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jeudi 19 mars 2015

Barolo, Tortoniano, Michele Chiarlo, Piémont, 2009, Italie


Cépage:    100% Nebbiolo
Code #:     11809198
Prix:           40,50$
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      20 min.

Offert à compter du 19 mars 2015

Selon le site de la SAQ:

Référence dans le Piémont, Michele Chiarlo représente la 7e génération de vinificateurs de la famille. Ce barolo est issu de fruits provenant en partie du cru de Cerequio et des vignobles environnants.

Le nom de Michele Chiarlo est en effet pour moi gage de produits de grande qualité, authentiques et surtout bien faits. Je bois d'ailleurs des produits de cette maison depuis déjà plus d'un quart de siècle.

Ce producteur a été reconnu comme un des TOP 100 producteurs italiens (Finest italian wines: 100 great producers) en janvier 2012, par le Wine Spectator. Plus de 16 différents vins de cette maison sont disponibles au Québec.

Il y a environ 20 ans, il fallait attendre au moins 8-10 ans les vins de Barolo pour oser commencer à le boire. Avec les progrès réalisés au cours de la dernière décennie, ce n'est plus toujours nécessaire, certains étant même suffisamment souples après 4-5 ans.

Boeuf Angus, oignons et truffes
Les raisins qui ont servis à élaborer le vin mentionné en titre provient d'un vignoble de 4 hectares exposé sud-ouest et situé à 320 mètres d'altitude, entre La Morra et Barolo. Le sol se compose de marnes calcaires, pauvre en substances organiques mais riche en oligo-éléments, notamment en magnésium et en manganèse.

Il a été élevé pendant 2 ans en foudres de chêne français de 5,000 litres et affiné ensuite en bouteilles pendant au moins 12 mois. Bravo pour le site internet disponible en français.

Notes de dégustation:

Un Barolo fin, droit, avec une belle sève gourmande; de couleur grenat claire typique de cette appellation, ce vin nous propose de jolis arômes de pétale de rose séchée et de poivre rose; en bouche, le terroir s'exprime clairement, procurant des saveurs juteuses et savoureuses; un vin qui démontre une certaine puissance mais avec beaucoup de raffinement; sa finale perdure de plus un bon moment; pourra tenir la route une dizaine d'années facilement; un bon rapport qualité/prix/plaisir dans les circonstances.


mercredi 18 mars 2015

Les vins de dépanneurs de la SAQ
Liste partielle des entrevues radio et télé


Dans le cadre de la controverse créée par les articles publiés les 16 et 17 mars 2015 par le Journal de Québec et de  Montréal au sujet des vins importés en vrac vendus à la SAQ, J'ai accordé au cours de ces deux jours près d'une dizaine d'entrevues sur ce sujet, dont trois à la télévision.

Voici des liens qui vous mèneront à certaines d'entre elles:










Une bonne analyse du monopole de la SAQ par Guénaël Revel


Connu sous le surnom de Monsieur Bulles, puisque c'est avant tout un spécialiste des vins effervescents, Guénaël Revel a publié le 18 mars dernier sur son site internet (monsieurbulles.com), un résumé des avantages et des inconvénients du système monopoliste actuel en vigueur au Québec depuis 1921, au sujet de la commercialisation de l'alcool.

Je le trouve pour ma part, bien rédigé, assez complet, et plutôt objectif. Et vous?


Avantages/atouts ou inconvénients/embarras, les voici présentés pour les 3 principaux acteurs de la filière : le producteur, le consommateur et le monopole.

PRODUCTEUR:

 
Les avantages:
 
La garantie de paiement (des producteurs attendent 6 mois à un an avant d'être payés ou ne le seront jamais en envoyant leur vin dans certains pays)
L'analyse scientifique de son produit par un laboratoire reconnu internationalement (beaucoup de vignerons utilisent les résultats d'analyse pour percer d'autres marchés exigeants dans le monde).
La fiabilité du réseau de distribution.
La visibilité de son produit au sein des succursales.
L'équitabilité de la visibilité du produit par rapport à un autre, selon des normes claires et contrôlées.
La fierté d'être sur un marché de qualité reconnu dans le monde entier (référence de qualité).

