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samedi 25 octobre 2014

On explique à la radio les bienfaits physiques et psychologiques de boire du vin (en quantité raisonnable)


Jeudi le 23 octobre dernier, lors de ma chronique hebdomadaire, j'ai fait un tour d'horizon des bienfaits qu'apportent dans nos vies, une consommation raisonnable de vin (études cliniques à l'appui).

J'ai donné cette entrevue vers 8h00 sur les ondes de CKRS (98,3FM) dans le cadre de l'émission matinale animée par Mark Dickey, Andréanne Lamothe et Jimmy Tremblay.




Lien pour écouter l'entrevue:

http://www.ckrs.com/wp-content/uploads/sites/2/2014/10/Yves-Mailloux-23-oct-2014.mp3 (hélas, plus disponible) 




Mes découvertes à petits prix - Santa Cristina, Antinori, Toscana, 2012, Italie


Cépages:    60% Sangiovese et 40% Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah 
Code #:       76521
Prix:            15,75$  (LCBO 13,20$)
Servir:        16° Celsius
Carafe:       15-20 min.

La famille Antinori fait du vin depuis plus de 600 ans, en fait depuis Giovanni di Piero Antinori en 1385.  Au cours de cette longue histoire couvrant 26 générations, la famille a toujours administré elle-même cette entreprise, faisant parfois des choix innovateurs et courageux, toujours dans le respect de la tradition et du terroir.

Je bois régulièrement le vin mentionné en titre depuis plus de 30 ans, le trouvant toujours des plus satisfaisant. Il a macéré durant 7 jours sur ses lies en cuves inox. La fermentation malolactique se complète à la fin décembre et le vin vieillit ensuite en foudres de chêne de Slovénie pendant 4 mois.

Spaghetti sauce à la viande
Alors que le Sangiovese comptait pour plus de 90% de son assemblage, on l'a remanié depuis peu, afin de le moderniser et lui donner une petite touche internationale. Pour savoir ce qu'il en est, je vous invite à lire mes notes qui suivent.

Notes de dégustation:

Meilleur que jamais, ce surprenant vin d'entrée de gamme fait toujours mouche. Sa robe est rouge rubis foncé et violacée. Son bouquet, plus complexe qu'il n'y paraît à première vue, ou plutôt au premier nez, se compose d'arômes de cerise noire, de cuir mouillé, d'épices et de fumée. Belle fraîcheur et souplesse en bouche et plus long que large. Sa longueur est étonnante pour un vin de ce prix. Il peut aussi bien accompagner vos pâtes à l'italienne comme les viandes blanches ou rouges, rôties ou grillées (porc, agneau, bœuf). Essayez-le avec des côtes levées! Excellent rapport qualité/prix.

 

vendredi 24 octobre 2014

Comment le vin a enrichi ma vie et pourrait le faire aussi pour la vôtre (ou pourquoi j'aime le vin)


Note: Ce texte a aussi été publié le 23 octobre 2014 dans le Huffington Post Québec (voir ici).

Plusieurs personnes dans le monde, gagnent leur vie en produisant ou en vendant du vin, et il n'y a rien de mal à cela. Voici pour ma part, les vrais trésors que j'ai accumulés tout au long de ma vie grâce au vin.




Je ne vous parle pas bien entendu de valeurs pécuniaires car, par choix personnel, je n'ai jamais voulu gagner un seul sou avec mes activités vinicoles. Les profits de mes cours sur le vin et des soirées de dégustation de grands vins que j'organise sont versés à un organisme à but non lucratif. Les textes que je publie gracieusement à chaque semaine dans ce média ont pour unique but de démocratiser l'apprentissage du vin en jetant un éclairage personnel et différent sur celui-ci. 

Par souci de préserver mon indépendance et ma liberté de parole, j'ai ainsi toujours refusé d'accepter de mettre de la publicité sur mon blogue personnel, le Club des Dégustateurs de Grands Vins, bien que celui-ci renferme plus de 1,000 articles, soit l'équivalent de 5 bouquins, que les internautes du monde entier consultent gratuitement par milliers à chaque mois.

