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vendredi 28 août 2015

Santagostino, Baglio Soria,Terre Siciliane, Firriato, Sicile, 2011, Italie


Cépages:   50% Nero d'Avola, 50% Syrah
Code #:     12582474
Prix:           20,00$
Alcool:      14,5%
Sucre:       2,7 gr/litre
Servir:      17° Celsius
Carafe:     20 min.

Ce vin vient d'être mis en vente le 27 août dernier par la SAQ dans le cadre de la promotion de quelques uns vins qui font partie du TOP 10 du magazine Wine Spectator (voir ici), des vins de tout acabit, de 18$ à 90$.

Si je vous parle de ce vin qui en fait partie ce n'est pas justement parce qu'il en fait partie. Je veux dire que cela n'est pas si important que cela au fond. Du moins, pas pour moi.

Plusieurs personnes s'imaginent que cette liste énumère les 100 meilleurs vins au monde. Pour que cela soit le cas, il aurait fallu goûter à tous les vins du monde entier, et idéalement par la même personne! Il s'agit plutôt des 100 meilleurs vins parmi ceux dégustés au cours de l'année par les chroniqueurs de ce magazine (selon eux).

Non, si je vous en parle, c'est qu'il est vraiment bon, tout simplement, foi d'Yves Mailloux.

La rosace sur l'étiquette réfère au monastère des pères augustins qui y cultivaient la vigne dès le 14è siècle. Il est évidemment le résultat d'un assemblage entre un cépage local (Nero d'Avola) et d'un cépage français (Syrah).

Après une vendange manuelle et d'une macération de 10 jours, le vin passe 8 mois en fûts de chêne américain. Ces barriques ne doivent pas être neuves, du moins en grande partie, car le boisé se fait très discret à la dégustation.

Il a aussi reçu la mention maximale de la part du Gambero Rosso ( verres) mais encore une fois, la vérité est dans le verre.
 
Penne arrabiata


Notes de dégustation:

Un vin dont la robe est rouge rubis foncé avec quelques reflets violets; le bouquet est passablement complexe et profond; à l'aération il développe des arômes de cerise noire, de framboise, de prune, de violette et de fumée; indéniablement la grande qualité de ce vin est sa grande fraîcheur; moyennement corsé, ses tanins bien fondus le rendent des plus agréables en bouche; belle et longue finale; un excellent vin qui pourra accompagner aussi bien un filet de porc, un plat de pâtes épicés avec tomates, qu'un morceau d'agneau ou de bœuf; prix très compétitif; à boire maintenant et au cours des 3-4 prochaines années.


jeudi 27 août 2015

Les vins d'Algérie de retour au Québec


Note: Ce texte a aussi été publié le 27 août 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Bonne nouvelle. Alors qu'ils n'étaient plus disponibles depuis 2010, les sympathiques et délicieux vins algériens reviennent sur le marché québécois.

Mais avant de vous parler de ces vins proprement dit, il serait fort utile de brosser rapidement un tableau de la culture de la vigne dans ce pays d'Afrique du Nord. 

Histoire

La vigne est cultivée sur le territoire algérien depuis au moins 3 500 ans. Tour à tour, suite à diverses migrations ou occupations, Perses, Phéniciens, Grecs, Romains, Turcs Espagnols, Portugais et Français, s'y sont succédé. 

La période de l'occupation française débuta en 1830 par la prise d'Alger et se termina le 5 juillet 1962 alors que l'Algérie obtint son indépendance. 

Durant cette période, les Français développèrent massivement le vignoble algérien, l'ensemble des conditions favorisant la culture de la vigne s'y trouvant réunis, surtout à partir 1875 alors que le phylloxéra débutait ses ravages en France.  Ainsi, vers 1930, la production vinicole algérienne atteignit un sommet de plus 18 millions d'hectolitres de vin, soit 1 milliard 800 millions de litres, c'est-à-dire l'équivalent de 2 milliards 400 millions de bouteilles.


Si la France était alors le premier producteur mondial de vin en volume, l'Algérie détenait tout de même la quatrième place du classement. 

La très grande majorité du vin produit en Algérie, soit 98%, était alors exporté vers la France. C'est un secret de polichinelle qu'une grande partie du vin algérien réputé pour sa matière généreuse, servait alors au coupage de nombreux vins français, les rendant ainsi plus colorés et charnus. La règlementation à l'époque n'était vraisemblablement pas aussi stricte que de nos jours.

La qualité du vin algérien ne faisait aucun doute. Ainsi, lors du salon de l'agriculture de Paris en 1930, plusieurs jurés du Concours général agricole ne purent faire la différence entre des vins algériens et des crus de Bordeaux.