Les embarras:

Le délai d'admissibilité de son vin.
Le coût élevé d'admissibilité.
La bureaucratie exigeante et lourde.
Les critères de sélections de produits contradictoires: popularité dans des guides étrangers ou des références impérialistes ou éloignées de la culture du Québec / nécessité d'investissements publicitaires contraignantes.
Les justifications de refus de produit plus opaques que transparentes, rarement pertinentes.
Les "règles du jeu" sont changées régulièrement en fonction du déroulement de  l'économie mondiale.

CONSOMMATEUR:
 
Les avantages :

La garantie sanitaire (vérification scientifique de tous les produits).
Le remboursement des bouteilles défectueuses (unique au monde).
La plus grosse distribution d'un même produit dans plus de 150 succursales au Québec, soit sur une surface dite commerciale, inégalée dans le monde.
Le plus grand choix d'appellations de vins et d'alcools au monde (12 000 références).
La qualité du service en succursale (visibilité, orientation, distinction, personnel instruit)
La tarification identique et contrôlé d'un même produit dans toutes les succursales (c'est le principe d'un monopole).
L'achat en ligne (internet et téléphone intelligent).
L'information en succursale et en ligne sur la disponibilité des produits.
Le tarif des vins au-dessus de 30 $ globalement identique à celui du pays d'origine.
Le tarif des vins au-dessus de 100 $ généralement inférieur à celui du pays d'origine.

Les embarras:

Le tarif des vins en dessous de 20 $ globalement plus élevé de 15 % comparativement aux autres marchés d'Amérique du Nord.
Le tarif des vins en dessous de 20 $ globalement plus élevé de 30 % comparativement aux marchés de leur pays d'origine.

ÉTAT / MONOPOLE:
 
Les avantages:

Il offre un travail salarié et syndicalement protégé au citoyen du Québec.
Il redistribue une partie des profits du monopole à d'autres ministères à des fins de réinvestissement.
Il participe à des causes caritatives majeures.
Il est libre de changer "ses règles du jeu" à tout moment.
Il négocie, vérifie, corrige et embouteille lui-même un volume de vin conséquent et le distribue hors de ses succursales (entre 70 et 90 étiquettes différentes) dont les revenus représentent plus ou moins 1/3 de son chiffre d'affaire annuel. Un gros avantage pour l'état.

Les embarras :

L'opacité de l'information envers le citoyen au sujet du fonctionnement du système: on peut supposer qu'en dehors des employés de la SAQ (et encore...), 85 % de la population du Québec ne sait pas comment fonctionne la SAQ.
 
Le citoyen confond le rôle de la SAQ et les obligations de la Régie des Alcools, des courses et des jeux du Québec : c'est souvent "la faute de la SAQ" alors qu'il s'agit d'un problème lié à la RACJQ.
 
Il négocie, vérifie, corrige et embouteille lui-même un volume de vin conséquent et le distribue hors de ses succursales sur un marché privé, donc non monopolistique (entre 70 et 90 étiquettes différentes) dont les revenus représentent plus ou moins 1/3 de son chiffre d'affaire annuel. Un gros embarras pour l'état, car contradictoire à la notion de monopole.
 
Conclusion

Je ne défend, ni ne dénonce ici la SAQ. Malgré tout, ayant vécu dans un pays non monopolistique au niveau de la distribution des alcools, je dois affirmer - en pensant sincèrement être objectif - que le Québec est aujourd'hui le "pays" qui propose le marché des vins et d'alcools le plus attractif pour les raisons énoncées ci-dessus. Le système idéal n'existe pas, je pense toutefois que dans notre univers dit capitaliste, celui qui est instauré et qui évolue au Québec, est actuellement le meilleur. Toutefois, s'il désire le rester, il doit savoir évoluer avec son temps. Une réforme plutôt qu'une disparition du monopole devrait donc être envisagée...

