Google Translate

Bienvenue sur ce site gratuit, indépendant et sans publicité, sur les meilleurs vins du monde entier

TOUTE la vérité et RIEN que la vérité!

100% écrit par un humain

NOTE: En poursuivant cette lecture, vous déclarez avoir l'âge légal requis dans votre pays pour consommer de l'alcool.



À propos de ce blogue | Qui sommes-nous? | L'auteur

Rechercher sur ce blogue

Elle renferme du contenu exclusif et explosif!

<b>Abonnez-vous à mon infolettre!</b>

jeudi 19 mai 2016

La SAQ hausse de 60% ses frais pour la collecte sélective


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 19 mai 2016 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Il faut savoir qu'une fois la majoration de la SAQ appliquée, les consommateurs d'alcool du Québec se retrouveront au bout du compte à payer en triple cette augmentation.

Rappelons qu'en mars dernier, la SAQ avait déjà augmenté de 0,65$ en moyenne le prix de certains de ses vins  pour mieux refléter la situation du taux de change du dollar canadien. 

Bien que votre salaire n'augmentera vraisemblablement pas plus que de 3% cette année, la SAQ, pour sa part, augmentera de 60% les frais qu'elle impose pour la collecte sélective. Description et analyse de la situation.

L'avis transmis aux fournisseurs

Récemment, par communiqué, notre monopole avisait ses agents et fournisseurs qu'à compter du 25 mai prochain, la charge pour la collecte sélective qu'elle ajoute aux frais de base de chaque bouteille vendue en succursale, passera de 0,05$ à 0,08$.

Ces 0,03$ supplémentaires représentent 60% de plus que le montant actuel de 0,05$. Je vous invite à prendre connaissance de ce communiqué (voir ici).

On peut y lire que cette hausse est nécessaire "afin de se conformer aux obligations d'Éco Entreprises Québec" (ÉEQ). Qu'est-ce qui amène la SAQ à faire une telle chose? Un peu de patience.


Éco Entreprises Québec

Il s'agit ici d'un organisme privé sans but lucratif agréé par la société d'état Recyc-Québec, dont le mandat est d'imposer et de collecter des contributions aux entreprises de la province qui mettent sur le marché des contenants, emballages et imprimés. Ces sommes sont ensuite redistribuées aux municipalités pour financer la collecte sélective de ces matières.


Afin de compléter le portrait, mentionnons que cette entreprise a pu compter sur environ 145 millions de revenus en 2015 et qu'elle a terminé son année financière avec un déficit de 5,8 millions de $.

Qui sont les membres?

Parmi les 3,000 cotisants de l'ÉEQ, on retrouve des manufacturiers de tous genres, des détaillants et des distributeurs, des commerces de services, etc. Beaucoup de ces membres ont un certain rapport avec le secteur alimentaire.

Je fais ici appel à la mémoire du lecteur afin qu'il se souvienne combien la question d'instaurer  une consigne sur les bouteilles de vin avait fait couler beaucoup d'encre et de pixels l'an passé (Voir: Ne pas recycler les bouteilles de vin coûtent très cher aux Québécois).

Beaucoup croyait alors que le Québec rejoindrait enfin les  8 autres provinces canadiennes qui ont déjà adopté une consigne sur les bouteilles de verre, celle-ci étant la méthode la plus efficace pour les recycler. 

En avril 2015, le ministre de l'Environnement avait d'ailleurs laissé entendre qu'il y songeait sérieusement, ainsi qu'au mois suivant alors que le journal La Presse titrait Feu vert à la consigne des bouteilles de vin.

Pourtant, le 25 août 2015, nous apprenions que plusieurs grandes entreprises et organismes, formaient un front commun afin de faire du lobbyisme auprès du gouvernement et le convaincre de ne pas aller de l'avant avec la consigne. Faisant partie de cette coalition, se trouvent les associations de détaillants en alimentation et la SAQ, avançant que cela leur causerait de nombreux  irritants et craignant qu'il en résulte des coûts supplémentaires.
 
Le poids de la SAQ

Le total des contenants de boisson en verre non consignés qui proviennent de l'ensemble du réseau de la Société des alcools du Québec (succursales, épiceries, dépanneurs, agences, bars, restaurants, etc.) s'élève à près de 208 millions de bouteilles. La SAQ verse déjà environ 10,4 millions de dollars à ÉEQ (208 millions de bouteilles à 0,05$ chacune).

Bien qu'il y ait plus de 3,000 membres à ÉEQ, la contribution de la Société des alcools du Québec représente à elle seule plus de 7% du budget de cet organisme privé. Ceci se traduit bien entendu par un siège au conseil d'administration de l'organisme ÉEQ.


La proposition alternative d'ÉEQ

Ayant persuadé le gouvernement d'abandonner l'idée de la consigne que tous les détaillants alimentaires et d'alcool craignent comme la peste, il a bien fallu proposer quelque chose d'autre. N'importe quoi, pourvu que ce ne soit pas la consigne. La population a donc eu droit le 14 janvier à cette nouvelle par l'entremise d'un communiqué largement diffusé et médiatisé.


On y apprenait que les détaillants et distributeurs alimentaires membres d'ÉEQ consacreraient 6,7 millions de dollars à un projet nommé Verre l'innovation pour équiper certains centre de tris de machines fabriquées en Angleterre permettant de trier et faire imploser le verre, même si celui-ci demeure pêle-mêle avec les autres matières de la collecte sélective. Alléluia! Plus besoin de consigne!

Selon le site internet de l'ÉEQ, on espère ainsi transformer ''une crise en une foule de solutions d'avenir."

Un autre son de cloche

Selon M. Karel Ménard, directeur général du Front Commun Québécois pour une Gestion Écologique des Déchets (FCQGED) que j'ai contacté,  le projet de l'ÉEQ est loin d'être optimal.


Primo, le verre faisant toujours partie du bac de récupération, celui-ci continuera de se briser dans une forte proportion, contaminant les autres matières comme le papier et le carton, faisant ainsi baisser leur  valeur marchande. Toute entreprise recyclant ces matières pourra vous le confirmer.

Secundo, seule la consigne permet de récupérer les contenants de verre intacts; on peut ainsi les trier par couleur afin d'en retirer un prix maximal, car un marché lucratif existe pour du verre ainsi trié; or, avec la méthode de l'ÉEQ, tout le verre est traité ensemble sans distinction de couleur.

(Note: dans le budget pour le plan Verre l'innovation de l'ÉEQ, 1,2 million est prévu pour trouver de nouveaux débouchés commerciaux pour le type de verre qu'ils obtiendront avec leur méthode.)

Selon M. Ménard, il ne serait pas obligatoire d'imposer à tous les détaillants d'accepter le retour des bouteilles consignées car il n'est pas indispensable que tous les  9,000 commerces d'alimentation et d'alcool du Québec participent à la récupération des bouteilles vides. Ainsi, 900 ou 1,000 points de retour à travers la province seraient amplement suffisants.

Mieux! Certains détaillants y voyant un moyen d'augmenter leur achalandage pourraient même être prêts à payer pour devenir un centre de dépôt accrédité. 

Qui paiera pour le projet de ÉEQ?

En principe, cela devrait être toutes les entreprises membres de cet organisme. Mais cela devient difficile lorsque l'on a déjà un déficit de 5,8 millions en date de l'an dernier. 

Selon nos sources,  plusieurs des membres de l'ÉEQ qui n'utilisent aucun contenant de verre, n'auraient pas voulu que leur cotisation augmente pour ce projet de 6,7 millions de  dollars, celui-ci représentant à lui seul près de 4,6% du budget total de l'organisme. En effet, pourquoi un fabricant qui ne produit que du carton ou de l'aluminium paierait pour régler le problème du recyclage du verre qui ne le regarde pas?

Bien que selon les derniers sondages plus de 89% de la population se disait favorable à une consigne sur le verre, les entreprises, pourtant responsables de la présence de ces contenants sur le marché et qui en étaient réfractaires ont, selon toute vraisemblance, trouvé une manière astucieuse de refiler la note aux consommateurs.

