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vendredi 26 septembre 2014

Des SAQ dans les épiceries: choix restreint et guerre syndicale en vue


Note: Ce texte a aussi été publié le 25 septembre 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici)

Moins de trois mois après que la SAQ ait dévoilé son intention d'ouvrir de petites succursales dans les supermarchés, d'importants et surprenants développements sont récemment survenus. Voici lesquels.

En toute honnêteté, je me permets de vous rappeler que j'ai exprimé pour diverses raisons, mon désaccord face à ce projet d'implantation de tels  magasins d'environ 140 mètres carrés (1 500 pieds carrés) dans mon billet du 3 juillet dernier. Et ce que nous avons appris la semaine dernière n'a fait que renforcer mon idée à ce sujet.

La première à Laval

Un article paru en exclusivité dans le journal La Presse, le 16 septembre dernier, divulguait que la première mini-succursale serait implantée au printemps 2015, dans l'épicerie Métro Plus Depatie, située au 1100 boulevard de l'Avenir à Laval. 

Suite à l'ouverture de cette petite succursale, la SAQ Classique du Centre Laval, située à proximité, fermera ses portes.

Lors de l'annonce de ce nouveau projet, à la fin de juin dernier, et comme on peut le lire dans l'article de La Presse, la porte-parole du monopole, Isabelle Merizzi, avait pourtant affirmé que "l'idée derrière tout ça n'est pas de réduire le nombre de succursales de la SAQ''. Il n'y a pas à dire, ça commence bien.

Dans le présent cas, puisque les heures d'opération seront plus étendues, aucune mise à pied dans le personnel qui travaille présentement à la succursale du Centre Laval n'est prévue, à la satisfaction du syndicat des employés du monopole.

Du pour et beaucoup de contre

Je ne nierai pas que la future mini-succursale, si elle voit effectivement le jour, permettrait d'acheter certains produits vendus exclusivement par le monopole, à des moments où il n'est pas possible de le faire présentement, le lundi soir par exemple. Une succursale type est assujettie, selon la législation en vigueur, aux heures du commerce de détail alors qu'une petite succursale de type Express comme celle que l'on projette dans les supermarchés, peut suivre le même horaire allongé que celui d'un commerce d'alimentation.

Je réalise de même que cette succursale version réduite coûtera sans aucun doute moins cher de loyer. Les frais d'exploitation de 140 mètres carrés dans une épicerie sont moins élevés que ceux de  250 mètres carrés dans un centre commercial.

Mais, encore une fois, cette manœuvre pour augmenter les profits, se fera au détriment du choix proposé aux consommateurs. Une succursale Classique compte en moyenne 1,200 vins et 400 spiritueux et produits divers. Les mini-succursales, approximativement,  ne tiendront que 300 vins et 100 spiritueux.  La gamme de produits proposés à la clientèle fondra ainsi de manière drastique, soit environ quatre fois moins, tant pour les vins que pour les spiritueux.

Malgré l'expérience accumulée au fil des ans, j'ai moi-même de la difficulté à trouver de bons rapports qualité/prix, parmi les 1000 vins de produits courants qui constituent la base toute succursale du monopole. Le défi risque d'être encore plus grand avec un assortiment de seulement 300 vins.

Bien sûr, les personnes qui ont un intérêt marginal pour le vin et qui achètent presque machinalement presque toujours les mêmes vins d'une semaine à l'autre, n'y verront que du feu.

La motivation de l'épicier

On peut se demander pourquoi le propriétaire du Métro Plus en question, M. Michel Depatie, a décidé de tenter le coup avec cette toute nouvelle expérience et ce, malgré que le PDG de l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), M. Florent Gravel, ait vivement dénoncé cette idée, en absence de garanties que des SAQ n'ouvriront pas un jour dans les Walmart par exemple.

Un début d'explication pourrait être que l'épicerie en question semble souffrir d'une concurrence féroce, celle-ci ayant au cours des 18 derniers mois, été entourée par un nouveau IGA, d'un Target, d'un Walmart Supercentre et d'un marché Adonis. Ouf! Il y a de quoi être aux abois et il peut être alors être tentant de s'accrocher à n'importe quoi pour tenter d'augmenter sa clientèle. Au moins notre homme a eu la sagesse de ne consentir qu'un bail à court terme à la SAQ au cas où l'expérience ne s'avérerait pas aussi concluante que l'on lui a fait miroiter.

