Note: Ce texte a aussi été publié le 5 décembre 2013 dans le Huffington Post Québec (voir ici).
Pour plusieurs bonnes raisons, on associe souvent les vins effervescents avec les réunions festives et les célébrations. Ils sont très utiles lorsque l’on désire que cela pétille autant dans l’air que dans le verre. Vous trouverez dans ce billet plus de 25 de ces vins qui mettront de l’effervescence dans vos bons moments.
Mais pourquoi ces vins produisent-ils des bulles? Pour l’expliquer, revenons aux vins tranquilles (non mousseux). Dans le chai du producteur, lors de la fermentation, ce sont les levures qui transforment le sucre naturel contenu dans les raisins en alcool. Lors de ce processus, la cuve bouillonne littéralement un peu comme une marmite. C’est principalement du gaz carbonique qui s’échappe dans l’air.
Alors, d’où viennent les bulles?
Pour les vins effervescents, après une fermentation normale, on passe à une seconde fermentation mais cette fois en bouteille, que l’on nomme «prise de mousse». Comment? Tout simplement en ajoutant au vin en bouteille une dose de sucre et de levures (liqueur de tirage) qui produira une fermentation en vase clos. Le dioxyde de carbone (CO2) produit restera cette fois dans la bouteille. Il ne manifestera sa présence qu’une fois la bouteille débouchée.
Important : la température
Comme pour tout vin, la température de service doit être suivie de près. On voit parfois, comme dans certains films américains, des personnes qui croient que de placer une bouteille de vin effervescent dans un bac avec uniquement de la glace est suffisant. Vous risquez de boire votre vin trop chaud.
Trop froid (4°-6° Celsius) ce n’est pas non plus l’idéal, votre vin mousseux ayant ainsi beaucoup moins de goût. Cela serait dommage admettez-le, surtout si vous avez payé votre bouteille plus de 60$. La température moyenne idéale tourne autour de 10° Celsius (8° C pour les vins mousseux d’apéritif, 12° C pour les grands champagnes).
Un autre détail : le verre
Commençons par le type de verre qui n’est plus guère de nos jours recommandé, la coupe. En effet, celle-ci, très évasée, permet une libération trop rapide des bulles. Ce type de verre a été remplacé de nos jours par la flûte. Bien sûr, ce modèle empêche les bulles de se disperser trop vite. Sa forme est de plus élégante et donne une allure chic à vos soirées.
Elle a cependant un petit défaut. Son diamètre d’ouverture à la surface étant très étroit, on ne peut facilement humer les arômes du vin qui s’y trouve, ce qui est bien dommage, surtout avec les champagnes de grande qualité.
Alors si vous ne possédez pas de flûtes, n’en faites pas un drame car le verre à vin blanc régulier représente souvent la meilleure solution. Il n’est pas trop évasé et on peut y plonger le nez sans problème.
Une saison propice aux bulles
Si je vous parle cette semaine de champagne et des vins mousseux c’est que la période du temps des fêtes fait littéralement « mousser » les ventes pour ce type de vins. Ce n’est pas non plus le choix qui manque. On dénombre présentement au Québec pour le format de 750 ml, plus de 380 vins effervescents différents. De quoi vous faire tourner la tête avant même votre première gorgée!
Un petit coup de pouce
J’ai donc préparé à mes lecteurs et lectrices du Huffington Post Québec afin de vous faciliter la vie, une sélection de 25 champagnes et vins mousseux sous la forme d’une galerie de photos que vous pourrez consulter un peu plus bas.
Vous y retrouverez en premier les champagnes réguliers, suivis des champagnes rosés. Viennent ensuite les vins mousseux réguliers et enfin les mousseux rosés. Il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Il en existe d’autres très bons mais ceux de cette sélection ne devraient pas vous décevoir.
La semaine prochaine, je vous proposerai quelques vins blancs et rouges tranquilles pour vos repas de Noël et du Jour de l’An.
En attendant, faites-moi sauter ces bouchons!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire