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jeudi 10 mars 2016

Pourquoi j'ai dit Bye Bye au Courrier Vinicole de la SAQ


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 10 mars 2016 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Voici pourquoi, afin de rester fidèle à mes principes, j'ai récemment et à mon grand regret, décidé de dire au revoir au Courrier vinicole de la SAQ.


Le Courrier vinicole, c'est quoi?

Rappelons que ce véhicule promotionnel est utilisé par les Services SAQ Signature afin de mettre en vente à quelques reprises durant l'année, des vins rares et prestigieux, souvent regroupés sous un même thème (pays, régions, cépages, etc.). Il s'adresse avant tout à des amateurs avisés, lesquels comptent bien souvent parmi les meilleurs clients du monopole, en termes de dollars dépensés bien entendu.

Celui qui est présentement en cours, propose 96 vins d'Espagne et du Portugal, à des prix variant entre 29,00$ et 1,073,00$ (voir ici). Ces vins doivent être commandés en ligne via les Services SAQ Signature, pour une livraison ultérieure en succursales.

Il ne faut confondre le Courrier vinicole avec le magazine CELLIER qui lui paraît plus souvent durant l'année proposant des vins moins dispendieux, et que l'on peut se procurer à partir de dates précises dans certains des magasins de la Société des alcools du Québec.

De mémoire, le Courrier vinicole existe depuis quinze ans, si ce n'est plus. Dès le début, je me suis inscrit afin de recevoir par catalogue et par courriel les différentes offres. J'ai ainsi commandé au fil du temps certains des produits qui m'intéressaient, la plupart prenant la direction de ma cave à vin.

La SAQ vend ainsi à chaque année pour des millions de dollars de vins de haute et de très gamme auprès de cette clientèle souvent composée de fins connaisseurs...et en moyens pour la plupart.

Un petit changement

Il y a quelques semaines j'ai reçu par courriel, ainsi que j'imagine les milliers de membres du Courrier vinicole, le message qui suit:


Bien qu'officiellement la SAQ nous dise que cette exigence s'insère dans "une optique de centralisation des communications" (voir ici), il est quelque peu surprenant, après avoir réussi à me contacter par courriel avec succès depuis toutes ces années, que celle-ci déclare qu'à compter du 25 février 2016, elle ne sera plus en mesure de le faire, si je ne suis pas détenteur d'une carte Inspire!

S'il y avait une catégorie de clients sur lesquels le monopole possédait déjà et depuis des années les données (nom, adresse, téléphone, courriel), c'était bien celle de ses membres du Courrier vinicole. Que ceux-ci soient inscrits à SAQ Inspire ne lui donnera pas plus d'informations.
 
Alors pourquoi soudainement, la carte Inspire devient-elle indispensable pour qu'un courriel de sa part puisse être acheminé vers ses clients de longue date? Notre système monopolistique d'état est-il devenu si bureaucratisé que tout doit absolument entrer dans le même moule? On dirait bien que oui. Seront-ils seulement bientôt capables de téléphoner à un client si celui-ci ne possède pas de carte Inspire? Je blague évidemment, mais sait-on jamais?


Une décision personnelle

Vous aurez compris que je n'ai pas de carte Inspire et que je n'en désire pas, pour différentes raisons et motifs personnels.

À titre d'indice, même si certains trouveront ça un peu bizarre, je n'ai non plus aucune carte du type Air Miles. Je ne suis pas prêt à sacrifier l'historique des mes achats personnels qui valent de l'or pour le marketing des entreprises, pour les quelques miettes que l'on est prêt à me donner en retour. Pas plus que je ne suis prêt à laisser une tierce partie entrer dans ma vie privée. Savoir que Big Brother m'épie en tout temps et engrange à des fins commerciales mes informations personnelles et mes préférences d'achat, très peu pour moi

C'est mon choix, et c'est mon droit.

Je sais qu'aujourd'hui la plupart des gens s'en foutent, mais ce droit à la vie privée obtenu de haute lutte est important pour moi et je ne veux pas m'en départir. Question de principe. Personne ne m'obligera à faire ce que je ne veux pas faire, encore moins cette exigence discriminatoire.


 Réfléchissons un peu

Bien sûr, on jure sur la Bible à la SAQ que ces données ne seront pas vendues ou remises à personne. Mais parfois les choses changent.

Qu'arrivera-t-il par exemple à vos données personnelles si la SAQ devait être un jour privatisée? Ce n'est pas ce que je souhaite, mais dans la vie il faut souvent envisager le pire...lequel arrive plus souvent qu'on ne l'imagine.