Époque moderne

Évidemment, avec l'indépendance de l'Algérie, celle-ci perdit son principal client et l'offre devint surabondante. On procéda alors à l'arrachage de la majorité des vignes afin de diversifier l'agriculture et nourrir la population.

Alors que l'on devait presque repartir à zéro, un organisme d'état nommé ONCV (Office National de Commercialisation des produits Vitivinicoles) fut créé. C'est aujourd'hui une entreprise vinicole qui bénéficie des installations et des techniques les plus modernes qui soit. Le contrôle de la qualité y est omniprésent. Elle s'occupe elle-même de toutes les étapes du processus d'élaboration de ses vins, soit la culture, la vinification, le conditionnement et la commercialisation.

La plupart des spécialistes travaillant à l'ONCV, agronomes, œnologues, techniciens de laboratoire,  bénéficient régulièrement de stages de perfectionnement à l'université de Bordeaux.

Avec ses vins d'appellation d'origine garantie, l'ONCV remplit les besoins de 65% du marché domestique, le restant étant réparti parmi les différents producteurs privés. Elle écoule ainsi localement 80% de sa production alors que 20% va à l'exportation. 

Et ce n'est que le début. Il faut savoir que malgré tous ces efforts, le vignoble algérien ne couvre maintenant que 20,000 hectares, lesquels produisent annuellement moins de 1 demi-million d'hectolitres. On est loin des 18 millions d'hectolitres de 1930.

Un plan de développement est présentement mis en œuvre afin d'agrandir le vignoble et d'augmenter la production. Tout est en place pour que les vins d'Algérie  soit de plus en plus présents sur la scène internationale.

La viticulture en Algérie

La plupart des zones viticoles se trouvent pour le moment au nord du pays, tout le long de la Méditerranée. Sur la carte ci-dessous, apparaît le noms des principales régions.


Héritage du temps colonial, la plupart des cépages qui y sont plantés sont français. L'expérience passée a démontré l'aptitude de ceux-ci à bien s'acclimater au terroir algérien. Les noms de ces cépages sont de plus très familiers aux amateurs de vin du monde entier. Les vins sont bien sûr teintés par le climat et le terroir de l'Algérie, c'est-à-dire légèrement et délicieusement différents.

Malgré le climat chaud et sec, on a développé une viticulture sans irrigation d'appoint. On procède toujours à l'éraflage des grappes avant la vinification et on utilise principalement les levures indigènes plutôt qu'industrielles. Tout ça pour vous dire que la  culture biologique y trouvera là certainement un terreau fertile.

Et si on parlait des vins?

Je vous livrerai un peu plus tard la manière de procéder pour vous les procurer. Nul doute qu'à la lecture des descriptions qui suivent, nombreux seront ceux et celles qui voudront y tremper leurs lèvres, surtout que les prix sont très avantageux.

Les vins d'Algérie que vous pourrez découvrir sont présentement au nombre de trois. Ils évoqueront peut être certains souvenirs aux personnes qui fréquentent les succursales de la Société des alcools du Québec depuis plusieurs années.


J'ai eu le privilège de goûter à ces vins une première fois au cours de l'été et je peux vous affirmer qu'ils conviennent tout à fait à la majorité des plats consommés en Amérique du Nord qui  s'agencent avec le vin rouge.

Ma seconde dégustation a été menée dans un restaurant d'Afrique du Nord situé dans le Vieux-Montréal, soit La Ménara (256 rue Saint-Paul est, Montréal). On se croirait dans une tente berbère au beau milieu du désert. Dépaysement garanti!


Certains diront qu'il s'agit d'un resto marocain, et c'est vrai. Mais plusieurs plats dont ceux que j'ai pris, sont identiques (ou presque) pour ces deux pays, voisins l'un de l'autre.

Voici les trois vins en question:

Côteaux de Mascara, ONCV, 2012, Algérie, 16,42$

Cépages:  Grenache, Carignan, Cinsault, Mourvèdre, Syrah et Cabernet Sauvignon
Alcool:      13,0%
Servir:      16° Celsius
Carafe:     10-20 min.

Ce vin est idéal pour apprivoiser en  douceur les vins d'Algérie. Il est accessible, tant au niveau du goût que du prix. Fait pour plaire, on goûte ici un vin légèrement fruité, rempli des fruits rouges et mûrs qui coule sur la langue et le palais. Il possède une jolie finale sur la violette. Difficile d'imaginer qu'on ne puisse pas aimer.

