Note: Ce texte a aussi été publié le 26 novembre 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).
Les vignerons québécois ont de bonnes raisons présentement de perdre patience. Examen des faits dont certains pourraient bien mettre leur existence même en péril.
J'aurais pourtant bien aimé vous apprendre que la situation des entreprises viticoles du Québec s'est améliorée au cours de la dernière année, mais ce n'est pas le cas.
On peut bien sûr se réjouir de l'augmentation importante des ventes de vin québécois depuis que le monopole a accepté de les mettre un peu plus en évidence.
On peut bien sûr se réjouir de l'augmentation importante des ventes de vin québécois depuis que le monopole a accepté de les mettre un peu plus en évidence.
Si, malgré les promesses gouvernementales, la situation du point de vue législatif soit malheureusement demeurée inchangée, du point de vue administratif elle s'est détériorée. On est donc très loin de voir une faculté d’œnologie voir le jour ici, tel que le suggérais dans mon billet du 27 novembre dernier (Y a-t-il de l'avenir pour la culture de la vigne au Québec?).
Comment en effet courir quand on ne sait même pas marcher.
Un combat inégal
Selon Charles-Henri de Coussergues, l'un des propriétaires du domaine de l'Orpailleur au Québec, ''les gouvernements européens et celui des États-Unis subventionnent à coups de milliards leurs exportations de vin''. Les vins étrangers peuvent ainsi être vendus ici beaucoup moins chers que leur coût réel, créant une concurrence déloyale pour les vignerons québécois qui eux ne bénéficient pas de telles largesses de la part de leur gouvernement.
Ainsi, l’année dernière, « la commission européenne a donné 15 milliards d’euros à ses vignerons pour exporter » les vins, clame Charles-Henri. « Quand ils arrivent ici, ils ont 60% de subvention », a-t-il renchéri (voir ici).
Comment en effet courir quand on ne sait même pas marcher.
Un combat inégal
Selon Charles-Henri de Coussergues, l'un des propriétaires du domaine de l'Orpailleur au Québec, ''les gouvernements européens et celui des États-Unis subventionnent à coups de milliards leurs exportations de vin''. Les vins étrangers peuvent ainsi être vendus ici beaucoup moins chers que leur coût réel, créant une concurrence déloyale pour les vignerons québécois qui eux ne bénéficient pas de telles largesses de la part de leur gouvernement.
Ainsi, l’année dernière, « la commission européenne a donné 15 milliards d’euros à ses vignerons pour exporter » les vins, clame Charles-Henri. « Quand ils arrivent ici, ils ont 60% de subvention », a-t-il renchéri (voir ici).
Un projet de loi très attendu
Il s'agit bien entendu du projet de Loi 395 dont la premier dépôt à l'Assemblée Nationale remonte à plus de deux ans. Après avoir promis son adoption pour Noël 2014, le gouvernement du Québec a récemment déclaré par l'entremise du ministre des Finances Carlos Leitão qu'il le serait très bientôt.
Rappelons que cette loi autoriserait entre autres choses les vignerons du Québec à vendre directement leurs produits dans les épiceries et dépanneurs de la province, sans passer par la SAQ.
Des retombées économiques importantes
Déjà en 2007, Jean-Pierre Bélisle, alors président de l'Association des vignerons du Québec, déclarait au magazine Forces "qu'une bouteille de vin importé vendue au Québec y génère seulement 49 cents de retombées économiques, comparativement à 4,89 dollars pour une bouteille de vin québécois." (voir ici)
La raison est simple car "aucune autre culture que celle de la vigne ne crée autant de valeur ajoutée à l’hectare" plaide-t-il, considérant non seulement le prix de vente du vin mais aussi le potentiel touristique.
L'infographie ci-dessous indique que le chiffre d'affaires annuel d'environ 600 millions de $ réalisé en Ontario génère plus de 3.3 milliards de $ en retombées économiques pour cette province, soit plus de 5 fois le montant initial.
On retrouve la même proportion de l'effet multiplicateur en France. En effet, bien que la viticulture dans ce pays ne soit que 3% de la surface cultivée, la valeur de la production vinicole représente 15,4% du total des produits agricoles français, soit 5 fois plus (voir ici).