Autre chose aussi. Quand votre patron vous ordonne de faire quelque chose, le faites-vous? Oui, si vous tenez à votre travail. Qui est le patron de la SAQ? Le ministre des Finances du Québec. Ne me dites-pas que vous l'ignoriez, tout de même! Imaginons que Revenu Québec ait des doutes sur les revenus réels d'un particulier. Revenu Québec pourrait alors demander à la SAQ pour combien cette personne achète d'alcool par année, donnée disponible grâce à la carte Inspire. 

Si ce contribuable a déclaré des revenus de 28,000$ et qu'il ait acheté pour cette même année pour 10,000$ à la SAQ, je crois qu'il pourrait avoir à fournir quelques explications. Ne me dites pas que c'est impossible, le gouvernement utilisant de plus en plus de telles informations croisées entre ses ministères pour fins de vérifications. Et je vous rappelle que la SAQ et Revenu Québec relèvent du même ministère, celui des Finances.

Il est quelque peu ironique que certaines personnes, pour épargner 10-15$ par année avec le programme SAQ Inspire, pourraient devoir payer des centaines, voire des milliers de dollars en impôts impayés, sans compter les intérêts et les pénalités, trahies par leurs achats d'alcool.

Rassurez-vous, je n'ai rien à cacher au fisc pour ma part. La protection de ma vie privée est mon principal motif de ne pas m'inscrire au programme de la carte Inspire.

Mais je le répète, ceci relève d'une décision personnelle. Je ne porte aucun jugement sur les personnes qui en possèdent une

Lorsque suffisamment de données seront colligées sur les détenteurs de la carte Inspire et que les courriels commenceront à entrer dans votre boîte de réception cet automne, les détenteurs comprendront pourquoi une adresse courriel est obligatoire pour avoir cette carte. Certains voudront peut être alors s'en départir. Pas si simple que ça. Vous comprendrez alors tous les sens du mot "adhérer" quand il s'agit d'annuler. 

Libre et volontaire

Lors de l'introduction de cette carte, la direction du monopole avait pourtant dit et écrit que personne ne serait obligé de participer à ce programme, tel qu'on peut le lire à la dernière ligne de ce communiqué, lorsque la Société des alcools du Québec avait annoncé en primeur l'introduction prochaine de sa carte Inspire.



Une participation gratuite et volontaire avait-on dit. Je ne pense plus que ce soit maintenant le cas, car celle-ci devient dorénavant obligatoire si l'on désire recevoir de l'information de la part du monopole et continuer à pouvoir bénéficier de l'ensemble de ses services.

On en est rendu là. C'est quoi la prochaine étape? Des portes de succursales qui ne s'ouvriront que si l'on y glisse dans un lecteur sa carte Inspire? Voilà ce que poussé à l'extrême, ce concept pourrait donner.

Vous riez? Déjà, afin de pouvoir s'inscrire aux nouveaux cours de formation SAQ-ITHQ, vous devez être membre du programme SAQ Inspire.


Résumons: réception par courriel d'offres du Courrier vinicole, dégustations, repas avec des producteurs, voyages, cours de formation, tout ceci n'est désormais plus accessibles qu'aux personnes qui ont accepté de dévoiler leurs données personnelles au programme SAQ Inspire. On voudrait que les personnes qui refusent d'y adhérer se sentent comme des clients de deuxième classe, que l'on ne procèderait pas différemment.

Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec certains pays où il y a des élections mais où on ne peut voter que pour un seul parti politique pour lequel on doit  bien sûr détenir...une carte de membre. Les sectes, très peu pour moi. Je préfère garder toute ma liberté.

Si la SAQ n'était pas en situation de monopole, ce type de décision arbitraire m'importerait peu. Je pourrais toujours allez acheter mon vin chez l'un de ses concurrents si on m'impose des conditions qui ne font pas mon affaire. Mais non, puisqu'au Québec nous sommes des acheteurs captifs. Si le système devient autocrate, il mène alors à l'abus de pouvoir.

Et si...

Je ne me berce pas d'illusions. Je suis probablement l'un des seuls à penser ainsi. Mais je trouve qu'avec cette obligation pour les clients du Courrier vinicole de s'inscrire au programme SAQ Inspire, le monopole prend certains risques. Qu'arrivera-t-il si seulement 10 ou 20% des clients actuels refusent de se plier à cette exigence et cessent de placer leurs commandes, faute de recevoir les informations par courriel comme avant? Il y a ici plusieurs millions de dollars en jeu. 



Alors Bye Bye Courrier vinicole car c'est ici que nos chemins se séparent. Tes exigences entrent en contradiction avec certains de mes principes qui sont non négociables. J'ai décidé de voter avec mon portefeuille. Sache cependant que ce n'est pas moi qui te quitte, mais bien toi qui ne désire plus me parler. 


