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dimanche 30 novembre 2014

La Bandina, Tenuta Sant'Antonio, Valpolicella Superiore, Vénétie, 2009, Italie


Cépages:   70% Corvina, 20% Rondinella, 5% Croatina et 5% Oseleta
Code #:     10705207
Prix:           30,50$ 
Servir:       17° Celsius
Carafe:      15-20 min.

La famille Castagnedi est propriétaire de ce domaine situé dans l'appellation Valpolicella. Les 4 frères travaillent en harmonie pour produire des vins parmis les plus fins de l'appellation.

 Afin de satisfaire à la réglementation en vigueur, un vin de Valpolicella Superiore doit avoir en autres choses un minimum de 12% d'alcool et vieillir au moins un an en bouteille avant la commercialisation.

Le nom du vin d'aujourd'hui (La Bandina) signifie une bande de terre étroite. Les raisins ayant servi à élaborer ce vin proviennent des parcelles des vignobles de Mezzane di Sotto de la localité de Monti Garbi.  Après avoir été récoltés à maturité, ils ont été laissés à sécher sur des claies pour déshydration (appasimento) pour une période de 30 jours; le vin a été affiné en barriques de 500 litres pendant 24 mois avec bâtonnage hebdomadaire.

Bucatini all'amatriciana
Notes de dégustation:

L'oeil perçoit la couleur rouge rubis très profond du vin dans le verre d'où émanent principalement des effluves de cerise noire, de prune, de pomme grenade, de réglisse et de vanille; aucune amertume évidemment dans ce vin dont les raisins ont été passerillés et encore moins d'astringence; la bouche est pleine, ronde et suave; l'ensemble de vin moyennement corsé demeure équilibre et sa finale est de longueur respectable; prêt à boire mais peut se garder 4 à 5 ans au cellier; pour les plats italiens à la viande et à la sauce tomate, les gibiers en sauce riche, et les fromages moyennement relevés, tels que le Parmigiano Reggiano.



samedi 29 novembre 2014

Équité et transparence, où êtes-vous?


Comme plusieurs d'entre vous, j'ai pris connaissance de la dernière parution du fascicule Tchin Tchin dont l'édition spéciale porte sur des recettes, vins et cocktails pour le temps des Fêtes.

Il est difficile à manquer puisqu'il est encarté à des dizaines de milliers d'exemplaires dans de grands quotidiens et disponibles dans les succursales de la Société des Alcools du Québec, cette publication relevant entièrement de celle-ci.

Je la trouve bien réalisée; de très jolies photos la rendent agréable à consulter, les recettes sont de saison et les produits sélectionnés sont en général de bonne qualité.

J'ai été quelque peu surpris cependant que l'on fasse à la page 30, la promotion d'un livre intitulé "Vins et Fromages du Québec" pour lequel la SAQ, officiellement du moins, n'a pas participé à l'écriture ou à la commercialisation.

Comprenez-moi bien. Je suis un ardent défenseur des alcools et produits alimentaires de notre terroir et suis heureux lorsque ceux-ci reçoivent de la visibilité. Mon dernier billet publié hier porte d'ailleurs sur ce sujet (Y a-t-il de l'avenir pour la culture de la vigne au Québec?)

La question qui me vient cependant à l'esprit est: pourquoi ce livre plutôt qu'un autre? Il existe pourtant de nombreux livres québécois qui viennent d'être publiés et qui parlent du vin sur toutes ses coutures.

Pensons au Guide du vin Phaneuf 2015 écrit par la sommelière Nadia Fournier (voir ici), ou le Lapeyrie 2015 du sommelier Philippe Lapeyrie (voir ici) pour ne nommer que ceux-ci.

Mon léger malaise s'agrandit quelque peu lorsque l'on constate que le livre mis de l'avant par notre monopole a été écrit par deux de leurs anciens employés (voir les détails biographiques ici).

Encore une fois comprenez-moi bien. Grâce au poste qu'il a occupé de nombreuses années durant au sein de la SAQ, M. André Caron a développé une remarquable expertise à propos des vins québécois et la compétence de madame Harnois est indiscutable. Notre monopole retient d'ailleurs ses services comme porte-parole pour une foule d'évènements qu'il commandite: La Fêtes des vendanges de Magog, La Grande Dégustation de Montréal, La Fête des Vins du Québec, et j'en passe. Ces deux personnes ont tout à fait le droit d'écrire les livres qu'elles veulent et je suis heureux qu'elles aient écrit celui-ci.