Qu'est-ce qui bloque ici?
Selon un avis juridique reçu par le gouvernement, ce projet de loi pourrait être en contradiction avec certains accords commerciaux signés par le Canada (voir ici).
Le 17 octobre dernier, Marc André Gagnon, sur son site internet Vinquébec, faisait le tour de la question pour en arriver à la conclusion, considérant ce qui se fait déjà dans plusieurs provinces du Canada, soit l'Ontario, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse, qu'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat (voir ici).
À titre d'exemple, il faut absolument lire l'extrait du plan d'affaires 2014-2015 de la NSLC (Nova Scotia Liquor Corporation), le monopole de la Nouvelle-Écosse, qui décrit noir sur blanc non seulement les avantages économiques qui résultent du développement des entreprises vinicoles de cette province, mais les moyens que celui-ci n'hésite pas à prendre, en accord avec le gouvernement de cette province, pour favoriser leur essor, dont celui d'une politique de majoration préférentielle pour les produits locaux (voir ici).
Et comme M. de Coussergues de l'Orpailleur l'a mentionné ci-dessus, nos compétiteurs internationaux ne se privent pas non plus de contourner l'esprit des accords internationaux en subventionnant fortement à la base la production et l'exportation des vins de leur pays.
À titre d'exemple, il faut absolument lire l'extrait du plan d'affaires 2014-2015 de la NSLC (Nova Scotia Liquor Corporation), le monopole de la Nouvelle-Écosse, qui décrit noir sur blanc non seulement les avantages économiques qui résultent du développement des entreprises vinicoles de cette province, mais les moyens que celui-ci n'hésite pas à prendre, en accord avec le gouvernement de cette province, pour favoriser leur essor, dont celui d'une politique de majoration préférentielle pour les produits locaux (voir ici).
Et comme M. de Coussergues de l'Orpailleur l'a mentionné ci-dessus, nos compétiteurs internationaux ne se privent pas non plus de contourner l'esprit des accords internationaux en subventionnant fortement à la base la production et l'exportation des vins de leur pays.
Nous sommes semble-t-il, les seuls au monde à se montrer "plus catholique que le pape", et de ne pas avoir encore décidé de faire ce que toutes les autres régions productrices de vin font, soit de développer leur économie.
Et si un projet de loi en ce sens finit par être adopté, souhaitons qu'il corresponde aux vrais besoins de nos vignerons, bref, qu'il ne soit pas mal ficelé ou alambiqué, comme notre bureaucratie québécoise nous l'a si souvent démontré par le passé.
Et si un projet de loi en ce sens finit par être adopté, souhaitons qu'il corresponde aux vrais besoins de nos vignerons, bref, qu'il ne soit pas mal ficelé ou alambiqué, comme notre bureaucratie québécoise nous l'a si souvent démontré par le passé.
La cerise sur le gâteau
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Ajoutant l'insulte à l'injure, notre gouvernement non satisfait de ne pas lever le petit doigt pour aider nos vignerons, les affame économiquement.
Mis en place en décembre 2013 par le gouvernement de madame Marois, le Programme d’appui à la promotion des alcools du Québec (PAPAQ) offre une bonification permanente de 18% et une aide financière supplémentaire de 2$ par bouteille de vin certifié vendue par l'entremise de la SAQ.
Or depuis belle lurette, aucun chèque n'a été émis par le gouvernement. Ainsi, celui-ci devrait plus de 75,000$ au Coteau Rougemont et au-delà de 100,000$ (certains disent près de 200,000$) au domaine St-Jacques, selon un article publié par le
journal La Presse le 16 novembre dernier (voir ici).
Certains producteurs se retrouvent ainsi en graves difficultés financières et subissent la pression de leurs banquiers. En un mot, plus les vignerons québécois vendent à la SAQ, plus ils creusent leurs tombes. Pendant ce temps, le ministère des Finances et de l'Agriculture se lance la balle, affirmant que c'est à l'autre ministère de payer les sommes dues.
