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mardi 30 septembre 2014

Malbec/Petit Verdot Gran Reserva, Mendoza, Bodegas Nieto Senetiner, 2011, Argentine


Cépage:   60% Malbec et 40% Petit Verdot
Code #:    12176249
Prix:          19,20$ 
Servir:      17° Celsius
Carafe:     20-30 min.

La Bodegas Nieto Senetiner fut fondée en 1888 par une famille venue d'Italie. Elle est située au coeur de Luján de Cuyo, dans la vallée de Vistalba, à Mendoza, à 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Durant la première partie du XXè siècle, cette propriété fut gérée par diverses familles.

En 1969, elle fut acquise par les familles Nieto et Senetiner, qui en modernisèrent les installations. Depuis 1998, cette maison fait partie du Grupo de Negocios de Molinos Rio de Plata. Le domaine compte de nos jours plus de 400 hectares de vignes, répartis en 3 vignobles comportant différentes caractéristiques, mais tous situés dans la région de Luján de Cuyo.

Le vin mentionné en titre est disponible pour la première fois au Québec. Il piquera la curiosité des amateurs à la recherche de nouveautés, particulièrement grâce à son assemblage rare et inusité.  

Notes de dégustations:

Un vin idéal pour l'automne ou la saison froide avec sa bouche charnue et sensuelle qui se mariera parfaitement avec des viandes rouges rôties, des plats mijotés, ou des fromages moyennement relevés. Au nez, des fragrances de mûre, de vanille, de torréfaction et de chocolat, viennent chatouiller nos cils olfactifs. À servir très légèrement rafraîchi. Un court passage en carafe en révèlera toutes les subtilités.





lundi 29 septembre 2014

Puligny-Montrachet, La Garenne, Louis Latour, 2002, France


Cépage:   100% Chardonnay
Code #:    non disponible
Prix:         70,00$ (à l'époque)
Servir:      11-12° Celsius

Selon le site internet du producteur:

"Les Latour sont viticulteurs depuis le 17e siècle, et sont aujourd'hui à la tête d'un domaine de 50 hectares (125 acres), sans équivalent, puisqu'il constitue la plus grande surface de grands crus en Côte d'Or avec un total de 28,63 hectares (71,58 acres). Les vignobles vont du Chambertin, au Nord, jusqu'au Chevalier Montrachet, au sud, et sont plantés exclusivement avec les 2 grands cépages bourguignons: le Pinot noir et le Chardonnay."


Avec brochettes de crevettes et
 pétoncles sur riz à l’ail
 "Le vignoble «La Garenne» bénéficie de l'exposition idéale sud-est. A l'époque, une 'garenne' était un bois entouré de murs, propriété des seigneurs pour la chasse du petit gibier et plus particulièrement le lapin (d'où l'expression «lapin de garenne»)."

J'aime bien cette maison qui en est une de négociant-éleveur, spécialement pour ses vins blancs, issus d'appellations prestigieuses, telle celle-ci.  

Notes de dégustation:

Un vin blanc raffiné et pas si dispendieux dans les circonstances. Après une douzaine d'années, le bois est parfaitement intégré au fruit et procure une bouche délicieuse, fraîche , et surtout très longue. Jolis arômes de fleurs blanches, d'amande et de vanille. Quelle finesse et quelle classe! Issu de plus d'un très bon millésime. Peut tenir la route un autre 6-8 ans. Un bel exemple d'un bon bourgogne blanc.


 

dimanche 28 septembre 2014

Les meilleurs vins de 15$ et moins....dans le Journal de Montréal!


Plusieurs d'entre vous le savent, j'ai longtemps défendu l'accessibilité aux vins à prix abordables sur ce blogue, ainsi que dans plusieurs de mes articles dans le Huffington Post Québec.

Je remercie le Journal de Montréal, ainsi que ses 3 émérites dégustateurs vins, d'avoir mis en évidence leur existence, puisque la majorité de la population recherche les meilleurs vins de cette catégorie.

Bienvenue dans le club!

