Marc Fesneau annonce à 8h30 les aides "pour toute la viticulture française"

Le plan d’aide à la viticulture est annoncé ce mercredi matin à 8h30 sur Sud Radio par le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, alors que les risques d’incidents dans le vignoble bondissent après "une énorme boulette" du premier ministre Gabriel Attal.

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Gabriel Attal promet un fonds d’urgence à la viticulture "avant la fin de semaine"

Le premier ministre aura eu deux messages pour la filière vin lors de son discours de politique générale : "fierté" du rayonnement et "soutien" financier. Le ministre de l’Agriculture doit désormais en préciser les modalités.

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Déprime d’arrachage définitif pour tout le vignoble français

Naviguant entre surproduction et déconsommation, la filière des vins de France porte la demande d’aides structurelles de court-terme : arrachage définitif, restructuration différée, aide au stockage privé, distillation…

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Les vignerons bordelais font barrage pour vivre de leur travail

Gironde : A l’appel du collectif Viti 33 et de la Confédération Paysanne de Gironde, les viticulteurs bloquent l’accès à la ville de Langon.

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"Nous attendons les annonces viticoles du premier ministre le plus tôt possible"

Coups de pression sur le gouvernement pour que les arbitrages budgétaires sur l’année blanche bancaire et les négociations européennes sur l’arrachage différé soient annoncées avant ce 2 février.

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Dégoût de cendre pour la MSA après la manif vigneronne

L’incendie volontaire d’un bâtiment vide de la MSA de Narbonne ce vendredi emplit de désarroi et d’incompréhension le réseau de protection sociale du vignoble, qui défend son bilan et ses actions dans les temps difficiles que traversent les exploitants.

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Une journée de manifestations viticoles sous tensions dans le Midi

Les convois de tracteurs se multiplient en Languedoc et dans le Roussillon, avec de forts risques de nouveaux débordements face à la colère et l’exaspération qui saisit la filière vin face aux pressions économiques, administratives et environnementales. 

La MSA de Narbonne aurait été incendiée en partie.

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Toutes les simplifications administratives souhaitées par la filière vin

La France du vin a un incroyable talent pour simplifier le mille-feuille administratif l’assommant quotidiennement. Avis à l’exécutif, voici les multiples propositions qui pourraient réellement changer la donne des normes.

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Le négoce appelle au calme vigneron dans les manifestations

Après des opérations coups de poing ciblant des négociants en marge des manifestations appelant à des prix décents, l'union des négoces du Languedoc appelle à l'unité et à l'apaisement pour construire un avenir durable pour tous.

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Manifestation vigneronne enflammée contre les négoces Castel et Grands Chais

Coup de sang contre les négociants et la grande distribution ce jeudi matin dans le vignoble biterrois avec un défilé en tracteur de vignerons montrant leurs muscles et leur détermination à obtenir de meilleurs cours et un soutien de l'Etat.

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Viticulteurs et agriculteurs paralysent Bordeaux

La colère des agriculteurs a gagné la Gironde. La rocade bordelaise est bloquée. Le pont d’Aquitaine aussi. Les actions doivent continuer jusqu’à ce que le Premier ministre se déplace en Occitanie pour des annonces concrètes.

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HERVÉ BIZEUL "Je mets au défi un énarque de prendre en main une exploitation viticole !"

Ne croyant pas aux promesses de simplification administrative, l’emblématique vigneron du Roussillon Hervé Bizeul tire le froid constat d’une pression de l’administration qui ne peut que continuer à peser alors qu’elle devrait soutenir le vignoble.

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Gard: Les caves coop veulent un arrachage définitif social du vignoble

Mettant les pieds dans le plat du surplus de production, surtout pour les vins rouges, la fédération des caves coopératives du Gard demande un volet définitif social de l'arrachage, en plus de la mesure temporaire portée par sa fédération régionale. 

Un moyen de répondre à l'impasse sociale et offrir une sortie digne aux exploitants qui veulent cesser leur activité.

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L’IGP des vins de Pays d’Oc entame sa mue en marque d’origine

Misant sur la combinaison de la garantie d'origine et la force de la marque, le syndicat des vins à IGP pays d'Oc veut évoluer vers l'idée d'une marque d'origine, avec une force de frappe de 800 millions de bouteilles annuelles commercialisables.

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Le Comité d’Action Viticole pète un plomb et la Dreal

Une explosion a soufflé le bâtiment de la direction régionale de l'environnement à Carcassonne dans la nuit du 18 au 19 janvier. Une inscription CAV a été retrouvée sur les lieux.

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Marc Fesneau dira ce 2 février où en sont l’arrachage temporaire et l’aide aux trésoreries viticoles

Comme promis, le ministre de l’Agriculture reviendra ce vendredi 2 février dans l’Hérault pour faire le point sur la concrétisation de ses promesses de novembre dernier à Montpellier. Pour la chandeleur, la filière vin ne veut pas qu’on la laisse tomber comme une crêpe.

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"Qui veut la peau de la modération ? Qui veut la peau de la filière vin ?"

