole fondée en 1984 et qui détient plus de 3,700 hectares de vignes.

Il est élaboré avec des raisins cueillis sur des vignes de Grenache âgées de 30 ans, et de vignes de Syrah de 20 ans. Pas de bois, que de la cuve inox. Un petit vin honnête dont la principale qualité est d'avoir été embouteillé dans son pays d'origine et non pas importé en vrac comme un vin de dépanneur.

Notes de dégustation:

Malgré sa prédominance de Grenache, ce vin n'est pas trop lourd; en fait il est même un peu fluide, mais quand même moins que plusieurs des vins de 12$ arrivés dernièrement; un bon point pour son équilibre et sa souplesse; sa couleur rouge rubis violacée témoigne de sa jeunesse; il possède d'agréables parfums légers de cerise, de mûre et de prune, ainsi qu'une pointe de poivre blanc; une légère impression de sucrosité se manifeste en finale mais sans que cela ne l'empêche d'accompagner adéquatement de la nourriture; même s'il est disponible en Espagne pour environ 4 euros (environ 5,60$ CAN), son prix est bien étudié dans le contexte du prix des vins au Québec.


samedi 24 janvier 2015

Syrah, L'Appel des Sereines, Vin de Pays des collines rhodaniennes, 2012, France


Cépage:      100% Syrah
Code #:      12292670
Prix:            19,85$ 

Alcool:       12,5%
Sucre:        2,1 gr/l
Servir:       16-17° Celsius    

Carafe:      20 min.

Cuisinier de formation, Francois Villard s'est passionné pour le vin à l’âge de 20 ans. Ne sachant pas par quel moyen intégrer le monde du vin, il a effectué une année de Brevet Professionnel en sommellerie à Tain l’Hermitage. Les rencontres furent déterminantes et lui ont donné l’envie de devenir vigneron. Par la suite, il s'est inscrit à Davayé, en vue de l’obtention du Brevet Professionnel Agricole, option viticulture et œnologie. En parallèle, il a commencé à acquérir ses premiers terrains en friches sur la commune de Saint Michel (lieu dit Poncins) en appellation Condrieu. La première vigne fut plantée au printemps 89.

Selon le site: www.saq.com:

Présentement une référence dans le Rhône septentrional, François Villard a démarré son vignoble à partir de zéro en 1989. Une vingtaine de millésimes plus tard, le domaine atteint quelque 25 hectares qui livrent tant des rouges que des blancs. Heureux mariage de tradition et de savoir-faire, cette syrah exhibe des arômes de violette, d’épices et de mûre ainsi qu’une belle persistance.

Agneau Wellington (rest. Harlow)
Le vin mentionné en titre est issu de vignes de Syrah âgées de 10 ans plantées à une densité de 5,000 pieds à l'hectare dont on tire un rendement de 50hl/ha. Il a été élevé à 40% en cuves de vois et à 60% en fûts de 3 à 5 ans. Production: 50,000 bouteilles

Notes de dégustation: 

De la fraîcheur et du fruit! Voilà ce qui résume ce vin savoureux et bien fait;  habillé d'un robe rouge rubis foncé, il dégage des parfums de framboise, de myrtille, de violette et de poivre blanc; il procure une bouche gourmande et souple qui procure beaucoup de plaisir grâce à la pureté de son fruit; un vin pas compliqué mais non simpliste non plus; bon maintenant, il peut au besoin être conservé 6-8 ans en cave; prix mérité.



vendredi 23 janvier 2015

Une note sur 100 points est-elle suffisante pour évaluer un vin?


Note: Ce texte a été aussi publié le 22 janvier 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Nous examinerons cette semaine la pertinence et l'efficacité de la méthode qui consiste à donner parfois une note sur 100 points pour évaluer la qualité des vins.