La culture de la vigne a toujours occupé une place importante dans cette région. Certains des vins que l'on y produisait obtenaient en 1858 leurs premières distinctions à l'Exposition de Paris. Les vignes poussent à une altitude 600 à 800 mètres sur des collines aux sols sablonneux et calcaires.

Accord mets/vin: couscous royal (agneau, mergez, poulet). Miam!


Château Tellagh, Medea, ONCV, 2012, Algérie, 17,12$

Cépages:  40% Grenache, 25% Cinsault,  15% Carignan, 10% Syrah et 10% Cabernet Sauvignon
Alcool:      13,0%
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     20 min.

Ce vin est des plus intéressants. Il est une demi-coche plus corsé que le précédant, sans toutefois aucune agressivité. Il dégage de jolis arômes de mûre, de framboise et de cassis. La texture est très souple, voire légèrement grasse. Finale belle et assez longue grâce à la rétro-olfaction. Le genre de vin caméléon qui s'adapte de lui-même au plat qu'il accompagne. Fascinant.

Les raisins qui ont servi à élaborer ce vin proviennent de vignes de la commune de Médéa qui poussent à plus de 900 mètres d'altitude sur des coteaux du plateau de Nador, dont les sols sont composés de grès et de calcaires. Et dire que ce vin ne coûte à peine que 17$.

Accord mets/vin: Poulet aux olives et au citron confit.


Cuvée du Président, ONCV, 2012, Algérie, 17,78$

Cépages: 38% Cabernet Sauvignon, 25% Merlot, 25% Syrah, et 12% Grenache, Cinsault,  Alicante
Alcool:      13,0%
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:     20 min.

Ce vin s'adresse surtout aux palais qui apprécient les vins aux goûts évolués. Il développe des arômes tertiaires et subtils. À l'aveugle, on croirait avoir affaire à un vin de plus de 20$.

Ses parfums conjuguent ceux de la cerise rouge et de la prune, des épices douces, avec une pointe animale entremêlée de menthe. C'est un vin très suave et vaporeux dont le goût de prune à l'eau-de-vie reflète bien son évolution.

Ce vin qui a été élevé en fûts de chêne, est un assemblage des meilleures parcelles des régions de Mascara, Dahra, Médéa et Tlemcen. Un vin pour connaisseur.

Accord mets/vin: Tajine d'agneau aux pruneaux.

Comment se les procurer?

Pour des raisons indépendantes de la volonté de notre monopole, je vous disais plus tôt que les vins d'Algérie sont disparus du Québec il y a environ 5 ans.

Leur récent retour se fait pour le moment uniquement par l'entremise de l'agence de monsieur Farid Salem qui a les fait venir par voie d'importation privée. Voici comment entrer en contact avec lui:

Par courriel:  info@vinalgeriequebec.com
Par téléphone:  (514) 262-5513
Comme pour tous les vins d'importation privée, il faut commander à la caisse. On peut surmonter facilement ce problème en formant un groupe de 2, 3, ou 4 personnes qui se partageront la commande. Essayer les 3 vins et identifiez vos préférés!

Compte tenu des prix raisonnables de ces vins, ceux-ci seront de très bons candidats pour les propriétaires de restaurant qui désirent mettre une touche différente d'exotisme sur leur carte des vins. Encore une fois, ce sont des cépages connus et ils vont bien avec une foule de plats. Qu'attendez-vous pour les essayer?


mercredi 26 août 2015

15 valeurs sûres parmi les 99 vins du Courrier Vinicole


Le prochain Courrier Vinicole de la SAQ entrera en vigueur le 28 août 2015 jusqu'au 14 septembre prochain, ou jusqu'à épuisement des quantités. Doit-on tout acheter? Bien sûr que non. Voici 15 recommandations de vins qui ne devraient pas vous décevoir.

Pour consulter en ligne l'offre complète, c'est ici.

Mais ouvrons auparavant une parenthèse. Voici une synthèse de la première page. On peut y lire "La nature des grands cépages".


Voici ce que peut lire à la page 3:


On pourrait s'attendre à ce que tous les produits de cette édition soit des vins de cépage (ou monocépage si vous préférez), ceci fin de faire ressortir les caractéristiques et les qualités de chacun de ceux-ci, ce qui est une excellente idée.

Ce n'est ici malheureusement pas le cas. On retrouve à travers cette sélection des produits d'assemblage, comme certains Bordeaux, composés certes majoritairement de Cabernet Sauvignon, mais pas uniquement.