Alors comment, après avoir acheté au cours de mon existence, beaucoup de livres sur le vin, d'accessoires divers, de verres, de carafes, et près de 15,000 bouteilles, puis-je affirmer m'être enrichi avec le vin? 



Tout simplement parce que, petit à petit, le vin m'a gratifié d'une incroyable qualité de vie. Ce distingué nectar, mon ami de tous les jours (ou presque), m'a comblé de nombreuses largesses, tant physiques qu'immatérielles.

Les bienfaits physiques 

Cela ne sera sans doute jamais prouvé un jour  scientifiquement à 100%, mais il y a énormément plus d'études cliniques qui tendent à démontrer que la consommation raisonnable du vin favoriserait le maintien d'une bonne santé, que l'inverse.

Prévention des maladies cardio-vasculaires, neuro-dégénératives, osseuses (dont l'ostéoporose), du diabète, de certains cancers, amélioration des fonctions cognitives (prévention de l'Alzheimer), sont les principaux effets bénéfiques recensés par plus de 953 études cliniques tenues de 2012 à 2013. Une autre preuve que le vin est la plus douce des médecines douces.



Pour consulter un intéressant tableau qui résume les conclusions de plus de 70 études sur les effets de la consommation raisonnable du vin sur la santé, suivez ce lien.

Il y a deux avantages principaux que j'aimerais vous souligner. Le premier est que le vin rouge, grâce à une molécule nommée resvératrol, aiderait à prévenir l'accumulation du mauvais gras qui, avec le temps et selon notre alimentation, bouchent nos artères, prévenant ainsi certaines complications cardiaques. 

Les Français, malgré une alimentation souvent aussi riche en lipides que les Américains, meurent beaucoup moins de maladies cardio-vasculaires que ces derniers; c'est ce que l'on a appelé le "french paradox".  Les polyphénols qui sont des molécules anti-oxydantes contenus dans le vin en seraient l'explication. L'utilisation en cuisine de l'huile d'olive ainsi que l'hygiène de vie pourraient aussi y jouer un certain rôle.




Le second avantage physique sur lequel j'aimerais attirer votre attention, est que le vin, selon l'analyse des dites études, semble des plus efficace pour prévenir la dépression. Avec à peine deux petits verres de vin, on sent immédiatement diminuer le poids du stress sur nos épaules. Pour plusieurs, le vin est le meilleur antidépresseur naturel qui existerait. Le mot "naturel" est utilisé ici en opposition à "chimique".

À tel point, que l'on a commencé à instaurer des bars à vin dans certains hôpitaux de France. Au lieu de deux antidépresseurs, un bon verre de vin rouge vous remonte le moral rapidement et ce, sans forte dépendance. Le lobby des compagnies pharmaceutiques étant très influent au Québec, il y a peu de chances cependant que cette mesure soit appliquée ici. Trop efficace et trop peu dispendieux, sans doute. 


Source: www.lamontagne.fr

Statistiques:  Alors que la province de Québec ne représente qu'à peine 23% de la population totale du Canada, la quantité d'antidépresseurs prescrites aux Québécois(e)s en 2010 représentaient plus du tiers des prescriptions canadiennes. Un Québécois sur sept est sorti du bureau de son médecin avec une prescription d’antidépresseur.

Je ne dis pas que lorsque la dépression est déjà fortement installée que les antidépresseurs sont inutiles. Seulement qu'il y a peut être un peu trop de personnes légèrement stressées qui s'en font prescrire un peu trop facilement, alors qu'un peu de vin donnerait d'aussi bons résultats. Prévenir ne vaut-il pas mieux que guérir?

Et aux intégristes de l'alcool qui donneront comme argument que le vin n'a jamais rien réglé, je leur répondrai que le lait non plus! 




Ai-je besoin de vous dire, qu'après avoir consommé régulièrement du vin pendant maintenant plusieurs décennies, je jouis toujours d'une excellente santé?


Les bienfaits immatériels

L'immatériel est tout ce qui ne se voit pas à l’œil nu, mais qui n'en existe pas moins. Je pourrai vous dire que le vin est une boisson merveilleuse qui est en fait de la poésie, voire de la philosophie sous une forme liquide. C'est vrai, mais vous ne me croiriez sans doute pas.  

