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vendredi 2 octobre 2015

Club des Dégustateurs de Grands Vins - Automne 2015 - (16è édition)



4 lundis soirs consécutifs : Les 2, 19, 16 et 23 novembre 2015
De 20:00 heures à 22:00 heures
Centre Masson (2ième étage)
2705 Masson (coin 3ième avenue) Montréal
Limite de 36 participant(e)s

Des soirées trippantes et amusantes!

Au programme :  

Grands vins de France (Bordeaux, Champagne, Sud-Ouest, Val de Loire, Bourgogne, Rhône, Languedoc),  d'Argentine (Patagonie), du Chili, d'Italie (Vénétie, Lombardie, Piémont, Toscane), d'Espagne (Penedès, Toro), du Portugal, de Californie, de Grèce, de Nouvelle-Zélande, du Canada et autres surprises!

Voici un petit aperçu des vins que vous pourrez déguster:

Festival des vins italiens (Vénétie, Piémont, Toscane, Lombardie):

Bosan Ripasso Valpolicella Superiore, Vénétie, 2011, Italie               
Barolo Riserva, Beni di Batasiolo, Piémont, 2005, Italie
Sesa, Vignetidi Poggiofoco, Maremma, Toscane, 2006, Italie 
Sfursat, Fruttaio Ca' Rizzieri, Rainoldi, Lombardie, 1996, Italie
                                      

Dégustation de deux vins blancs de Grèce: 

Thema, Sauv. Blanc/Assyrtiko, Pavlidis, Macédoine, 2014, Grèce    
Kavalieros, Domaine Sigalas, Santorini, 2012, Grèce

                        
Certains soirs, nous pourrons découvrir en surplus des 6 vins de la soirée, des spiritueux originaux en provenance de divers pays.

De la grande visite!

Le premier soir nous recevrons, directement de France, M. Pierre Bettinger, de la maison champenoise Duval-Leroy!  Il nous présentera 2 champagnes de leur gamme de produits, soit la Cuvée Paris Design, ainsi qu'un nouveau champagne rosé qui arrivera sous peu au Québec.

Vous pourrez lui poser vos questions au sujet de ses vins.
 


Et que dire de ceux-ci:
                                                         
Pinot Noir, Cincuenta y Cinco, Patagonie, Chacra, 2012, Argentine
Chardonnay, Coddington, Kumeu River, 2009, Nouvelle-Zélande
Château Soudars , Haut-Médoc, Miailhe, 2004, France
Duorum, Reserva, Vieilles Vignes, Douro, 2009, Portugal
Château Peyros , Greenwich 43N, Madiran, 2008, France
Blanca Cuisiné, Parès Baltà, Catalogne, Penedès, 2009, Espagne 
Gevrey-Chambertin, Sérafin père et fils, 1998, France 
Quintessence, Château Pesquié, Côtes du Ventoux, 2010, France 
Zinfandel, Director’s cut, F. F. Coppola, Sonoma, Californie, 2012, É.U. 
Le Viala, Minervois, Gérard Bertrand, Languedoc, 2011, France
(un vin Signature rare et de haute gamme de Gérard Bertrand)
Vidal, Icewine, Inniskilin, vallée du Niagara, Ontario, 2012, Canada 
San Roman, Toro, Maurodos, 2008, Espagne
(l'un des 1001 vins qu'il faut avoir goûtés dans sa vie)
Carmenère, Purple Angel, Montes, Colchagua valley, 2007, Chili
(le vin mythique d'Aurelio Montes)
Château de Fesles, Bonnezeaux, Val de Loire, 1999, France 
(un vin liquoreux tout en nuances d'une appellation méconnue)

+ 2 autres vins mystère dégustés à l'aveugle!

(Certaines modifications à cette programmation peuvent survenir sans préavis)
 
Remarque: Le vin italien 1996 de Lombardie provient de la maison Rainoldi qui n'est plus présente au Québec. Nous aurons l'occasion d'ouvrir une monstrueuse bouteille de 3 litres!  (au centre de la photo ci-dessous).



Au total, plus de 24 vins répartis en 72 bouteilles d'une valeur de plus de $3,000.00 incluant de vieux millésimes tels 2006, 2005, 2004, 1999, 1998 et 1996! Probablement parmi les meilleures formules de dégustations de grands vins commentées en Amérique du Nord. Chaque soirée est différente et unique car elle ne sera jamais plus répétée. Pour plus de détails sur notre méthode (pour ceux qui n'auraient jamais assisté à l'une de nos dégustations), cliquez ici.

