Note: Ce texte a aussi été publié le 16 juillet 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).
Déguster un vin, ce n’est pas uniquement le boire. C’est se placer en état de ressentir une émotion susceptible de nous apprendre quelque chose sur ce vin et sur nous-mêmes.
Une vérité à laquelle personne n’échappe est que le vin ne se révèle pleinement qu’à ceux et celles qui lui font au moins une petite place dans leur vie. Il ne vous révèlera ses secrets les plus intimes uniquement que si vous lui consacrer un minimum de temps, d’attention et de respect lorsque vous le dégustez.
Combien de personnes sont passées à côté d’un excellent cru qu’elles ont eu la chance de porter à leurs lèvres mais sans vraiment le remarquer, trop occupées qu’elles étaient à parler avec les autres personnes à table, de tout et de rien, sauf du vin!
Car le vin, surtout le grand, a la jalousie pour principal trait de caractère. Il ne supporte pas que l’on ignore ses qualités et qu’on le relègue au second plan. Il désire et exige votre attention au risque de se renfrogner, de se replier sur lui-même et même de vous bouder!
Dans tout cours d’initiation au vin, incluant le mien lors de la 3è soirée, lorsque l’on aborde la manière d’analyser le vin dégusté, on apprend aux participants à faire une chose très difficile, voire quasi contre-nature : avoir du plaisir et réfléchir en même temps! Pas évident, mais avec de la pratique, on y arrive.
Il n’y a absolument rien de mal à être un buveur de vin de type “social”, c’est-à- dire une personne qui consomme du vin uniquement en société pour le plaisir de la chose. Si l’on dit d’ailleurs que le vin est la boisson la plus civilisée qui soit (selon Louis Pasteur), c’est en partie parce que celui-ci permet de faciliter les rapports humains, agissant un peu comme un “lubrifiant social” (selon Jean Clavel).
De toute manière, les vins que l’on boit généralement dans les réunions regroupant plusieurs personnes, sont plus légers et faciles et ne demandent habituellement pas trop de votre attention.
À moins d’être reçu par un millionnaire, lorsque quarante personnes se trouvent dans un salon, il est rare que l’on serve du Château Margaux en guise d’apéro! Il est bien connu d’ailleurs que déguster du vin dans des conditions agitées et bruyantes ne constitue pas le meilleur environnement pour se concentrer sur ce que l’on boit.
J’ai appris par expérience qu’il est préférable que la finesse des vins que vous servez à vos invités soit inversement proportionnelle à leur nombre. Trop de personnes et trop de bruit ne font pas bon ménage avec des vins qui demandent que l’on s’y arrête quelques instants pour profiter pleinement de leur subtilité.
Il vaut mieux boire vos meilleurs flacons avec un petit nombre de personnes à la fois, triées sur le volet, et ayant autant que faire se peut, un minimum d’intérêt pour le vin. Vous aurez ainsi le loisir de profiter pleinement du moment présent et d’échanger vos impressions tout à votre aise.
Avec le temps, j’ai fini par comprendre pourquoi le vin désire tant notre attention. C’est que celui-ci n’existerait pas sans nous. Un vin qui est encore enfermé dans sa bouteille, bien qu’il existe physiquement, n’existe pas encore philosophiquement parlant. Pour se révéler à lui-même et au monde, il a besoin de quelque chose d’essentiel et d’extérieur à lui-même, un dégustateur, c’est-à-dire vous.
Le fait de révéler cette importance capitale du dégustateur, aident beaucoup certaines personnes intimidées par le monde du vin, à aborder celui-ci avec plus de confiance.
C’est lorsque le vin, fruit de la nature et du travail de l’homme (et de plus en plus de la femme), est enfin bu, que celui-ci réalise la finalité pour laquelle il a été conçu. Il peut enfin se montrer sous son vrai jour et dévoiler ainsi sa vraie personnalité. Ne lui en voulez donc pas trop s’il souhaite alors tant que vous lui prêtiez un minimum d’attention.