Les frais pour la collecte sélective de la SAQ

Revenons au tout début de ce billet où je vous apprenais que le nouveau montant décrété par la SAQ pour la collecte sélective augmenterait de 60%. Sachant que celle-ci vend près de 208 millions de bouteilles par année, on peut faire le calcul suivant pour le montant additionnel qui en résultera:

208,000,000 bouteilles  X  0,03$ =  6,240,000$ 

Or, je vous rappelle que le coût du plan Verre l'innovation est de 6,700,000$ soit un montant assez similaire.



Bien que ceci soit troublant, cela était aussi très prévisible, considérant l'ensemble de ces facteurs. 

1) Plusieurs des membres de l'ÉEQ ne veulent pas participer au financement de ce plan, certains n'y croyant pas et d'autres n'étant pas concernés par le recyclage du verre
2) L'organisme a subi un déficit de 5,8 millions l'an dernier
3) La direction de la SAQ a toujours affirmé être résolument contre la consigne des bouteilles de verre (alors que ses employés sont pour la consigne)
4) Il fallait proposer en catastrophe au gouvernement une solution alternative à la consigne du verre
5) Pour toutes les entreprises, la cotisation à l'ÉEQ est une dépense, puisqu'elle est prise à même les profits réalisés. Mais est-ce vraiment le cas pour toutes les entreprises?

Le cas particulier de la SAQ

Il faut comprendre que pour le monopole il est avantageux d'avoir un prix coûtant plus élevé, car une fois sa pharamineuse majoration appliquée, le prix de vente des produits augmente d'environ trois plus!  

Dans ces conditions, c'est toute une aubaine pour la SAQ que d'avoir des dépenses qui font augmenter le coût de base des produits vendus. On lui demanderait de payer à elle seule le budget de fonctionnement de 145 millions d'ÉEQ qu'elle en serait fort heureuse.

En augmentant sa charge pour la collecte sélective aux fournisseurs et agents de 60% (0,03$), le prix de vente de chaque bouteille augmentera, en arrondissant,  de 0,10$ (soit 0,07 de profit de plus la bouteille). La somme additionnelle ainsi obtenue et répartie pour les 210 millions de bouteilles que l'on devrait vendre cette année, donne:

a) 6,3 millions de dollars à Éco Entreprises Québec
+
b) 14,7 millions de dollars en profits supplémentaires à la SAQ (sans lever le petit doigt)


Réaction du monopole

La SAQ a confirmé cette prochaine et sévère hausse de de frais pour la collecte sélective mais affirme du même souffle qu'elle n'a pas le choix, suite à la réception en novembre dernier d'une facture substantiellement plus élevée de la part d'ÉEQ.

Celle-ci a bien accepté de vouloir répondre à mes questions par l'entremise d'un courriel reçu le 18 mai dernier, et que je vous invite à prendre connaissance (voir ici).

Il n'en demeure pas moins qu'après avoir versé l'an dernier 10,4 millions de dollars à ÉEQ, si on ajoute les 6,3 millions qui proviendront de la prochaine hausse de sa charge pour la collecte sélective, la SAQ versera donc au cours des 12 prochains mois 16,7 millions de dollars à cet organisme privé, soit près de 11% de son budget total, lequel est en principe financé par plus de 3,000 entreprises commerciales, soit 330 fois plus que le coût de la cotisation moyenne.

Et ce n'est pas terminé, car le courriel de la SAQ précise qu'il y aura une autre augmentation à cet égard l'an prochain, ce qui portera le montant total à 17,5 millions de dollars. 

Qu' en dit ÉEQ? 

J'ai communiqué avec Éco Entreprises Québec afin d'avoir diverses précisions au sujet du  plan Verre l'innovation, comme la manière qu'ils utiliseront pour éviter la contamination du papier et du carton par le verre brisé puisque toutes ces matières continueront de se retrouver pêle-mêle dans le bac de récupération. J'ai aussi demandé comment serait réparti entre leurs membres, le budget de 6,7 millions de ce programme. Voilà la réponse que j'ai reçue (voir ici).

Mis à part la SAQ, aucune autre entreprise membre d'ÉEQ n'a, semble-t-il, vu sa contribution exploser de 60% cette année. La thèse que cette spectaculaire augmentation de la contribution de la SAQ pour la collecte sélective servira principalement à financer le plan Verre l’innovation de l’ÉEQ, semble donc plus que probable  

Puisque la SAQ siège au conseil d'administration de ÉEQ, le monopole ne pouvait qu'être au courant et en accord avec cette décision. Rappelons que, selon le communiqué du 14 janvier dernier d’ÉEQ, ce projet devait être au départ financé par les entreprises.

Selon toute vraisemblance

Puisque la SAQ défraiera presque à elle seule les coûts engendrés par ce plan qui vise pourtant l'ensemble des contenants de verre du Québec, ce seront  plutôt les contribuables, par leurs achats de vins et de spiritueux,  qui financeront un projet certes audacieux, mais aussi très risqué, les débouchés demeurant incertains. 

En cas d’échec, même après avoir investi plusieurs millions de vos dollars, une bonne partie du verre risque de continuer sa route vers les dépotoirs de la province.

Notre monopole sort toutefois gagnant sur tous les tableaux. En augmentant son prix coûtant, il hausse par le fait même ses prix de vente, donc ses profits, et  finance le projet alternatif pourtant moins performant d'ÉEQ, envoyant le projet maudit de la consigne sur les bouteilles de verre aux oubliettes.

Finalement, l'environnement c'est payant, surtout pour la SAQ.
(Fin de l'article)


Ajout du 20 mai 2016:

Voici un courriel reçu de la part de madame Virginie Bussières, directrice communications et affaires publiques pour Éco Entreprises Québec, le lendemain de la parution de cet article:

 À la lecture de votre article publié hier et intitulé « La SAQ hausse de 60 % ses frais pour la collecte sélective», nous aimerions apporter une précision quant à la nature des informations financières présentées au sujet de Éco Entreprises Québec.

En effet, à titre d’organisme à but non lucratif, Éco Entreprises Québec publie dans son rapport annuel un état des résultats et non un bilan. Le montant de 5,8 M$ n’est donc pas un déficit, mais plutôt une utilisation de ses fonds accumulés des années antérieures.


Suggestions de vins pour cette semaine:

J'ai pour vous cette semaine 7 recommandations de vins (2 blancs, 1 rosé et 4 rouges)

Lien pour télécharger la liste

 





mercredi 18 mai 2016

Château Bertinerie (blanc), Grande Cuvée, Bordeaux, Côtes de Blaye, 2014, France


Cépages:  100% Sauvignon Blanc 
Code #:    707190
Prix:         16,50$ 
Alcool:     13% 
Sucre:       2,4 gr/l  
Servir:     10-12° Celsius

Situé sur la rive droite de la Garonne, près du village de Cubnezais, dans l'appellation Côtes de Blaye, ce domaine de 60 hectares est une propriété familiale depuis 5 générations; la rénovation de ce domaine repris en 1961 par Daniel Bantegnies est aujourd’hui poursuivie par ses deux fils Eric et Frantz, tous deux diplômés en viticulture et œnologie.

C'est le plus grand domaine de culture "en lyre" de France.  Cette méthode de taille et de culture de la vigne mise au point par l' Institut National de la Recherche Agrobiologique (INRA), permet de rendre les tanins plus soyeux et flatteurs, sans astringence, ni amertume. Grâce à la surface foliaire deux fois plus importante qu’en culture traditionnelle, la vigne en lyre améliore la photosynthèse, la précocité de maturité et diminue très largement les risques de pourriture (voir photo ci-dessous).


Un rouge et un blanc sont disponibles au Québec, chacun dans deux catégories: le Château Bertinerie pour les vins d'entrée de gamme et le Château Haut-Bertinerie pour les vins de plus haute gamme (voir ici).

Pour le vin d'aujourd'hui

Suivant la méthode traditionnelle, les raisins sont cueillis et triés à la main; la macération pelliculaire, la fermentation, puis l'élevage du vin sur ses lies pendant 8 mois, ajoutent à la complexité aromatique et gustative de ce vin. Un bon bordeaux blanc, savoureux, sans trop d'amertume. Il y a deux ans, ce vin était vendu 17,75$. Il a donc diminué de 1,25$. Bravo au producteur d'être si raisonnable.