Je les remercie surtout d'avoir souligné  que le nombre de ces vins avait fondu de moitié grâce aux bons soins de notre monopole.


Vous pourrez consulter ces vins en achetant le Journal de Montréal du samedi 27 septembre 2014.

Il est rassurant pour moi de constater que plusieurs des vins sélectionnés par l'équipe du Journal de Montréal font partie des vins que j'avais retenus dans diverses sélections publiées depuis le début de la présente année, dont:

Le TOP 20 des vins de moins de 15$  (7 mars 2014)

 

Les 10 aubaines de l'heure (de 15$ et moins)  (16 août 2014)

 

Je suis heureux de constater que je ne m'étais pas trop égaré dans mes choix. Les grands palais se rencontrent.

 

Ajout:  lundi 29 septembre 2014

Le Journal de Montréal vient de rendre disponible leur liste de vins sur l'internet:

 

http://bit.ly/YBYvLC


On démêle quelques affaires à la radio


Jeudi le 25 septembre dernier, j'ai expliqué lors de ma chronique hebdomadaire, les différences et les rapports entre les régions vinicoles, les appellations et les cépages.

J'ai donné cette entrevue vers 8h00 sur les ondes de CKRS (98,3FM) dans le cadre de l'émission matinale animée par Mark Dickey, Andréanne Lamothe et Jimmy Tremblay.


Lien pour écouter l'entrevue:

http://www.ckrs.com/wp-content/uploads/sites/2/2014/09/Yves-Mailloux-25-sept-2014.mp3  (hélas, plus disponible)

 


vendredi 26 septembre 2014

Des SAQ dans les épiceries: choix restreint et guerre syndicale en vue


Note: Ce texte a aussi été publié le 25 septembre 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici)

Moins de trois mois après que la SAQ ait dévoilé son intention d'ouvrir de petites succursales dans les supermarchés, d'importants et surprenants développements sont récemment survenus. Voici lesquels.

En toute honnêteté, je me permets de vous rappeler que j'ai exprimé pour diverses raisons, mon désaccord face à ce projet d'implantation de tels  magasins d'environ 140 mètres carrés (1 500 pieds carrés) dans mon billet du 3 juillet dernier. Et ce que nous avons appris la semaine dernière n'a fait que renforcer mon idée à ce sujet.

La première à Laval

Un article paru en exclusivité dans le journal La Presse, le 16 septembre dernier, divulguait que la première mini-succursale serait implantée au printemps 2015, dans l'épicerie Métro Plus Depatie, située au 1100 boulevard de l'Avenir à Laval. 

Suite à l'ouverture de cette petite succursale, la SAQ Classique du Centre Laval, située à proximité, fermera ses portes.

Lors de l'annonce de ce nouveau projet, à la fin de juin dernier, et comme on peut le lire dans l'article de La Presse, la porte-parole du monopole, Isabelle Merizzi, avait pourtant affirmé que "l'idée derrière tout ça n'est pas de réduire le nombre de succursales de la SAQ''. Il n'y a pas à dire, ça commence bien.

Dans le présent cas, puisque les heures d'opération seront plus étendues, aucune mise à pied dans le personnel qui travaille présentement à la succursale du Centre Laval n'est prévue, à la satisfaction du syndicat des employés du monopole.

Du pour et beaucoup de contre

Je ne nierai pas que la future mini-succursale, si elle voit effectivement le jour, permettrait d'acheter certains produits vendus exclusivement par le monopole, à des moments où il n'est pas possible de le faire présentement, le lundi soir par exemple. Une succursale type est assujettie, selon la législation en vigueur, aux heures du commerce de détail alors qu'une petite succursale de type Express comme celle que l'on projette dans les supermarchés, peut suivre le même horaire allongé que celui d'un commerce d'alimentation.

Je réalise de même que cette succursale version réduite coûtera sans aucun doute moins cher de loyer. Les frais d'exploitation de 140 mètres carrés dans une épicerie sont moins élevés que ceux de  250 mètres carrés dans un centre commercial.

