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lundi 13 juillet 2015

Paradoxides, Dupéré-Barrera, Côteaux du Languedoc, 2007, France


Cépages:   70% Syrah et 20%  de Grenache et 10% Carignan
Code #:     Épuisé
Prix:           21,95$ (en octobre 2009)
Alcool:      13,5%
Servir:      17° C

Ce vin était un vin de négoce du célèbre couple formée  par la Québécoise Emmanuelle Dupéré et le Français  Laurent Barrera.

Il faut croire que l'approvisionnement des raisins qui servait à élaborer ce vin s'est tari car ce vin n'existe malheureusement plus. Dommage. 

Paradoxides faisait référence à un fossile, un genre de  trilobite, qui date du Cambrien. Ce vin provient évidemment de ma cave personnelle (Qu'attendez-vous pour démarrer la vôtre?).

On a sans doute pas bien compris le potentiel de ce vin lorsqu'il a été commercialisé en 2009. Il était alors bien jeune, laissant une finale un peu asséchante. Il demandait à vieillir un  peu. Qu'en est-il aujourd'hui?

Gigot d'agneau à l'érable, asperges au four et petites patates rôties
Notes de dégustation:

La robe de ce vin est un peu trouble, n'ayant pas été (avec raison) trop filtré. La robe est de couleur moyenne rouge rubis, tirant légèrement sur le grenat. Le bouquet est passablement complexe , incluant dans sa palette la mûre, la framboise et le cassis pour les arômes fruits, de garrigue (romarin, thym), de poivre, ainsi que de fumée et de minéralité. La texture est bien fondue après près de huit ans, légèrement grasse voire suave. Bel équilibre et belle finale. Payée 22$ à l'époque ce vin est l'équivalent de nos jours à celui d'un vin d'environ 30$ et plus. Sera idéal avec du bœuf, de l'agneau, du filet porc farci, et du gibier.


Liste des vins suggérés pour cette semaine


Faites un copier-coller sur un dossier Word. Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera plus d'informations. Vous pouvez aussi télécharger cette liste directement dans votre ordinateur à l'aide du lien ci-dessous.

Cette semaine, 7 suggestions de vins blancs, juste à temps pour l'été!

  



El Petit Bonhomme blanco, Rueda, Castille-León, Nathalie Bonhomme, 2013, Espagne, 16,00$

 

Las 2ces (Las Dosces), Chozas Carrascal, Utiel-Requena, 2013, Espagne, 18,55$

 

Les 4 vins suivants faisaient partie de plusieurs dizaines de vins blancs dégustés lors d'une dégustation marathon organisée au printemps dernier par l'AQAVBS et la SAQ. 

 


Verdicchio dei Castelli di Jesi, Velenosi, Les Marches, 2014, Italie, 15,50$

Anthilia, Donnafugata, Sicile, 2014, Italie, 18,45$

Asinel, Piedmont Wine Project, Piémont, 2013, Italie, 19,30$

Trio, Chardonnay/PinotGrigio/Pinot blanc, Concha y Toro, 2013, Chili, 14,95$

Bonnes dégustations!


dimanche 12 juillet 2015

3 entrevues sur la possibilité de permettre de la concurrence à la SAQ


Dans un article publié le 8 juillet dernier dans le journal La Presse sous la plume de Denis Lessard, le deuxième volet de la commission Robillard qui ne sera en principe publié qu'au début de l'automne, recommanderait de permettre à la concurrence de  s'établir dans le domaine de l'alcool au Québec.

En d'autres mots, la SAQ continuerait d'exister mais n'aurait plus l'exclusivité de la sélection des produits, de déterminer les prix et de la vente au détail.

Bien sûr ce n'est qu'une recommandation et nul ne peut prédire aujourd'hui ce qu'il en adviendra, même pas le gouvernement du Québec possiblement. 

Amusons-nous toutefois à réfléchir à voix haute sur cette possibilité. Que faudrait-il faire? Que devrions-nous éviter de faire? Ces 3 entrevues radiophoniques que j'ai accordées tentent d'y répondre.


104,7FM, mercredi après-midi le 8 juillet, dans le cadre de l'émission L'Outaouais maintenant, animée par Louis-Philippe Brûlé.




91,9FM (Radio 9), vendredi matin le 9 juillet, dans le cadre de l'émission Lemieux c'est le matin, animée par Louis-Philippe Guy et Richard Décarie.


