Cépage: 100% Viognier
SAQ #: épuisé
Prix: 120,00$ (Valeur approx.)
Alcool: 14%
Sucre: 1,2 gr/litre
Servir: 11-13° Celsius
À boire: 2024-2028Provenance: achat personnel
Après 6 générations, suite au décès de Gérard Jaboulet en 1995 et des différents conflits familiaux qui s'en suivirent, ce domaine fut racheté en 2006 par la famille Frey, propriétaire du Château La Lagune de Bordeaux.
La maison Paul Jaboulet Aîné possède dans
sa gamme plus d'une quinzaine d'appellations en Côtes-du-Rhône, de la plus
modeste à la plus prestigieuse.
L'appellation de Condrieu doit beaucoup à Georges Vernay, surnommé « Le pape du Condrieu », mondialement reconnu pour avoir sauvé le Viognier et pour avoir donné l'élan à toute une génération de vignerons entre Condrieu et Ampuis.
L’appellation Condrieu comptait environ 6 hectares en 1960 contre environ 210 hectares aujourd'hui.
Pour la cuvée Les Cassines, seuls des raisins de première qualité ont été récoltés. Les raisins poussent dans des conditions optimales dans la vallée du Rhône. Les vignes y plongent profondément leurs racines dans des sols granitiques. Après les vendanges, les raisins arrivent immédiatement à la cave. Ils y sont triés et délicatement pressés. Vient ensuite la fermentation en cuve inox à température contrôlée. Une fois la fermentation terminée, le vin y est élevé pendant quelques mois sur les lies fines.
La plupart des chroniqueurs vins de par le monde recommandent de boire les vins de Condrieu plutôt jeunes, soit de 3 à 5 ans après le millésime. Selon moi, leur potentiel de garde est beaucoup plus Le vin mentionné en titre aurait donc dû, en principe, être bu au plus tard en 2009 (2004 + 5 ans). Mais 19 ans après sa récolte, ce vin blanc a-t-il tenu le coup?
NOTE: 2 bouteilles de ce vin dans le millésime 2004 ont été servies le 25 mars 2024, aux participants de la 116e soirée du Club des Dégustateurs de Grands Vins.
Dès le départ, la brillante robe couleur or striée de légers reflets verdoyants de ce vin, témoigne à la fois de son âge et de sa bonne tenue.
Les incroyables arômes de fleurs jaunes, de pêche et de poire avec un soupçon d'abricot et de citron confit qui s'échappent du verre à profusion, donnent un léger frisson. Aucune trace oxydative une fois le vin en bouche, laquelle livre plutôt des saveurs fruitées encore bien en chair, supportée par une texture plutôt grasse. Cet ensemble quasi harmonieux se termine sur une longue finale dotée d'une subtile impression saline.
Aucune trace de fatigue dans ce vin blanc qui devrait pouvoir perdurer encore quelques années.
On réserve évidemment un tel vin pour accompagner des plats raffinés exigeant un vin blanc gastronomique.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire