Je
vous avais fait part le 27 avril dernier sur ce blogue du programme de
fidélisation que la SAQ avait annoncé le matin même. J'avais d'ailleurs
au cours de cette même journée accordé une entrevue à la radio à ce
sujet (ICI).
Je vous reproduit ci-après un article de Pierre-Yves McSween publié sur
Lapresse.ca qui fait une réflection intéressante sur ce sujet et pose
de plus des questions intéressantes.
Source: Lapresse.ca
Fidélisation illogique
Par Pierre-Yves McSween
L'auteur est comptable professionnel agréé, professeur d'administration
au cégep régional de Lanaudière et chargé de cours à HEC Montréal. Il
collabore régulièrement à la section Débats.
Selon ce qui a été annoncé dans la section Affaires de La Presse,
la SAQ lancera un programme de «relation client» en 2015. En d'autres
termes, avec leurs achats à la SAQ, les clients accumuleront
potentiellement des points en échange de récompenses. La société d'État
ne peut pas qualifier son programme de «fidélisation», puisqu'elle est
en situation de monopole. Comment fidéliser des clients n'ayant pas
d'autres options? Justement, pourquoi ce programme?
La SAQ n'a pas de réelle concurrence, à moins que l'on considère que le Noiret du dépanneur concurrence n'importe quel de ses vins d'entrée de gamme. Une chose est catégorique: aucun système de points n'est gratuit. Pour financer les points que l'on donne à un consommateur, il faut que quelqu'un en paye le prix quelque part. À moins évidemment que les données cumulées permettent de profiler les clients à un point tel que cela améliore la gestion des stocks et l'adéquation entre l'offre de produits et les besoins des consommateurs.
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