Syndicat vs syndicat

Et des problèmes et des imprévus, il risque d'y en avoir. Deux jours à peine après l'annonce de l'emplacement de cette première mini-succursale à Laval, nous apprenions le 18 septembre par l'entremise de M. Tony Filato, que le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce du Canada (TUAC), qui représentent la majorité des employés des chaînes en alimentation au Canada, a l'intention de déposer des griefs pour protéger le travail de ses membres.

Il faut se rappeler que les employés SAQ qui travailleront dans cette mini-succursale sont représentés par la SEMB-SAQ (Syndicat des employé(es) de magasins et de bureaux de la SAQ), affilié à la CSN. Je vous recommande de lire cet article du journal La Presse qui explique les positions des deux parties et les raisons légales pourquoi les TUAC s'opposent à ce projet. L'enjeu étant très important pour les TUAC, il est probable que ceci devra être débattu devant les tribunaux.

On peut se demander comment la SAQ n'a pas prévu le coup malgré les nombreux avocats qui travaillent à temps plein pour elle. Une négociation préalable avec les dirigeants des TUAC aurait aussi pu s'avérer fort utile.

Ce qui n'est nulle part écrit par contre, c'est que les dirigeants du syndicat des TUAC craignent comme la peste (et ils ont bien raison), que ses membres qui sont rémunérés à un taux d'environ 70% inférieur aux employés du monopole, ne soient tentés de changer d'allégeance syndicale. Je crois que le propriétaire du Métro Plus en question commence à peine de réaliser dans quoi il vient de s'embarquer. Toutes mes sympathies, M. Depatie. N'ayant jamais désiré qu'il arrive malheur à quiconque, je vous souhaite tout de même la meilleure des chances.

Une rumeur?

D'autres personnes à qui je souhaite également et sincèrement bonne chance, ce sont les employés syndiqués de la Société des alcools du Québec. Nous avons vu plus tôt que leur syndicat s'avère pour le moment plutôt satisfait, même si la SAQ Classique du Centre Laval fermera ses portes, les emplois concernés étant préservés. Pour le moment, du moins.

On se rappellera que j'avais écrit le 12 juin dernier dans mon billet "La SAQ est-elle en train de se saborder?" que la seule explication logique aux nombreuses décisions étranges du monopole des dernières années, était que l'on mettait la table en douce pour une transformation majeure, voire même son démantèlement.

Une hypothèse que m’ont transmise des sources généralement bien informées, serait que la SAQ et le gouvernement du Québec, caresseraient l'idée, si le projet-pilote de Laval fonctionne bien, de remplacer graduellement un certain nombre de SAQ Classique par de mini-succursales en épiceries. On le fait bien présentement avec celle de Laval, alors pourquoi ne pas répéter l'exercice encore et encore? Seules demeureraient, pour le moment du moins, les SAQ Sélection, avec les produits de spécialités en répertoire.

Alors que les SAQ Sélection continueraient de recourir aux employés du monopole, on ferait appel pour les mini-succursales en épiceries, afin de les rentabiliser davantage, aux employés des épiciers. Les produits SAQ se retrouveraient ainsi directement placés sur les tablettes des supermarchés, éliminant ainsi le besoin de faire un magasin dans le magasin, ce qui est encore moins coûteux et compliqué que le présent projet-pilote. La convention collective des employés de la SAQ qui arrive bientôt à échéance le 31 mars 2017, ajoute un peu de poids à cette hypothèse. 

Évidemment, on devra attendre de voir comment les consommateurs réagiront face à une offre réduite de produits SAQ en épiceries. Mais si j'étais un employé du monopole, je serais légèrement inquiet. À suivre. 

P.S. Vous avez aimé ce billet? Partagez-le avec vos amis.

Afin de dénoncer sous le couvert de l'humour diverses pratiques administratives de la part de leur employeur qu'ils jugent préjudiciables à leur égard, le syndicat des employés de la SAQ a produit cette vidéo que l'on retrouve sur leur page Facebook: Les Piquettes dorées.

