Dans un article paru le 9 janvier 2015 sur le site internet du Journal de Montréal, le collègue Claude Langlois donne plusieurs détails au sujet d'une nouvelle pratique que la SAQ implantera dit-on en mars 2015 (voir ici).
L'idée est dans l'ensemble très intéressante même si je doute fort qu'on arrive à offrir (du moins au début) les 30,000 ou 40,000 produits dont on parle.
L'idée est dans l'ensemble très intéressante même si je doute fort qu'on arrive à offrir (du moins au début) les 30,000 ou 40,000 produits dont on parle.
Il risque fort d'y avoir éventuellement un embourbement dans les entrepôts de la SAQ si le nombre des produits est si élevé ou si la vente de plusieurs d'entre eux n'est pas à la hauteur des prévisions.
On verra à l'usage.
On dit que ce sera à l'avantage de la clientèle. Mais de quelle partie de la clientèle justement?
Rappelons que tous ces nouveaux produits ne seront pas sur les tablettes des succursales. Il faut de plus commander pour au moins 75$ (logiquement plus d'une bouteille) pour bénéficier de la livraison gratuite, sinon des frais s'appliqueront, ce qui est bien normal.
Gageons tout de même que parmi cette pléthore de nouveaux produits il n'y en aura pas beaucoup entre 9$ et 15$. L'immense majorité se retrouvera dans une fourchette de prix de 20$ à 50$. Il n'y a rien de mal à ça, je ne fais que vous décrire une situation.
Mais tout ceci tend à démontrer que ce sont les amateurs de vin éclairés qui l'utiliseront ce système. Il faut en effet avoir un minimum de connaissances de base sur les vins pour commander des produits que vous n'avez jamais vus ou bus.
Le fait que la grande partie de la clientèle du monopole va à la SAQ le vendredi ou le samedi, achète une bouteille (parfois deux) entre 12$ et 16$ achetée parmi les 1,100 produits courants, laquelle est bue le samedi soir, tend à le démontrer. Quel pourcentage des clients du monopole peut-on considérer "éclairés"? Difficile à dire mais 20% selon moi me semble déjà bien généreux.
Conclusion
Ce nouveau système qu'on nous annonce, bien qu'il semble prometteur, ne bénéficiera qu'à une minorité de clients de la Société des alcools du Québec, la grande majorité préférant continuer à se rendre à une succursale acheter leur bouteille hebdomadaire et profiter des conseils du personnel.
Ce qui serait un VRAI CHANGEMENT, que dis-je une révolution!, ce serait que la catégorie des produits courants de la SAQ, celle qui génère 80% de ses ventes de vin, celle que monsieur et madame tout-le-monde utilise, soit revue en profondeur.
Si on se mettait demain à sélectionner ces produits en fonction de leur qualité et de leur originalité au lieu principalement de leur rentabilité, nous ferions alors un énorme pas dans la bonne direction, lequel profiterait à TOUTE la clientèle.
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