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lundi 18 avril 2016

SAQ: Veut-on VRAIMENT faire plus de profits?


La commande du gouvernement est claire. Après un dividende record qui devrait avoisiner 1 milliard 50 millions pour l'année financière 2015-2016, c'est 20 millions de plus qu'il faut livrer pour celle qui est présentement en cours.

À cela je n'y vois rien de répréhensible. Même si notre monopole rapportait 1.5 milliard (le montant auquel j'évalue le potentiel de notre marché), j'en serais très heureux. Car ce n'est pas le montant de dividendes que je questionne mais bien les moyens que l'on utilise pour l'atteindre.


Afin d'être en mesure de livrer la marchandise au gouvernement, nous apprenions que la SAQ couperait 10% de ses effectifs cadres à son siège social, soit 90 postes. Il est à peu près certain, malgré les coupures des heures travaillées subies par les employés sur le terrain depuis plus d'un an, que suivront également bientôt d'autres coupures parmi le personnel syndiqué.

Est-ce justifié? Peut être. Tout ceci pour dire que l'on prend au sérieux  les attentes gouvernementales au niveau de l'efficacité et de la rentabilité. Mais il ne faudrait cependant pas négliger de mousser les ventes pour autant, ou à tout le moins préserver le volume que l'on a présentement.

Dans un article publié le 10 mars 2016, j'expliquai pourquoi je devais me résigner à ne plus devoir passer de commandes lors des opérations du Courrier Vinicole, comme je le fais depuis plus de 15 ans (Pourquoi j'ai dit Bye Bye au Courrier vinicole de la SAQ) puisqu'il faut dorénavant absolument être inscrit au programme Inspire pour recevoir des courriels de la part de notre monopole.

La fin semble-t-il approche comme l'indique ce message reçu dernièrement:

 
"Cette communication électronique est la dernière que nous vous envoyons"

La commande de quelques centaines de dollars que j'ai placée récemment dans le cadre des vins de la Bourgogne, sera probablement la dernière. Si c'est le cas, la SAQ perdra des ventes avec moi, et je suis loin d'être le seul qui refuse de se plier à cette ridicule obligation.

À quoi cela servira-t-il de sauver quelques millions en coupures de personnel, si le volume des ventes diminue?

Non seulement il n'y aura pas augmentation du profit, mais le ratio des charges administratives restera le même. Si l'on veut réellement réussir à dégager davantage de profits, tout ceci ne me semble plutôt paradoxal. À suivre...

 

1938, Vignerons de Puisseguin Lussac St-Émilion, Puisseguin St-Émilion, 2010, France


Cépages:   70% Merlot, 20% Cabernet Franc, 10% Cabernet Sauvignon
Code #:      11655601
Prix:           26,20$
Alcool:      13,5% 
Sucre:       2,9 gr/litre 
Servir:       17° Celsius 
Carafe:      20 min.

Avec un vignoble couvrant plus de 1,000 hectares à Saint-Émilion, cette cave coopérative s'impose comme un acteur économique important pour cette région.

Les différents terroirs sont essentiellement composés de sols argilo-calcaire mais aussi graveleux sur certains secteurs. Leur richesse permet de produire une diversité qualitative importante, laquelle se reflète dans les vins produits.

La cuvée 1938 est une marque des Vignerons de Puisseguin Lussac Saint-Émilion dans l'appellation Puisseguin. L'essentiel du vignoble est composé de vieilles vignes. C'est en effet une sélection des parcelles les plus âgées de la coopérative, 1938 étant la date de la création de cette cave. 

Il est issu d'un rendement plutôt faible soit 37 hl/ha. Le vin a été élevé en fûts de chêne neufs (80% français et 20% américain) sur ses lies fines, pendant 18 mois et sans soutirage.

Fait intéressant, le taux de sucre résiduel a diminué puisqu'il était de 3,6 g/l pour le dernier millésime a être présent au Québec, soit le 2006. Bonne chose. Au moment d'écrire ces lignes, il y en avait dans 136 succursales.

Filet de boeuf grillé, œuf de caille pâte tempura, grosses frites, champignons


Notes de dégustation:

Ce vin à la robe rubis foncé issu d'un très bon millésime propose des effluves de fruits mûrs (cerise noire, de framboise et de cassis cassis), d'épices douces; la bouche est souple bâtie autour de tanins riches et mûrs, avec une structure droite classique de l'appellation; ce vin de corps moyen procure une belle et longue finale; pourra continuer de se développer au cours des 5-7 prochaines années; idéal avec une viande rouge rôtie ou grillée accompagnée de champignons.; une belle bouteille en devenir.