Il n'en reste plus malheureusement que dans 33 succursales. Faites vite! (voir ici).

Tartare de thon jaune, câpres, pomme, agrumes, pain brioché


Notes de dégustation:

Couleur jaune clair avec de légers reflets verts; joli nez de chèvrefeuille, de citron et d'agrumes; attaque fruitée, mûre, légèrement grasse; de la souplesse, de la fraîcheur (herbe coupée) et de l'équilibre; finale agréable moyennement longue; n'a qu'un défaut: se boit trop facilement!  À servir avec des poissons et légumes grillés, des crustacés (surtout les crevettes) et les fruits de mer; un bon achat!





Communiqué du début mai 2016 de la SAQ





mardi 17 mai 2016

Gris de Sauvignon, Les Fumées Blanches, Vin de France, 2015, France


Source: www.saq.com
Cépages:   50% Sauvignon Gris, 50% Sauvignon Blanc
Code #:     12843777
Prix:          28,90$ (1.5 litre)
Alcool:      12 % alc.
Sucre:       5,9 gr/litre
Servir:      10-12° Celsius

François Lurton représente la 5è génération d'une grande famille bordelaise dont les débuts viticoles remontent à 1897.

De nos jours, l'entreprise François Lurton SA possèdent 282 hectares répartis dans 4 pays (France, Espagne, Chili et Argentine) où on élabore plus de 72 vins différents. Plus de 95% du chiffres d'affaires est réalisé en dehors de la France.

Sur les 6.5 millions de bouteilles que M. Lurton met en marché annuellement, près de 5 millions proviennent de la bien connue gamme Les Fumées Blanches, laquelle est produite en France.

Bordelais de naissance, François Lurton a toujours eu un faible pour le Sauvignon. Il a passé de nombreuses années à explorer diverses méthodes afin d'en préserver toute la fraîcheur. Si la protection contre l'oxydation demeure primordiale, l'assemblage d'environ 25 profils aromatiques différents joue de même un grand rôle dans le succès des Fumées Blanches.

Le vin rosé mentionné en titre a de ceci de particulier qu'il est l'un des rares rosés disponibles au Québec à être vendu en magnum. Effet boeuf garanti auprès de vos invités. Son coût de revient est de 14,45$ si on le converti en format de 750 ml. Il est disponible au moment de cette publication dans 92 succursales de la SAQ (voir ici).

Lamelle de saumon, crème sûre et aneth sur blini


Notes de dégustation:

Un vin rosé représentant l'antithèse des rosés de White Zinfandel américains puisqu'il recèle une belle acidité rafraîchissante; jolie couleur corail; arômes d'agrumes et de cassis; assemblage original de Sauvignon Gris et de Sauvignon Blanc; il peut se boire à l'apéro comme à table; autour de 12-13° C une certaine sucrosité se fera sentir; si vous préférez votre rosé légèrement mordant, servez-le autour de 10° C.





Hausse de la charge pour la collecte sélective:
la réponse de Éco Entreprises Québec


J'ai communiqué avec Éco Entreprises Québec afin d'avoir diverses précisions au sujet du  plan Verre l'innovation, comme la manière qu'ils comptent utiliser pour éviter la contamination du papier et du carton par le verre brisé puisque toutes ces matières continueront de se retrouver pêle-mêle dans le bac de récupération

J'ai aussi demandé comment serait réparti le budget de ce programme entre leurs membres. Voilà la réponse que j'ai reçue.

(Les soulignés sont de nous)


Concernant les défis de récupérer le verre via la collecte sélective 


Avec l’évolution des connaissances et des technologies, plusieurs centres de tri ont modifié leur configuration pour retirer le verre en début de parcours, ce qui améliore la qualité du verre, réduit la contamination et l’usure prématurée des équipements. Il faudra continuer ces efforts en complément du plan Verre l’innovation

Lors de la conception des nouveaux centres de tri, le verre est toujours retiré en début de la chaîne de tri. Et les centres de tri existant se modernisent, par exemple l’OBNL Récupération Frontenac, situé à Thedford Mines a déjà modifié sa configuration pour retirer le verre en début de parcours.