À chaque soir, vous découvrirez 6 grands vins
Le tout pour une très modeste contribution de $195.00 (taxes, eau fraîche, pain croûté, pâtés, fromages, et autres petites gâteries comprises).   Inscriptions présentement en cours Places limitées.  Les occasions de se former le palais et de boire de grands vins à coût abordable sont rares.  Ne manquez surtout pas celle-ci!


Infos, disponibilité, formulaire d'inscription :   
Ah oui! Tous les profits sont versés à l'une des plus importantes maison de jeunes de Montréal: l'Accès-Cible Jeunesse Rosemont!



Ajout du 12 octobre 2015:  Complet.  Merci!

jeudi 1 octobre 2015

Les consommateurs de vin au Québec peuvent-ils compter sur l'Office de Protection du Consommateur?


Note: Ce texte a aussi été publié le 1ier octobre 2015 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Mais pour quelle raison me demanderez-vous? Certainement pas pour la question de certains prix de vente trop élevés car la Cour Supérieure du Québec a déjà statué en septembre 2013 sur la légalité de la chose. Par contre, la Cour d'Appel du Québec pour sa part, a mentionné le 14 janvier dernier, que la SAQ est bel et bien assujettie, comme tout autre commerçant, à l'article 8 de la Loi de Protection du Consommateur, lequel interdit l'exploitation abusive de la clientèle (voir ici).

L'affaire se poursuit mais pour ma part je n'ai jamais préconisé l'approche judiciaire pour remédier à des dérives administratives. Trop long, trop coûteux, et résultat plus qu'incertain.

Restons plus près du plancher des vaches si vous le voulez bien et débutons par des choses plus simples à améliorer.

En septembre 2014, j'ai publié un billet (Les consommateurs de vin du Québec ont-ils des droits?) dans lequel je mentionnais quatre points qui démontraient que dans la Belle Province nous sommes mieux servis, protégés et informés, lorsque nous achetons un grille-pain que lorsque nous achetons du vin.
Je tenterai de répondre avec vous aujourd'hui à la seule question suivante: 

Le consommateur de vin au Québec, lorsqu'il se trouve dans l'une des succursales de la SAQ, a-t-il accès à toutes les informations utiles et nécessaires lui permettant de faire des achats éclairés?

Car après tout, seule une information complète permet aux acheteurs d'un produit quelconque d'en connaître la nature exacte, de "comprendre" le produit, de l'évaluer en fonction de ses besoins, et décider de l'acheter ou pas.

Une amélioration à souligner

Il ne sera pas honnête de ma part de passer sous silence le fait que depuis quelques mois notre monopole, suite à la demande de sa clientèle, a accepté de dévoiler le taux de sucre résiduel contenu dans les vins qu'elle vend, à l'instar de sa consœur ontarienne la LCBO qui le faisait déjà depuis 30 ans.

Cette information, très utile entre autres pour les personnes souffrant de divers problèmes de santé, n'est pour le moment disponible malheureusement que par l'entremise de leur site internet. Elle devrait l'être bientôt aussi via leur application gratuite qu'elle propose pour les téléphones intelligents, de même que sur les étiquettes de prix apposées sur le rebord des tablettes des succursales.

Voici une le modèle proposé pour la nouvelle étiquette de prix, laquelle s'adresse pour le moment aux vins courants et ceux de spécialité en approvisionnement continu:


Le taux de sucre sera mentionné en chiffres (grammes/litre) ainsi que visuellement sous forme d'une échelle. Bravo.

Il reste encore à faire

Il demeure toutefois une information tout aussi importante, sinon plus,  à divulguer aux consommateurs, à savoir si le vin fut embouteillé sur les lieux de production ou acheminé en vrac et embouteillé ici.

Sans répéter tous les faits et détails, les personnes désireuses de se renseigner sur les dessous de cette affaire pourront lire ce que j'avais écrit il y a 19 mois, soit le 27 février 2014, dans mon billet intitulé Des vins de dépanneurs à la SAQ. 

En résumé, lorsqu'un consommateur décide d'aller dans un dépanneur ou une épicerie acheter du vin, il sait fort bien que ce vin a été importé en vrac et embouteillé ici. Aucune méprise possible.