Suggestions de vins de la semaine:

Vins blancs

Classique Blanc, Domaine St-Jacques, Québec, 2013, Canada, 15,95$

Pinot blanc, 5 vineyards, Okanagan Valley, Col.-Britannique, 2012, Canada, 17,95$

Bourgogne, Côtes d'Auxerre, P.L. & J.F. Bersan, 2010, France, 21,55$

Domaine La Moussière, Sancerre, Alphonse Mellot, Val de Loire, 2013, France, 29,25$


Vins rouges 

Shiraz, Two Oceans, Western Cape, 2013, Afrique du Sud, 11,95$

Tertium, Lazio Rosso, Cantina Cerveteri, 2012, Italie, 14,70$

Merlot, Columbia Crest, Columbia valley, Washington, 2010, É. U., 16,05$

Poggio ai Ginepri, Bolgheri, Toscane, Tenuta Argentiera, 2011, Italie, 23,20$

Bourgogne, Pinot Noir, Les Ursulines, 2012, France, 24,95$

Bonnes dégustations!


jeudi 25 septembre 2014

Château Lamartine: un grand domaine de Cahors


M. Alain Gayraud, propriétaire et vigneron du Château de Lamartine, était de passage à Montréal le 10 septembre dernier. J'ai eu le privilège de le rencontrer et de dîner avec lui, ainsi qu'avec d'autres chroniqueurs et sommeliers.

M. Alain Gayraud
Celui-ci nous raconta que ses ancêtres, après le ravage causé par le phylloxéra à la fin du 19è siècle, n'ayant plus que 6 hectares de vignes, devinrent, pour gagner leurs vies, des tailleurs de pierres. 

C'est l'aïeul, Édouard de Sérougne qui en 1930, rebâtit le vignoble, et fonda le premier syndicat de défense du vin de Cahors.  Autrefois orthographié en deux mots, il se trouvait à cet emplacement une chêne centenaire et la légende dit qu'il abrita les rendez-vous galants de la belle Martine, d'où le nom de La Martine.

Puisque le cépage-phare de la région, le Malbec, est aussi appelé dans la région Côt ou Auxerrois, on écrivit ses vers:

"Pur de bonne famille d'Auxerrois et cépage de cru
Comme de la jolie fille, on désire sa vertu..."

Situés sur les terrasses les plus anciennes de la vallée du Lot et sur des coteaux calcaires, le domaine compte environ 35 hectares de vignes, exposées plein sud. Le Cahors devint par décret une appellation d'origine contrôlée le 13 avril 1971.

Pendant longtemps, les vins de cette région étaient plutôt rustiques en jeunesse et demandaient plusieurs années de vieillissement en bouteilles. Depuis 1985, grâce à une macération plus adéquate, ce vin est beaucoup plus souple. Pour obtenir l'appellation Cahors, un vin doit renfermer un minimum de 70% de Malbec. On l'associe le plus souvent avec du Merlot et/ou du Tannat.

Le Château Lamartine produit annuellement autour de 200,000 bouteilles, réparties en trois gammes: la cuvée de base, la Cuvée Particulière et la Cuvée Expression. Nous avons pu goûter aux trois cuvées, avec une verticale de trois millésimes pour les deux dernières.


Château Lamartine, Cahors, 2011

Cépages:  90% Malbec et 10% Merlot
Code #:    11343404
Prix:          18,35$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20-30 min.

Le cheval de bataille de la maison, il peut être gardé en cave 4-6 ans sans problème. Issu de vignes âgées de 30 à 45 ans sur un terroir principalement argilo-calcaire. Il a été élevé en cuve de ciment pour 2/3 de la production et en barriques et foudres de chêne pour le reste. Presque en rupture de stock présentement, on attend un réapprovisionnent d'ici 2-3 semaines.

D'une couleur pourpre, foncée comme une nuit sans lune, ce vin dégage des arômes de mûre et de réglisse et d'épices. La bouche est large et puissante, non dénuée de fraîcheur grâce à une petite amertume en finale. À marier avec des plats goûteux, tels le boeuf, le gibier, le canard, l'agneau, ainsi que les fromages moyennement relevés. Un vin de garde relativement peu coûteux.

Château Lamartine, Cuvée Particulière, 2005, 2006, 2011

Cépages:  90% Malbec et 10% Tannat
Code #:     862904 (millésime 2011)
Prix:          23,10$
Servir:      17° Celsius
Carafe:      20-30 min.

Les vins de cette cuvée sont issus de vieilles vignes de 40 à 55 ans. On en retire un rendement raisonnable de 40 hl/ha. On l'élève en cuve de ciment jusqu'au printemps suivant. Il est ensuite vieilli pendant 12 à 14 mois en fûts de chêne neuf (1/3) et de 1na et 2 ans pour le reste. Il peut être gardé en cellier au moins 10 ans.

