Passera-t-on bientôt à autre chose pour évaluer et vendre le vin?

Les fameux scores sur 100 points, tel que conçu par Robert Parker il y a une quarantaine d'années sont de moins en moins utilisés par les magasins de vin de qualité aux États-Unis.

Un signe de la sophistication de plus en plus élevée du consommateur américain? Peut être.

Après avoir fait la pluie et le beau temps sur les marchés et aider à faire faire (souvent à prix trop élevés) de nombreux vins prestigieux, un certain essoufflement semble se dessiner à l'horizon.

Voici ce que l'on peut trouver sur le site www.drvino.com à ce sujet dans un billet intitulé:

There is no point! Wine retailers that say no to scores

Lien vers l'article

 

There’s no point! Wine retailers that say no to scores - See more at: http://www.drvino.com/2011/11/03/wine-shops-no-scores/#more-9928

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Vitiano, Falesco, Ombrie, 2012, Italie

Cépages:    34% Sangiovese, 33% Merlot et 33% Cabernet Sauvignon 
Code #:      466029
Prix:           16,75$ 
Servir:       16-17° Celsius
Carafe:      15-20 min.

Les vins rouges de la région italienne de la Ombrie ne sont pas très connus au Québec. Ailleurs non plus d'ailleurs. Plusieurs connaissent l'appellation Orvieto pour les vins blancs ainsi que le producteur Lungarotti mais c'est à peu près tout.

L'Ombrie ne bénéficie également pas du prestige de la Toscane sa voisine immédiate au nord, ni même de celle du Piémont. On y trouve cependant à l'occasion de jolis vins bien faits et vendus à prix très correct.

La maison Falesco fut fondée en 1979 par les frères Renzo et Riccardo Cotarella dans la région du Latium (Lazio), celle qui englobe la ville de Rome. C'est cette maison qui produit le vin blanc Est! Est!! Est!!! di Montefiascone qui a connu de beaux jours au Québec.

On y acquiert un domaine de 260 hectares en Ombrie en 1999. En 2004, dans la ville de Montecchio, on construit un nouveau chai de plus de 10,000 mètres carrés bénéficiant des équipements et des technologies des plus modernes.

Rôti de veau sauce au foie gras

La marque Vitiano se veut une représentation moderne des vins de la Ombrie. Elle se décline en blanc (Verdicchio-Vermentino), en rosé (Merlot-Sangiovese-Cab. Sauv.-Aleatico), et en rouge, celui mentionné en titre. Pour le moment, seul ce dernier est disponible au Québec.

Les vignes qui ont fourni les raisins pour produire ce vin ont environ 18 ans; elles poussent sur un sol sédimentaire, principalement constitué de calcaire et d'argile. On en récolte 2 kg de raisins par pied de vignes. On vinifie le vin avec les peaux en cuves inox pendant environ 15 jours. Après une fermentation malolactique totale, on lui fait subir un court élevage de 3 mois en barriques de chêne français de Nevers.

Notes de dégustation:

La robe du vin est de couleur assez foncée rouge rubis avec de légers reflets violets, probablement à cause de la présence du Cabernet Sauvignon dans l'assemblage; on y décèle des arômes de cerise et de framboise (Sangiovese), de cuir (Merlot) et de poivre blanc (Cabernet Sauvignon); un vin bien équilibré grâce à un minimum de fraîcheur procurée par une petite amertume en fin de bouche qui est loin d'être désagréable; belle souplesse et longueur respectable; un vin fruité, pas trop corsé, pour accompagner une foule de plats; prix raisonnable.

Un cépage méconnu: le Roditis

Le meilleur résumé pour vous présenter ce cépage, je l'ai trouvé sur le site www.biovin.gr:

Le Roditis*, cépage indigène très ancien, s’est largement répandu dans toute la Grèce et le Péloponnèse. Ses raisins sont légèrement teintés de rouge, mais on le trouve dans une large gamme de variétés et de couleurs, allant du vert au rouge. Il préfère les sols calcaires et donne le meilleur de lui-même en altitude. Le Roditis donne des vins blancs épicés, avec des aromes fruités, ronds, équilibrés et rafraîchissants. La teneur en alcool est moyenne à élevée. Le cépage Roditis entre dans la composition de vins de nombreuses appellations régionales et de vins résinés traditionnels.