L'adversaire le plus redoutable de nos courageux entrepreneurs québécois en viticulture ne semble donc pas être les producteurs étrangers mais bien leur propre gouvernement.
L'extrait vidéo suivant relate la réponse de M. Carlos Leitão à une question que lui a posée il y a quelques jours, le député de l'opposition, André Villeneuve.
Lien pour écouter la vidéo (3 min.)
Il est pour le moins étrange que l'on ait si facilement trouvé plus de 3,000,000,000$ (3 milliards!) de votre argent (gouvernement du Québec et Caisse de Dépôt) pour secourir Bombardier, une entreprise qui bat de l'aile (sans jeu de mots) et qui utiliserait des stratégies agressives pour payer moins d'impôts ici.
Certains diront que ces milliards sont pour sauver des emplois au Québec. Ah oui? Cette entreprise vient pourtant tout juste d'annoncer qu'elle délocalisait certains emplois au Mexique, au Maroc et en Inde. Vos impôts et votre fonds collectif de pension créent certes de l'emploi...mais ailleurs.
Pendant ce temps, on semble incapable de trouver ne serait-ce qu'un petit million pour développer une industrie naissante et florissante qui pourrait assurément participer davantage au développement de notre économie. Bravo champion!
Des vignerons qui dérangent
Qui dérangent qui et surtout pourquoi?
Le très détaillé article publié le 16 novembre dernier par TVA Nouvelles sous la plume de Carl Renaud pourrait bien fournir une amorce de réponse (Des vignerons qui dérangent). Mais seulement quelques membres du gouvernement connaissent la vérité à ce sujet.
Alors que l'on sait que chaque dollar généré par l'industrie viticole en rapporte cinq en retombées économiques, qu'attendons-nous pour agir?
Il ne faudrait pas que des intérêts personnels ou privés l'emportent encore une fois sur l'intérêt collectif de la nation.
La Fête des Vins du Québec
Je sais que malgré tout, les vignerons du Québec peuvent au moins compter sur le support d'une bonne partie de la population de la province.
C'est le temps de le démontrer en se rendant les 27, 28 et 29 novembre prochains au Marché Bonsecours dans le Vieux-Montréal, où se tiendra la 10è édition de cet évènement annuel.
Tous les détails ici
Le Coteau Rougemont
Mais terminons sur une note positive en dressant un portrait d'un producteur québécois de boissons alcoolisées (alcools de fruits, cidres et vins), le Coteau Rougemont, qui a démarré ses activités en 2006.
En plus de cépages hybrides tels le Saint Pépin, Vidal, Frontenac noir gris et blanc, Sainte-Croix et Marquette, on aussi planté des cépages nobles de Pinot gris et de Chardonnay.
Mais quoi de mieux qu'une dégustation de 9 des produits de ce domaine afin de faire découvrir le niveau de qualité maintenant atteint par certains de nos producteurs au Québec.
Dans l'ordre la photo ci-dessus, de gauche à droite:
Versant blanc 2013, Québec, 15,65$
Disponibilité: SAQ
Cépages: 75% Frontenac gris et 25% Frontenac blanc
Alcool: 13,5%
Sucre: 1,8 gr/litre
Servir: 10° C
Procurant des arômes de fruits blancs, ce vin conviendra de l'apéro jusqu'au fromage, selon votre menu (poissons, viandes blanches, etc.).
Saint-Pépin, 2014, Québec, 18,50$
Disponibilité: SAQ
Cépage: 100% Saint-Pépin
Alcool: 12,5%
Sucre: 6,0 gr/litre
Servir: 10-12° C
Mis en place en décembre 2013 par le gouvernement de madame Marois, le Programme d’appui à la promotion des alcools du Québec (PAPAQ) offre une bonification permanente de 18% et une aide financière supplémentaire de 2$ par bouteille de vin certifié vendue par l'entremise de la SAQ.
Or depuis belle lurette, aucun chèque n'a été émis par le gouvernement. Ainsi, celui-ci devrait plus de 75,000$ au Coteau Rougemont et au-delà de 100,000$ (certains disent près de 200,000$) au domaine St-Jacques, selon un article publié par le
journal La Presse le 16 novembre dernier (voir ici).
