Il en avait été ainsi convenu. C’est le 8 juin dernier que moi et quelques autres personnes avions été invités à ville Lorraine, chez Pierre et Diane, des amis de longue date. J’aurais ainsi l’occasion de revoir un ancien collègue de travail, Ronald, dont j’avais perdu la trace depuis plus de vingt ans!
En guise d’apéro, nous débutâmes avec un magnum de sangria Penasol. Préalablement bien rafraîchie, il ne resta plus qu’à découper une orange en fines tranches pour le coup d’œil. Avec l’été qui approchait, cette boisson était bien de circonstance, d’autant plus qu’elle possède un équilibre qui fait parfois défaut à certaines autres (voir ici).
La mise en bouche, d’une incroyable originalité et véritable défi d’harmonisation pour le vin, se composa d’une verrine de mousse de foie de canard sur une salsa de mangue recouvert d’une réduction balsamique. Un délice!
Mais alors que la réduction balsamique et la mousse de foie de canard pointe en direction d’un vin rouge alors que la salsa de mangue vers un vin blanc, quel type devin choisir? Mon choix se porta vers…un vin mousseux italien rosé, le Sergio de Mionetto, élaboré à 70% de Raboso et 30% de Lagrein, deux cépages méconnus. La fraîcheur du vin servi à 12 Celsius s’agença à celle de la mangue alors que le léger goût de fraises des champs s’associa parfaitement à la mousse de foie de canard et à la réduction balsamique. Fiouuuu!
L’entrée ne fut guère plus aisée à agencer car il s’agissait d’asperges au jus d’étuvé de garam masala (un mélange d'épices du nord de l'Inde) avec tartine aux œufs de caille et fondue d’oignon. Asperges, épice, oignon, trois ingrédients qui ne sont pas évidents pour le vin au premier abord. Signalons que la cuisinière avait eu la bonne idée de ne pas trop forcer la dose sur l’épice.
Mon intuition me porta à mettre l’accent sur l’asperge. Lorsque servie nature, un vin blanc quelque peu neutre, tel un vin d’Autriche fait avec le Gruner Vetliner convient bien. Mais il y ici une épice au goût bien présent ainsi que de l’oignon. Mon choix se porta donc vers un vin blanc au profil aromatique plus marqué, le Pyrène Cuvée Marine de Lionel Osmin, 2012, du Sud-Ouest de la France. Majoritairement élaboré avec du Sauvignon blanc et secondé de Gros Manseng et Colombard, ce vin est un véritable passe-partout et réussit le tour de force de mettre en valeur toutes les saveurs distinctes de ce plat. Refiouuu!
Pour arroser dignement ce crustacé, deux vins blancs dont plus de 16,000 kilomètres séparent leurs lieux de provenance. En premier lieu, le Chenin blanc Vieilles Vignes, Bernard Series de Bellingham, 2010, d’Afrique du Sud dont la minéralité apporte fraîcheur et complexité à la bouche mielleuse et vanillée. En second lieu, le Chardonnay Calcaire de Clos duBois, 2010 de Californie suivit parfaitement le premier car un brin plus rond et beurré, mais conservant malgré tout un bel équilibre en bouche.
La suite du repas allait s’avérait plus facile pour l’accompagnement des vins. Le plat principal fut de beaux gros et délicieux homards accompagnés de deux sauces (beurre à l’ail et sauce thermidor) et servis avec du risotto dans une tomate au four et de salade verte. Miam!
Pour arroser dignement ce crustacé, deux vins blancs dont plus de 16,000 kilomètres séparent leurs lieux de provenance. En premier lieu, le Chenin blanc Vieilles Vignes, Bernard Series de Bellingham, 2010, d’Afrique du Sud dont la minéralité apporte fraîcheur et complexité à la bouche mielleuse et vanillée. En second lieu, le Chardonnay Calcaire de Clos duBois, 2010 de Californie suivit parfaitement le premier car un brin plus rond et beurré, mais conservant malgré tout un bel équilibre en bouche.
Il n’y a pas selon moi de repas complet sans fromages et encore moins sans vin rouge. Pour satisfaire cet impératif besoin essentiel, un plateau de fromages pas trop puissants nous fûmes présentés (Morgon, Sauvagine, brie, Oka, etc.). Pour J’avais sélectionné de ma cave personnelle une bouteille d’un vieux Bourgogne, un Pommard 1990 de Joseph Faiveley qui malgré son âge quelque peu avancé avait conservé une couleur sombre et un surprenant air de jeunesse. J’ai bien fait malgré tout de le partager en bonne compagnie ce soir-là car je m’aperçus en examinant le bouchon de liège extirpé que le vin avait commencé à remonter jusqu’au haut de celui-ci, signe qu’il aurait pu commencer bientôt à s’oxyder par la suite.
Et pour bien clôturer ces agapes, quoi de mieux qu’une crème brûlée maison. Et puisqu’il existe de par ce vaste monde au moins un vin pour accompagner tous les mets culinaires, je choisis pour alléger ce dernier service un vin de dessert grec vendu pour une chanson, servi rafraîchi (14 Celsius), le Mavrodaphné de Patras de la maison Kourtaki. Le cépage Mavrodaphné, dont le nom signifie « Laurier noir », est élaboré comme un porto, c’est-à-dire muté avec de l’alcool afin que le vin conservé un peu de son sucre résiduel. Celui-ci par contre a un taux d’alcool plus bas (15%) est plus léger et moins sucré qu’un porto. Il est idéal avec les desserts où l’on retrouve de la vanille, du caramel ou du chocolat.
Bon et bien mes ami(e)s, la prochaine fois c'est moi qui vous recevrai, promis!
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