Car il existe différentes méthodes pour transmettre rapidement une appréciation générale des vins évalués. Outre le système que nous analysons aujourd'hui (note sur 100 points), il en existe principalement deux autres, soit l'attribution d'une note sur 20 points (méthode surtout européenne) et celui des 5 étoiles  (en passant par les demies).

Pour compliquer un peu le tout, précisons que le critique en vin a l'option de donner une note absolue ou une note relative.  Explications.


Par l'absolu ou par catégorie

Si le chroniqueur note dans l'absolu, tous les vins sont placés sur une même échelle. Un vin noté 89 points est supposé être légèrement supérieur à un autre qui aurait reçu 88 points, peut importe la provenance du vin, l'appellation ou son prix. 

Quand il (ou elle) attribue une note relative, cela est fait en comparant entre eux les vins de même catégorie (appellation principalement).

Ainsi, si on attribue les notes par catégories de produits, un excellent vin rouge d'appellation Corbières en Languedoc, qui est une bonne appellation sans être prestigieuse, pourrait recevoir 90 points (ou 4 étoiles) si celui-ci  est nettement supérieur à ses compétiteurs. Alors qu'un bon vin rouge de Pauillac, (une appellation bordelaise très reconnue) pourra se voir attribuer 89 points (ou 3 étoiles et demie) si celui-ci ne s'est pas autant démarqué de ses collègues comme le Corbières précédent.

Pourtant dans l'absolu, il est fort probable que le vin de Pauillac est supérieur au vin de Corbières malgré que son score soit inférieur. Pourquoi? Parce que ces deux vins ont été évalués par rapport aux autres vins de leur catégorie. Un peu mélangeant hein? Bien d'accord avec vous.

Pas de notes pour moi

Pour ma part je ne consulte jamais les scores numériques des vins car pour moi la vérité est dans le verre. Je préfère me faire ma propre idée des qualités d'un vin et décider au final si j'aime ou pas. À la rigueur, le système des 5 étoiles me semble plus flexible, moins sévère, même si je ne l'utilise pas non plus.

Bien que je n'ai rien contre le fait que la plupart des chroniqueurs utilisent une méthode quelconque pour donner un aperçu de la qualité des vins commentés, je préfère pour ma part parler des vins que j'ai aimés en utilisant uniquement 7-8 lignes de mots pour les décrire et indiquer leurs principales qualités. (voir: Notes de dégustation)

Vous remarquerez cependant que sauf ma passion pour le vin, je n'ai rien à vous vendre pour ma part.

Selon moi, si un sommelier, chroniqueur ou blogueur est incapable par les mots choisis de sa description d'un vin de susciter en vous un minimum d'intérêt pour celui-ci à moins d'utiliser un score, c'est que le vin ne l'a pas emballé plus qu'il ne faut ou bien que cette personne doit continuer à développer ses aptitudes à transmettre son enthousiasme.

La vraie utilité d'attribuer une note

Une occasion où il est utile de noter les vins, c'est lorsque faisant partie d'un jury par exemple, il faut déterminer quels seront les 5 meilleurs vins parmi les 40 du concours. Pas le choix, il faut alors noter. Remarquons par contre que la plupart des concours sérieux dévoileront pour les vins gagnants leur place respective (1ière, 2è, etc.) et non leur score obtenu, celui-ci n'ayant servi qu'à déterminer l'ordre des gagnants.

Et puis arriva M. Parker

Robert de son prénom. Si vous voulez lire sa bio, c'est ici.  Le principal mérite que je lui reconnais, c'est d'avoir rendu le vin davantage populaire auprès de ses compatriotes américains. C'est vers la fin des années '70 que celui-ci développa et fit connaître sa méthode qui consiste à attribuer, en complément des ses notes de dégustations, un score sur 100 points. 100 points, ça frappe l'imagination n'est-ce pas?