 P.S. (1) Si tu décides de passer outre à ta propre règle et décide tout de même de m'écrire, je te répondrai avec plaisir.

P.S. (2) Je viens de voir que David Pelletier, alias, le Sommelier fou, a publié ceci sur sa page Facebook. Pas bête ce David. J'ai suivi son conseil et j'ai appelé. Il est aussi possible de faire connaître son opinion par courriel à l'adresse info@saq.com. On verra bien.
 

Suggestions de vins de la semaine:


Lien pour accéder à ces recommandations


Le whisky Macallan Rare Cask sera vendu pour la 1ière fois au Québec, le 10 mars 2016


Il s'agit ici d'un spiritueux de luxe puisque son prix est de 400$ pour une bouteille de 750 ml.

J'avais eu l'occasion au début 2013 de parler de cette maison lors du lancement de leur SÉRIE 1824 (l'année de sa fondation) qui regroupe 4 produits (voir ici).

Les principales caractéristiques de cette entreprise qui conçoit des whiskies réputés, sont la non utilisation de caramel pour ajouter de la couleur (comme la plupart des distillateurs le font) et le type de fûts qu'elle utilise.

Alors que 95% des autres producteurs se servent de fûts usagés ayant servi à faire vieillir du bourbon qui reviennent à environ 125$ la pièce, la maison Macallan utilise pour sa part des fûts de chêne ayant servi à la production de xérès, et dont le coût est de près de dix fois plus élevé.

Une série de haute gamme

Le Rare Cask est le premier produit de la SÉRIE MASTERS, laquelle compte quatre produits présentés dans de superbes bouteilles: Rare Cask (400$), Reflexion (1,500$), No 6 (4,000$), et le M (5,000$).


Le Rare Cask est le fruit d'une sélection minutieuse de la part du maître distillateur de la maison, Bob Dalgarno, qui n'a retenu moins de 1% des 209,000 fûts (parmi les plus complexes) qui vieillissent chez Macallan pour son élaboration. Certains de ceux-ci proviennent de bodegas qui n'existent plus aujourd'hui. Les fûts retenus sont composés à 95% de chêne espagnol de premier usage et de 5% de chêne américain de second usage.

J'ai eu l'occasion de goûter à ce produit d'exception le 26 février dernier en présence de Nicolas Villalon, ambassadeur du portefeuille Edrington pour le Canada, dont fait partie la maison écossaise Macallan.

J'ai pu le comparer avec quelques uns des produits de la SÉRIE 1824.


Voici la description du Rare Cask que j'ai notée suite à sa dégustation:

De couleur ambrée, on perçoit à l'olfactif des arômes d'orange, d'agrumes, de vanille et d'épices douces; la bouche est souple et chaleureuse avec des saveurs empyreumatiques en finale; les saveurs parfaitement fondues lui confèrent un bel équilibre ainsi qu'un belle et très longue finale.

Le whisky de la SÉRIE 1824 le plus près du Rare Cask au niveau de la couleur et du goût est sans doute le Sienna (200$). La différence la plus marquante est que la finale du Rare Cask est beaucoup plus suave et longue que celle du Sienna.

Le Rare Cask a déjà été lancé à Toronto où 720 bouteilles ont toutes été vendues avant Noël dernier. C'est 120 bouteilles de ce produits qui seront mises en vente au Québec, à compter du 10 mars 2016, via les 3 succursales SAQ Signature (voir ici).



mercredi 9 mars 2016

Alanera, Rosso Veronese, Zenato, Vénétie, 2013, Italie


Cépages:   55% Corvina, 25% Rondinella, 10% Corvinone, 5% Merlot, 5% Cabernet Sauvignon
Code #:     12766821
Prix:           20,25$
Alcool:      13,5% 
Sucre:       7,5 gr/litre
Servir:      16-17° Celsius 
Carafe:     20 min.

La maison familiale Zenato a été fondée au début des années 60 sur les bords du lac de Garde par Sergio Zenato, le père d'Alberto Zenato qui s'occupe aujourd'hui de la production et des ventes. Il est secondé par sa soeur Nadia, ainsi que sa mère Carla qui s'occupe des visiteurs ainsi que des dégustations au domaine. 

On y élabore des vins blancs, mousseux et rouges à partir d'une centaine d'hectares, soit 65 plantés dans la région de Lugana pour  le blancs, et 35 hectares en divers cépages rouges dans celle de la Valpolicella. On réussit à augmenter la production en vins rouges en achetant 50% des raisins requis de producteurs locaux. On élabore ainsi une vingtaine de produits qui sont exportés dans une cinquantaine de pays.