*On le voit aussi écrit "Rhoditis". 

Disons pour conclure cette présentation que ce cépage, bien que très répandu en Grèce, demeure assez méconnu à l'extérieur de ce pays. Il produit en général des vins bien sûr modeste mais tout de même digestes et délicieux. Les vins de Roditis sont habituellement très abordables, ce qui en font d'excellents rapports qualité/prix. Ce cépage est de même parfois assemblé avec d'autres cépages blancs, dont entre autres, le Moschofilero ou le Savatiano.

Le vin suivant en constitue un parfait exemple:

Rhoditis, Kouros, Patras, Kourtaki, Péloponnèse, 2013, Grèce 

Cépage:    100% Roditis 
Code #:    144584
Prix:          13,55$ 
Servir:      10-12° Celsius

La maison Kourtakis fut fondée en 1895 par Vassilis Kourtakis. Il eut un fils Dimitris, qui en eut un lui aussi Vassilis junior. Trois générations furent suffisantes  pour dévelop- per ce géant du vin en Grèce. En l'an 2000, le nom officiel de l'entreprise fut changé pour celui de Greek Wine Cellars. Malgré son volume élevé de sa production annuelle de 20 millions de bouteilles, on n'a jamais sacrifié la qualité pour autant.

Les vignes de Roditis du vin mentionné ci-dessus poussent sur des collines situées au nord-ouest de la région du Péléponnèse à 300-440 mètres d'altitude, près

Farfalle de crevettes et brocoli

de Patras plus précisément. 

On peut apercevoir du vignoble le golfe de Corinthe qui s'ouvre sur la mer Ionienne. Remarquable pour un vin à ce prix, les vendanges ont été faites à la main. La fermentation et la vinification ont été faites en cuves inox seulement afin d'obtenir un vin au fruité croquant.

Notes de dégustation:

Ce vin possède une robe brillante jaune pâle légèrement teintée de reflets verts; on perçoit à l'olfactif de jolis arômes floraux mêlés à des notes fruitées allant de la pêche au citron; la bouche suit, en parfaite harmonie avec ses parfums, c'est-à-dire, fraîche, souple et légèrement grasse; un vin équilibré, épanoui, délicieux, vendu pour une chanson; selon votre menu, sa versatilité fera en sorte qu'il pourra convenir de l'apéro au fromage; un super achat pour votre vin quotidien.

Entrevue à la radio sur la situation des vins à prix abordables à la SAQ

Sous la plume de Pierre Couture un article a été publié dans les Journal de Québec et le Journal de Montréal sous le titre "Les aubaines se font rares à la SAQ". On y rapportait principalement que le nombre des vins de moins de 15$ proposés par la SAQ avait encore diminué de 107 (533 vs 640), au cours des 12 derniers mois.  (voir ici).

Le jour même! (quand on le veut, on sait être efficace chez notre monopole), la SAQ émettait un communiqué intitulé "L'expertise SAQ au travail!" dans lequel elle expliquait entre entre autres que cette diminution avait été causé par l'augmentation de certaines taxes gouvernementales et que nous serions bientôt inondés de vins de moins de 12$ (voir ici).

Pour y voir un peu plus clair dans tout cela, je me suis entretenu en direct vers midi sur les ondes de la station de radio du FM93 de Québec pendant une dizaine de minutes avec les animateurs Nathalie Normandeau et Éric Duhaime.

Lien pour écouter cette entrevue (hélas, plus disponible)

Il y a deux SAQ dans la SAQ

Note: Ce texte a aussi été publié le 15 janvier 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Certains aiment inconditionnellement la SAQ alors que d'autres la détestent. Et si ces antipodes s'expliquaient par le fait qu'il y aurait deux SAQ dans la SAQ?

J'aimerais préciser que l'analyse qui suit ne vise ou ne condamne aucun employé personnellement et n'a pour but que de vulgariser au plus grand nombre les rouages de cette société d'état.

