Le 4 novembre dernier, M. Marc Chapleau, rédacteur en chef de la revue Cellier de la SAQ et chroniqueur sur le blog de cette même société d'état, demandait l'avis des visiteurs sur la pertinence qu'il se mette à attribuer une note de pointage aux vins qu'il décrit. Vous trouverez ci-dessous son message ainsi que la recommandation que nous lui avons faite le 26 novembre dernier:
Les nombreuses réponses des lecteurs étaient très partagées. Ce qui nous a surpris fut le nombre beaucoup plus élevé de personnes (presque 50%) qui comme nous pensent qu'il n'y a aucune justification ou utilité à attribuer une note aux vins commentés et qui même sont portés à s'en méfier. Nous qui croyions que nous prêchions dans le désert! Joie!
Le 3 novembre dernier, sur le blog du Dr. Vino (en anglais), on apprenait que de nombreux et importants détaillants, surtout aux États-Unis, délaissaient cette pratique de marketing éculé dignes des années 90:
Nous sommes heureux d'avoir été les précurseurs depuis déjà 3 ans de la dénonciation d'un système non crédible qui donne faussement l'impression aux amateurs néophytes qu'une note peut tout révéler sur un vin.
M. Chapleau se demande s'il doit mettre ses culottes et oser commencer à donner des notes. C'est tout le contraire. En refusant de jouer le jeu des "gourous qui savent tout" et de certains producteurs peu scrupuleux, en décidant de miser sur l'intelligence des consommateurs (je sais, c'est risqué, mais soyons optimistes), et en ne donnant pas de notes, c'est plutôt là que l'on met ses culottes!
Comme nous l'avions précisé dans notre commentaire écrit à M. Chapleau, nous reconnaissons que la décision lui appartient et que nous respecterions son choix, quel qu'il soit. Il ne s'agit pas de partir une guerre mais de faire progresser une bonne idée ainsi que le bon sens.
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