Alberto Zenato
Nous sommes gâtés car 8 vins de ce domaine sont référencés au Québec (voir ici). Je connais cette maison depuis une quinzaine d'années et je peux vous dire que ces produits sont d'une qualité et fiabilité exemplaires.

Le nouveau venu, un vin rouge, se nomme Alanera, ce qui signifie "aile noire". Le cépage principal est la Corvina qui est un dérivé du mot italien pour "corbeau" car il possède une peau noire et brillante. On en a mis 3 sur l'étiquette afin de représenter les 3 cépages de l'assemblage.

Les raisins qui ont servi à élaborer ce nouveau vin ont subis pendant 3 mois un séchage lent et doux selon la méthode appasimento, perdant ainsi 30 à 40% de leur poids suite à l'évaporation de l'eau qu'ils renferment. Ceux-ci, vieillis en fûts de chêne, feront partie du vin dans une proportion de 50%, l'autre moitié étant constitué de raisins frais élevé en cuve inox.

Le résultat final donne pour simplifier, un Valpolicella Ripasso junior à un prix des plus compétitifs. Il sera disponible au Québec en quantité limitée (3,600 bouteilles), à compter du 10 mars 2016. Ce sera au tour de l'Ontario de découvrir ce vin en juin prochain.

Filet mignon de boeuf, sauce crémeuse aux champignons et au cognac


Notes de dégustation:

Un vin à la robe rouge rubis profond et aux arômes de cerises sauvages, de mûre et de prune, de fines herbes, de café, de tabac et d'épices douces; la bouche est souple, mûre et équilibrée et de bonne longueur; une légère impression minérale et animale se dessinent en finale, ajoutant à sa fraîcheur et à sa complexité; à consommer avec des plats de viandes rouges, des pâtes à l'italienne, des ragoûts et du gibier; un vin intéressant qui plaira à un grand nombre de personnes; à découvrir!

 

Mon Top 5 des vins offerts par le nouvel arrivage CELLIER (10 mars 2016)


Plusieurs vins de spécialité sont proposés dans le magazine CELLIER (100% Italie), dont la première phase a  débuté le 25  février 2016. La seconde phase pour sa part débute le 10 mars.

J'ai déjà publié le 24 février dernier mes suggestions pour la phase I. Si vous les avez loupés, voir ici. Parmi les produits offerts dans la seconde phase, voici mes 5 recommandations.

NOTE:  le nom des vins constituent un hyperlien qui vous mènera à la fiche-produit du site internet de la SAQ.

J'aimerais remercier la SAQ pour m'avoir invité à goûter à quelques uns des produits qui font partie de cette publication. Mes suggestions de vins n'en seront que plus précises.

Ces suggestions sont donc basées sur la dégustation mentionnée ci-dessus, ainsi que sur mon expérience acquise au cours des 35 dernières années. Je joins à chacun des produits que je recommande quelques commentaires expliquant les raisons qui m'ont incité à le sélectionner.

Vin blanc 




Beaucoup de vin blanc de l'appellation Soave sont fluides car issus de rendements trop élevés; pas celui-ci; il est savoureux et délicieux; prix bien mérité; on en fait provision.



Vins rouges


Un nouveau venu au Québec de la part de la bien connue maison Zenato de Vénétie; le style de ce vin est un peu, pour simplifier, comme un bébé Valpolicella Ripasso; j'ai pu le goûter le 16 février dernier lors du passage à Montréal d'Alberto Zenato; ce vin est voué au succès!


Frank! Barollo Marco e Nicola, Vénétie, 2012, Italie, 22,95$

Il s'agit bien d'un vin de Cabernet Franc de Vénétie et non un vin du Piémont comme le mot Barollo (avec deux l) pourrait le laisser croire; il s'agit d'un vin de facture moderne, original, que les personnes aventureuses se feront un plaisir de découvrir...et de boire!



Un peu plus cher que la moyenne des Ripasso mais supérieur à la moyenne aussi; de la part d'un bon producteur qui travaille en bio et dont les vins sont souvent trop rares au Québec


Chianti Classico Gran Selezione, Castelli del Grevesepa, Lamole, 2010, Italie, 37,00$

Les Chiantis Gran Zelezione, le haut du panier de cette appellation, coûte habituellement plus cher; celui-ci est élaboré par une coopérative mais la qualité y est; rien ne presse pour le boire car il se conservera aisément un autre 5-6 ans; un bon rapport qualité/prix dans cette catégorie


Bonnes dégustations!