Une vérité à laquelle personne n’échappe est que le vin ne se révèle pleinement qu’à ceux et celles qui lui font au moins une petite place dans leur vie. Il ne vous révèlera ses secrets les plus intimes uniquement que si vous lui consacrer un minimum de temps, d’attention et de respect lorsque vous le dégustez.
Combien de personnes sont passées à côté d’un excellent cru qu’elles ont eu la chance de porter à leurs lèvres mais sans vraiment le remarquer, trop occupées qu’elles étaient à parler avec les autres personnes à table, de tout et de rien, sauf du vin!
Car le vin, surtout le grand, a la jalousie pour principal trait de caractère. Il ne supporte pas que l’on ignore ses qualités et qu’on le relègue au second plan. Il désire et exige votre attention au risque de se renfrogner, de se replier sur lui-même et même de vous bouder!
Dans tout cours d’initiation au vin, incluant le mien lors de la 3è soirée, lorsque l’on aborde la manière d’analyser le vin dégusté, on apprend aux participants à faire une chose très difficile, voire quasi contre-nature : avoir du plaisir et réfléchir en même temps! Pas évident, mais avec de la pratique, on y arrive.
Il n’y a absolument rien de mal à être un buveur de vin de type “social”, c’est-à- dire une personne qui consomme du vin uniquement en société pour le plaisir de la chose. Si l’on dit d’ailleurs que le vin est la boisson la plus civilisée qui soit (selon Louis Pasteur), c’est en partie parce que celui-ci permet de faciliter les rapports humains, agissant un peu comme un “lubrifiant social” (selon Jean Clavel).
De toute manière, les vins que l’on boit généralement dans les réunions regroupant plusieurs personnes, sont plus légers et faciles et ne demandent habituellement pas trop de votre attention.
À moins d’être reçu par un millionnaire, lorsque quarante personnes se trouvent dans un salon, il est rare que l’on serve du Château Margaux en guise d’apéro! Il est bien connu d’ailleurs que déguster du vin dans des conditions agitées et bruyantes ne constitue pas le meilleur environnement pour se concentrer sur ce que l’on boit.
J’ai appris par expérience qu’il est préférable que la finesse des vins que vous servez à vos invités soit inversement proportionnelle à leur nombre. Trop de personnes et trop de bruit ne font pas bon ménage avec des vins qui demandent que l’on s’y arrête quelques instants pour profiter pleinement de leur subtilité.
Il vaut mieux boire vos meilleurs flacons avec un petit nombre de personnes à la fois, triées sur le volet, et ayant autant que faire se peut, un minimum d’intérêt pour le vin. Vous aurez ainsi le loisir de profiter pleinement du moment présent et d’échanger vos impressions tout à votre aise.
Avec le temps, j’ai fini par comprendre pourquoi le vin désire tant notre attention. C’est que celui-ci n’existerait pas sans nous. Un vin qui est encore enfermé dans sa bouteille, bien qu’il existe physiquement, n’existe pas encore philosophiquement parlant. Pour se révéler à lui-même et au monde, il a besoin de quelque chose d’essentiel et d’extérieur à lui-même, un dégustateur, c’est-à-dire vous.
Le fait de révéler cette importance capitale du dégustateur, aident beaucoup certaines personnes intimidées par le monde du vin, à aborder celui-ci avec plus de confiance.
C’est lorsque le vin, fruit de la nature et du travail de l’homme (et de plus en plus de la femme), est enfin bu, que celui-ci réalise la finalité pour laquelle il a été conçu. Il peut enfin se montrer sous son vrai jour et dévoiler ainsi sa vraie personnalité. Ne lui en voulez donc pas trop s’il souhaite alors tant que vous lui prêtiez un minimum d’attention.
Suggestions de vins de la semaine:
Que du vin blanc pour cette semaine, soit 7 au total. Après tout, c'est l'été!
Bonnes dégustations!
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