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vendredi 24 octobre 2014

Comment le vin a enrichi ma vie et pourrait le faire aussi pour la vôtre (ou pourquoi j'aime le vin)


Note: Ce texte a aussi été publié le 23 octobre 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Plusieurs personnes dans le monde, gagnent leur vie en produisant ou en vendant du vin, et il n'y a rien de mal à cela. Voici pour ma part, les vrais trésors que j'ai accumulés tout au long de ma vie grâce au vin.




Je ne vous parle pas bien entendu de valeurs pécuniaires car, par choix personnel, je n'ai jamais voulu gagner un seul sou avec mes activités vinicoles. Les profits de mes cours sur le vin et des soirées de dégustation de grands vins que j'organise sont versés à un organisme à but non lucratif. Les textes que je publie gracieusement à chaque semaine dans ce média ont pour unique but de démocratiser l'apprentissage du vin en jetant un éclairage personnel et différent sur celui-ci. 

Par souci de préserver mon indépendance et ma liberté de parole, j'ai ainsi toujours refusé d'accepter de mettre de la publicité sur mon blogue personnel, le Club des Dégustateurs de Grands Vins, bien que celui-ci renferme plus de 1,000 articles, soit l'équivalent de 5 bouquins, que les internautes du monde entier consultent gratuitement par milliers à chaque mois.

Alors comment, après avoir acheté au cours de mon existence, beaucoup de livres sur le vin, d'accessoires divers, de verres, de carafes, et près de 15,000 bouteilles, puis-je affirmer m'être enrichi avec le vin? 



Tout simplement parce que, petit à petit, le vin m'a gratifié d'une incroyable qualité de vie. Ce distingué nectar, mon ami de tous les jours (ou presque), m'a comblé de nombreuses largesses, tant physiques qu'immatérielles.

Les bienfaits physiques 

Cela ne sera sans doute jamais prouvé un jour  scientifiquement à 100%, mais il y a énormément plus d'études cliniques qui tendent à démontrer que la consommation raisonnable du vin favoriserait le maintien d'une bonne santé, que l'inverse.

Prévention des maladies cardio-vasculaires, neuro-dégénératives, osseuses (dont l'ostéoporose), du diabète, de certains cancers, amélioration des fonctions cognitives (prévention de l'Alzheimer), sont les principaux effets bénéfiques recensés par plus de 953 études cliniques tenues de 2012 à 2013. Une autre preuve que le vin est la plus douce des médecines douces.



Pour consulter un intéressant tableau qui résume les conclusions de plus de 70 études sur les effets de la consommation raisonnable du vin sur la santé, suivez ce lien.

Il y a deux avantages principaux que j'aimerais vous souligner. Le premier est que le vin rouge, grâce à une molécule nommée resvératrol, aiderait à prévenir l'accumulation du mauvais gras qui, avec le temps et selon notre alimentation, bouchent nos artères, prévenant ainsi certaines complications cardiaques. 

Les Français, malgré une alimentation souvent aussi riche en lipides que les Américains, meurent beaucoup moins de maladies cardio-vasculaires que ces derniers; c'est ce que l'on a appelé le "french paradox".  Les polyphénols qui sont des molécules anti-oxydantes contenus dans le vin en seraient l'explication. L'utilisation en cuisine de l'huile d'olive ainsi que l'hygiène de vie pourraient aussi y jouer un certain rôle.




Le second avantage physique sur lequel j'aimerais attirer votre attention, est que le vin, selon l'analyse des dites études, semble des plus efficace pour prévenir la dépression. Avec à peine deux petits verres de vin, on sent immédiatement diminuer le poids du stress sur nos épaules. Pour plusieurs, le vin est le meilleur antidépresseur naturel qui existerait. Le mot "naturel" est utilisé ici en opposition à "chimique".

À tel point, que l'on a commencé à instaurer des bars à vin dans certains hôpitaux de France. Au lieu de deux antidépresseurs, un bon verre de vin rouge vous remonte le moral rapidement et ce, sans forte dépendance. Le lobby des compagnies pharmaceutiques étant très influent au Québec, il y a peu de chances cependant que cette mesure soit appliquée ici. Trop efficace et trop peu dispendieux, sans doute. 


Source: www.lamontagne.fr

Statistiques:  Alors que la province de Québec ne représente qu'à peine 23% de la population totale du Canada, la quantité d'antidépresseurs prescrites aux Québécois(e)s en 2010 représentaient plus du tiers des prescriptions canadiennes. Un Québécois sur sept est sorti du bureau de son médecin avec une prescription d’antidépresseur.