Lien pour écouter cette entrevue (hélas, plus disponible)



800 AM (CJAD), jeudi le 8 juillet vers 12h45, dans le cadre de l'émission du midi animée par Barry Morgan.



Lien pour écouter cette entrevue



samedi 11 juillet 2015

Contino Reserva, CUNE, Rioja, 2008, Espagne


Cépages:   85% Tempranillo, 10% Graciano, 3% Mazuelo et 2% Grenache
Code #:     12347159
Prix:           26,40$
Alcool:      14%
Sucre:       2,2 gr/l
Servir:      17° C

Ce vin fait partie de la gamme de produits de la maison espagnole CUNE (Compañía Vinícola del Norte de España), fondée en 1879 où 5 générations en ont fait une référence mondiale. Le domaine couvre 630 hectares dans la région de la Rioja.

Le nom de la marque Contino évoque l'époque où les rois catholiques accordaient le titre de Contino aux officiers supérieurs de la garde de la famille royale. Les vins sont vieillis dans des caves qui datent du 16è siècle qui procurent un taux d'humidité suffisant et une température idéale.

Les raisins qui ont servi à élaborer le vin mentionné en titre ont été récoltés à la main. Après égrappage, les raisins macèrent et fermentent pendant 15 à 20 jours en cuves inox à température contrôlée. Il est ensuite élevé en barriques de chêne (60% français et 40% américain) pendant deux ans. Il est ensuite affiné en bouteilles un autre deux ans dans le cellier du domaine.

J'ai pu goûter ce vin dans ce millésime une première fois en octobre 2014, lors du passage à Montréal de Victor Urrutia, président-directeur général de CUNE, pour présenter plusieurs vins de cette maison. Je l'ai goûté de nouveau le 9 juillet dernier et il m'a semblé au moins tout aussi bon.

Tagliatelle de canard confit effiloché et cœurs de canard braisé

Notes de dégustation:

Visuellement, ce vin ne fait pas ses 7 ans d'âge car on ne décèle pas encore dans sa robe rubis foncé (quoique légèrement grenat) d'orangé au pourtour du verre. Les arômes de cerise noire, cassis, vanille, de fumée et d'épices douces composent son bouquet.  Moyennement corsé en bouche, les tanins de ce vin sont maintenant bien assouplis par le temps, développant une texture souple et juteuse. Maintenant très équilibré, il ne rappelle pas du tout la cave de terre humide comme c'est parfois le cas de certains vins espagnols de cette région. Sans être très complexe, il nous livre une belle finesse et une longue finale. Idéal avec du bœuf, de l'agneau, du canard ou du gibier.

 


vendredi 10 juillet 2015

Las 2ces (Las Dosces), Chozas Carrascal, Utiel-Requena, 2013, Espagne


Cépages:   80% Macabeo et 20% Sauvignon blanc
Code #:     12560048
Prix:          18,55$
Alcool:      13%
Sucre:       1,8 gr/l
Servir:      10-12° C

Voici un tout nouveau et délicieux vin blanc espagnol qui vient de débarquer au Québec dans l'Espace Cellier de certaines succursales du monopole. 

En plus de son assemblage inusité de  Maccabeu et de Sauvignon blanc, ce vin est élaboré avec des raisins cultivés biologiquement, ce qui ne gâche rien, bien au contraire.

La maison Chozas Carrascal a été fondée en 1990 par Julián López and María José Peidro, auxquels se joignent leur fille et leur garçon.  Leur philosophie est de produire d'excellents vins en combinant la tradition et la modernité. Treize années de planification furent nécessaires avant la commercialisation des premiers vins en 2003.

Bien que situé a à peine 60 km de la mer et de Valence, ce vignoble situé à une altitude  de 700 mètres sur le dessus d'une colline entre les villes de Utiel et Requena, jouit d'un climat continental.  On y cultive depuis 2006 de manière agrobiologique 11 variétés de cépages différents en n'abusant pas des rendements.


Le vin mentionné en titre est élaboré avec de jeunes vignes du domaine. Le nom, Las Dosces, réfère au nombre de cépages faisant partie de l'assemblage, soit deux dans ce cas-ci. Les raisins macèrent à froid pendant 24 heures. La fermentation a lieu en cuves inox à une température de 18° Celsius.

Pavé de flétan sauce crémeuse aux morilles
Notes de dégustation:

Le vin se présente à nous avec une robe jaune doré clair. Les arômes assez puissants sont invitants et gourmands, se déclinant de la pêche aux fleurs blanches, en passant par le miel léger et la menthe. Ce dernier parfum (la menthe) ajoute de la fraîcheur à l'ensemble. En bouche se manifeste une belle souplesse accentuée par un léger gras, laquelle mène à une finale persistante. Au final, un vin blanc léger doté d'une belle personnalité originale. À consommer jeune sur des poissons grillés, des fruits de mer, du sushi, ou même des viandes blanches. À découvrir.


 

jeudi 9 juillet 2015

Vins: Liste des meilleures aubaines à petits prix en Ontario


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 9 juillet 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Si jamais il vous arrive d'aller faire un tour en Ontario et que vous aimez les vins à prix doux, cette liste à télécharger vous sera alors fort utile.

Je ne vous dirai pas ici de faire expressément un détour dans la province voisine pour acheter du vin, mais si vos vacances ou votre travail vous y amènent, alors pourquoi ne pas conjuguer l'utile à l'agréable?

Les faits

Comme je le mentionne régulièrement dans les entrevues médiatiques que j'accorde à l'occasion, le truc c'est d'être sélectif, car ce ne sont pas toutes les catégories de produits proposées par le monopole ontarien qui vous feront économiser.

Ainsi:

-Si vous désirez acheter de la bière, celle-ci est moins chère au Québec en plus d'être disponible un peu partout;

-Si ce sont les spiritueux qui vous intéressent, ceux-ci sont en général moins chers au Québec;

-Si vous envisagez d'acheter des vins de plus de 30$, c'est habituellement la SAQ qui se démarque à cet égard;

-Les vins entre 20$ et 30$ sont sensiblement vendus aux même prix dans les deux monopoles (SAQ et LCBO);

-Par contre, les vins vendus pour moins de 20$,  ceux que la plupart d'entre nous achetons le plus souvent, sont en général vendus moins cher à la LCBO (Liquor Control Board of Ontario). 


Une étude publiée dans le journal Métro le 8 juin dernier, semblait démontrer que sur un échantillon de 1,000 produits disponibles dans les deux monopoles, 60% de ces vins étaient vendus moins chers en Ontario. Le journaliste arrivait à un écart moyen de 11% en faveur de la LCBO alors que d'autres l'évalue plutôt à 15%.

Bien sûr il existe des vins vendus (un peu) moins cher au Québec, d'où cette recommandation que je vous faisais au début, d'être sélectif. Il peut alors être possible en faisant de bons choix, d'épargner alors sur votre facture totale, 15% à 20%, voire parfois plus.

Le responsable: le modèle d'affaires!

Tel que le mentionnait le 12 septembre 2013 l'ex-président de la SAQ, M. Philippe Duval, lors d'une entrevue accordée au journaliste-animateur Paul Arcand sur les ondes du 98,5FM, le modèle d'affaires développé par la SAQ a pour but premier de maximiser le montant de dividendes remis au gouvernement (écouter ici).

Puisque ce sont les vins de moins de 20$ que la population québécoise achète surtout, ce sont ceux sur lesquels on a décidé d'appliquer une marge bénéficiaire plus élevée. Bête de même. Si, par exemple, la clientèle du Québec se mettait à n'acheter que de la crème de menthe verte, gageons que le prix de celle-ci bondirait dès demain matin! 

Il est assez ironique d'entendre parfois certains membres de la direction de la SAQ, pour défendre les prix plus élevés de certains de leurs vins, jeter le blâme sur le modèle d'affaires du monopole, alors que ce sont eux-mêmes qui l'ont ainsi conçu. M. Duval a eu au moins le mérite de dire clairement la vérité à ce sujet peu avant son départ.

Pour ou contre?

On me demande parfois si je suis pour ou contre la SAQ. Ni l'un, ni l'autre. Mais j'ai un parti pris  pour les consommateurs par contre! Ce sont leurs intérêts que je défends en premier lieu. 

Bien qu'en achetant du vin au Québec vous consentez au départ à payer souvent plus cher à titre de contribuable, vous êtes aussi et avant tout des consommateurs qui fréquenter un commerce de détail. Or, un consommateur, sauf s'il est sous le joug d'une dictature, est libre de faire les choix qu'il désire. 

Vous n'avez peut être pas le choix de payer les prix demandés pour les vins achetés au Québec, mais vous avez le choix d'en acheter ou non, tout comme le droit d'en acheter ailleurs au Canada, dans la limite permise de 12 bouteilles par personne adulte, si vous allez vous-mêmes les chercher.