Mais pour quelqu'un qui regarde ceci de l'extérieur, est-il juste et équitable que la SAQ fasse la promotion dans l'une de ses publications distribuée à grande échelle, d'un livre écrit par deux de ses anciens employés, au détriment des autres auteurs qui n'ont pas eu cette chance?

Les libres-penseurs, minoritaires au Québec, sont en droit de se le demander.

Si les auteurs de ce livre ont payé de leurs poches pour que l'on mentionne leur livre dans cette édition du Tchin Tchin, alors c'est différent. Mais lorsque l'on regarde le style des autres publicités de ce fascicule, c'est loin d'être évident. Rappelons qu'il n'y a aucune mention à l'effet que cet entrefilet serait un publi-reportage.

Par souci de transparence, s'il y a quelque chose que j'ignore, une raison quelconque, un lien légitime entre la vente de ce livre et notre monopole qui expliquerait cette situation tel que les profits de ce livre seront versés à une œuvre de charité, de grâce, informez-moi. 

Plus que les auteurs de ce livre, c'est davantage la SAQ qui est interpellée ici par les choix qu'elle fait au sujet du contenu que l'on retrouve à l'intérieur des ses nombreuses publicités. 

À ma connaissance, la LCBO (monopole de l'Ontario), ne recommande jamais dans ses publications d'acheter des livres écrits par de tierces personnes.

Dans les nombreuses entrevues (radio, télévision) qu'elle accorde, madame Harnois mentionne souvent, afin de démontrer son indépendance, qu'elle ne travaille plus pour la SAQ. On veut bien. Pourquoi donner l'impression alors par la promo mentionnée ci-dessus que c'est le monopole qui travaille pour ses anciens employés?

Château de la Vieille Tour, Bordeaux supérieur, Vignobles Boissonneau, 2009, France


Cépages:   50% Merlot et 50% Cabernet Sauvignon
Code #:     858167
Prix:           20,75$ 
Servir:       17° Celsius
Carafe:      15-20 min.

Selon le site internet du producteur:

C'est en 1839 que Pierre Boissonneau achète ce domaine, situé au sud de l'aire d'appellation Bordeaux, sur le plateau de l'Entre-deux-Mers. 
 
En 1150 Aliénor d'Aquitaine, alors Reine d'Angleterre, y fit planter les premières vignes par des moines. 

Dans les années soixante, Pierre Boissonneau (4ème du nom) entreprit l'extension et la modernisation du vignoble

Fruit de nombreuses années d'effort, le vignoble est agréé en agriculture biologique depuis 2011. 

Bœuf mijoté avec polenta
La gamme de produits de ce producteur se décline en 6 marques (dont 3 châteaux).

Notes de dégustation:

Belle couleur brillante rouge rubis de moyenne intensité; on est immédiatement charmé par des parfums de fruits rouges (framboise et cassis), de poivre, ainsi que certaines odeurs d'évolution, telles les feuilles mortes; on a en bouche un goût de Bordeaux classique, souple et droit, avec une petite amertume en fin de bouche; la longueur est plus que raisonnable; ce vin, délicieux maintenant, a aussi le potentiel, grâce à son élevage de 12 mois en fûts de chêne, d'être gardé un autre 3-5 ans, pour les amateurs patients.

 

vendredi 28 novembre 2014

Y a-t-il de l'avenir pour la culture de la vigne au Québec?


Note: Ce texte a aussi été publié le 27 novembre 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Je pose la question, car si on doit se faire une opinion uniquement en évaluant la gestion  du présent programme du gouvernement du Québec à cet égard, la réponse est non.

Du moins, si une possibilité d'avenir existe, les membres des gouvernements qui se sont succédé depuis les trente dernières années, n'y croyaient visiblement pas.

Je connais des gens d'origine européenne qui connaissent la culture de la vigne mieux que moi et qui affirment, souvent à mots couverts, que vouloir faire du vin ici est une hérésie. Notre climat serait juste bon pour la pomme et le cidre. Si c'est exact, j'aimerais bien que l'on nous en informe une fois pour toutes et que l'on cesse d'entretenir ce rêve un peu fou.