Mais alors qu'il s'attend à ne trouver que des vins embouteillés sur  leurs lieux de production lorsqu'il entre dans une succursale de la SAQ, des dizaines de produits similaires à ceux des épiceries et des dépanneurs, soit des vins en formats de 750 ml s'y trouvent, non identifiés comme tel, pêle-mêle avec les autres vins. Zéro transparence à ce sujet.

C'est donc sur cette question que porte le présent plaidoyer.

Mais on a une liste!

Pour sa défense, le monopole réplique qu'il a publié la liste de ses produits importés en vrac...sur son site internet (www.saq.com). Je vous défie de la chercher et de la trouver! Fort probable qu'après 10 minutes et même plus, vous n'y parviendrez pas. De toute manière, ce n'est pas sur un site internet que cette importante information devrait se trouver, mais bien sur les étiquettes des produits eux-mêmes.

De plus, la liste publiée est incomplète. C'est sans doute pour cela que l'article le plus consulté au cours des derniers mois par les visiteurs de mon blogue est celui qui permet de télécharger une liste que j'ai dressée de ces produits, plus claire et surtout plus complète (voir ici)

Une chance que les consommateurs ne veulent pas le savoir, selon la SAQ (écouter ici).

Fort utile pour s'y retrouver, cette liste est parfois consultée par des conseillers en vin de la SAQ, car on ne les informe pas toujours  sur les produits  de leur répertoire qui ont été importés en vrac.

Afin de bien comprendre l'enjeu principal, examinons ce qui différencie ces deux catégories distinctes de produits. 

Les effets de la mise en bouteille

Bien que plusieurs vins importés en vrac et vendus ici soient de bonne qualité, la plupart des consommateurs avertis préfèrent les vins qui ont été embouteillés par le producteur sur les lieux d'origine et ce, pour plusieurs raisons.

La mise en bouteille d'un vin par un producteur se fait au moment où celui-ci est satisfait du résultat final. Elle permet de préserver les qualités intrinsèques du produit et de les maintenir le plus longtemps possible. Une fois cette opération effectuée, le consommateur a l'assurance que personne ne peut plus en altérer la teneur. Chaque bouteille représente en effet un milieu stérile et sain où le vin continue lentement d'évoluer.

Les vins importés en vrac ne seront évidemment mis en bouteilles que plusieurs semaines après leur départ de leur pays d'origine puisqu'ils seront embouteillés ici après leur transport, généralement par bateaux. 


Ils arrivent pour la plupart dans des poches de plastique de 24,000 litres entreposées dans des conteneurs. C'est l'équivalent de 32,000 bouteilles, mais sans bouteilles.

Bien que le vin demeure à l'abri de l'air, cette méthode est plus risquée en ce qui concerne la stabilité du produit. On utilise généralement davantage de sulfites afin d'éviter les dérapages œnologiques. Avant qu'il ne soit finalement embouteillé, on procède au besoin à des assemblages ou à l'addition de certains additifs autorisés pour arriver à un produit final qui peut parfois être sensiblement différent du vin au départ.

Encore une fois, cette pratique est légale et peut donner de très bons résultats, mais pas toujours malheureusement.

Mais la question est ici de savoir si le fait de passer sous silence cette information lorsque les clients achètent du vin dans les succursales de la SAQ passe le test de la loi de la Protection du Consommateur.

Que dit la loi?

Cette loi de 364 articles couvre toutes les facettes de la consommation, de la publicité, de la vente au détail et ce, afin de s'assurer que les commerçants ne puissent abuser ou tromper impunément leurs clients, volontairement ou non. Le consommateur doit pouvoir connaître les caractéristiques des produits ou services qu'on lui propose.

Les personnes désireuses de lire en entier cette loi peuvent le faire ici.

Les articles qui nous intéressent particulièrement et qui balisent les pratiques de commerce débutent à l'article 215:


En résumé, un commerçant ne peut faire une représentation trompeuse à ses clients (art. 219). On a vu que les vins importés en vrac vendus  en format de 750 ml dans les succursales du monopole ne sont pas identifiés comme tel.

Une représentation inclut une omission (art 216). Dans le cas présent, on omet de préciser aux clients des succursales du monopole que certains vins ne sont pas embouteillés dans leur pays d'origine. On laisse plutôt sous-entendre aux consommateurs que tous les vins sont identiques sur ce point, ce qui n'est évidemment pas le cas vous en conviendrez.

Des exemples

Grâce à cette loi, on ne peut ainsi vous vendre une automobile comme en étant neuve si ce n'est pas le cas, ou vous dire qu'elle n'a que 40,000 km au compteur alors que l'on a préalablement reculé celui-ci de 60,000 km.