Mais, encore une fois, cette manœuvre pour augmenter les profits, se fera au détriment du choix proposé aux consommateurs. Une succursale Classique compte en moyenne 1,200 vins et 400 spiritueux et produits divers. Les mini-succursales, approximativement,  ne tiendront que 300 vins et 100 spiritueux.  La gamme de produits proposés à la clientèle fondra ainsi de manière drastique, soit environ quatre fois moins, tant pour les vins que pour les spiritueux.

Malgré l'expérience accumulée au fil des ans, j'ai moi-même de la difficulté à trouver de bons rapports qualité/prix, parmi les 1000 vins de produits courants qui constituent la base toute succursale du monopole. Le défi risque d'être encore plus grand avec un assortiment de seulement 300 vins.

Bien sûr, les personnes qui ont un intérêt marginal pour le vin et qui achètent presque machinalement presque toujours les mêmes vins d'une semaine à l'autre, n'y verront que du feu.

La motivation de l'épicier

On peut se demander pourquoi le propriétaire du Métro Plus en question, M. Michel Depatie, a décidé de tenter le coup avec cette toute nouvelle expérience et ce, malgré que le PDG de l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), M. Florent Gravel, ait vivement dénoncé cette idée, en absence de garanties que des SAQ n'ouvriront pas un jour dans les Walmart par exemple.

Un début d'explication pourrait être que l'épicerie en question semble souffrir d'une concurrence féroce, celle-ci ayant au cours des 18 derniers mois, été entourée par un nouveau IGA, d'un Target, d'un Walmart Supercentre et d'un marché Adonis. Ouf! Il y a de quoi être aux abois et il peut être alors être tentant de s'accrocher à n'importe quoi pour tenter d'augmenter sa clientèle. Au moins notre homme a eu la sagesse de ne consentir qu'un bail à court terme à la SAQ au cas où l'expérience ne s'avérerait pas aussi concluante que l'on lui a fait miroiter.

Syndicat vs syndicat

Et des problèmes et des imprévus, il risque d'y en avoir. Deux jours à peine après l'annonce de l'emplacement de cette première mini-succursale à Laval, nous apprenions le 18 septembre par l'entremise de M. Tony Filato, que le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce du Canada (TUAC), qui représentent la majorité des employés des chaînes en alimentation au Canada, a l'intention de déposer des griefs pour protéger le travail de ses membres.

Il faut se rappeler que les employés SAQ qui travailleront dans cette mini-succursale sont représentés par la SEMB-SAQ (Syndicat des employé(es) de magasins et de bureaux de la SAQ), affilié à la CSN. Je vous recommande de lire cet article du journal La Presse qui explique les positions des deux parties et les raisons légales pourquoi les TUAC s'opposent à ce projet. L'enjeu étant très important pour les TUAC, il est probable que ceci devra être débattu devant les tribunaux.

On peut se demander comment la SAQ n'a pas prévu le coup malgré les nombreux avocats qui travaillent à temps plein pour elle. Une négociation préalable avec les dirigeants des TUAC aurait aussi pu s'avérer fort utile.

Ce qui n'est nulle part écrit par contre, c'est que les dirigeants du syndicat des TUAC craignent comme la peste (et ils ont bien raison), que ses membres qui sont rémunérés à un taux d'environ 70% inférieur aux employés du monopole, ne soient tentés de changer d'allégeance syndicale. Je crois que le propriétaire du Métro Plus en question commence à peine de réaliser dans quoi il vient de s'embarquer. Toutes mes sympathies, M. Depatie. N'ayant jamais désiré qu'il arrive malheur à quiconque, je vous souhaite tout de même la meilleure des chances.

Une rumeur?

D'autres personnes à qui je souhaite également et sincèrement bonne chance, ce sont les employés syndiqués de la Société des alcools du Québec. Nous avons vu plus tôt que leur syndicat s'avère pour le moment plutôt satisfait, même si la SAQ Classique du Centre Laval fermera ses portes, les emplois concernés étant préservés. Pour le moment, du moins.

