La Grola, Allegrini, Veronese I.G.T., Vénétie, 2014, Italie

Cépages:   90% Corvina, 10% Oseleta

Code #:     13246704

Prix:          29,95$ 

Alcool:      13,9 % alc.

Sucre:       3,7 gr/litre

Servir:      16-17° Celsius  

Carafe:     20-30 min.

 

La famille Allegrini a joué un rôle prédominant dans la région du Valpolicella, car elle s'est transmise la passion de la culture de la vigne de génération en génération et ce, depuis le 16è siècle.

Marilisa Allegrini  que j'ai eu l'occasion de rencontrer à Montréal le 17 octobre dernier, m'a raconté combien son père Giovanni qui est décédé en 1983, était l'un des rares producteurs à ne faire ses vins qu'avec ses propres raisins. Il faut dire que dans les années 50 et 60, la qualité des vins des producteurs locaux, allait de faible à moyenne, car la quantité primait sur la qualité.

De nos jours cette entreprise familiale qui est présentement en conversion bio, possède plus de 120 hectares ainsi que 30 autres en développement. Marilisa et son frère Franco sont aux commandes.

La rencontre que j'ai évoquée un peu plus tôt s'est déroulé au réputé restaurant italien Da Emma, situé dans le Vieux-Montréal. De très nombreux chroniqueurs vin et blogueurs y participaient.

Nous avons alors pu déguster 8 vins de la maison, incluant le Rosso et le Brunello di Montalcino du domaine San Polo, une propriété acquise en 2003 en Toscane par la famille Allegrini.

Le vin dont je vous entretiendrai aujourd'hui est celui de La Grola, le premier à gauche sur la photo ci-dessus. Il porte le nom du vignoble d'où il provient qui est situé à Sant'Ambrogio et qui compte 30 hectares. Les vignes sont âgées de 26 ans en moyenne et sont plantées à une densité de 6,500 pieds par hectare.

Celles-ci sont bien exposées aux rayons du soleil et bénéficient des brises fraîches du lac de Garde situé tout près. Une légende raconte que ce sera dans cette région que le cépage emblématique de la Vénétie, la Corvina, y aurait vu le jour.

Après une fermentation d'une quinzaine de jours en cuves inox thermorégulées, le vin est élevé par cépage en barriques de chêne durant 16 mois avec conversion malolactique. Les cépages sont assemblés pour deux mois, puis affinés en bouteilles pendant 10 mois avant la commercialisation.

Note: en sus du 2014 que je vous décris ci-dessous, il reste des bouteilles du millésime 2011 dans une soixantaine de succursales et que je n'ai pas goûté. S'il est de la même qualité que le 2014, il pourrait représenter une bonne affaire.

Inventaire: au 15 décembre 2017, dans 70 succursales du Québec. 

 

Bajoue de boeuf braisée, champignons, polenta, parmesan

Notes de dégustation:

Ce vin, une révélation pour moi, mérite amplement son prix; il reflète bien son terroir avec un petit côté sauvage en prime; robe rubis foncé et parfums de framboise, de myrtille et de fines herbes; il possède un remarquable équilibre ainsi qu'une belle matière qui lui permettra de poursuivre son évolution pour les 5-6 prochaines années; le plaisir immédiat qu'il procure ainsi que son potentiel en font une excellent rapport qualité/prix; pour le boeuf, la sauvagine, l'agneau et les fromages doux à moyennement relevés.