On ne peut vous dire à l'épicerie que vous achetez du saumon sauvage alors qu'il s'agit du saumon d'élevage. On ne peut vous vendre des fraises en vous laissant croire ou supposer qu'elles ont poussé au Québec alors qu'elles ont été importées de la Californie.

La cause semble donc entendue. Comment pourrait-on en effet, sans enfreindre cette loi si claire, laisser la vaste majorité de la clientèle s'imaginer que tous les vins en format de 750 ml présents dans les succursales ont été embouteillés sur leurs lieux de production, alors que certains d'entre eux ont voyagé en vrac et parcouru des milliers de kilomètres avant d'être embouteillés plusieurs semaines plus tard?

Ce qu'en pense l'Office de la Protection du Consommateur

Avoir une bonne loi, c'est bien. Mais il faut un organisme pour la gérer et la faire appliquer. Ça, c'est le boulot de l'Office de la Protection du Consommateur (OPC). 


J'ai contacté le 17 septembre dernier M. Charles Tanguay, à qui j'ai expliqué en détails la situation des vins importés en vrac vendus à la SAQ, sans aucune mention à cet effet, afin de savoir si cela n'était pas en contradiction avec les articles 215 à 219 de la loi.

M. Tanguay fut très courtois et aussi très rapide. En moins de 24 heures après consultation avec ses collègues, celui-ci m'informa comment son organisme voyait la chose. J'étais évidemment toute ouïe. 

Une interprétation subjective

Catastrophe! Contre toutes attentes, M. Tanguay me confirma que bien que la pratique commerciale de la SAQ semblait aller à l'encontre de l'esprit de la lettre des articles 215 à 219 de la loi de la Protection du Consommateur, celle-ci ne dérogeait toutefois pas au critère de l'article 228.

Que dit cet article? Le voici:


Car voyez-vous, pour les membres du personnel de l'OPC, le fait de ne pas mentionner sur les bouteilles que son contenu a été importé en vrac et embouteillé ici, ne constitue pas un fait important

Il est plutôt étrange qu'une loi qui nomme et décrit objectivement et avec précision les pratiques qui briment les droits des consommateurs puisse ainsi être vidée de sa substance par l'application d'un article basé sur la subjectivité.

Car ce qui est banal pour une personne peut être très important pour une autre. Ainsi, certains d'entre nous acceptent de payer plus cher pour des aliments biologiques pour diverses considérations, alors que cela importe peu à d'autres consommateurs uniquement intéressés à payer le plus bas prix possible.

Pas d'accord

Sans vouloir mettre en doute la compétence des fonctionnaires de l'OPC, je ne suis nullement d'accord avec leur interprétation car elle cautionne la non transparence des informations transmises aux consommateurs dans le commerce de détail. Pour moi, ainsi que pour de nombreux amateurs de vin du Québec, pouvoir identifier les vins qui n'ont pas été embouteillés sur leurs lieux d'origine est très important.

Je ne connais pas beaucoup de consommateurs qui consentirait à payer 500$ et plus pour une bouteille de Château Margaux s'ils savaient que celui-ci avait été importé en vrac! Alors pourquoi cela deviendrait-il soudainement acceptable lorsqu'il s'agit de vins de tous les jours? Le principe est pourtant le même. C'est même encore plus important dans le cas des vins vendus à prix plus abordables car les volume de ventes sont beaucoup plus élevés.

Soyons clairs

Lorsque nous disons qu'il est indispensable qu'il soit mentionné sur la bouteille qu'un vin a été importé en vrac et embouteillé ici, nous ne faisons pas allusion à quelques mots en petits caractères imprimés sur la contre-étiquette arrière!

Cette mention doit être clairement visible et apposée sur le devant de la bouteille. Vaut mieux parfois prévenir que guérir.

Reste le gouvernement

Nous savons maintenant que la réponse à la question posée dans le titre de ce billet est non. Les consommateurs ne peuvent espérer une intervention en leur faveur, ni de la part des tribunaux, ni de la part de l'Office de Protection du Consommateur qui poliment nous fait savoir qu'ils ne toucheront pas à ce dossier même avec une pôle de trois mètres.

Je m'en remets donc au gouvernement provincial, unique actionnaire de la Société des Alcools du Québec.

