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mercredi 13 mars 2019

Utilisation prédominante des critiques étrangers par la SAQ: Qu'en pensent les Québécois(es)?


Le 28 février dernier, je publiais sur ce blogue ainsi que dans ma chronique hebdomadaire du HuffPost Québec, un billet intitulé Le vin au Québec: une question de langue et de culture.




On y mentionne que la Société des alcools du Québec donnait généralement préséance aux commentaires de dégustation (et aux notes sur 100 points) des critiques étrangers, alors que ceux-ci ont souvent des goûts qui peuvent s'avérer différents des spécificités de notre palais québécois, tel que démontré par une récente étude de l'université de Concordia.

De plus, les promotions que la SAQ fait parfois sur les réseaux sociaux n'utilisent que les commentaires en anglais de ces critiques, ne permettant pas aux personnes qui ne comprennent pas l'anglais de les lire.




En résumé, on n'utilise guère les analyses de nos experts d'ici qui connaissent mieux les préférences de la clientèle québécoise et qui sont de plus en mesure de livrer leurs commentaires en français.

Afin d'évaluer si je n'étais le seul à juger cette pratique quelque peu incongrue, j'ai fait un sondage sur les réseaux sociaux durant une semaine, afin de connaître l'opinion des consommateurs du Québec à ce propos.

Bien sûr cela n'a rien de scientifique, mais donne tout de même un certain aperçu de l'opinion populaire.

Voici le sondage et les résultats.



81% des personnes ayant répondu à ce sondage ne sont pas d'accord avec la pratique actuelle.

Mais creusons davantage. 

J'ai voulu connaître l'opinion de l'Office Québécois de la Langue Française (OQLF) au sujet de l'utilisation de commentaires unilingues anglophones par une société d'État, tel que montré ci-dessus.

Je leur ai parlé et leur ai fait  parvenir un courriel le 12 mars dernier, par l'entremise duquel je leur pose deux questions, à savoir:

1) La SAQ est-elle assujettie à titre de commerçant au détail, à la loi québécoise sur la publicité où il est stipulé que le français doit être dominant?

2) Si oui, en vertu de quelles dispositions de la loi, la pratique actuelle de la SAQ est-elle rendue possible?  

Dès que j'aurai reçue les réponses de l'OQLF je vous en ferai part.



Mise à jour du 19 mars 2019:

Une semaine après ma demande par courriel d'informations, mes deux questions demeurent toujours sans réponse.

À suivre...


Mise à jour du 20 mars 2019:

J'ai finalement reçu un courriel 8 jours plus tard de l'Office québécois de la langue française du Québec (OQLF), soit le 20 mars 2019, à 15h31.

Voici leur réponse:


·         Pour un organisme de l’Administration, une publicité doit être en français. Cependant, elle peut être à la fois en français et dans une autre langue, à condition que le français soit au moins équivalent.
·         La SAQ est considérée comme un organisme de l’Administration au sens de la Charte.
·         L’Office a communiqué avec la SAQ pour l’informer de la situation.


Mise à jour du 6 avril 2019:

Il semblerait que le message ce soit rendu à bon port.

Voici ce que l'on peut dorénavant voir comme publicité de la SAQ sur les réseaux sociaux lorsque des commentaires de dégustation de chroniqueurs anglophones sont utilisés.

Paru le 28 mars 2019



Paru le 29 mars 2019




Paru le 5 avril 2019


Beaucoup mieux, n'est-ce pas?

J'aimerais remercier l'Office de la langue française (OQLF) pour son efficacité, ainsi que la Société des alcools du Québec (SAQ) pour sa rapide collaboration.

Le dossier est clos. Pour le moment.



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