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dimanche 15 février 2015

Une expérience instructive: faire vieillir un vin blanc destiné à être bu jeune!

Viognier, Domaine Les Salices, François Lurton, Languedoc, 2010, France


Cépage:    100% Viognier
Code #:     10265061
Prix:           14,25$ (à l'époque)
Servir:       10-12° Celsius

Le millésime qui est présentement disponible à la SAQ est le 2013. C'est un vin blanc pour consommation rapide, d'ici les 6 ou 12 prochains mois, règle générale. Celui que l'on analyse aujourd'hui est du millésime 2010; il a été acheté il y a 2 ans et demi environ, soit au mois d'août 2012.

Il m'arrive parfois de faire certaines expériences, par curiosité. Je ne les vous dévoile pas toutes car vous pourriez sinon penser que je suis (un peu) fou.

Peu de gens savent que certains vins blancs, grâce à leur acidité, sont en mesure de vieillir quelque temps. Et ceux qui le savent, le font rarement. Outre les vins blanc liquoreux (Sauternes, Jurançons, Côteaux du Layon, Tokaji, etc.), les grands vins blancs de Bourgogne peuvent souvent évoluer en beauté pendant 8, 10, voire 15 ans ou plus.

Mais que se passe-t-il lorsque l'on garde dans un endroit propice à la conservation du vin, une bouteille d'un vin blanc élaboré pour être bu en jeunesse? C'est ce que j'ai voulu savoir en goûtant le vin mentionné en titre, non élevé en barriques, âgé de 4 ans bien sonné, et doté d'une capsule à vis.

Notes de dégustation:

Couleur jaune pâle, assez similaire de mémoire à celle du même vin 30 mois plus tôt; les arômes sont par contre très différents; les parfums d'abricot et l'onctuosité de la jeunesse  sont maintenant remplacés par ceux d'un vin plus vineux et très légèrement oxydé (noix), semblable à une version douce d'un vin blanc du Jura de 20$; la bouche est toujours fraîche mais plus droite que lorsque jeune; le vin est plus corsé et long en bouche; à boire dès maintenant.

En résumé:  le vin est toujours bon mais passablement différent. Les harmonies vin/mets devront ainsi être modifiées. Alors que crevettes, pétoncles et fruits de mer étaient de mise il y a quelques années, la puissance accrue du vin acquise au fil du temps nous demande maintenant de l'accompagner avec des plats plus puissants et consistants.

Le plats épicés de la cuisine indienne en sont un bel exemple. Je l'ai pour ma part dégusté (voir photo ci-dessous) avec un cari de courges et champignons garni de lentilles, servi sur du riz basmati. Ce plat contient entres autres épices, du cumin, du curcuma et la muscade.




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