La réflexion et les explications qui suivent nous ferons comprendre un peu mieux pourquoi beaucoup d'entre nous aimons et détestons à la fois ce monopole d'état créé en 1921 au début de la prohibition américaine (1919-1933), et qui est le seul depuis lors à détenir les pleins pouvoirs sur l'achat, l'importation, le transport et le contrôle de la vente des boissons alcoolisées au Québec.

Nous verrons que cet organisme possède au niveau de la commercialisation du vin, un peu comme la céréale Mini-Wheats, deux parties distinctes et quelque peu divergentes, soit un côté agréable et givré, et un côté aride moins plaisant.

Le répertoire des vins de la SAQ se divise en deux catégories. La première est celle des vins courants, soit environ 1,100 produits, lesquels se retrouvent dans presque toutes les succursales du réseau et on les place au centre des magasins. La seconde est celle des vins de spécialité, soit environ 8,000 produits, qui ne sont que disponibles qu'à tour de rôle et sporadiquement au cours de l'année; on les retrouve dans l'Espace Cellier situé à l'arrière ou sur les côtés des magasins.

Débutons par cette dernière.

Le côté givré (les vins de spécialité)

Les clients qui fréquentent régulièrement l'Espace Cellier sont surtout, du moins jusqu'à aujourd'hui, des gens qui ont acquis au fil des années une connaissance plus que certaine du vin. Ils représenteraient de 15 à 20% de la clientèle et n'hésitent à examiner ce qui s'y trouve et y font la plupart de leurs achats. Et ils font bien.

Cette section propose en effet une variété impressionnante de produits de toutes provenances. Lorsque des visiteurs étrangers visitent nos magasins, ceux-ci sont épatés du vaste choix de vins que l'on peut trouver sous un même toit.

Certains de ces vins, souvent issus de petites productions, ou encore très en demande mondialement, ne peuvent qu'être achetés qu'en petites quantités. Ils ne resteront souvent donc sur les tablettes que quelques semaines, voire quelques jours ou même quelques heures! La sélection des produits de spécialité varie de même d'une succursale à l'autre.

La superficie des succursales et des entrepôts de la SAQ étant limitée, notre monopole ne peut garder à l'année longue tous ces quelques 8,000 produits. Pour que cela soit possible, il faudrait que le marché soit divisé entre plusieurs commerces concurrents au lieu d'un seul.

La qualité de ces 8,000 produits de spécialité est en générale très bonne et souvent même excellente. Le rapport qualité/prix se défend assez bien lui aussi. Pourquoi? Et bien pour principalement deux raisons.

La première est que le prix des vins de spécialité n'a généralement pas besoin d'inclure dans son prix un coût pour le budget promotionnel, contrairement à la plupart des vins courants, entraînant des coûts cachés dans le prix de vente. La seconde est que le pourcentage de la marge bénéficiaire de la SAQ est moins élevé sur les vins plus dispendieux et plus élevée sur les vins vendus moins chers (voir ici).

Les clients peuvent de plus avoir recours à l'expertise des conseillers en vin qui patrouillent cette zone. Rappelons que la structure de prix au Québec est ainsi faite qu'à partir de 40-50$ et plus les prix équivalent à peu près à ce que l'on retrouve au niveau international, et parfois moins. Oui, oui, parfois moins.

Pour toutes ces raisons, les personnes qui achètent la plupart de leurs vins parmi cette catégorie de produits sont habituellement d'ardents défenseurs du monopole et je ne peux pas vraiment les en blâmer car ils profitent du côté givré de la SAQ.

Sans en connaître aucun personnellement et sans vouloir faire de jaloux, j'aimerais souligner ici le travail méticuleux et professionnel des cadres du monopole qui ont la responsabilité de la commercialisation des vins de spécialité. Ils connaissent et aiment le vin, c'est évident et Dieu merci on les laisse faire leur boulot. Leur bon travail amène plusieurs personnes à dire qu'il serait dommage de perdre cette expertise advenant un démantèlement total de la SAQ.

Le côté aride (les vins courants)

Comme dit le dicton, après les fleurs, le pot. Je rappelle que ce qui est ici analysé, ce sont des procédés et des politiques, pas des individus.

Mentionnons tout d'abord que les 1,110 vins de cette catégorie qui ne représentent pourtant que 14% du répertoire total de vins du monopole, génèrent près de 80% de ses ventes de vin! On peut dire sans se tromper que si les vins de spécialité de tout à l'heure sont la vache à vin de la SAQ, les vins de produits courants en sont la vache à lait.

Cette forte concentration des ventes n'aurait aucune sérieuse incidence si ce n'était qu'au cours des dernières années, cette partie du magasin où se retrouve les produits courants a peu à peu pris l'allure d'une véritable "trappe à touristes". Plusieurs de ses éléments ont été pensés et conçus pour tirer profit d'une certaine naïveté et surtout de la méconnaissance en vin d'une partie de la clientèle (on ne peut pas être tous des experts), à commencer par une partie des produits qu'on y sélectionne. Et pourquoi se méfierait-on? La SAQ n'est-elle pas après tout supposée être LA référence au Québec en matière de vin?

Il est assez évident qu'ici ce n'est pas l'amour du bon vin ou l'éducation de la clientèle qui prédominent, mais l'argent que l'on peut en tirer. Si la clientèle a soif de vin, c'est de revenus que le gouvernement s'abreuve.

Mais la plupart des commerces de détail font de même diront certains. C'est vrai. Mais les autres commerçants ne peuvent se permettre d'abuser sans limites car ils ont de la compétition, pas la SAQ.

Je sais que certains trouveront ces propos un peu durs mais les faits parlent par eux-mêmes. Seuls les aveugles, réels ou volontaires, ne le verront pas.  Si vous relisez les billets publiés antérieurement où je décris des pratiques de mise en marché que je juge condamnables et inacceptables pour le consommateur, vous vous apercevrez que la plupart se rapportent d'ailleurs à la commercialisation des vins courants du monopole.

Comme je l'ai déjà écrit, il existe au moins un million de vins différents de par le vaste monde. On pourrait s'attendre à ce qu'il soit relativement facile d'en sélectionner 1,100 qui seraient tous très bons. Il semble bien que non. Moi-même je peine maintenant à y trouver facilement de bons rapports qualité/prix. 

Pour parodier les films de la Guerre des Étoiles, cette facette du monopole représente un peu le côté obscur de son pouvoir et de sa colossale force.

Ai-je besoin de rappeler ici que dans cette catégorie de produits le monopole a réussi à faire presque complètement disparaître en quelques années à peine ses 183 vins de moins de 10$, qu'on y retrouve près de 10% de produits importés en vrac (vins de dépanneurs) sans aucune mention sur la bouteille (voir liste partielle ici), que ces produits sont choisis avant tout en fonction du budget promotionnel du fournisseur et non pas sur leur qualité, que la LCBO en Ontario qui est aussi un monopole arrive souvent à offrir certains de ces produits  à 1$, 2$ et 3$ de moins.

Le plus triste est que ces produits sont souvent ceux que les personnes qui commencent à s'intéresser au vin achètent en premier. Rien pour les convertir ou les rendre accros au vin. n'est-ce pas? C'est à se demander d'où proviendra la relève de la clientèle d'ici quelques années.

Plusieurs des employés de longue date du monopole réalisent tout ceci de plus  en plus et en sont désolés.

En conclusion 

Quiconque désire analyser et comprendre le fonctionnement de la SAQ, doit le faire en examinant les deux catégories de produits de manière distincte, sous peine de brouiller les cartes.

Tout comme moi, la SAQ sait fort bien qu'elle devra apporter certains changements si elle désire développer ses ventes et ses profits. Je sais qu'elle y travaille et je lui souhaite de prendre les bonnes décisions (voir exemple ici).

Pour le moment, tout comme le docteur Jekyll avait comme alter ego un mister Hyde, la Société des alcools du Québec semble bien avoir deux personnalités. L'avenir nous dira laquelle des deux prendra le dessus.