Devenant un marronnier médiatique, la question du soutien gouvernemental au Dry January, ou défi de janvier, relève d'une stratégie de dénormalisation de toute consommation de vin afin de prôner l'abstinence et enterrer la modération explique dans cette tribune Krystel Lepresle, déléguée générale de Vin et Société.

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La grande distribution à l’écoute des vignerons languedociens... et des bas prix en IGP

Après les tensions de Noël, le maire de Béziers, Robert Ménard, a mis autour de la table les acheteurs de la grande distribution et des membres de la production. 

Pour soutenir les prix, Egalim a été évoqué pour les vins IGP, ou encore la participation de la grande distribution dans les interprofessions. D'autres réunions devraient suivre.

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Tags de menaces explosives contre un négoce de vins en Languedoc

Dans l'Hérault, le négoce Oenoterra a vu la façade de ses bureaux dégradée par des graffitis. L'entreprise explique son incompréhension alors que la Fdsea, mentionnée dans un des tags, condamne cette action.

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Quelques réflexions personnelles sur les "vins sans alcool"

La catégorie des produits sans alcool incluant le vin connaît une indéniable progression de ses ventes depuis quelques années. Je vous livrerai ici mon opinion à propos des "vins sans alcool."

Je ne traiterai cependant pas (une autre fois peut-être) de l'événement "Dry January". Cela relève d'une décision personnelle qui peut s'avérer bénéfique pour certains et inutiles pour d'autres, surtout si on le fait pour les mauvaises raisons.

J'aimerais plutôt commenter en 3 points la manière discutable dont on fait le marketing des vins dits "sans alcool".

1. Sans alcool, vraiment?

On ne le dit pas ouvertement, mais la publicité vise subjectivement les personnes qui pensent que l'alcool, même pris en quantité raisonnable, c'est nocif pour la santé.

L'affirmation "Sans alcool" est donc très attirante pour celles-ci. Mais est-ce bien le cas? Et bien non. Il est impossible de désalcooliser complètement un vin. La plupart affiche en moyenne une quantité résiduelle d'alcool d'environ 0,5% (au point où ces produits ne sont pas recommandés aux personnes en sevrage alcoolique).

Voici un exemple d'une publicité européenne:

Même les médias et certains chroniqueurs d'ici répètent sans trop y penser cet oubli volontaire des producteurs:

Logiquement 0% en alcool ne peut que signifier aucun alcool. Or, dans les "vins sans alcool" il y en a peu, mais il y en a. Ces pubs sont donc inexactes, voire à la limite trompeuses.

En toute honnêteté, il faut dire que la communication de la SAQ est plus précise à cet égard.

2. Meilleurs pour la santé, vraiment?

Certaines personnes consomment ces produits pour plusieurs raisons: femmes enceintes, chauffeur désigné, pour faire des économies, etc.

Mais l'un des arguments souvent utilisés dans les publicités est l'argument que c'est bon pour votre santé, car on vous l'a souvent répété, l'alcool c'est nocif et c'est moralement condamnable n'est-ce pas?

Je ne sais pas si vous l'avez déjà remarqué, mais les vins dits sans alcool ont des teneurs en sucre résiduel à provoquer l'hyperglycémie chez un diabétique. De 40 à 50 grammes de sucre par litre le plus souvent, et parfois même plus de 60 grammes! (Vérifiez sur www.saq.com). Rappelons qu'un vin tranquille n'est plus considéré comme sec, à partir de 4 grammes de sucre par litre. Et ça évidemment, les producteurs n'en parlent presque jamais.

On avance souvent l'argument que l'absence d'alcool rend le produit moins calorique. C'est vrai. Mais n'oublions pas que le sucre qui y est présent annule en partie cet avantage.

Boire du vin bourré de sucre avec presque pas d'alcool au lieu de vin avec un peu d'alcool et presque pas de sucre dans l'unique but de préserver sa santé me semble un choix plutôt curieux et contre-productif.

Il faut dire qu'ils n'ont pas le choix. La désalcoolisation rend le goût du produit plus acide et élimine la sensation de volume en bouche. Pour rendre le produit plus équilibré et buvable, l'ajout de sucre représente une solution peu coûteuse.

Si on arrive à créer d'assez bonnes bières et des cocktails sans alcool (mocktails) avec des saveurs très proches des produits d'origine puisque ceux-ci renferment déjà du sucre, le résultat est selon moi loin d'être convaincant lorsqu'il s'agit du vin.

3. Ce n'est pas du vin!

Mais là où on frôle la malhonnêteté intellectuelle, c'est dans la dénomination du produit: Vin sans alcool. Je veux bien croire que le mot "vin" fait vendre, mais son utilisation ne devrait pas être permise pour ces produits.

Examinons la définition légale de ce qu'est un vin. Il est est le résultat de la fermentation des sucres naturels du raisin sous l'action de levures. Son degré minimum en alcool ne peut être inférieur à 8,5% (voir ici).

Si on retire presque tout l'alcool d'un vin, ce n'est plus du vin, point barre. Il s'agit plutôt d'une boisson désalcoolisée à partir de vin.

Je le répète, vous avez le droit d'en boire, mais ce n'est pas du vin. Soyons précis.