mercredi 5 août 2015

Château Bélair, Premier Grand Cru Classé de St-Émilion, 2001, France


Cépage:    85% Merlot, 15% Cabernet Franc
Code #:     11025490 (épuisé)
Prix:           123,50$
Alcool:      12,5%
Servir:      17-18° C
Carafe:    uniquement pour décanter (au besoin)

Extrait du site www.avis-vin.lefigaro.fr: 

"L’origine du domaine remonterait à l’époque gallo-romaine. Au XIVe siècle, époque de la Guyenne anglaise, il est propriété de Sir Robert de Knolles, Gouverneur de Guyenne, et reste dans la famille Canolle (francisation de Knolles) jusqu’en 1916, date à laquelle il est acquis par Edouard Dubois-Challon, alors propriétaire d’Ausone. Le vin, cru "Canolle" puis "Bélair", se situe au tout premier rang des vins de St Emilion au XVIIIe siècle.

L’excellence du cru est confirmée en 1959 puisqu’il devient alors "Premier Grand Cru Classé B", juste derrière Ausone et Cheval Blanc. En 2008, il devient la propriété des Etablissements Jean-Pierre Moueix, négociant et propriétaire de plusieurs domaines majeurs du libournais dont Trotanoy et La Fleur-Pétrus.

À compter du millésime 2008, pour mieux l’identifier (plusieurs dizaines de châteaux bordelais portent en tout ou partie le nom de Bel Air ou Belair), le cru est rebaptisé "Bélair-Monange" en mémoire d’Anne-Adèle Monange, grand-mère de Christian Moueix, actuel propriétaire de la société."

Le vignoble 

Ce domaine est comprend 12,5 hectares de vignes plantées, âgées de 60 ans en moyenne. On en exige qu'un faible rendement d'une trentaine d'hectolitres par hectare. La densité de plantation est d'environ 6,600 pieds/hectare. La géologie des sols est constituée de calcaire sur le plateau et d'argile sur calcaire sur les côtes. La production annuelle tourne autour de 18,000 bouteilles.

Les vendanges sont manuelles et l'on trie les raisins au chai. Le vin est élevé pendant un an en fûts de chêne français pour 40% de la production, et en barriques de second usage pour le reste.

Bœuf Angus, girolles et foie gras

Notes de dégustation: 

Ce vin de près de 14 ans arrive bientôt à son apogée. Sa robe est rouge grenat légèrement orangée aux pourtours du verre. Les arômes sont principalement végétaux (champignon, feuille morte) et aussi boisés et épicés. La bouche est très souple et coulante et les tanins sont fins et bien fondus. Finale suave, fine et passablement longue. On aurait souhaité un peu plus de matière mais le prix, pour un vin de cet âge, demeure somme toute, assez raisonnable.


Aucun commentaire:

Publier un commentaire