Son côté givré réussira-t-il à contaminer avec sa passion du vin son côté pécuniaire et plus sombre? Par contre, si c'est la mentalité de ce dernier qui est de faire le plus de fric possible grâce à un nivellement par le bas qui triomphe, le nombre de défenseurs de cette société pourrait bien se mettre à chuter davantage. L'exercice de ce  monopole ayant été poussé à la limite extrême du raisonnable, une grande majorité de la population pourrait alors demander que l'on passe à autre chose.

Suggestions de vins de la semaine:

Cette semaine, j'ai examiné pour vous les quelques 80 vins que le monopole propose dans sa circulaire "La grande Cuvée de p'tits prix" qui est en vigueur jusqu'au 25 janvier prochain. Comme vous vous en doutez, il y a de meilleures affaires que d'autres. Une vingtaine de produits environ, dont les prix varient de 8,95$ à 13,00$, semblent se démarquer.

Cliquez ici pour consulter mes recommandations


Ajout du 16 janvier 2015:

Le lendemain matin de la publication de ce billet dans le Huffington Post Québec, le Journal de Montréal nous apprenait qu'un nouveau recours collectif contre la SAQ, basé cette fois-ci sur l'article 8 de la Protection du Consommateur, pourrait bientôt voir le jour.

http://bit.ly/1BBRQkN

On reproche principalement la surexploitation de la clientèle pour certaines catégories de produits, soit les agissements que je décris ci-dessus résultant du "côté obscur" du monopole.

Toujours le matin du 16 janvier, maître David Bourgoin a donné une entrevue à la station Radio X de Québec. Il explique que la Cour d'Appel du Québec lui a récemment donné raison sur un point important que le juge de première instance lui avait refusé lors du premier recours collectif. On reviendra donc bientôt en Cour avec une version améliorée de recours collectif contre la SAQ:

http://bit.ly/1Cxpmai

Mes recommandations pour la circulaire LA GRANDE CUVÉE DE P'TITS PRIX

J'ai examiné pour vous les quelques 80 vins "à petits prix" que le monopole propose dans sa circulaire qui est en vigueur jusqu'au 25 janvier prochain.Comme vous vous en doutez, il y a de meilleures affaires que d'autres. Environ 25% de ces vins semblent se démarquer, soit une vingtaine environ, dont les prix varient de 8,95$ à 13,00$.

Vous seriez bien avisés d'en profiter. En effet, c'est lorsque ces produits sont offerts à rabais que leurs prix se rapprochent le plus de ce qu'ils devraient être si les coûts des promotion ne venaient pas gonfler leurs prix réguliers.

Pour cette raison, je n'ai pas retenu certains produits qui, même s'ils sont très bons, ne sont offerts qu'à prix régulier.

 
Vous pourrez imprimer cette liste classée par ordre de prix ascendants, afin de garder en mémoire les vins recommandés. Faites un copier-coller sur un dossier Word. Chaque nom de vin est un hyperlien qui vous mènera plus d'informations.

Vins blancs

Sauvignon blanc, Two Oceans, 2013, Afr. du Sud
Rég: 11,95$  Spéc: 10,95$

Sauvignon blanc, Entrecoeur, Côtes-de-Gascogne, 2013, France
Rég: 13,70$   Spéc:  12,20$

Pinot Grigio, Lumina, Ruffino, Vénétie, 2013, Italie
Rég: 13,95$  Spéc:  12,70$

Fumé blanc, Gran Reserva, Aconcagua, 2013, Chili
Rég:  14,95$  Spéc:  12,95$

Sauvignon blanc, le Jaja de Jau, 2013, France
Rég: 15,20$   Spéc: 12,95$


Vins rouges

Malbec, Roble, Finca Flichman, Mendoza 2013, Argentine
Rég:  9,95$   Spéc:  8,95$

Cabernet Sauvignon, Douglas Green 2013, Afr. du Sud
Rég:  11,2$   Spéc:  9,95$

Les petits carreaux, Merlot, Pays d'Oc, 2013, France
Rég: 10,95$  Spéc:  9,95$

Marquès de Marialva, Reserva, Bairrada, 2011, Portugal
Rég:  12,00$  Spéc:  9,95$