Mais si quelque chose de bien peut être fait, alors allons de l'avant. Car voyez-vous, on disait exactement la même chose, il y a trente ans à peine, lorsque certaines personnes ont commencé à planter de la vigne dans la vallée du Niagara, en Ontario. Et regardez où ils en sont aujourd'hui!


On y vend plus de 84 millions de bouteilles par année, toutes catégories confondues; cette industrie a créé plus de 14 000 emplois et attire annuellement plus de 1,9 million de touristes; les retombées économiques (directes et indirectes) de ce secteur d'activités se chiffre à 3,3 milliards de dollars (soit plus que le chiffre d'affaires de la SAQ!). Et dire qu'ils sont partis de zéro.

Comment y sont-ils parvenus?

De prime abord, le gouvernement ontarien il y a plusieurs décennies a été visionnaire en devenant un facilitateur de développement pour les producteurs de cette province. Et je ne parle pas ici uniquement d'aide monétaire. On a mis en place un programme complet en vue de maximiser les chances de réussite de cette industrie naissante, tant au niveau de l'aide technique que de la visibilité donnée aux vins de l'Ontario, en incluant cette obligation dans le mandat de la LCBO, l'équivalent de notre SAQ.

L'indispensable aide technique

Sans exception aucune dans le monde, partout où se trouve une industrie viticole prospère, il y a une faculté d’œnologie ou un institut de recherches qui est rattachée à une université de la région. En voici quelques exemples:
(CCOVI - Cool Climate Oenology and Viticulture Institute)

Tous ces endroits, ainsi que des dizaines d'autres ailleurs dans le monde, ont des œnologues à temps plein qui font des recherches spécifiques sur le climat de leur région, sur les types de sols qu'on y trouve, sur les cépages qui leur sont mieux adaptés, les méthodes de vinification, etc. Ils transmettent par la suite les conclusions de leurs recherches aux vignerons de leur région afin de les aider à améliorer la qualité de leurs vins.

Notre climat est certes différent de celui de la vallée du Niagara. C'est pourquoi il importerait de faire certaines recherches afin d'évaluer, tant au niveau des cépages que de la viticulture ou de la vinification, ce qui conviendrait le mieux à notre terroir.

On développerait ainsi en 5 ans, ce qu'un vigneron seul aurait mis 40 ans à faire. Il y a bien sûr présentement quelques fonctionnaires du MAPAQ qui font de leur mieux pour épauler nos valeureux viticulteurs, mais ce n'est pas suffisant.

La question qui tue

À quand une Faculté d’œnologie et de Recherches sur la vigne à l'Université de Sherbrooke, laquelle est située près de la plupart des vignerons québécois? 

Point de salut sans cet outil de base. Oui, cela coûtera un peu d'argent à mettre sur pied mais n'oublions qu'il s'agit d'un investissement qui rapportera vingt, cinquante, cent fois la mise, et non une dépense. 

C'est bien beau couper à tour de bras dans presque tous les programmes mais le gouvernement ignore-t-il qu'il faut aussi développer notre économie en investissant judicieusement dans des projets porteurs de croissance?  Vision où es-tu? 

En attendant, on se tire dans le pied

On a tous en mémoire, l'annonce de la première ministre de l'époque, madame Pauline Marois, lorsqu'elle a annoncé il y a exactement un an, que non seulement on avait demandé à la SAQ de faire dorénavant un peu de place aux vins du Québec dans son réseau, mais que les viticulteurs recevraient en sus une ristourne additionnelle du gouvernement de 2$ la bouteille pour les aider à faire face à la féroce concurrence internationale. 

À la suite de cette annonce, un nombre plus grand de vins du Québec se sont retrouvés sur les tablettes du monopole. Les viticulteurs ont investi en temps, en salaires, en équipements, et en promotion, encouragés par cette mesure. Ce 2,00$ la bouteille représente pour la plupart la différence entre faire un profit ou faire une perte.

En un an, les ventes de vins québécois ont plus que doublé à la SAQ, générant ainsi des taxes pour notre gouvernement et de juteux profits pour notre monopole. Mais qu'en est-il de nos vignerons?