Pourtant c'est le célèbre œnologue français Émile Peynaud, père de l’œnologie moderne, qui a écrit que "le bon vin nous fait prendre conscience du beau, du bon, voire du sublime et que la pleine conscience du beau et du bon embellit l'instant présent" (Le vin et les jours).  

Indéniablement le vin nous fait voir ce que nos yeux ne voient plus. Et n'oublions pas qu'en plus du délicieux plaisir par lui-même qu'il nous procure, il permet de magnifier les saveurs de la nourriture que nous mangeons et d'agrémenter davantage nos repas.




Au fil du temps, et à force de m'intéresser sérieusement à lui, le vin a aiguisé mon sens de la curiosité. Il m'a habitué à ne rien prendre pour acquis, à garder l'esprit ouvert, à ne présumer de rien, et à évaluer les choses pour ce qu'elles sont, sans préjugés. Il est préférable de ne pas aborder un nouveau vin en pensant que celui-ci sera certainement bon pour telle raison, ou ne pourra pas l'être pour telle autre. Indépendamment du prix, du producteur, de la région, la vérité est dans le verre.

Afin de pouvoir évaluer un vin, il faut évidemment un minimum de connaissances de base, une bonne technique, mais surtout un minimum d'attention, pour ne pas dire de concentration. Devoir évaluer les vins que je déguste a développé ma capacité d'analyse ainsi que la confiance en mon jugement.




Je m'en voudrais de ne pas souligner que les aptitudes que je viens tout juste de mentionner m'ont été aussi fort utiles dans l'exercice de mes affaires personnelles, me permettant ainsi de bien gagner ma vie. Le vin, indirectement, m'a ainsi aidé par les qualités qu'il m'a astreint à acquérir, à atteindre un certain bien-être et confort.  

Et que dire des rencontres fort instructives et agréables que le vin m'a permis de faire. Avec des vignerons, des producteurs des représentants commerciaux, mais aussi avec des amateurs, passionnés de vin, tout comme moi. Qu'ils soient espagnols, grecs, chiliens ou allemands, nous arrivons toujours à nous comprendre, car nous parlons la même langue, celle du vin. Oubliez l'espéranto comme langue universelle et mettez-vous plutôt  au vino!




Et j'en arrive à l'essentiel, au côté humain du vin, celui qui nous fait vibrer et vivre de belles émotions. Pas uniquement par les goûts et les saveurs qu'il nous livre, mais surtout par la convivialité entre les personnes qui le plus souvent s'installe en sa présence. Le vin rassemble et réconcilie les gens, plus qu'il ne les divise. À moins de vouloir avoir raison à tout prix, il est rare que l'on se chamaille sérieusement en partageant son évaluation d'un vin avec ceux qui nous entourent.

Mais je ne remercierai jamais assez mon vieil ami le vin pour cette dernière joie à laquelle il m'a conduit: le plaisir du partage. On dit qu'une peine partagée diminue au moins de moitié, alors qu'un plaisir partagé est au moins doublé. Et c'est bien vrai. Je ne peux m'imaginer boire seul un excellent vin. Quelle tristesse ce serait! 




Ne dit-on pas qu'un homme n'est pas riche du nombre de bouteilles qu'il a dans sa cave mais de celles qu'il a partagées avec autrui?

Grâce au vin, je crois être devenu quelque peu, une meilleure personne. Voilà comment le vin a enrichi ma vie.

Suggestions de vin de la semaine:

Voici quelques suggestions de vins, 2 blancs et quatre rouges, que je vous invite à partager en bonne compagnie.

Vins blancs 

Sauvignon, Domaine de Lévêque,  Touraine, Val de Loire, 2013, France, 17,80$

Roussanne Gran Reserva, Luis Felipe Edwards, Colchagua, 2012, Chili, 18,00$


Vins rouges

Cistus,  Quinta do Vale da Perdiz, Douro, 2012, Portugal, 12,70$

mercredi 22 octobre 2014

Un rassemblement de coopératives médocaines: l'Union des Caves du Médoc


M. Jacques Tachou
Je vous présente aujourd'hui un producteur de la région française de Bordeaux au statut assez particulier, l'Union des Caves du Médoc (Médoc Export).