Yali, Wild Swan, Ventisquero, 2013, Chili
Rég:  10,95$   Spéc:  9,95$

Les Jardins de Meyrac, Pays d'Oc, 2013, France
Rég:  11,20$   Spéc:  10,20$

Syrah/Monastrell, Bodegas Piqueras, Black Label, 2011, Espagne
Rég:  12,45$   Spéc:  10,85$

Grande Réserve des Challières, Ventoux, 2013, France
Rég:  12,90$    Spéc:  10,90$

Quinta de Bons-Ventos, Lisboa, 2012, Portugal
Rég: 11,65$  Spéc:  10,95$

Sutter Home?  11,00$

Vento di Mare, Terre Siciliane, Cantine Ermes, Sicile, 2012, Italie
Rég:  12,95$  Spéc:  11,45$

Luigi Leonardo, Primitivo del Salento, Les Pouilles, 2013, Italie
Rég:  12,95$  Spéc:  11,70$

Altano, Douro, Symington, 2012, Portugal
Rég:  13,25$   Spéc:  11,95$

Cabernet de Cabernet, Paul Mas,  Pays d'Oc, 2012, France
Rég:  13,95$  Spéc:  12,45$

Carmenère Reserva, Carmen, vallée Centrale, 2013, Chili
Rég:  13,95$  Spéc: 12,45$

Monastrell, Hécula, Bodegas Castano, Yecla, 2012, Espagne
Rég: 13,95$  Spéc:  12,45$

Château du Grand Caumont, Corbières, 2013, France
Rég:  13,65$  Spéc:  12,65$

Domaine de Gournier, Prestige, Cévennes, 2012, France
Rég: 14,20$  Spéc:  13,00$

Grão Vasco, Dão, Sogrape, 2011, Portugal

Cépages:     33% Touriga Nacional, 29% Tinta Roriz (Temprenillo), 28% Jaen (Mencia), 10% Alfrocheiro
Code #:        14977 (LCBO)
Prix:              7,95$
Magnum:    238964  15,95$ (1.5 litre)
Servir:         15° Celsius

Et oui, que voulez-vous? Vous ne croyiez tout de même pas que l'on pouvait trouver un si bon vin rouge au Québec pour 7,95$ quand même! Désolé. La naïveté de certaines personnes me surprendra sans cesse.

Remarquez bien que je n'ai pas eu à trouver pour cet exemple un point de vente situé dans un lointain pays producteur européen. Ni dans un des états des méchants États-Unis d'Amérique où la vente du vin se fait dans un contexte privé et de libre marché.

Plateau de charcuteries

Non! Juste à côté de chez nous, dans la province voisine de l'Ontario qui opère elle aussi avec un monopole!

Si ceci ne vous amène pas à vous poser quelques questions sur la vente du vin au Québec et bien rien ne  le pourra.

Le Grão Vasco est l'un des vins phare d'entrée de gamme de la réputée maison Sogrape du Portugal. Des milliers de personnes à travers le monde s'en délectent comme vin de tous les jours. C,est un assemblage très au point de plusieurs des cépages rouges que l'on retrouvent au Portugal. Pour un maximum de fraîcheur et de fruité, ce vin n'a connu que les cuves en acier inoxydable. À mettre sur votre liste d'achats lors d'un prochain périple en Ontario.

Notes de dégustation:

Un vin à la robe rouge rubis d'allure brillante et invitante; le nez décèle de jolis arômes fruités composés principalement de fraise, de framboise, de cerise et de prune; sa structure et son corps font penser à un vin du Beaujolais; la bouche est donc fraîche, souple, savoureuse, longiligne et légèrement saline; il importe de le servir suffisamment frais; le vin passe-partout idéal pour tout plat qui demande du vin rouge, de la charcuterie au bœuf; beaucoup de gens au Québec pourraient se permettre d'avoir du vin au souper sur semaine si de tels vins étaient disponibles dans la belle province; on vous en prépare combien de caisses?