Note: Ce billet a aussi été publié le 10 avril 2014 dans ma chronique hebdomadaire du Huffington Post Québec, section Art de Vivre (voir ici).
Parler de printemps par les temps qui courent peut sembler utopique. Mon éternel optimisme me porte cependant à croire que boire les dix vins qui suivent pourraient inciter le printemps à nous rendre visite.
Alors que ce long et glacial hiver nous colle à la peau et que les Québécoise(e)s rêvent de soleil et de chaleur, à quoi avons-nous eu droit en lieu et place? À des élections! Un peu déprimant je l’avoue.
Alors que des milliers de cerisiers embaument avec leurs jolies fleurs roses la ville de Tokyo, que les terrasses extérieures des bistros et restos de Paris accueillent déjà la clientèle, nous devons ici nous contenter de l’arrivée de deux ou trois merles d’Amérique qui se sont sans doute trompés d’itinéraire et de nos érables qui ont bien voulu timidement débuter la coulée de leur précieuse sève. On dit qu’il faut être fait fort pour vivre ici et c’est bien vrai.
Ce que je vous propose aujourd’hui repose sur le même principe des rites magiques utilisés autrefois par les hommes des cavernes avec leurs peintures rupestres sur les murs des grottes afin d’assurer le succès de leur chasse. Les méthodes anciennes étant souvent les meilleures, je me dis que si nous nous mettons tous à boire des vins qui siéent au printemps, nos chances d’attirer vers nous cette saison ne pourront qu’augmenter.
La mémoire étant une faculté qui oublie, afin de nous aider à nous rappeler ce à quoi ressemble cette saison pour le moment absente, Marie-Claude Journault, votre talentueuse illustratrice préférée, a bien voulu créé spécialement pour nous la représentation printanière d'une visite à la cabane à sucre.
Merci à Marie-Claude Journault de nous faire si bien rêver!
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Si jamais cette formule de visualisation de l’objectif recherché fonctionne, je vous propose que par la suite nous imaginions collectivement que le prix de tous les vins vendus au Québec ait diminué de 30%. Ici par contre, je suis moins sûr du résultat.
Revenons donc à nous moutons, soit les vins qui sont propices à une consommation durant le printemps.
Mais de quel type de vins parlons-nous? Puisque notre diète printanière est habituellement différente de celle de la saison hivernale, la sélection des vins pour accompagner les plats de cette nouvelle saison doit être elle aussi adaptée.
Terminée en effet la saison du bœuf bourguignon, de l’osso buco et des plats de viandes mijotées. Si la température le permet, c’est au printemps que l’on recommence la pratique des grillades. Nous optons de même au cours de cette saison pour des mets moins riches en calories et en gras. Les vins pour le printemps, les blancs comme les rouges, seront donc eux aussi plus légers que ceux que nous buvions il n’y a déjà pas si longtemps.
Optez ainsi pour des vins plus frais et fruités pour les blancs, et plus souples et moins tanniques pour les vins rouges. Au dessert, le porto et autres vins rouges mutés, feront place à des vins à plus faible taux d’alcool, blancs de préférence, tels des vins de Muscat ou de vendanges tardives.
Afin de vous guider dans vos choix, vous trouverez à la fin de ce billet une galerie photos vous présentant une sélection de dix vins (un mousseux, trois blancs et six rouges) pour partir la nouvelle saison du bon pied. Vous pourrez consulter des notes de dégustation pour plusieurs d’entre eux, ce que je vous invite à faire afin de mieux les apprécier. Les amateurs de vins rosés seront servis un peu plus tard dans un autre billet consacré à ces derniers.
Puisqu’il est pratique pour référence ultérieure d’avoir une liste des noms des produits en question que l’on peut imprimer, vous pourrez le faire grâce au lien suivant :
http://bit.ly/1lLrxPR
http://bit.ly/1lLrxPR
On dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Vérifions maintenant si ces dix vins y parviendront.
Bonnes dégustations!
Bonnes dégustations!
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