Certains producteurs se retrouvent ainsi en graves difficultés financières et subissent la pression de leurs banquiers. En un mot, plus les vignerons québécois vendent à la SAQ, plus ils creusent leurs tombes. Pendant ce temps, le ministère des Finances et de l'Agriculture se lance la balle, affirmant que c'est à l'autre ministère de payer les sommes dues.
L'adversaire le plus redoutable de nos courageux entrepreneurs québécois en viticulture ne semble donc pas être les producteurs étrangers mais bien leur propre gouvernement.
L'extrait vidéo suivant relate la réponse de M. Carlos Leitão à une question que lui a posée il y a quelques jours, le député de l'opposition, André Villeneuve.
Lien pour écouter la vidéo (3 min.)
Il est pour le moins étrange que l'on ait si facilement trouvé plus de 3,000,000,000$ (3 milliards!) de votre argent (gouvernement du Québec et Caisse de Dépôt) pour secourir Bombardier, une entreprise qui bat de l'aile (sans jeu de mots) et qui utiliserait des stratégies agressives pour payer moins d'impôts ici.
Certains diront que ces milliards sont pour sauver des emplois au Québec. Ah oui? Cette entreprise vient pourtant tout juste d'annoncer qu'elle délocalisait certains emplois au Mexique, au Maroc et en Inde. Vos impôts et votre fonds collectif de pension créent certes de l'emploi...mais ailleurs.
Pendant ce temps, on semble incapable de trouver ne serait-ce qu'un petit million pour développer une industrie naissante et florissante qui pourrait assurément participer davantage au développement de notre économie. Bravo champion!
Des vignerons qui dérangent
Qui dérangent qui et surtout pourquoi?
Le très détaillé article publié le 16 novembre dernier par TVA Nouvelles sous la plume de Carl Renaud pourrait bien fournir une amorce de réponse (Des vignerons qui dérangent). Mais seulement quelques membres du gouvernement connaissent la vérité à ce sujet.
Alors que l'on sait que chaque dollar généré par l'industrie viticole en rapporte cinq en retombées économiques, qu'attendons-nous pour agir?
Il ne faudrait pas que des intérêts personnels ou privés l'emportent encore une fois sur l'intérêt collectif de la nation.
La Fête des Vins du Québec
Je sais que malgré tout, les vignerons du Québec peuvent au moins compter sur le support d'une bonne partie de la population de la province.
C'est le temps de le démontrer en se rendant les 27, 28 et 29 novembre prochains au Marché Bonsecours dans le Vieux-Montréal, où se tiendra la 10è édition de cet évènement annuel.
Tous les détails ici
Le Coteau Rougemont
Mais terminons sur une note positive en dressant un portrait d'un producteur québécois de boissons alcoolisées (alcools de fruits, cidres et vins), le Coteau Rougemont, qui a démarré ses activités en 2006.
En plus de cépages hybrides tels le Saint Pépin, Vidal, Frontenac noir gris et blanc, Sainte-Croix et Marquette, on aussi planté des cépages nobles de Pinot gris et de Chardonnay.
Mais quoi de mieux qu'une dégustation de 9 des produits de ce domaine afin de faire découvrir le niveau de qualité maintenant atteint par certains de nos producteurs au Québec.
Dans l'ordre la photo ci-dessus, de gauche à droite:
Versant blanc 2013, Québec, 15,65$
Disponibilité: SAQ
Cépages: 75% Frontenac gris et 25% Frontenac blanc
Alcool: 13,5%
Sucre: 1,8 gr/litre
Servir: 10° C
Procurant des arômes de fruits blancs, ce vin conviendra de l'apéro jusqu'au fromage, selon votre menu (poissons, viandes blanches, etc.).
Saint-Pépin, 2014, Québec, 18,50$
Disponibilité: SAQ
Cépage: 100% Saint-Pépin
Alcool: 12,5%
Sucre: 6,0 gr/litre
Servir: 10-12° C
La robe jaune clair à reflets verts est précurseur de ses arômes d'agrumes, de citron et de fleurs blanches; accompagnera bien ce qui demande de la fraîcheur, comme les crevettes par exemple.