On se rappellera que j'avais écrit le 12 juin dernier dans mon billet "La SAQ est-elle en train de se saborder?" que la seule explication logique aux nombreuses décisions étranges du monopole des dernières années, était que l'on mettait la table en douce pour une transformation majeure, voire même son démantèlement.

Une hypothèse que m’ont transmise des sources généralement bien informées, serait que la SAQ et le gouvernement du Québec, caresseraient l'idée, si le projet-pilote de Laval fonctionne bien, de remplacer graduellement un certain nombre de SAQ Classique par de mini-succursales en épiceries. On le fait bien présentement avec celle de Laval, alors pourquoi ne pas répéter l'exercice encore et encore? Seules demeureraient, pour le moment du moins, les SAQ Sélection, avec les produits de spécialités en répertoire.

Alors que les SAQ Sélection continueraient de recourir aux employés du monopole, on ferait appel pour les mini-succursales en épiceries, afin de les rentabiliser davantage, aux employés des épiciers. Les produits SAQ se retrouveraient ainsi directement placés sur les tablettes des supermarchés, éliminant ainsi le besoin de faire un magasin dans le magasin, ce qui est encore moins coûteux et compliqué que le présent projet-pilote. La convention collective des employés de la SAQ qui arrive bientôt à échéance le 31 mars 2017, ajoute un peu de poids à cette hypothèse. 

Évidemment, on devra attendre de voir comment les consommateurs réagiront face à une offre réduite de produits SAQ en épiceries. Mais si j'étais un employé du monopole, je serais légèrement inquiet. À suivre. 

P.S. Vous avez aimé ce billet? Partagez-le avec vos amis.

Afin de dénoncer sous le couvert de l'humour diverses pratiques administratives de la part de leur employeur qu'ils jugent préjudiciables à leur égard, le syndicat des employés de la SAQ a produit cette vidéo que l'on retrouve sur leur page Facebook: Les Piquettes dorées.

Suggestions de vins de la semaine:

Vins blancs

Classique Blanc, Domaine St-Jacques, Québec, 2013, Canada, 15,95$

Pinot blanc, 5 vineyards, Okanagan Valley, Col.-Britannique, 2012, Canada, 17,95$

Bourgogne, Côtes d'Auxerre, P.L. & J.F. Bersan, 2010, France, 21,55$

Domaine La Moussière, Sancerre, Alphonse Mellot, Val de Loire, 2013, France, 29,25$


Vins rouges 

Shiraz, Two Oceans, Western Cape, 2013, Afrique du Sud, 11,95$

Tertium, Lazio Rosso, Cantina Cerveteri, 2012, Italie, 14,70$

Merlot, Columbia Crest, Columbia valley, Washington, 2010, É. U., 16,05$

Poggio ai Ginepri, Bolgheri, Toscane, Tenuta Argentiera, 2011, Italie, 23,20$

Bourgogne, Pinot Noir, Les Ursulines, 2012, France, 24,95$

Bonnes dégustations!


jeudi 25 septembre 2014

Château Lamartine: un grand domaine de Cahors


M. Alain Gayraud, propriétaire et vigneron du Château de Lamartine, était de passage à Montréal le 10 septembre dernier. J'ai eu le privilège de le rencontrer et de dîner avec lui, ainsi qu'avec d'autres chroniqueurs et sommeliers.

M. Alain Gayraud
Celui-ci nous raconta que ses ancêtres, après le ravage causé par le phylloxéra à la fin du 19è siècle, n'ayant plus que 6 hectares de vignes, devinrent, pour gagner leurs vies, des tailleurs de pierres. 

C'est l'aïeul, Édouard de Sérougne qui en 1930, rebâtit le vignoble, et fonda le premier syndicat de défense du vin de Cahors.  Autrefois orthographié en deux mots, il se trouvait à cet emplacement une chêne centenaire et la légende dit qu'il abrita les rendez-vous galants de la belle Martine, d'où le nom de La Martine.