Il ne s'agit pas d'une maison à capital privé, ni d'une coopérative, mais bien d'un rassemblement de coopératives. Pour en savoir davantage, j'ai rencontré pour vous le 25 septembre dernier au restaurant Portovino de Dorval, M. Jacques Tachou, leur directeur commercial.


Les membres de ces caves coopératives regroupent plus de 300 vignerons qui cultivent environ 500 hectares de vignes. Ceux-ci ont cru bon d'unir leurs forces afin d'obtenir une masse critique et volume suffisants pour se doter d'une équipe de ventes et de marketing de niveau international. 

On a aussi été en mesure d'embaucher des œnologues-consultants de premier plan afin de conseiller les membres sur les meilleures façons d'améliorer la qualité des raisins qu'ils produisent. À ce niveau, soulignons le travail de M. Éric Boissenot, lequel favorise une maturité optimale des fruits, mais sans surmaturation.

Les vignerons membres se voit ainsi attribuer un cahier des charges précis qu'ils doivent respecter. Afin de récompenser la qualité et d'éviter qu'ils ne produisent des rendements trop élevés, ceux-ci sont rétribués selon le niveau de qualité de leurs récoltes. Il y a ainsi 5 niveaux de qualité qui ont été établis. À titre d'exemple, le niveau de qualité la plus basse (5) est payée 40% moins chère que la meilleure (1).

On y produit au total près de 40 produits différents, répartis sur 6 appellations (Médoc, Haut-Médoc, Listrac, Moulis, St-Estèphe et Pauillac). Il n'y manque que St-Julien et Margaux pour que le portrait ne fut complet. 

Lors de cette rencontre, j'ai pu déguster à table, 3 vins d'appellations différentes, Listrac, Moulis et Pauillac.


Ce sont vins dit de spécialités, que l'on retrouve de temps à autres dans la partie "Cellier" des succursales de la SAQ.


Grand Listrac, Listrac-Médoc, 2009, France 

Cépages:    60% Merlot, 35% Cabernet Sauvignon et 5% Petit Verdot 
Code #:       637827
Prix:            26,75$
Servir:        16-17° Celsius
Carafe:       30 min.

Un vin issu de sols argilo-calcaires et jonchés de graves, dont a obtenu un rendement moyen de 45 hl/ha. Il a été pendant 12 mois en fûts de chêne pour la moitié de la production, et en cuves inox pour la seconde moitié. Il s'est mérité une médaille d'or au Concours Agricole de Paris en 2011. La production annuelle moyenne est de 250,000 bouteilles.

Ce vin possède une robe rubis foncé et légèrement violacé. Il nous propose de jolis arômes de mûre, de cerise, de framboise et d'épices.Il procure une bouche souple grâce à des tanins mûrs et fins, ainsi qu'une structure droite appuyée par une belle acidité rafraîchissante. Il s'ensuit une rétro-olfaction qui prolonge la finale. Peut être gardé pour encore 5-6 ans. À essayer sur un coq au vin.

Château Guitignan, Moulis, 2009, France

Cépages:    60% Merlot, 32% Cabernet Sauvignon et 5% Cabernet Franc et 3% Petit Verdot 
Code #:       850503
Prix:            29,10$
Servir:        16-17° Celsius
Carafe:       30-40 min.

Classé cru bourgeois en 1932, ce château existait déjà au XVIIè siècle. Ce vignoble fut planté sur les meilleurs sols de l'appellation. Le rendement moyen des vignes est de 45 hl/ha. Il a été élevé pendant 12 mois en fûts de chêne (1/3 de neufs, 1/3 de second usage, et 1/3 de troisième usage).

La couleur est cette fois-ci rouge pourpre violacé et semble annoncer un vin plus puissant que le précédant. Les parfums vont dans la même direction, le verre exhalant la mûre, la framboise, le poivre, la vanille et les épices boisées. L'équilibre et la fraîcheur sont tout de même au rendez-vous, le vin demeurant souple malgré une évidente puissance bien contenue, non dénué de finesse. Potentiel de garde de 7-8 ans facilement. Mettra en valeur les pièces de bœuf ou de gibier.


