En voici quelques-uns et l'on vous explique pourquoi il en est ainsi.
Rien de plus frustrant que de constater que l'un de ses vins préférés semble avoir disparu des tablettes du monopole québécois.
Ceci est susceptible de se produire même avec les produits qui se vendent mieux que la moyenne. Surtout avec ceux-là d'ailleurs.
Il en est d'ailleurs toujours été ainsi d'ailleurs. On ne peut pas ici se servir de la pandémie comme excuse. Alors pourquoi?
La manière passive utilisée pour gérer les produits de l'espace Cellier (les vins dits de spécialité) en est le plus souvent la cause.
Pour comprendre de quoi il en retourne, je vous recommande de lire cet article publié il y a presque 5 ans, soit en mars 2016 (Où est passé mon vin?) puisque rien n'a changé à cet égard.
Pourquoi en serait-il autrement puisque nous sommes au Québec après tout, le royaume de l'immobilisme bureaucratique non imputable (et pas seulement pour la commercialisation de l'alcool).
À titre d'exemples, je vous commente ci-après 3 vins de grande qualité que j'aurais aimé pouvoir vous décrire de long en large. Malheureusement, il n'y en en plus ou presque plus, et on ne peut prédire si et quand ils seront de nouveau disponibles.
Je vous invite à les inscrire sur votre liste d'achats à faire afin de ne pas les oublier pour vos achats éventuels, si jamais ils réapparaissaient un bon jour.
Rosso di Montalcino, Pian delle Vigne, Antinori, Toscane, 2018, Italie, 24,95$
Disparu à la vitesse de l'éclair, peu d'amateurs ont ainsi pu avoir la chance de mettre la main sur l'une des bouteilles de ce dernier arrivage. Vinifié en cuve inox et élevé 7 mois en grands foudres de chêne de Slavonie, ce vin demeure une référence parmi les vins de son appellation.
Proposant une robe rubis de moyenne intensité et très subtilement violacée, ce vin propage des arômes de cerise noire et de fraise des champs où des notes d'herbes sauvages s'y superposent; pas trop corsé et frais en bouche, ce vin aux belles saveurs délicatement fruitées se boit facilement; une finale nette et ciselée pour ce vin à la qualité irréprochable.
Château Cap L'Ousteau, Haut-Médoc, 2015, France, 21,80$
Issu d'un domaine de 45 hectares situé dans la commune de Lamarque. Constitué majoritairement de Merlot (62%), l'assemblage de ce vin bordelais comprend également du Cabernet Sauvignon (33%) et du Petit Verdot (5%). Ces vignes âgées en moyenne de 30 ans poussent sur des sols d'argile et de sable graveleux. Vendanges manuelles et élevage en barriques de chêne neuves et usagées.
Maintenant âgé de 5 ans bien sonnés, ce vin a commencé à développer de beaux arômes tertiaires de feuilles mortes et de sous-bois; il affiche toujours une teinte rubis relativement jeune; il procure une bouche droite, fraîche et classique; doté d'un bel équilibre, il pourra encore tenir la route au moins pour les 5 prochaines années.
Côtes-du-Rhône, Domaine de Beaurenard, 2019, France, 21,70$
Le domaine de Beaurenard qui compte 32 hectares est un domaine familial depuis 7 générations. On retrouve dans l'assemblage de ce vin 70% de Grenache et 30% de Syrah. Les vignes qui poussent sur un sol argilo-calcaire et caillouteux sont conduites en biodynamie. Le vin n'a subi qu'un court élevage pour préserver la délicatesse du fruit.
Se drapant d'une robe rubis très légèrement soutenue et subtilement violacée, ce vin passablement aromatique propage des notes florales, ainsi que des parfums de myrtille, de framboise et de poivre blanc; la bouche révèle des tanins très souples, lesquels produisent une sensation un peu gommeuse après quelques gorgées; ce vin généreux de ses saveurs pourrait presque être qualifié de mini châteauneuf-du-Pape; il est justement actuellement rare comme de la marde de pape comme on dit parfois, puisqu'à peine une dizaine de succursales (sur les 410 du réseau) en détiennent encore.
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