mercredi 26 février 2014

À la recherche des vins de dépanneurs dans les SAQ: Guide de survie!


Pas facile de  débusquer les vins qui ont été importés en vrac et qui se retrouvent pêle-mêle sur les tablettes de la SAQ avec les vins embouteillés sur leurs lieux de production. Car il est bien fini le temps où l'on pouvait avoir l'assurance que les vins vendus dans les succursales du monopole (outre les viniers) avaient tous été embouteillés sur leurs lieux d'origine. 

Si cela vous indiffère, dormez tranquille et passez au billet suivant. Mais si vous êtes le genre de consommateur qui aimez savoir quelle est la nature du produit que vous achetez, consultez la liste ci-dessous qui vous fournira des indices qui pourront vous permettre d'identifier les vins qui partagent des caractéristiques similaires aux vins de dépanneurs.

Indices à rechercher

La provenance du produit est de l’étranger (Argentine, Italie, etc.) et le nom du producteur est celui d’une entreprise québécoise

Le nom du producteur s’avère être une filiale d’un embouteilleur du Québec (implique une recherche à faire)


Le nom du producteur est celui d’un exportateur et non d’un producteur (encore une recherche)


Le nom du producteur vous est totalement inconnu


Cette entreprise est quasi introuvable sur le net et ne dispose pas d’un site web (prudence!)


Ce vin n’est disponible et distribué qu’au Québec (lumière rouge)

P.S. On peut toujours en dernier recours s’informer auprès d’un commis mais il possible qu’il l’ignore lui-même. Pas évident.

Vous trouverez sur ce blogue la seule liste disponible au Québec répertoriant les vins de cette catégorie, vendus le plus souvent incognito à la SAQ. 


À ce jour, notre liste dénombre 83 produits, soit 53% de plus que la liste dévoilée par la SAQ le 16 mars 2015. Un astérisque (*) précède le nom des produits que nous avons ajoutés.


Lien pour télécharger cette liste



7 commentaires:

  1. J'en ai assez de me faire avoir par les dirigeants de notre beau Québec!!! Pu capable!! Ils me lèvent le coeur!!!!

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    1. Oh que je suis d'accord avec vous !!! C'est exactement ce que je me disais. C'est frustrant !!

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  2. >On peut toujours en dernier recours s’informer auprès d’un commis
    Il vaudrait mieux que ce soit en premier recours, d'abord: le service est assez bon a la SAQ, autant en profiter; ensuite: il vaudrait mieux faire savoir a la SAQ par l'intermédiaire de leurs commis que ce type de vin ne nous interesse guère. Si le commis ignore la provenance de ce vin, il s'informera et le saura la fois d'après.

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  3. Une façon très rapide de détecter les vins embouteiller
    au Québec est de regarder sous la bouteille le logo du
    fabricant de la bouteille. Les bouteilles fabriquées au
    Canada ou USA sont plus économiques. A moins qu’ils
    importent des bouteilles de différents pays pour brouiller
    les pistes encore plus. Une petite virée dans un dépanneur
    pour repérer les marques de bouteille les plus utilisées dans l’industrie et le tour est joué :-)

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  4. vous seriez surpris de savoir combien de vin américains sont issu du vrac et que même la SAQ n,est pas au courant. Ou combien de vrac transite d'un pays pour changer son origine. Dans les années 80 on vendait plus de vins allemand qu'il y avait de pieds de vigne. Quand il a eu le phyloxérra dans les années 90 au USA, les américains ne voulant pas perdre leur vente ont acheté des vignobles au Chili et faisait transiter le vin..et que dire de plusieurs pseudo vin canadien qui ont pas plus de 30% de contenu canadien mis à part les VQA...S'il y a quelque chose les vins épicerie sont au moins honnêtes!

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  5. Et si la compagnie en une exportatrice localiser au États-Unis j'imagine que c'est la même chose?

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  6. Gallo est un expert du vrac. Trinchero family (sutter home et Menage a trois aussi)...
    Sans compter les Merlot Grand sud de ce monde...

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