Le taux de récupération du verre est très bon via la collecte sélective et nous sommes d’avis qu’il est préférable d’investir dans l’amélioration du système que de changer les habitudes de millions de Québécois

Le plan Verre l’innovation propose des solutions concrètes avec des technologies éprouvées ailleurs dans le monde. C’est une approche qui est porteuse de retombées à la fois sur les plans économique et environnemental et qui nous donne l’occasion de transformer un défi en opportunité.


Concernant le financement du plan

Le plan Verre l’innovation est financé à partir du fonds prévu pour l’optimisation de la collecte sélective.


L’échéancier du projet

Les trois mesures annoncées en janvier dernier débutent en 2016 et seront réalisées sur un horizon de deux ans. Voici quelques moments clés :

·        Fin juin : Annonce des centres de tri retenus pour les projets de démonstration

·        Automne 2016 : Installation des équipements dans les centres de tri sélectionnés et début de la démonstration de la performance des équipements

·        Hiver 2018 : fin de la période de démonstration en centre de tri
 



lundi 16 mai 2016

Liste des vins suggérés pour cette semaine


Puisqu'il est plus facile de se référer à une liste, je vous en  livre une ci-dessous que vous pourrez imprimer afin de garder en mémoire les vins que je vous recommande dans mon billet du 19 mai 2016 dans le Huffington Post Québec.  

Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera aux informations de base sur celui-ci.

En utilisant le lien qui suit, vous pourrez aussi télécharger cette liste.


Pour télécharger la liste ci-dessous


Vins blancs  

Vale da Judia, Branco, Peninsul de Setubal, 2015, Portugal, 11,30$

Angimbé, Terre Siciliane, Sicile, 2014, Italie, 14,65$


Vin rosé

Pétale de Rose, Château la Tour de l'Évêque, Côtes-de-Provence, 2015, France, 21,65$


Vins rouges

Meia Encosta Reserva, Borges, Dao, 2011, Portugal, 15,00$

Mondeuse, French Alpine Wine, Jean Perrier & fils, Savoie, 2014, France, 17,40$

1938, Puisseguin St-Émilion, 2010, France, 26,20$

Modus, Ruffino, Toscane, 2012, Italie, 30,00$


Bonnes dégustations!





Angimbé, Terre Siciliane, Cusumano, Sicile, 2014, Italie


Cépages:   70% Insolia, 30Chardonnay
Code #:     11097101
Prix:          14,65$ 
Alcool:      13,5 % alc.
Sucre:       1,5 gr/litre
Servir:      9-10° Celsius

La maison Cusumano possède plus de 500 hectares de vignes répartis dans 7 vignobles différents de la Sicile. Elle produit toute une gamme de vins, une douzaine en fait, allant du vin blanc, au rosé, au vin mousseux et bien sûr au vin rouge, sans compter une grappa et de l'huile d'olive.

Ce n'est qu'au tournant du 21è siècle que cette maison qui vendait auparavant son vin en vrac, décide d'embouteiller elle-même sa production. Grand succès puisqu'elle produit annuellement aujourd'hui plus de 2 millions et demi de bouteilles. Elle aime mettre de l'avant les cépages autochtones siciliens.

Les raisins du vin mentionné en titre ont été récoltés manuellement dans le vignoble de Ficuzza dans la province de Palerme; les vignes sont plantées à une densité de 5,000 pieds à l'hectare. Il a été élevé sur lies pendant 4 mois dans des cuves inox.

Suprême de poulet, velouté de trompettes de la mort, mousseline de pois sucrés

Notes de dégustation:

Un vin remarquable pour le prix à plusieurs points de vue; il attire l’œil avec sa jolie couleur jaune doré pâle aux légers reflets verts; ses effluves se composent fleurs jaunes, de pêche, de miel léger et d'agrumes; sa texture souple et légèrement grasse qui perdure un long moment en bouche et risquera d'en déconcerter plus d'un; peut convenir, selon le menu, de l'apéro au fromage; attendez-vous à quelque chose d'original; osez la différence car à ce prix, vous ne risquerez pas grand chose.