Nul besoin d'un débat de 6 semaines à cet effet à l'Assemblée Nationale! Nul besoin d'une nouvelle loi ou d'un nouveau règlement car on a déjà ce qu'il faut! Un seul appel téléphonique suffit, soit celui d'un membre du gouvernement à la direction de la SAQ lui demandant d'identifier très visiblement d'ici 30 jours les bouteilles de 750 ml dont le contenu a été importé en vrac. 

Le 31 août dernier, le président du Conseil du trésor, M. Martin Coiteux, lors du dévoilement de la deuxième partie du rapport Robillard, a utilisé dans son allocution une expression qui semble remplie de promesses, celle du "citoyen-consommateur". En effet, percevoir les gens qui fréquentent les succursales de la SAQ comme des consommateurs en premier lieu et non comme des contribuables est la bonne façon de voir les choses. Nous verrons bientôt si cette nouvelle vision est une coquille vide de sens ou bien si elle se traduira dans ce dossier par des actions concrètes.

J'invite donc tous les médias d'information du Québec à transmettre cette information à leurs lecteurs et auditeurs car je crains que rien ne change encore une fois en l'absence de pression populaire. Si vous ne défendez pas vos droits chers consommateurs, qui le fera pour vous?

Suggestions de vins de la semaine:

Je vous propose cette semaine 3 vins blancs et 4 vins rouges. Ces 7 bons vins ont été, jusqu'à preuve du contraire, tous été embouteillés dans leur pays d'origine.

Lien pour accéder à ces recommandations


mercredi 30 septembre 2015

Liste des vins suggérés pour cette semaine


Faites un copier-coller sur un dossier Word. Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera plus d'informations. Vous pouvez aussi télécharger cette liste directement dans votre ordinateur à l'aide du lien ci-dessous.

Cette semaine, 7 suggestions de vins ci-dessous (3 vins blancs, 4 vins rouges).


Lien pour télécharger cette liste


Vins blancs

Pinot Grigio, Cantine Ermes, Terre Siciliane, Sicile, 2014, Italie, 10,00$ (bio)

Château des Matards, Terrigeol et fils, Côtes de Blaye, Bordeaux, 2014, France, 16,05$

Pouilly-Fuissé, Jean-Claude Boisset, 2014, France, 25,45$


Vins rouges

Fontanário de Pegões, Adega de Santo Isidro de Pegões, 2013, Portugal, 14,10$

Syrah, Cusumano, Terre Siciliane, Sicile, 2014, Italie, 14,20$

Parallèle 45, Paul Jaboulet Aîné, vallée du Rhône, 2013, France, 16,35$

Cadetto, Edizione Speciale, Podere Castorani, Montepulciano d'Abruzzo, 2012, Italie, 18,20$

Bonnes dégustations!


Mes 4 vins préférés du nouvel arrivage CELLIER


Plusieurs vins de spécialité de France sont proposés dans le magazine CELLIER, dont la première phase débutera le 1ier octobre 2015, mais dont on peut déjà commander les produits "en primeur" via le site internet www.saq.com

Pour sa part, la seconde phase débutera le 15 octobre prochain. Parmi la quinzaine de produits offerts, voici mes 4 recomman- dations.

J'aimerais remercier la SAQ pour m'avoir invité à goûter à quelques uns des produits qui font partie de cette publication. Mes suggestions de vins n'en seront que plus précises.

Ces suggestions sont donc basées sur la dégustation mentionnée ci-dessus, ainsi que sur mon expérience acquise au cours des 35 dernières années. Je joins à chacun des produits que je recommande quelques commentaires expliquant les raisons qui m'ont incité à le sélectionner.


Vin blanc 

Chardonnay Minéralité, Bachelder, Péninsule du Niagara, 2012, Canada, 23,25$
Un vin blanc à la robe jaune clair avec des reflets verts; arômes de fleurs blanches, de fumée et de caillou mouillé; bouche souple et parfumée; une jolie et bonne curiosité.


Vins rouges

Domaine d'Aupilhac, Lou Maset, Languedoc, 2013, France, 16,15$
Vin bio! Joli assemblage fruité de Cinsault, Grenache, Mourvèdre, Carignan à la couleur rubis violacé; parfums de violette, de mûre et de cuir; bouche souple, fine et élégante; excellent rapport qualité/prix.



Equinoxe, Crozes-Hermitage, Equis, 2013, France, 23,90
$

Crozes-Hermitage, donc 100% Syrah; il en dégage des parfums affriolants de mûre, de violette et de figue; les tanins sont bien fondus et le vin coule en souplesse; la bouche est légère mais persistante; jolie finale parfumée.