Petit bémol, donc. Lorsque l'on a une thème, on le respecte il me semble, au risque d'apporter de la confusion. On ferme la parenthèse.

Les critères de sélection

Seuls les produits de cette sélection qui répondaient aux critères suivants ont été retenus :

1. Représenter un bon rapport qualité/prix parmi les vins de leur catégorie respective;

2. Avoir un minimum de fraîcheur, de finesse et d'élégance (ce qui plaît à mon palais et j'espère au vôtre);

3. Respecter le thème mentionné de cette édition, soit être un vin élaboré à l'aide d'un seul cépage;

4. Satisfaire ma longue expérience des vins de qualité et des producteurs.

Bien que depuis le début de la présente année la SAQ ait eu la bonne idée de m'inviter aux diverses dégustations des produits qui feront partie de ses promotions à venir, je n'ai pas l'occasion de participer à celle du présent courrier vinicole qu'elle a semble-t-il récemment organisée pour les membres de la presse spécialisée. Un oubli sans doute.

Il y a certainement dans cette offre du Courrier Vinicole d'autres bons vins. Mais si l'on considère tout ce qui précède, je me sens très confortable de vous recommander les 15 qui suivent.

Vins blancs

Cépage: Riesling

Catalogue # 2
Je n'ai jamais été déçu par un vin de M. Schaeffer, une icône de la viticulture allemande

Catalogue # 4
Pour goûter un authentique Riesling allemand issu d'un vignoble vieux de presque 2,000 ans


Cépage: Sauvignon blanc 

Les Monts Damnés, Sancerre, François Cotat, Val de Loire, 2013, France, 57,00$
Catalogue # 13
Ce vin issu du terroir Les Monts Damnés où Henri Bourgeois produit aussi un excellent vin en surprendra plus d'un avec sa personnalité distinctive 

Pur Sang, Pouilly-Fumé, Domaine Dagueneau, Val de Loire, 2012, France, 96,00$
Catalogue # 16
Ce domaine n'a plus besoin de présentation; ce vin appartient à la catégorie de ceux qu'il faut avoir goûtés au moins une fois dans sa vie 

Cépage: Marsanne 

De l'Orée, Ermitage, M. Chapoutier, Vallée du Rhône, 2012, France, 159,00$
Catalogue # 24
Je connais bien ce producteur et ce vin représente la quintessence de la Marsanne; peut être gardé 6 à 8 ans au cellier (plus de détails sur ce producteur ici) 

Cépage: Viognier 

Viognier, Mont Harlan, Calera Wine, Californie, 2012, États-Unis, 45,00$
Catalogue # 26
La maison Calera ne fait pas uniquement de bons Pinot Noir; M. Jensen s'inspire de la droiture européenne lorsqu'il conçoit ses vins; celui-ci ne manque pas de saveurs mais conserve son équilibre 

Cépage: Chardonnay 

Chardonnay, Heytesbury, Vasse Felix, Margaret River, 2013, Australie, 68,00$
Un autre exemple de vin généreux mais qui ne tombe pas dans l'excès; les vins de cette maison se font trop rares au Québec 

Chardonnay, White Stones, Catena Zapata, Mendoza, 2011, Argentine, 85,00$
Catalogue #34
Provient d'un vignoble situé à plus de 1450 mètres d'altitude, plus précisément d'une parcelle de 27 rangs de vignes dont le sol est l'ancien lit d'une rivière; j'ai dégusté ce vin avec Laura Catena lors de l'un de ces passages à Montréal en septembre 2012 (voir les détails ici)

Vins rouges

Cépage: Grenache noir

Château Rayas, Châteauneuf-du-Pape, Rhône, 2004, France, 261,00$
Catalogue # 59
Bien que cette appellation autorise 13 cépages différents dans l'élaboration des Châteauneuf-du-Pape, celui-ci contient exclusivement du Grenache; un style fort différent pour ceux et celles qui peuvent se le permettre 

Cépage: Malbec 

Malbec, Lindaflor, Monteviejo, Valle de Uco, Mendoza, 2009, Argentine, 49$
Catalogue # 61
Les raisins de Malbec qui ont servi à élaborer ce vin proviennent de trois zones viticoles afin d'obtenir davantage de complexité et de complémentarité; un Malbec certes charnu mais de haute couture; plus détails sur ce domaine ici 

Malbec, Noemia, Rio Negro, Patagonie, 2011, Argentine, 107,00$ 
Catalogue # 62
La région de la Patagonie en Argentine fera parler d'elle de plus en plus; son micro-climat permet d'y pratiquer la culture en biodynamie; ce vin, 100% naturel et non filtré, n'a été produit qu'à 5,500 exemplaires 