Je ne dis pas que lorsque la dépression est déjà fortement installée que les antidépresseurs sont inutiles. Seulement qu'il y a peut être un peu trop de personnes légèrement stressées qui s'en font prescrire un peu trop facilement, alors qu'un peu de vin donnerait d'aussi bons résultats. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir?

Et aux intégristes de l'alcool qui donneront comme argument que le vin n'a jamais rien réglé, je leur répondrai que le lait non plus! 




Ai-je besoin de vous dire, qu'après avoir consommé régulièrement du vin pendant maintenant plusieurs décennies, je jouis toujours d'une excellente santé?


Les bienfaits immatériels

L'immatériel est tout ce qui ne se voit pas à l’œil nu, mais qui n'en existe pas moins. Je pourrai vous dire que le vin est une boisson merveilleuse qui est en fait de la poésie, voire de la philosophie sous une forme liquide. C'est vrai, mais vous ne me croiriez sans doute pas.  

Pourtant c'est le célèbre œnologue français Émile Peynaud, père de l’œnologie moderne, qui a écrit que "le bon vin nous fait prendre conscience du beau, du bon, voire du sublime et que la pleine conscience du beau et du bon embellit l'instant présent" (Le vin et les jours).  

Indéniablement le vin nous fait voir ce que nos yeux ne voient plus. Et n'oublions pas qu'en plus du délicieux plaisir par lui-même qu'il nous procure, il permet de magnifier les saveurs de la nourriture que nous mangeons et d'agrémenter davantage nos repas.




Au fil du temps, et à force de m'intéresser sérieusement à lui, le vin a aiguisé mon sens de la curiosité. Il m'a habitué à ne rien prendre pour acquis, à garder l'esprit ouvert, à ne présumer de rien, et à évaluer les choses pour ce qu'elles sont, sans préjugés. Il est préférable de ne pas aborder un nouveau vin en pensant que celui-ci sera certainement bon pour telle raison, ou ne pourra pas l'être pour telle autre. Indépendamment du prix, du producteur, de la région, la vérité est dans le verre.

Afin de pouvoir évaluer un vin, il faut évidemment un minimum de connaissances de base, une bonne technique, mais surtout un minimum d'attention, pour ne pas dire de concentration. Devoir évaluer les vins que je déguste a développé ma capacité d'analyse ainsi que la confiance en mon jugement.




Je m'en voudrais de ne pas souligner que les aptitudes que je viens tout juste de mentionner m'ont été aussi fort utiles dans l'exercice de mes affaires personnelles, me permettant ainsi de bien gagner ma vie. Le vin, indirectement, m'a ainsi aidé par les qualités qu'il m'a astreint à acquérir, à atteindre un certain bien-être et confort.  

Et que dire des rencontres fort instructives et agréables que le vin m'a permis de faire. Avec des vignerons, des producteurs des représentants commerciaux, mais aussi avec des amateurs, passionnés de vin, tout comme moi. Qu'ils soient espagnols, grecs, chiliens ou allemands, nous arrivons toujours à nous comprendre, car nous parlons la même langue, celle du vin. Oubliez l'espéranto comme langue universelle et mettez-vous plutôt  au vino!




Et j'en arrive à l'essentiel, au côté humain du vin, celui qui nous fait vibrer et vivre de belles émotions. Pas uniquement par les goûts et les saveurs qu'il nous livre, mais surtout par la convivialité entre les personnes qui le plus souvent s'installe en sa présence. Le vin rassemble et réconcilie les gens, plus qu'il ne les divise. À moins de vouloir avoir raison à tout prix, il est rare que l'on se chamaille sérieusement en partageant son évaluation d'un vin avec ceux qui nous entourent.

Mais je ne remercierai jamais assez mon vieil ami le vin pour cette dernière joie à laquelle il m'a conduit: le plaisir du partage. On dit qu'une peine partagée diminue au moins de moitié, alors qu'un plaisir partagé est au moins doublé. Et c'est bien vrai. Je ne peux m'imaginer boire seul un excellent vin. Quelle tristesse ce serait! 




Ne dit-on pas qu'un homme n'est pas riche du nombre de bouteilles qu'il a dans sa cave mais de celles qu'il a partagées avec autrui?

Grâce au vin, je crois être devenu quelque peu, une meilleure personne. Voilà comment le vin a enrichi ma vie.

Suggestions de vin de la semaine:

Voici quelques suggestions de vins, 2 blancs et quatre rouges, que je vous invite à partager en bonne compagnie.

Vins blancs 

Sauvignon, Domaine de Lévêque,  Touraine, Val de Loire, 2013, France, 17,80$

Roussanne Gran Reserva, Luis Felipe Edwards, Colchagua, 2012, Chili, 18,00$


Vins rouges

Cistus,  Quinta do Vale da Perdiz, Douro, 2012, Portugal, 12,70$

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