De couleur pourpre violacé, on y décèle des notes de de fruits rouges, de sous-bois, d'épices, avec une pointe mentholée. Bâti pour la route, il gagne à être attendu au moins 7-8 ans. Il récompensera alors l'amateur de sa patience. Le millésime 2011 est présentement bien distribué dans le réseau au Québec.


Château Lamartine, Cuvée Expression, 2005, 2006, 2009

Cépages:   100% Malbec
Code #:     854661 (millésime 2009)
Prix:          44,00$
Servir:      17-18° Celsius
Carafe:      20-30 min.

L'expression quasi ultime du Malbec en Cahors, issus de vieilles vignes de 3è terrasses, sur des sols argilo-calcaire. Rendement très faible de 1,3 kg de raisin par pied. Long élevage pendant 20 mois en barriques de chêne, neuves à 100%.

Un vin formidable qui mérite son prix et digne des mets les plus raffinés. Nez de mûre, griotte, épices, avec une pointe de chocolat. Structure, puissance, mais aussi douceur. La bouche est caressée par de fins tanins qui procurent souplesse, finesse et longueur. Je l'attendrai encore un peu (4-5 ans) pour un ultime rendez-vous. Malheureusement, presque déjà épuisé (pas surprenant). Souhaitons en revoir bientôt sur nos tablettes.



 

mercredi 24 septembre 2014

PENSÉE DU JOUR......




Pinot blanc, 5 vineyards, Okanagan Valley, Col.-Britannique, 2012, Canada


Cépage:    100% Pinot blanc
Code #:     300301
Prix:          17,95$
Servir:      10-12° Celsius

Les vins de Mission Hill ne cessent de s'améliorer d'année en année. Pas étonnant, compte tenu des efforts et des investissements qui ont été consacrés à ce domaine depuis les dix dernières années. Le vin mentionné ci-dessus provient des raisins récoltés dans les cinq vignobles que le domaine possède dans la vallée de l'Okanagan. Cet assemblage de différentes régions possédant chacune leur micro-climat permet de produire un vin avec un meilleur équilibre.


Crevettes épicées sur
linguine à la coriandre



Le vin mentionné en titre est élaboré avec un cépage que l'on a tendance à oublier lorsque vient le temps de choisir un vin blanc: le Pinot blanc.

Notes de dégustation:

Source d'arômes de pêche blanche et de pomme jaune, ce vin nous offre une robe jaune doré claire. Sa timide acidité procure une bouche ronde, souple, et légèrement grasse, créant une impression de volume. Un vin qui devrait plaire au plus grand nombre autant par son goût de fruits mûrs que son équilibre des saveurs. Peut être servi de l'apéro au fromage.

mardi 23 septembre 2014

Mes découvertes à petits prix - Tertium, Lazio Rosso, Cantina Cerveteri, 2012, Italie


Cépages:  70% Merlot, 20% Sangiovese et 10% Cabernet Sauvignon 
Code #:    11975436 
Prix:          14,70$
Servir:      16° Celsius

Tertium comme dans ''trois'', pour les trois cépages de son assemblage.

Ce vin, en provenance de la région vinicole du Latium (Lazio en italien), est un produit élaboré par la coopérative Cerveteri, laquelle a été fondée en 1960 et qui regroupe plus de 750 vignerons.

J'ignore de quel bois se chauffe les autres produits de cette coopérative, mais je puis vous dire que le Tertium représente un superbe rapport qualité/prix pour le consommateur québécois.

Spaghetti aux palourdes, sauce tomate
Dans un style qui en donne pour son argent et qui demeure facile à boire, ce vin, avec son taux très raisonnable de 12,5% d'alcool, a été uniquement élevé en cuves d'acier inoxydable, pour préserver sa souplesse et sa légèreté.

Notes de dégustation:

Des arômes de prune, de baies,  de prune (Merlot), de cerise mûre (Sangiovese) et d'épices douces (Cabernet Sauvignon) caractérisent ce vin à la robe profonde rouge rubis. Affichant une certaine complexité malgré son prix modeste avec sa petite amertume et sa longueur très appréciable, Le Tertium demeure charmeur et digeste grâce à une souplesse remarquable et un équilibre irréprochable. Un vin de milieu de semaine très satisfaisant et qui ne vous ruinera pas.

