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samedi 15 juin 2013

Éditorial - L'ESCLAVAGISME VITICOLE EXISTE-T-IL AU 21è SIÈCLE?


Qu'est-ce que l'esclavagisme sinon une exploitation inacceptable d'une partie envers une autre, généralement une dominante sur une dominée? Est-ce que notre monopole d'état abuserait de sa position de force lors de ses négociations avec les petits producteurs?

Au moment où la plupart des médias ne font que simplement et bêtement reprendre le communiqué officiel du monopole sans analyse aucune pour annoncer que les profits nets de la SAQ pour l'année financière 2012-2013 se sont chiffrés à 1,000,030,000$ (1,03 milliard de $), on peut en effet se poser la question.

Comme je l'ai écrit le 23 mai dernier dans mon billet intitulé "Pour la SAQ, la qualité c'est secondaire":

Je n'ai personnellement rien contre le fait que la Société des Alcools du Québec fasse beaucoup de fric. Tant mieux. C'est seulement les méthodes qu'elle utilise pour y parvenir que je trouve douteuses et inadmissibles.
On a beau prétexter que le gouvernement a cruellement besoin d'argent (couper dans les dépenses inutiles ça ne vous dit rien des fois?), cela n'est pas une raison valable pour utiliser n'importe quel moyen pour générer des profits. Le respect des  droits des consommateurs ainsi que du respect tout court des fournisseurs doit être gardé intact.

Dans un très intéressant article sur vinquebec.com intitulé Québec exploite les vignerons, l'auteur Marc André Gagnon explique que nous (la SAQ) fait 10 fois plus d'argent que les vignerons qui l'ont produit!

Et il continue en énumérant toutes les charges financières que l'on leur impose en sus des risques financiers qu'on leur fait courir. Incroyable! Bonne pratique commerciale ou exploitation éhontée?

N'y aurait-il pas moyen d'offrir un prix décent aux fournisseurs sans nécessairement augmenter encore davantage les prix aux consommateurs? Une sorte de juste milieu, quoi.

De plus en plus de producteurs ne se donnent même plus la peine de proposer leurs vins à la SAQ. Trop compliqué, trop dispendieux et trop risqué. Pourquoi se casser la tête quand on peut vendre avec moins de tracas et obtenir un meilleur prix sur le marché américain juste à côté ou même en Ontario?

En jouant et en exagérant sur les deux tableaux, d'ici quelques années, la SAQ risque de se retrouver avec un manque de bons fournisseurs intéressés à lui vendre leurs produits ainsi qu'une pénurie de clients intéressés à les lui acheter. Ne riez pas c'est déjà commencé. Bye bye alors variété des produits, bons rapports qualité/prix et future hausse des dividendes.

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