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NDLR:  Je suis plutôt d'accord avec le constat énoncé dans la dernière phrase. On me dit que la direction du monopole en serait consciente et aurait commencé ... à y réfléchir. C'est un début. La question est de savoir si cette nécessaire remise en question mènera vers les actions nécessaires qui en feront une société plus souple, moins opaque (pourquoi a-t-on si souvent l'impression que l'on nous cache quelque chose?), et qui mettra ses talents avant tout au service de ses clients, et non à celui du gouvernement ou des embouteilleurs locaux.

Le temps presse cependant car l'image publique de la SAQ a commencé à se détériorer. Il est très difficile de regagner la confiance des consommateurs, une fois qu'on l'a perdue. Si aucune réforme n'est amorcée, ou si elle échoue, le prochain remède (avant la privatisation), serait la démonopolisation (où une certaine concurrence serait permise à certains égards).

À suivre...


Fransola, Torres, Penedès, 2012, Espagne


Cépages:  95% Sauvignon blanc et  5% Parellada
Code #:     12032683 (SAQ Signature)*
Prix:           27,55$
Servir:       12° Celsius

*livraison gratuite dans votre succursale

Depuis le 17è siècle, la famille Torres est établie en Espagne à Villafranca dans le Penedès, en Catalogne.

En 1979, la maison s'intalle à Curico, au Chili. En 1983, c'est au tour de la Californie de voir s'installer dans le comté de Sonoma, l'une des filles de M. Torres, Marimar, laquelle donne son nom à ce vignoble où le Pinot Noir et le Chardonnay poussent en grâce et en beauté. 

Malgré sa taille, cette entreprise est toujours sous contrôle familial. On compte de nos jours plus de 1,300 hectares de vignes dans l'ensemble des propriétés, d'où proviennent une trentaine de vins différents, lesquels sont exportés dans plus de cent pays dans le monde entier.

Le vin blanc mentionné est particulier à deux points de vue. Premièrement, on a assemblé au Sauvignon blanc, cépage peu répandu en Espagne, un petit pourcentage d'une variété locale, le Parellada. Deuxièmement, la moitié de la production est élevée pendant 8 mois en barriques neuves de chêne français et américain. Il est résulte un vin des plus original issu du vignoble de Fransola.

Notes de dégustation:

La dégustation de ce vin devrait être obligatoire dans les cours de sommellerie! Belle couleur jaune paille; parfums de pomme jaune, de pêche, de mangue et d'abricot, avec une pointe de vanille; la bouche est souple, légèrement grasse, enrobée de parfums d'agrumes à l'acidité contrôlée; un vin gastronomique qui rehaussera vos plats de fruits de mer, de poissons à chair blanche, ou les fromages doux; un vin idéal de même pour les plats végétariens; a le potentiel pour être gardé 2-3 années dans votre cellier; délicieusement différent!



mardi 17 mars 2015

Les vins de dépanneurs de la SAQ
Entrevue au 98,5FM de Montréal




Dans le cadre de la controverse créée par les articles publiés les 16 et 17 mars 2015 par le Journal de Québec et de  Montréal au sujet des vins importés en vrac vendus à la SAQ, voici une entrevue accordée au 98,5FM (KYK Radio) de Montréal, dans l'émission du matin animée par le journaliste Paul Arcand, lundi le 16 mars 2015, vers 7h45.




Lien pour écouter cette entrevue


Les vins de dépanneurs de la SAQ
Entrevue à la télé anglophone CTV de Montréal




Dans le cadre de la controverse créée par les articles publiés les 16 et 17 mars 2015 par le Journal de Québec et de  Montréal au sujet des vins importés en vrac vendus à la SAQ, voici une entrevue télé accordée en anglais au téléjournal du soir (CTV) de Montréal, mardi le 17 mars 2015, vers 18h10.






Les vins de dépanneurs de la SAQ
Entrevue télé à LCN


 
Dans le cadre de la controverse créée par les articles publiés les 16 et 17 mars 2015 par le Journal de Québec et de  Montréal au sujet des vins importés en vrac vendus à la SAQ, voici une entrevue télé accordée à la chaîne LCN, lundi le 16 mars 2015, vers 11h30.