lundi 13 mai 2013

Éditorial - LE VICE ET L'ÉTAT


Source: LaPresse.ca

Dans un éditorial publié le 12 mai dernier sur le site de lapresse.ca, Mario Roy note avec beaucoup d'humour qu'il est évident que le tabac, l'alcool et le jeu créent une dépendance puisque l'État est devenu "accro" aux trois! À lire, le sourire en coin, jusqu'à la fin.


Si l’État doit disposer de plus de ressources pour le bien commun, le devoir du citoyen est-il de fumer, de boire et de jouer davantage ? Et, pour respecter sa mission sociale, l’État doit-il y inciter ?

Absurde ? Non.

Québec s’attend en 2013-2014 à encaisser 370 millions de plus en profits tirés du tabac, de l’alcool et du jeu (130, 100 et 140 millions respectivement). Actuellement, l’État québécois encaisse sur ces marchés des profits supérieurs à 3 milliards. La hausse espérée de ces profits, 12 %, est donc gigantesque. Et la seule augmentation des taux de profitabilité sera vraisemblablement insuffisante : il faudra bel et bien fumer, boire et jouer davantage !

D’ailleurs, plusieurs initiatives sont envisagées, qui ne peuvent que stimuler la consommation.

La plus ingénieuse est l’introduction du service d’alcool aux machines à sous et aux tables de jeu des casinos : d’une pierre, deux coups ! En outre, on augmentera le nombre de machines de loterie vidéo, les plus pernicieuses incitations au jeu qui se puissent concevoir, pour atteindre 12 000 appareils. On fera passer de 15 à 23 le nombre de salles de jeu Kinzo – sorte de bingo à l’ancienne servi à la moderne. Enfin, la Société des alcools du Québec prépare un plan de « fidélisation », initiative étrange puisque la SAQ est en situation de monopole.

Cependant, outre l’alourdissement de la taxation, rien n’est prévu pour le tabac. La seule action efficace serait de mettre fin à la contrebande, mais, pour des raisons mystérieuses (n’est-ce pas ?), elle n’apparaît pas au programme…

***
Le tabac, l’alcool et le jeu créent l’accoutumance, on le sait, et il est évident que l’État est devenu « accro » aux trois. Cela étant, tentons un peu d’humour.

Pourquoi ne pas regarder du côté de la drogue et de la prostitution ?

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