La limite pour l'alcool acheté à l'extérieur du Canada est ridiculement plus faible. Si vous en rapportez davantage, les droits de douane des bouteilles excédentaires ramèneront le prix de vos bouteilles au prix que vous auriez payé ici.

À quoi peut-on s'attendre en Ontario?

À des magasins beaux et modernes comme ici, comme en fait foi la photo du sous-sol de la succursale de la rue Rideau d'Ottawa, soit la section comparable à la zone Cellier des magasins québécois.


De plus, un commis ira vous porter votre caisse dans le coffre de votre auto. En tant que client régulier, je peux vous dire que ceci est une pratique en voie de disparition au Québec, surtout depuis les coupures dans le personnel de vente. Dommage.

Notons que la succursale de la LCBO la moins éloignée de la plupart de la population québécoise se trouve à Hawkesbury. Elle est cependant un peu mois grande que ces consœurs d'Ottawa mais demeure néanmoins fort fréquentée par les consommateurs québécois. Amusez-vous à dénombrer dans leur stationnement le nombre de véhicules immatriculés au Québec. Habituellement, la proportion dépasse allègrement les 50%!

Conséquences

Les gens habitant à une distance raisonnable de la frontière ontarienne, devant l'écart croissant des prix des vins de moins de 20$ en faveur de la LCBO, semblent de plus en plus nombreux à ne pas hésiter à s'y rendre.

Parmi les nombreux messages et courriels que je reçois des lecteurs, voici deux exemples qui résument bien l'opinion de la majorité de ceux-ci sur cette question (lire ici).
 

Le président actuel de la SAQ, M. Alain Brunet,  lors d'une entrevue donnée à M. Paul Arcand le 6 novembre 2014 sur les ondes du 98,5FM, estimait à au moins 90 millions de dollars, les ventes ''perdues'' au profit du monopole de l'Ontario (écouter ici).

Mais cela pourrait bien n'être que la pointe de l'iceberg. Si M. Brunet les estime à 90 millions, je les évalue pour ma part à au-dessus de 100 millions de dollars. On ne peut ici que faire une estimation car il n'existe pas de douanes entre les provinces du Canada. À croire que l'avidité du Ministre des Finances pour des revenus plus élevés en vient à lui en faire perdre tout autant. Il perd d'une main ce qu'il gagne de l'autre. En terme simple, on appelle ça de la contre-productivité.

Le montant de ces énormes fuites commerciales de près de 100 millions de dollars par année vient démolir l'argument des gens qui vous diront que d'acheter du vin ailleurs qu'ici mettra en péril vos services sociaux (rien de moins!), alors que la plus grande menace à ce sujet demeure bien le manque de bons produits à prix abordables disponibles au Québec qui poussent les consommateurs vers la province voisine. Si les prix étaient au moins comparables, la clientèle achèterait ici avec plaisir.

On vient de faire 1,034 milliard de profits? Excellent. Mais qui nous dit que le vrai potentiel du marché de l'alcool au Québec ne serait pas beaucoup plus élevé si certains ajustements étaient apportés? On s'en reparlera.

Les produits de ma liste

Premièrement, la liste disponible ci-dessous renferme près de 80 vins de tous genres et de tous styles. Chacun retiendra les produits qui correspondent à son goût personnel.

Une telle liste demande bien sûr une certaine connaissance des deux monopoles, ainsi que de nombreuses heures pour la dresser. Mais suite aux très nombreuses demandes individuelles reçues à cet égard, je n'ai pas hésité à le faire.  Ne vous gênez pas pour en profiter!

Vous y trouverez au tout début 25 produits (vins blancs, rosés et rouges) offerts à des prix inférieurs entre 13,7% et 24,6% à la LCBO. Les mêmes produits, mais pas aux mêmes prix.

Et n'allez pas croire que ceci est dû au fait que la LCBO les paie moins cher que la SAQ. Il existe une clause dans les contrats d'approvisionnement de la SAQ qui lui garantit que ses fournisseurs ne vendront pas les produits qu'elle leur achète, moins cher ailleurs au Canada. Au mieux, la LCBO paye donc ses vins au même prix que la SAQ, peut être même un peu plus.