Puisque le cépage-phare de la région, le Malbec, est aussi appelé dans la région Côt ou Auxerrois, on écrivit ses vers:

"Pur de bonne famille d'Auxerrois et cépage de cru
Comme de la jolie fille, on désire sa vertu..."

Situés sur les terrasses les plus anciennes de la vallée du Lot et sur des coteaux calcaires, le domaine compte environ 35 hectares de vignes, exposées plein sud. Le Cahors devint par décret une appellation d'origine contrôlée le 13 avril 1971.

Pendant longtemps, les vins de cette région étaient plutôt rustiques en jeunesse et demandaient plusieurs années de vieillissement en bouteilles. Depuis 1985, grâce à une macération plus adéquate, ce vin est beaucoup plus souple. Pour obtenir l'appellation Cahors, un vin doit renfermer un minimum de 70% de Malbec. On l'associe le plus souvent avec du Merlot et/ou du Tannat.

Le Château Lamartine produit annuellement autour de 200,000 bouteilles, réparties en trois gammes: la cuvée de base, la Cuvée Particulière et la Cuvée Expression. Nous avons pu goûter aux trois cuvées, avec une verticale de trois millésimes pour les deux dernières.


Château Lamartine, Cahors, 2011

Cépages:  90% Malbec et 10% Merlot
Code #:    11343404
Prix:          18,35$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20-30 min.

Le cheval de bataille de la maison, il peut être gardé en cave 4-6 ans sans problème. Issu de vignes âgées de 30 à 45 ans sur un terroir principalement argilo-calcaire. Il a été élevé en cuve de ciment pour 2/3 de la production et en barriques et foudres de chêne pour le reste. Presque en rupture de stock présentement, on attend un réapprovisionnent d'ici 2-3 semaines.

D'une couleur pourpre, foncée comme une nuit sans lune, ce vin dégage des arômes de mûre et de réglisse et d'épices. La bouche est large et puissante, non dénuée de fraîcheur grâce à une petite amertume en finale. À marier avec des plats goûteux, tels le boeuf, le gibier, le canard, l'agneau, ainsi que les fromages moyennement relevés. Un vin de garde relativement peu coûteux.

Château Lamartine, Cuvée Particulière, 2005, 2006, 2011

Cépages:  90% Malbec et 10% Tannat
Code #:     862904 (millésime 2011)
Prix:          23,10$
Servir:      17° Celsius
Carafe:      20-30 min.

Les vins de cette cuvée sont issus de vieilles vignes de 40 à 55 ans. On en retire un rendement raisonnable de 40 hl/ha. On l'élève en cuve de ciment jusqu'au printemps suivant. Il est ensuite vieilli pendant 12 à 14 mois en fûts de chêne neuf (1/3) et de 1na et 2 ans pour le reste. Il peut être gardé en cellier au moins 10 ans.

De couleur pourpre violacé, on y décèle des notes de de fruits rouges, de sous-bois, d'épices, avec une pointe mentholée. Bâti pour la route, il gagne à être attendu au moins 7-8 ans. Il récompensera alors l'amateur de sa patience. Le millésime 2011 est présentement bien distribué dans le réseau au Québec.


Château Lamartine, Cuvée Expression, 2005, 2006, 2009

Cépages:   100% Malbec
Code #:     854661 (millésime 2009)
Prix:          44,00$
Servir:      17-18° Celsius
Carafe:      20-30 min.

L'expression quasi ultime du Malbec en Cahors, issus de vieilles vignes de 3è terrasses, sur des sols argilo-calcaire. Rendement très faible de 1,3 kg de raisin par pied. Long élevage pendant 20 mois en barriques de chêne, neuves à 100%.

Un vin formidable qui mérite son prix et digne des mets les plus raffinés. Nez de mûre, griotte, épices, avec une pointe de chocolat. Structure, puissance, mais aussi douceur. La bouche est caressée par de fins tanins qui procurent souplesse, finesse et longueur. Je l'attendrai encore un peu (4-5 ans) pour un ultime rendez-vous. Malheureusement, presque déjà épuisé (pas surprenant). Souhaitons en revoir bientôt sur nos tablettes.