 

Le Courrier vinicole: la péninsule ibérique


L'Espagne et le Portugal en vedette. Comme toujours, il faut être très sélectif.

Plus de 96 vins y sont proposés, à des prix variant entre 29$ et 1,073$.


Modalités et conditions


Pour consulter le catalogue



Château Le Puy, Côtes de Francs, Bordeaux, 2011, France


Cépages:   85% Merlot, 14% Cabernet Sauvignon, 1% Carmenère
Code #:     709469
Prix:           28,85$
Alcool:     13% 
Sucre:      1,4 gr/litre
Servir:     16-17° Celsius 
Carafe:    20-30 min. 

Château le Puy est un domaine de 54 hectares, géré par Jean-Pierre Amoreau, patriarche de cette famille de vignerons, et son fils Pascal, représentant de la 14è génération.

Les vignes sont cultivées en biodynamie et les vins vinifiés et élevés sans soufre. «Notre façon de faire est traditionnelle. Il y a 90 ans, tout le monde travaillait comme nous. Les molécules de synthèse (engrais) sont arrivées après la Première Guerre mondiale. Mon grand-père qui était plutôt pingre, n’a pas acheté d’engrais. Il nous a rendu service, car on a continué la culture traditionnelle», explique Jean-Pierre Amoreau.

Fondé en 1610, bio depuis toujours, le domaine n'a jamais utilisé de pesticides ni d'engrais chimiques. En biodynamie maintenant. Environ 80 % de leur production est exportée.

Le domaine fait 7 cuvées. Nous n'en avons qu'une au Québec, la cuvée Émilien.

Le vin mentionné en rubrique est issu de raisins  sévèrement triés, qui ne sont pas sulfités, ni levurés, ni chaptalisés à la  fermentation. Il a été élevé 24 mois (12 mois en foudres, 12 mois en barriques) sans ajout de dioxyde de soufre. Pendant ce temps, il a subi un bâtonnage en fonction d’un calendrier lunaire précis  (élevage biodynamique). Le vin n'est ni filtré, ni collé avant l'embouteillage.

Cappuccino de champignons, crostini à l'ail, émulsion de parmesan

Notes de dégustation:

Il y a quelque chose d'électrisant dans ce vin qui se boit dangereusement bien.

Il se présente avec une robe rouge rubis qui pointe un peu vers le grenat et avec des parfums intrigants et un peu sauvages de cuir, de fourrure mouillée, de poivron et d'épices douces; la bouche suit souple et légèrement grasse en raison de beaux tanins mûrs, et se termine sur une finale assez longue dotée d'une délicieuse petite amertume; déjà bon, il devrait atteindre son plateau d'ici 3-4 ans et se conservera par la suite pour au moins la même période de temps; à essayer!



Bourgogne Passe-tout-grains, Bouchard Aîné et fils, 2014, France


Cépages:    2/3 Gamay, 1/3 Pinot noir
Code #:      32276
Prix:           16,95$
Alcool:      12% 
Sucre:       2,1 gr/litre
Servir:      14-15° Celsius

La famille Bouchard compte plus de deux siècles d'expérience en tant que négociant de vins de Bourgogne. C'est Joseph Bouchard, le fils aîné du fondateur de la maison Michel Bouchard, qui établit le cœur des activités de l'entreprise familiale en Côte d'Or.

Aujourd'hui la maison commercialise plus de 80 vins, de l'entrée de gamme aux grands crus, qui sont exportés vers plus de 130 pays répartis sur les cinq continents.

Si on pouvait leur reprocher il y a une vingtaine d'années un certain relâchement qualitatif, cette lacune semble maintenant se résorber. Le produit décrit dans ce billet en est un bel exemple.

Le Bourgogne Passe-tout-grains est une appellation régionale récoltée dans l’ensemble du territoire viticole de la Bourgogne. Cette appellation s’étend sur 1200 hectares et le vin doit comporter au minimum 1/3 de Pinot Noir et 2/3 maximum de Gamay, les raisins étant mélangés à la vinification qui se déroule en cuve inox.
 
Sandwich fait avec un restant de gigot d'agneau, moutarde de Dijon

Notes de dégustation:

La robe de ce vin est de couleur rouge rubis, et celui-ci nous renvoie des arômes fruités de framboise, de cerise et de cassis; de style souple et léger mais non fluide, il est peu tannique, en faisant un vin très agréable et charmeur; il se boit très facilement surtout si convenablement bien rafraîchi; un vin de soif  pour accompagner des plats simples et sans prétention tels charcuteries, sandwiches, pâté chinois et autres mets similaires; un dollar de moins et se serait le bonheur parfait.