Et dire que les prix inférieurs du monopole de l'Ontario incluent déjà une consigne de 0,20$ qui vous est remboursée lorsque vous rapportez vos bouteilles vides, facilitant leur recyclage et  évitant qu'elles ne soient enfouies dans les dépotoirs.

Deuxièmement, vous y retrouverez une denrée rendue maintenant presque inexistante au Québec, soit 45 recommandations (sur les 200 disponibles en Ontario) de vins de moins de 10$. Oui, oui, de moins de 10$!

N'oubliez pas que petit prix ne rime pas nécessairement avec mauvaise qualité. Tant mieux si votre budget vous permet de ne boire que des vins de 30$ et plus, mais même quelqu'un comme moi qui boit du vin à presque tous les jours, trouve souvent son compte sur semaine, avec des vins honnêtes et bien faits d'entrée de gamme.

Profitez aussi de l'occasion pour fureter et faire provisions des meilleurs vins ontariens généralement placés à l'avant des magasins et très souvent absents sur les tablettes des magasins du Québec. 

On partage S.V.P.

Même si vous ne pensez pas passer prochainement par l'Ontario, je vous recommande de conserver cette liste. On ne sait jamais.

De même, partagez celle-ci avec tous vos contacts et amis sur les réseaux sociaux. Ils vous en seront reconnaissants.


À des fins pratiques, chacun des noms des 80 vins proposés est un lien qui vous mènera à la fiche-produit de la LCBO. Vous serez ainsi en mesure de vérifier leur disponibilité dans chacune de leurs 635 succursales.

Vous êtes bien entendu libres de ne pas en profiter. Mais avec cette liste maintenant disponible, vous n'aurez dorénavant plus l'excuse de dire que c'est parce que vous ne connaissiez pas les meilleures aubaines qui étaient à votre portée.

P.S. Conservez et apporter vos bouteilles de vin vides; une consigne sur celles-ci étant en vigueur en Ontario depuis 2007, vous recevrez en retour 0,20$ pour chacune d'elles dans l'un des 440 Beer stores de cette province.



mercredi 8 juillet 2015

Courrier des lecteurs:
Les achats de vin hors-Québec


Sur les nombreux messages que je reçois, la plupart des courriels, des lectrices et lecteurs de mes billets, plusieurs concernent les achats de vins à l'extérieur du Québec, ou notre législation désuète à propos de l'alcool.

Il semblerait que plusieurs consommateurs de vin québécois profitent d'un de leurs séjours en Ontario pour y faire le plein (d'essence et de vin).

Voici deux extraits de courriels reçus récemment, reproduits avec leur permission, en autant que l'anonymat de leur identité soit préservée.


Le premier:

Bonjour,
 

Je dois vous avouer que comme tous mes amis nous nous approvisionnons à la LCBO (de gros consommateurs)
 
Comme spécifié par d’autres, je paie mon essence grâce à mes bouteilles vides et je remplis aussi ma voiture à 12 cents de moins le litre. (ma voiture boit aussi)

Et si l’on se paie seulement les « deals » on sauve ÉNORMÉMENT
.


Même chose pour les restaurants (je ne mange uniquement qu’aux restos apportez votre vin (de l’Ontario) !

Et quand je prends des vacances uniquement en dehors de la province (car je suis un amateur de vins) imaginez la perte en revenu de notre bon gouvernement.

La SAQ multiplie le prix des vins par 3 et les restos les multiplient de nouveau par 3. Donc au resto, avec le service et un repas ordinaire, on ne s’en sort pas à moins de 100$. Dans tous les autres pays on peut se payer le même repas pour la moitié du prix.

Quelle insouciance ! ....


Le second:


Bonjour M. Mailloux,


Nous sommes le seul pays où acheter du vin ou en vendre est comme dans le temps de la prohibition! 

Je reviens de la Toscane et je ne peux rapporter que 4 bouteilles ?
Tous mes amis d’autres pays peuvent se faire livrer la quantité qu’ils le désiraient.

J’ai dû boire quelques bonnes bouteilles que je projetais de ramener. 

Mon cousin a tout vendu et vit maintenant en Italie (je commence à mijoter cette idée aussi) On nous dit que c’est pour payer notre système de santé. Foutaise!

Vous savez là-bas les médecins attendent sur le trottoir et vous pouvez les consulter subito-presto !


NOTE: Merci à nos lectrices et lecteurs de nous faire partager leurs idées ainsi que leurs états d'âme. N'hésitez pas à nous écrire.