Cépage: Merlot 

Château La Fleur de Gay, Pomerol, 2011, France, 154,00$
Catalogne # 68
Ce vin élégant résulte d'une stricte sélection parcellaire effectuée par les propriétaires qui habitent ces lieux depuis le 15è siècle; puisqu'il a été élevé 18 mois en fûts, il serait sage de l'attendre au moins 5-6 ans; 8 fois moins cher que Pétrus mais pas 8 fois moins bon 

Cépage: Nebbiolo 

Rocche di Castiglione, Barolo, Vietti, Piémont, 2010, Italie, 180$
Catalogue # 75
Un Barolo hors-normes élaboré par Luca Currado et son équipe issu de vignes âgées d'une cinquantaine d'années dont le rendement est inférieur à 30 hectolitres à l'hectare; dans 6-7 ans il sera encore plus spectaculaire (voir une entrevue ici) 

Cépage: Syrah 

Crozes-Hermitage, Silène, J.L. Chave Sélection, 2013, France, 27$
Catalogue # 91
Il ne s'agit pas bien sûr d'un vin du domaine Chave proprement dit mais bien d'un vin de négoce; il porte tout de même le sceau et la signature de cette maison réputée établie en 1481; pas question de lésiner sur la qualité; sans doute l'un des meilleurs rapports qualité/prix parmi ces 99 vins de cette offre 

Crozes-Hermitage, Domaine des Lises, Maxime Graillot, 2013, France, 34$
Catalogue # 92
Je ne serais pas long à convaincre d'investir un 34$ sur cette cuvée car on m'a dit que Maxime, le fils du réputé vigneron Alain Graillot, avait lui aussi beaucoup de talent; il a opté pour un type de production artisanale avec le moins d'additifs œnologiques et de manipulations que possible; ça me plaît. 

Bons achats!


Lien pour télécharger la liste de ces 15 vins


mardi 25 août 2015

Cannonau di Sardegna, Riserva, Sella & Mosca, Sardaigne, 2011, Italie


Cépage:    100% Cannonau (Grenache)
Code #:     425488
Prix:           18,60$
Alcool:      13,5%
Sucre:       2,7 gr/litre
Servir:      17° Celsius
Carafe:     15-20 min.

Ne vous laissez pas intimider par le mot "Cannonau". C'est simplement le nom que l'on donne en Sardaigne au cépage Grenache que vous connaissez probablement.

Le cépage Cannonau-Grenache est le plus planté en Sardaigne. On sait que ce dernier a été apporté vers 1600 par les Espagnols qui ont occupé cette île. 

Celle-ci est géographiquement située au-dessus (au nord) de la Sicile et à l'ouest de l'Italie continentale.

Le domaine viticole de Sella & Mosca qui a été fondé en 1899, est le plus important de la Sardaigne et de l'Europe, avec ses 1,200  hectares de vignes.

Bien que l'on commencé à planter certaines variétés internationales comme le Cabernet Sauvignon, la plupart des produits misent surtout sur les cépages autochtones comme le Cannonau pour les vins rouges et le Vermentino et le Torbato pour les vins blancs.

Bavette de bœuf au vin rouge

Les raisins du vin d'aujourd'hui, le Cannonau Riserva, proviennent de vignes âgées qui poussent sur des parcelles spécialement sélectionnées d'un de leurs vignobles situé au nord-ouest de l'île, et dont le sol est composé d'argile et de sable. La fermentation alcoolique se fait en cuves inox, suivi d'un élevage de deux ans dans de larges et vieux foudres de chêne de Slavonie. Ceci est davantage pour l'échange d'air avec le vin que pour donner un goût boisé à celui-ci. On affine le vin plusieurs mois en bouteilles avant la commercialisation.

Notes de dégustation:

Belle couleur profonde rubis avec quelques reflets violacés; joli nez de fruits rouge, de prune, de datte et de figue, laissant présager un vin fondu et légèrement gras; la bouche suit, pleine et savoureuse, portée par un minimum de fraîcheur; cette richesse est malgré tout maintenue en équilibre par une petite amertume qui se dessine en finale; à consommer sur des plats de viandes rouges, voire du gibier, ainsi que des fromages moyennement relevés; beaucoup de vin pour le prix!


Pensée du jour:
Ce que l'on peut faire avec des restes de vin...






J’ai lu que l’on pouvait faire des cubes de GLACE avec les restes de vin.
 

J'étais CONFUS...qu'est-ce que c'est des restes de vin?