De l'appui scientifique pour les vignerons du Québec

Bonne nouvelle pour les vignerons québécois: Un centre d'expertise en viticulture et en œnologie, voit enfin le jour.

À l'instar de toutes les régions viticoles du monde qui se respectent (incluant la province de l'Ontario à titre d'exemple), une telle ressource est maintenant réalité au Québec.

Le gouvernement du Québec a en effet octroyé 1 393 019 $ au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM) qui relève du MAPAQ, pour mettre en place le Centre d’expertise en viticulture et œnologie du Québec sur les terres du vignoble La Cantina à Oka, dans la région des Laurentides.

Des locaux de 572 mètres carrés ont été aménagés, incluant un laboratoire et divers équipements pour fins d'analyse pour les recherches qui y seront effectuées, afin de déterminer les conditions optimales qui aideront les viticulteurs à accélérer la croissance de leur secteur. Une dizaine de professionnels de recherche y travailleront.

Ce centre d'expertise bénéficiera de quatre hectares de vignes. Deux seront consacrés aux cépages hybrides, et deux cépages vitis vinifera, dont 14 cépages peu ou totalement absents au Québec.

L'inauguration officielle s'est déroulée mercredi le 12 juin en matinée, en présence de plus de 75 personnes.

De gauche à droite sur la photo:

-Daniel Lalande, propriétaire du vignoble La Cantina

-Caroline Provost, directrice générale du CRAM

-Sylvie d'Amours, députée de Mirabel

-Denis Lauzon, fondateur et ancien directeur du CRAM de 1995 à 2003

-Pascal Quevillon, maire d'Oka

Signalons que le Québec compte environ 180 entreprises viticoles, si on inclut la trentaine de récents établissements qui n'ont pas encore de produits sur le marché. La moitié des producteurs de longue date augmenteront prochainement la superficie de leurs vignobles. 

Nul doute que les recherches appliquées qui seront réalisées à ce nouveau centre de recherches, tant pour la culture que pour la vinification, seront fort utiles pour aider les vignerons québécois dans leur développement, tout en améliorant la qualité de leurs produits. 

Outre l'industrie du vin, c'est l'ensemble du secteur des produits alcoolisés fabriqués au Québec, tels le cidre, l'hydromel, et ceux à base d'érable et de petits fruits, qui bénéficieront des recherches et des avancées technologiques développées par ce nouveau centre.

Réalisant que la production locale du vin générait des retombées économiques intéressantes, le gouvernement du Québec vient de donner un coup de pouce à cette industrie. Personne ne sait pourquoi avoir attendu si longtemps, mais plus que jamais, l'avenir s'annonce prometteur.