Sa couleur rouge rubis clair légèrement orangée vous intriguera, de même que son effluve prédominante animale (cuir); un autre très bon vin agrobiologique, à la bouche fine qui vous rappellera l'écorce bien mûre d'une clémentine; belle longueur; facile et bon à boire.

 Bonnes dégustations!

mardi 29 septembre 2015

Mâcon-Uchizy, Mallory & Benjamin Talmard, 2014, France


Cépage :     100% Chardonnay
Code # :     11618324
Prix :           18,60$  
Alcool:       13,0%   
Sucre:         3,2 gr/l   
Servir :       11-12° Celsius


Le mâconnais, région de la Bourgogne située la plus au sud, recèle bien souvent de belles aubaines. Que voulez-vous? À moins d'être millionnaire, on ne peut pas se permettre de ne boire que du Corton-Charlemagne ou bien du Bâtard-Montrachet!

Selon le site internet du producteur:

"Au 17è siècle déjà on trouvait mention du patronyme Talmard dans les annales viticoles de l’époque. De génération en génération les propriétaires se sont succédé apportant les uns après les autres leur ténacité et leur savoir-faire.
 
C’est ainsi qu’au gré des salons et des expositions, les Vins Talmard ont acquis une solide réputation qui ne s’est jamais démentie. En 1997, Paul Talmard a passé le relais à sa fille Mallory et à son gendre Benjamin, qui lui ont succédé avec succès.

Depuis, le couple a fait passer la production de 150.000 à 260.000 bouteilles."

Le vin mentionné en titre retiendra les faveurs des personnes qui recherchent plutôt des vins tout en légèreté et en finesse. Aucun bois ici, seulement un long élevage en cuves inox sur les lies après une fermentation à l'aide de levures indigènes.

Pavé de flétan avec morilles et sa sauce
Notes de dégustation:

Couleur jaune doré pâle; nez floral (fleurs jaunes) accompagné de miel et d'une pointe de citron; vin à l'acidité retenue mais suffisamment nerveux; un vin léger à la texture souple et légèrement grasse; frais et équilibré; finale très fine et délicieuse; parfait pour les poissons à chair ferme (thon, flétan, saumon, etc.), les fruits de mer et les fromages doux.



 

lundi 28 septembre 2015

Syrah, Cusumano, Terre Siciliane, Sicile, 2014, Italie


Cépage :     100% Syrah
Code # :     10960777 
Prix :           14,20$  
Alcool:       14,0%   
Sucre:         2,3 gr/l   
Servir :       16° Celsius

Carafe:       15-20 min.

La maison Cusumano possède plus de 500 hectares de vignes répartis dans 7 vignobles différents de la Sicile. Elle produit toute une gamme de vins, une douzaine en fait, allant du vin blanc, au rosé, au vin mousseux et bien sûr au vin rouge, sans compter une grappa et de l'huile d'olive.

Ce n'est qu'au tournant du 21è siècle que cette maison qui vendait auparavant son vin en vrac, décide d'embouteiller elle-même sa production. Grand succès puisqu'elle produit annuellement aujourd'hui plus de 2 millions et demi de bouteilles. Elle aime mettre de l'avant les cépages autochtones siciliens.

Ce n'est pourtant pas le cas de celui-ci élaboré avec le cépage Syrah qui est de plus en plus présent en Sicile. Les vignes âgées d'une dizaine d'années sont cultivées en espalier avec une densité de plantation d'environ 4,500 pieds à l'hectare.

Les raisins sont cueillis manuellement et on enlève la rafle. La première fermentation est faite sur les peaux pendant environ 48 heures à température contrôlée de 26 à 28C. Il y a aussi une fermentation malolactique. Par la suite,  il bénéficie d’un affinement de 80% du vin en inox et 20% en fûts de chênes de 20 hectolitres.
 
Filet de porc farci prosciutto et gruyère, bok choi, beurre maître d'hôtel
Notes de dégustation:

Voilà un vin versatile à table, tout désigné pour le milieu de semaine; il émane du verre des parfums de framboise, de violette et de mûre; de corps moyen, avec ses tanins ronds et bien fondus, il procure une bouche souple, voire légèrement grasse; la fraîcheur et l'équilibre sont maintenus et sa finale est très agréable; à servir avec des plats pas trop relevés mais légèrement épicés, ou des fromages moyennement relevés.