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jeudi 26 novembre 2015

Entrevue radio: Que fait notre gouvernement pour aider nos producteurs québécois de boissons alcoolisées?


Le mercredi 25 novembre dernier, dans le cadre de l'émission de soirée Le Show Tard à la radio CHOI de Québec (98,1FM), j'ai répondu aux questions de l'animateur Carl Monette.

Celui-ci désirait savoir pourquoi les produits alcoolisés du Québec sont vendus si chers et si le gouvernement québécois a  un programme pour aider le développement de ces entreprises qui contribuent au développement économique de notre province.



Lien pour écouter l'entrevue (hélas, plus disponible)
(cliquez ensuite sur "Écoutez")


mercredi 25 novembre 2015

La Nouvelle-Écosse aide ses producteurs de boissons alcoolisées...


... et développe du même coup son économie, pourrait-on dire.

En fait foi un extrait du plan d’affaires 2014-2015 de la NSlC (Nova Scotia Liquor Corporation), page 9.

Pour ceux et celles qui voudront le lire (en anglais) au complet (voir ici).

On y explique comment le monopole de cette province, en accord avec la volonté politique du gouvernement provincial, favorise le développement de ses entreprises locales qui produisent des boissons alcoolisées, comme le vin par exemple.



En voici une traduction libre:

L'industrie des boissons alcoolisées en Nouvelle-Écosse a connu une croissance de ses revenus et que pour le nombre d'établissements vinicoles locaux, des brasseries artisanales et des distilleries.

Les produits à base de vin de la Nouvelle-Écosse ont représenté l'an dernier 7,6% des ventes totales de vin, et ont augmenté de 4,4 millions $ en 2008 à 9,4 M $ en 2013, avec une croissance continue pour l'exercice en cours.

Nous vendons actuellement plus de vins de la Nouvelle-Écosse que ceux des suivants : le Canada, l'Australie, l'Italie et les États-Unis.  Il y a actuellement 18 établissements vinicoles de plus de 500 acres de vignes, contribuant pour  plus de 850 emplois équivalents temps plein dans la province.

Innovation, publicité nationale et internationale, développement à succès de marques, comme avec l'appellation "Tidal Bay", ont contribué à rehausser le profil des vins Nouvelle-Écosse. Cette augmentation de la popularité ouvre de nouvelles opportunités pour les vins Nouvelle-Écosse à être vendus à un niveau national et international.

Le secteur de la bière artisanale de Nouvelle-Écosse a connu une croissance de 11,3% de l'an dernier ; une bouteille sur deux de bière artisanale est vendue dans nos magasins.

La qualité des produits élaborés en Nouvelle-Écosse est en augmentation et les produits gagnent en popularité en plus de se mériter des prix. La demande globale est en hausse au fur et à mesure que les clients découvrent les produits de la Nouvelle-Écosse.

La tendance «acheter local» a été un facteur positif pour l'industrie. Puisque cette tendance se poursuit, les consommateurs, ainsi que les industries licenciées locales, achètent davantage de produits locaux.

Cela signifie de grandes choses pour les communautés locales,  plus d'argent étant réinvesti dans la communauté, soutenant ainsi ces petites entreprises ainsi que leurs employés.

Ceci est rendu possible grâce à nos politiques de majoration et d'autres moyens que nous fournissons pour supporter l'industrie croissante la Nouvelle-Écosse. Bien que cela affecte notre rentabilité globale, les avantages économiques générés sont plus importants pour la province.


Visiblement, on n'a pas encore compris cela dans la province de Québec.



Vidéo - Où est l'argent?


L'extrait vidéo suivant relate la réponse de M. Carlos Leitão à une question que lui a posé il y a quelques jours, le député de l'opposition, André Villeneuve, au sujet des sommes dues depuis des mois par le gouvernement aux vignerons québécois qui vendent certains de leurs vins à la SAQ.

Lien pour regarder cette vidéo


Les retombées économiques de la viticulture pour la France



La viticulture est payante. Avec seulement 3% de la superficie agricole du pays, la viticulture représente 15,4% de la valeur des produits agricoles (5 fois plus).

Cliquez deux fois sur l'image pour agrandir.





Mon Top 4 des vins offerts par le nouvel arrivage CELLIER


Plusieurs vins de spécialité de différentes provenance sont proposés dans le magazine CELLIER, dont la première phase débutera le 26 novembre 2015, mais dont on peut déjà commander les produits "en primeur" via le site internet www.saq.com

Pour sa part, la seconde phase débutera le 10 décembre prochain. Parmi la quinzaine de produits offerts de la phase I, voici mes 4 recommandations.

J'aimerais remercier la SAQ pour m'avoir invité à goûter à quelques uns des produits qui font partie de cette publication. Mes suggestions de vins n'en seront que plus précises.

Ces suggestions sont donc basées sur la dégustation mentionnée ci-dessus, ainsi que sur mon expérience acquise au cours des 35 dernières années. Je joins à chacun des produits que je recommande quelques commentaires expliquant les raisons qui m'ont incité à le sélectionner.

Le hasard a voulu que les 4 vins suggérés aient un potentiel de garde entre 3 et ..... 30 ans!


Vins rouges

Offerus, Jean-Louis Chave Sélection, Saint-Joseph, 2012, France, 32,50$
Une belle occasion de goûter à prix accessible un des vins de l'un des meilleurs vignerons de la partie septentrionale de la vallée du Rhône; d'une appellation méconnue, St-Joseph, cette Syrah se révèle souple, fraîche et équilibre; peut aussi être gardée 3-4 ans.