Rose Framboise, Québec, 13,50$
Disponibilité: SAQ
Fait à partir de: pommes et framboises (cidre aromatisé)
Alcool: 7,0%
Sucre: 49 gr/litre
Servir: 10° C
Une jolie curiosité en demi-sec où l'on assemble la pomme (il y a plus de 40,000 pommiers sur ce domaine) avec l'un des petits fruits les plus populaire du Québec.
Versant rouge, Québec, 15,65$
Disponibilité: SAQ
Cépages: 80% Frontenac noir, 20% Marquette
Alcool: 13,5%
Sucre: 3,3 gr/litre
Servir: 16° C
Carafe: 15 min.
De gouleyantes saveurs de mûres sauvages et de framboises légèrement acidulées se mêlent à une finale sur le chocolat noir; à consommer en compagnie de viandes blanches et rouges grillées; très réussi!
Le Grand Coteau, Québec, 23,20$
Disponibilité: SAQ
Cépages: 80% Marquette, 20% Frontenac noir
Alcool: 13,5%
Sucre: 3 gr/litre
Servir: 16° C
Carafe: 20 min.
Ce vin qui dégage des parfums de mûre, de framboise et de vanille, a été élevé un an en fûts de chêne français et américain (30% neufs, 70% de 3 ans); sera à son mieux avec des viandes goûteuses (bœuf, gibier, canard).
Frontenac gris, Vendange tardive, 2012, Québec, 23,30$ (375 ml)
Disponibilité: SAQ
Cépages: 100% Frontenac gris
Alcool: 10,5%
Sucre: 139 gr/litre
Servir: 8-10° C
Une délicieuse petite gâterie élaboré à l'aide de raisins cueillis tardivement et manuellement; ses arômes de miel, d'agrumes et de pêche sont très invitants; pour le foie gras et les desserts de fruits blancs caramélisés.
Cidre de glace, 2012, Québec, 19,75$ (375 ml)
Disponibilité: SAQ
Faits de pommes Cortland, Spartan, Empire, McIntosh, Gala
Alcool: 10%
Sucre: 163 gr/litre
Servir: 10° C
Il y a une cinquantaine de cidre de glace disponibles à la SAQ et celui-ci est le moins cher de tous (mais pas le moins bon); il sent la pomme bien sûr, mais aussi la poire et les épices; essayez-le sur un rôti de porc sauce aux pommes, un magret de canard aux poires caramélisées, ou une tarte aux pommes chaude où trône une boule de glace à la vanille!
Poiré de glace, 2013, Québec, 22,55$ (200 ml)
Disponibilité: SAQ
Faits de poire Beauté Flamande
Alcool: 10%
Sucre: 139 gr/litre
Servir: 8-10° C
Une bouteille de ce produit est amplement suffisante pour 6 personnes en fin de repas en guise de digestif, ou pour accompagner les desserts aux fruits, surtout les blancs; élaboré dans le même esprit que le cidre de glace.
Vin de Glace, Vidal, 2012, Québec, 32,75$ (200 ml)
Disponibilité: SAQ
Cépage: 100% Vidal
Alcool: 10%
Sucre: 250 gr/litre
Servir: 8-10° C
Mettant l'hiver québécois à contribution, les raisins de ce vin ont été vendangés manuellement en plein hiver; on n'en retire que quelques gouttes à peine par raisin; essayez-le pour lui-même, en guise de digestif, sur un fromage bleu, ou du foie gras; très cochon!
Site internet de ce producteur
Vidéo de présentation ( 3 min.):
Super !!
RépondreEffacerPetite correction...Le Rose Framboise, Québec, 13,50$ est disponible dans plusieurs succrsales SAQ, (169)...http://www.saq.com/webapp/wcs/stores/servlet/SAQStoreLocatorSearchResultsView?storeId=20002&catalogId=50000&langId=-2®ionSelected=&productId=12358173&orderBy=1&pageSize=20®ionId=&x=74&y=7
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