Grâce à ce système, il devint fort connu, fort populaire, et fort riche aussi. Il vendit en 2013 pour plusieurs millions de dollars les droits de sa lettre bimensuelle à un fonds d'investissement de Singapour. Il a eu le génie de laisser l'impression, tant aux néophytes qu'aux amateurs de vin du monde entier,  que de donner une note sur 100 points était  une manière fiable et précise d'évaluer les vins. Après tout, les chiffres, c'est scientifique n'est-ce pas? C'est malheureusement trop beau pour être vrai.

Rapidement, le seuil magique de 90 points  devint très recherché par certains amateurs, ceux-ci y voyant un indice assuré de qualité ou une garantie d'excellence. Mais est-ce bien le cas? Peut être, si vous appréciez les mêmes styles de vin que M. Parker. Celui-ci en effet apprécient beaucoup en général les vins tanniques, puissants et marqués par le bois. Si vous appréciez plutôt la finesse et l'élégance dans un vin, goûter un vin coté 96 points par notre homme pourrait bien vous décrocher la mâchoire.

Puisqu'on se rendit compte que l'attribution de scores de 90 points et plus fait vendre, on a vu au cours des dernières années, une quantité exagérée de vins arborant un pointage entre 90 et 100 points. Ces évaluations à pointages élevés sont surtout le fait de certains généreux chroniqueurs vin ou magazines américains bien connus, tels James Suckling, Wine Spectator, Wine Enthusiast et The Wine Advocate (Robert Parker).


Cette illustration intitulée « On vous met combien de points
dans votre verre? » est une création de Marie-Claude Journault
Voir son site internet: mcjournault.com
En complément d'information, le collègue Jean Aubry, dans Le Devoir en février 2014, a fait le point sur M. Parker, tout en dénonçant quelque peu l'importance que notre monopole attribue aux gourous américains du vin au détriment de nos chroniqueurs québécois, pourtant plus au fait du palais de la population de la belle province (voir ici).

Les limites de ce système

Pourtant tel système ne peut qu’être imparfait.  Si 100 points représente la perfection, qui est en mesure de la définir?  Et si un jour un dégustateur donne cette note de 100 à un vin convaincu d’avoir rencontré la perfection (M. Parker en donne parfois!) et que six mois plus tard il boit un vin supérieur au premier, quelle note devra-t-il alors décerner?  102? 

La note ne dit pas tout

Beaucoup de gens se fient aveuglément aux notes attribuées par les sommités connues du monde du vin et n’achètent que des vins cotés 90 points et plus.  En se fiant uniquement à ce système réducteur d'évaluation, ces mêmes personnes se privent donc souvent de découvrir des vins notés 87, 88 ou 89 points par ces mêmes sommités et qui leur auraient donné pourtant de grands plaisirs.

Résumer la complexité et la beauté d'un vin par la seule attribution de chiffres équivaut à tenter décrire le charme et la personnalité d'une femme à l'aide de ses seules mensurations!

Chiffrer l'inchiffrable
 

Il arrive qu'un excellent vin suscite une émotion chez le dégustateur. On peut imaginer de disséquer un vin en plusieurs composantes (couleur, harmonie, longueur, etc.) et donner une note à chacune d’elles pour les additionner ensemble pour un score final. Mais une émotion personnelle, on chiffre ça combien et comment? On comprend ici qu’attribuer une note à des vins est sans rapport mathématique avec le plaisir de boire.

Le vin est un produit vivant

Le vin est un peu comme l’être humain; il vit et évolue dans sa bouteille.  Auriez-vous l’idée saugrenue de vous mettre à donner une note à vos ami(e)s et /ou collègues de travail?  Bien sûr que non!  Ce sont des êtres vivants et complexes.  Alors on évalue plutôt globalement : on aime ainsi soit un peu, beaucoup, passionnément, ou on n’aime pas du tout, n’est-ce pas?  Pourquoi alors ne pas faire de même avec les vins?


À quoi et à qui servent les notes?