Or, au moment où j'écris ces lignes, nos vignerons attendraient toujours les sommes qui  aurait dues leur être payées depuis déjà plusieurs mois. Un incroyable imbroglio de bureaucrassie (non, ce n'est pas une faute d'orthographe) s'en est suivie entre le MAPAQ qui relève du ministère de l'Agriculture, celui du Développement économique, et finalement celui des Finances, qui se lancent la balle afin de savoir qui doit payer cette ristourne d'environ 1.5 million de dollars.

Cliquez ici pour écouter le reportage à propos de cette incroyable histoire

On allègue que l'on veut s'assurer qu'il n'y a pas de conflits d'intérêts, mais la raison la plus vraisemblable est que suite à l'annonce de l'année dernière de la première ministre, on aurait oublié de prévoir les fonds nécessaires pour respecter cet engagement. On voudrait décourager et écœurer nos vignerons que l'on ne trouverait pas mieux.

Les producteurs de vin à l'étranger peuvent dormir tranquilles. La population québécoise n'aura pas d'autres choix, du moins pour encore un bon moment, que d'étancher sa soif avec ces vins venus d'ailleurs.

Tout ça pour vous dire que je ne crois pas que je verrai de mon vivant la création de cet indispensable faculté d’œnologie dont je vous parlais auparavant.

La Fête des Vins du Québec

Outre leur courage et leur persévérance, les viticulteurs du Québec ne peuvent semble-t-il, compter que sur nous.

C'est pourquoi je vous invite à la 9è édition de la Fête des Vins Du Québec qui se déroulera du 28 au 30 novembre prochain au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal.

Selon M. Charles-Henri De Coussergues, président de l'Association de Vignerons du Québec: 

"La Fête des vins du Québec 2014 vous donnera l’occasion de rencontrer les propriétaires d’une quarantaine de vignobles et de goûter leurs différents vins. Vous pourrez aussi déguster les fromages d’une dizaine de fromageries et les produits gourmands de plusieurs entreprises agroalimentaires."

Le coût d'admission est de 10$ et les coupons de dégustation sont vendus 1$ chacun (dégustation à prix variés). Moins cher que de faire soi-même la tournée de tous les vignobles du Québec.

Plus de détails ici

 
Suggestions de vin de la semaine:

Davantage présents sur les tablettes du monopole depuis un an, voici 15 vins du Québec relativement bien distribués dans le réseau.

Vins blancs

Vignoble du Marathonien, 2012, Montérégie, 14,40$

L'Orpailleur, 2013, Cantons de l'Est,  15,80$

Vignoble de Sainte-Pétronille, Voile de la mariée, 2013, Île d'Orléans, 16,60$

Le 1535, Vignoble Isle de Bacchus, 2013, Ile d'Orléans, 17,00$

Cuvée Charlotte, Domaine Les Brome, 2012, Cantons de l'est, 17,20$


Vins rosés

Champs de Florence, Domaine du Ridge, 2013, Cantons de l'Est, 15,90$

Le rosé Gabrielle, Vignoble de la Rivière du Chêne, 2013, Basses-Laurentides, 15,95$


Vins rouges

Trous de la Phine, Vignoble le Mernois,2012, Lanaudière, 14,10$

Le bâtonnier, Domaine du Ridge, Cantons de l'Est, 2013, 17,75$

Sélection de St-Jacques, Domaine St-Jacques, 2013, Montérégie, 17,95$

Cabernet Severnyi, Vignoble carone, 2012, Lanoraie, 24,65$


Vins de dessert

Frontenac gris, Vendange Tardive, Coteau Rougemont, 2012, Montérégie, 23,25$ (375 ml)

L'Orpailleur, vin de glace, 2011, Cantons de l'Est, 32,75$ (200 ml)

Vignoble du Marathonien, vin de glace,  Vidal, 2011, Montérégie, 32,75$ (200 ml)

Vin de glace rouge de St-Jacques 2011, Montérégie, 45,75$ (200 ml)


Bonnes dégustations! 


Aska, Bolgheri Rosso,Banfi, Toscane, 2012, Italie


Cépage:     95% Cabernet Sauvignon et 5% Cabernet Franc
Code #:     12108748
Prix:           26,20$ 
Servir:       17° Celsius
Carafe:      20-30 min.

La maison Banfi est un producteur renommé fondée en 1978 par les frères italo-américains John et Harry Mariani et qui propose des vins issus des terroirs de la Toscane et du Piémont.