Hypothesis, Culmina, Okanagan, Col.-Brit., 2012, Canada, 39,75$
Assemblage à la bordelaise d'une maison dont vous entendrez certainement de plus en plus parler; présentement trop jeune, rangez cette bouteille dans votre cellier pour les 4 prochaines années; elle vous en donnera alors pour votre argent.




Mas La Plana, Miguel Torres, 40è millésime, Penedès, 2010, Espagne, 59,75$
J'ai eu le privilège de goûter ce vin avec M.Torres lors de son passage à Montréal le 11 novembre dernier; ce vin de Cabernet Sauvignon a contribué à la renommé de la maison et vieilli admirablement bien; j'ai prévu boire cette bouteille en 2025.




Vin liquoreux


Vin de Constance, Klein Constantia, 2009, Afrique du Sud, 65,50$

Un vin liquoreux mythique élaboré avec le Muscat de Frontignan qui faisait les délices de Baudelaire, Jane Austen et Napoléon qui fut littéralement ressuscité en 1986 (voir ici); il peut semble-t-il vieillir 50 ans et plus; rien ne presse donc pour le boire.



Bonnes dégustations!


Cuvée Domaine, Domaine des Pothiers, Côte roannaise, 2014, France


Cépage:      100% Gamay St-Romain
Code #:       12488613
Prix:             20,85$

Alcool:        12%
Sucre:         1,6 gr/litre
Servir:         14° Celsius


L'appellation peu connue de la Côte roannaise ne compte que 200 hectares de vignes et est celle qui est située la plus au sud de la région de Val de Loire, à l'ouest de la ville de Roanne qui se trouve près de la source du fleuve (voir la carte des régions du Val de Loire de cette page).

Le domaine des Pothiers est cultivé depuis des siècles par la famille Pothier. En 2014, il a été la découverte de l'année de la Revue du vin de France. On y pratique sur les 10 hectares de sols granitiques de cette propriété la culture biologique et biodynamique.  On y produit une douzaine de cuvées.

Un mot au sujet du cépage Gamay romain. Il s'agit d'une variété autochtone de cette appellation où il est cultivé depuis plusieurs siècles. Il est donc bien adapté au terroir. Il tire son nom d'un village situé à 10 km du domaine des Pothiers, soit celui de St-Romain-la-Motte.

Les raisins qui ont servi à élaborer le vin mentionné en titre ont été récoltés manuellement avec tri à la vigne et au chai. Le rendement des vignes fut de 35 hl/ha. Les 2/3 de la production ont été égrappés puis ont macéré pendant 12 jours avec remontage et délestage. La fermentation alcoolique est le fait des levures indigènes. Durant 10 mois, 50% de la production a été élevé en cuves de béton, l'autre moitié en cuves tronconiques en bois.

Prix révisé à la baisse de près de 1$ depuis le dernier millésime: bravo!

Coq au porc au court-bouillon

Notes de dégustation:

Ce possède une robe brillante rouge rubis; au nez, il dégage  principalement des parfums de framboise et de cerise, complétés par un petit bouquet épicé; une belle acidité se manifeste en bouche au travers de goûts fruités légèrement acidulés, en faisant un vin léger et digeste; il devient un peu plus ample et velouté en milieu de bouche; d'une grande versatilité à table, surtout si on le sert suffisamment frais; il m'a semblé encore meilleur que le millésime précédent; à boire d'ici les deux prochaines années.
 

 

San Roman, Maurodos, Toro, 2008, Espagne


Cépage:      100% (Tinta de Toro) Tempranillo
Code #:      11412852
Prix:            45,75$
Alcool:       14,5%
Sucre:        1,7 gr/litre
Servir:       17° Celsius
Carafe:      30-45 min.

Ce domaine comprend 35 hectares situés entre les communes de Tudela de Duero et de Santibanez de Valcorba. Il a été créé en 1997 par l'ancien maître de chai de la célèbre maison
Vega Sicilia.

Les vignes, plantées à 85% de Tempranillo, 10% de Grenache et 5% de Syrah, ont une moyenne d'âge de 22 ans.

La densité de plantation varie selon le vignoble, de 2,500 à 3,500 pieds à l'hectare, avec des productions de 3,000 à 5,000 kg à l'hectare.

Le vin mentionné en titre a bénéficié d'un élevage de 24 mois en barriques de chêne français (70%) et américain (30%), dont 20% de celles-ci sont renouvelées à chaque année. 

La maison produit trois vins rouges. Le Prima, l'entrée de gamme, constitué de 90% de Tinta de Toro et de 10% de Garnacha, le San Roman 100% Tinta de Toro, et le Mauro fait de 90% de Tinta de Toro et 10% de Syrah, élevé 16 mois en fûts de chêne français et américain.

Ce vin est mentionné à la page 661 de la version française du livre:  Les 1001 vins qu'Il faut avoir goûté dans sa vie.
 
Macreuse de bœuf, sauce déglacée, légumes racines

Notes de dégustation:

Malgré ses 7 ans, la robe de ce vin est toujours rubis foncé-pourpre; le nez est assez profond, constitué principalement de parfums de cerise noire, de cuir de café noir, de vanille et de notes de bois de chêne; la généreuse matière de ce vin n'est pas encore entièrement fondue, bien que la texture soit déjà passablement souple; un vin concentré qui demandera encore 4-5 ans pour être vraiment prêt à déguster et qui se conservera au moins 5 ans de plus par la suite; il demande à être accompagné de  viandes rouges pleine de saveurs accompagnées de sauces quelque peu relevées; un grand vin espagnol en devenir.