Le système de pointage sur 100 points est avant tout un ingénieux système de marketing développé pour frapper l’imaginaire des gens. Il est selon moi, incomplet, inefficace, et peut parfois même induire en erreur. Malgré tout, il est souvent utilisé comme argument commercial pour faire la promotion de certains vins souvent vendus trop chers. 

Il est surtout utile aux trois catégories suivantes de personnes :

- le producteur pour justifier le prix demandé au détaillant;
- le détaillant pour justifier le prix demandé au consommateur;
- le critique de vins pour justifier l’utilité de son travail.

Tout le monde gagne de l'argent, sauf les amateurs de vin bien entendu.

De l'espoir à l'horizon

Bien que cette méthode d'évaluation ait connue de beaux jours, de plus en plus de consommateurs du Québec et d'ailleurs dans le monde se méfient ou boudent carrément les pointages attribués lorsqu'ils achètent leurs vins. Ils n'hésitent pas à faire leurs propres recherches sur l'internet. Ils lisent les comptes rendus de chroniqueurs qui semblent avoir des accointances avec leur palais et consultent leurs conseillers en vin préférés.

Un peu comme le débutant qui délaisse les pastilles de goût comme facteur décisionnel d'achat au fur et à mesure qu'augmentent ses connaissances, il semblerait que la question du score des vins perde de plus en plus de son importance chez les amateurs de vins nord-américains. Et c'est tant mieux. Aux États-Unis plusieurs magasins de vin de haute gamme ne les utilisent déjà plus (voir ici).

Conclusion

Bien sûr, soyons réalistes. L’infantilisante tyrannie des scores perdurera encore un certain temps. Notre monopole en est très friand et s'en sert autant qu'il le peut pour vendre certains de ses vins dispendieux, car semble-t-il, cela fonctionne. Les scores sur 100 points perdureront mais vous n'êtes pas obligés d'en faire votre principal critère d'achat.

Il y a encore de nos jours plusieurs consommateurs qui réclament et recherchent ces fameux scores. Ils croient illusoirement ainsi pouvoir trier le bon du mauvais et rapidement trouver l’Eldorado sans avoir à passer par le chemin de la Connaissance,  par la simple lecture de chiffres défilant sous leurs yeux.  Mais le vin n’est pas mathématique, il est poétique!

Pour qualifier le vin, les vrais experts vous diront que les mots seront toujours plus importants et précis que des chiffres.

Suggestions de vins de la semaine:

Vins blancs 

Chardonnay, Santa Carolina, 2013, Chili, 9,95$

Roditis, Kouros, Patras, Kourtaki, 2013, Grèce, 13,55$

Mas des Bressades, Costières-de-Nîmes, 2013, France, 17,15$

Vins rouges

Grão Vasco, Dão, Sogrape, 2011, Portugal, 7,95$

Bonarda Reserve, Piedra Negra, Mendoza, 2013, Chili, 16,20$

Vitiano, Falesco, Ombrie, 2012, Italie, 16,75$

Merlot, The Velvet Devil, Whashington, 2012, É.U., 19,90$

Torcicoda,  Primitivo, Tormaresca, Les Pouilles, 2012, Italie, 20,45$

Herdade do Peso, Alentejo, Sogrape, 2012, Portugal, 20,45$

Cuvée Léa, Gaillac, Domaine Vayssette, 2011, France, 21,60$

 

On parle d'un sujet qui pue au FM93:
Les vins bouchonnés!



C'est vers 8h30, jeudi matin le 22 janvier 2015, que j'ai eu l'occasion de répondre pendant une dizaine de minutes aux questions de l'animateur Sylvain Bouchard à propos du problème du goût et de l'odeur de bouchon qui affectent parfois les vins.


Qu'elle est la cause de ce problème? D'où vient-elle? Combien de vins en sont affectés? Comment peut-on le déceler? Peut-on retourner une bouteille défectueuse à la SAQ? Au resto? Vous connaîtrez les réponses à toutes ces questions et plusieurs autres.