Les raisins ayant servis à produire ce vin proviennent de la région de Bolgheri et de la côte toscanaise. Après une brève macération dans des cuves en acier inoxydables thermo-régulées et après que les fermentations alcooliques et malolactiques sont complétées, ce vin est élevé pendant 10 mois dans des barriques de chêne.

Notes de dégustation:

Le vin se présente avec une robe rubis très foncé; il dégage de somptueux arômes de framboise et de mûre, d'épices douces, ainsi qu'une pointe de vanille; grâce à ses tanins mûrs, ce vin procure une bouche ronde et veloutée; la matière est passablement riche et dense mais sa belle structure lui confère l'équilibre souhaité; longue finale; déjà très agréable même si encore jeune, l'amateur possédant un cellier sera l'affiner pendant une période variant entre 3 à 5 ans au besoin; pour les plats de viande, le gibiers, et les fromages moyennement relevés.

 

jeudi 27 novembre 2014

Taluyers, Village de l'année, Coteaux du Lyonnais, Union Signé Vignerons, 2013, France


Cépage:     100% Gamay  
Code #:     12131569
Prix:           19,35$ 
Servir:       14° Celsius


La cave coopérative de Sain Bel a été créée en 1956. C'est le fruit de la volonté des viticulteurs soucieux de maintenir la culture de la vigne dans la région lyonnaise. La production de la cave représente 60% de l'appellation Coteaux du Lyonnais. En 2012, la cave a choisi de joindre Signé Vignerons jusqu'alors dédié aux vins du Beaujolais.

La Cave couvre l'ensemble de l'aire d'appellation des Coteaux du Lyonnais, ce qui lui permet d'isoler chaque terroir communal afin de déterminer au gré des millésimes, le "Village de l'année". Le village et ses vignerons ainsi retenus endossent ensuite le rôle de porte-drapeau de l'appellation lors des manifestations de relations publiques organisée par la Cave. C'est le village de Taluyers a été sélectionné pour le millésime 2013.

Le vin mentionné en titre est issu de faible rendement (40 hl/ha) et d'une sélection parcellaire. Le vignoble repose sur un sol argilo-silicieux et caillouteux. Les vignes retenues sont presque toutes centenaires. La vinification fut traditionnelle (grappes entières) et des levures indigènes furent utilisées. prioritairement. L'élevage en cuves fut d'une durée de 7 à 8 mois.

Notes de dégustation:

Un vin sec (1.1 gr de sucre/litre) et à la couleur rouge rubis moyen; jolis arômes de fruits rouges (framboise, fraise et cerise); la bouche est souple, légèrement grasse, fraîche et légèrement épicée en finale; un vin parfait à table qui se boit tout seul en compagnie d'une foule de plats, incluant les charcuteries; à servir plus frais qu'un vin rouge habituel mais moins froid qu'un vin blanc; original de par son appellation; à découvrir.


Les Petits Carreaux, Merlot, Pays d'oc, 2013, France


Cépage:     100% Merlot
Code #:     12477949
Prix:           10,95$ 
Servir:       15° Celsius

Est-il remarquable? Non. Est-il long en bouche? Non plus!

Alors pourquoi vous parler de ce vin alors? Parce qu'il  conviendra à certaines personnes qui cherchent un vin à prix abordable à consommer avec une foule de plats sur semaine, le midi comme le soir.

Parce qu'il est léger, fruité, et sans défauts apparents. Parce que c'est un vin qui a été embouteillé dans son pays d'origine, et non importé en vrac et embouteillé incognito ici, puis vendu à la SAQ.

Sandwich au bœuf avec pain frais

Bien sûr dans un monde parfait, c'est-à-dire celui où la majoration de la SAQ ne serait pas régressive, ce vin serait vendu 8,95$...ou moins! Mais ni le producteur, ni l'agence promotionnelle, et ni vous, n'y pouvez quelque chose.

Notes de dégustation:

Robe de couleur rubis moyen; nez de petits fruits rouges (fraise, cerise, framboise); les goûts fruités prédominent et s'expriment dans une texture souple et un corps léger (aucun élevage sous bois à ma connaissance); je ne connais pas sa teneur en sucre résiduel mais elle me semble très raisonnable car non perceptible au premier abord;  l'ensemble demeure équilibré; pour les plats simples de milieu de semaine.