 

lundi 22 septembre 2014

Classique Blanc, Domaine St-Jacques, Québec, 2013, Canada


Cépages:  60% Vidal et 40% Seyval  
Code #:    11506120  
Prix:          16,00$
Alcool:     12,5%
Servir:      8°-10° Celsius

Domaine situé à St-Jacques-le-Mineur, au sud du Québec, entre la rivière Richelieu, le lac Champlain et le fleuve St-Laurent, le Domaine St-Jacques profite de quelques précieuses semaines de chaleur additionnelles pour gorger ses raisins de sucre. Nicole Du Temple et Yvan Quirion ont acquis la propriété en 2005, attirés par le Vignoble en place, et concrétisent ainsi cette belle passion qu'ils ont pour le vin depuis plusieurs années, en y impliquant leurs 3 enfants : Laurie, Jérémy et Sarah.

Le domaine couvre près de 30 hectares, dont 5 ont été plantés de 6 cépages en 1999 et 2000. En 2006, le Vidal a été ajouté aux autres cépages et, en 2009, la surface cultivée a été augmentée à 8 hectares en ajoutant du Pinot Noir, Pinot Gris, Riesling, Chardonnay, Gewurztraminer, Seyval et certains des cépages existants. Ces cépages sont le Lucy Kulhmann, Maréchal Foch, Baco Noir, Vidal et Vandal. Le chai a été construit à l'été 2007 en y incorporant les équipements et infrastructures de vinification modernes et avancées.


Poulet aux olives noires avec
jus de citron,  poivre de cayenne
et cumin
M. Quirion utilise des toiles géotextiles pour protéger ses vignes  des rigueurs hivernales. Les raisins sont donc ainsi issus de premiers bougeons, de qualité supérieure.

Les premiers millésimes du vin Classique Blanc mentionné en titre contenait du Vandal-Cliche. Son retrait de l'assemblage donne un vin nettement plus sec et frais.

Notes de dégustation:

Des parfums d'agrumes (citron, pamplemousse) et de pomme et de fleurs blanches se retrouvent dans ce vin à la jolie robe jaune pâle et brillante. L'acidité parfaitement dosée procure fraîcheur et structure à ce vin blanc assez léger mais des plus savoureux. Souplesse et une bonne persistance complète le portrait. Bon, de l'apéro au fromage et ce, à un prix très compétitif.
 

samedi 20 septembre 2014

Poggio ai Ginepri, Bolgheri, Toscane, Tenuta Argentiera, 2011, Italie


Cépages:  40% Cabernet Sauvignon, 30% Syrah, 25% Merlot et 5% Petit Verdot
Code #:     11161299
Prix:           23,20$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      15-20 min.

Appartenant à deux frères, Corrado et Marcello Fratini, ce domaine situé le long de la côte de Maremma où se trouve la prestigieuse appellation Bolgheri, élabore uniquement des vins rouges, tous de qualité. Il couvre 500 hectares dont 75 sont plantées en vignes. On y produit environ 500,000 bouteilles annuellement.

Ce vignoble est celui qui, dans la zone de Bolgheri, est le plus près de mer et aussi celui a la plus haute altitude, le domaine se prolongeant jusqu'aux collines avoisi- nantes.

Avec rigatonis et sauce aux saucisses
italiennes et copeaux de parmesan

Le nom du domaine (Argentiera) réfère aux mines d'argent de la région qui étaient exploitées il y a déjà plusieurs siècles.

Le nom du vin mentionné en titre signifie "La colline aux genévriers". Chaque cépage qui le compose est vinifié séparément puis assemblé par la suite. La moitié est gardée en cuves inox et l'autre est élevé en fûts de chêne français et hongrois pendant 8 mois.

Notes de dégustations:

Un vin à la couleur rubis très foncé et aux fragrances de violette, de mûre, de framboise, de cassis et d'épices.  De corps moyen, ce vin procure une bouche souple, légè- rement grasse, et parfaitement équilibré. Son acidité bien dosée en fait un compagnon parfait de plats de pâtes avec de la viande. Ses tanins mûrs et bien fondus le rendent très agréable à boire. Peut vieillir 4-5 ans. Il est présentement le vin rouge de Bolgheri le moins cher vendu au Québec.