La Rose, Pauillac, 2010, France

Cépages:    70% Cabernet Sauvignon et 30% Merlot
Code #:       11867667
Prix:            42,50$
Servir:        17-18° Celsius
Carafe:       40-60 min.

Cette marque emblématique a été créée en 1933. Ce vin est issu d'une sélection des meilleures parcelles, cultivées comme un jardin, et vendangées à parfaite maturité. Sols recouverts de graves. Le vin est élevé de 12 à 14 mois en fûts de chêne (1/3 de neufs, 1/3 de second usage, et 1/3 de troisième usage).

Ce vin, encore jeune, est un digne représentant des vins de Pauillac, appellation prestigieuse entre toutes. Sa robe est de couleur pourpre, légèrement violacée. La grande finesse de ce vin se démarque à l'olfactif par des notes vaporeuses et évoluées, telles la feuille morte. Il nous charme par sa bouche droite, souple et passablement longue. Ce vin n'a pas encore tout dit car il continuera de se bonifier pendant les 6-8 prochaines années. Pour vos plats les plus raffinés raffinés (agneau, bœuf, canard). Du Pauillac à bon prix.

En terminant, j'aimerais remercier madame Fabienne Dorion, représentante pour l'agence Vin Conseil, d'avoir organisé pour moi cette rencontre avec M. Tachou, et de nous avoir gratifié tous les deux de sa délicieuse compagnie.

Liste des vins recommandés cette semaine


Voici les vins recommandés cette semaine, lesquels font suite à mon billet du 23 octobre 2014, publié dans le Huffington Post Québec.


Vins blancs 

Sauvignon, Domaine de Lévêque,  Touraine, Val de Loire, 2013, France, 17,80$

Roussanne Gran Reserva, Luis Felipe Edwards, Colchagua, 2012, Chili, 18,00$


Vins rouges

Cistus,  Quinta do Vale da Perdiz, Douro, 2012, Portugal, 12,70$ 

Xinomavro, Ramnista, Macédoine, Naoussa, Kir-Yianni, 2009, Grèce, 20,50$ 

Valpolicella Ripasso, Monti Garbi, Sant'Antonio, Vénétie, 2011, Italie, 21,50$ 

La Truffière, Domaine Grangeneuve, Grignan-les-Adhémar, Rhône, 2011, France, 25,70$ 

Bonnes dégustations!

 

On jase à la radio du possible retour de certains vins de moins de 10$ à la SAQ


Selon la SAQ, nous devrions avoir d'ici février 2015, 6 vins de plus de moins de 10$ et une trentaine d'autres de moins de 13$.




Voici l'entrevue que j'ai accordée le 21 octobre dernier en après-midi à Louis-Philippe Brûlé dans le cadre se son émission "L'Outaouais maintenant" sur les ondes du FM 104,7.



Lien pour écouter l'entrevue (7 min.):

http://bit.ly/1nyums9 (hélas, plus disponible)




Cistus, Quinta do Vale da Perdiz, Douro, 2012, Portugal


Cépages:    75% Tinta Roriz, 15% Touriga Franca, 5% Touriga Nacional et 5% Tinta Barroca  
Code #:       10841161
Prix:            12,70$
Servir:        17° Celsius

Selon le site internet du producteur:

"Le fondateur, António Augusto Fernandes, a consacré sa vie à la vigne et aux vins et a commencé la production de liqueurs et de vins de table en 1989. Fondée en Juin 2000 avec le but de développer les vins de table en mettant l'accent sur l'amélioration des méthodes et des techniques de vinification, l'entreprise vinifie à la Quinta do Reboredo à Torre de Moncorvo. Tous les vins de la Quinta do Vale da Perdiz - commercialisés sous la marque Cistus, sont issus de raisins du Douro Supérieur, et dans sa grande majorité à partir des vignobles de la famille Fernandes, qui détient l'entreprise, avec une superficie totale d'environ 50 ha répartie en six "Quintas".

Avec méchoui de bœuf, porc et poulet
Vous aurez compris, en regardant l'étiquette, que Perdiz en portugais, signifie "perdrix".

Le vin d'aujourd'hui est l'entrée de gamme de la maison. On retrouve aussi au Québec le Cistus Reserva à 19,75$ que je n'ai pas goûté. Le Cistus de base a été élevé pour 50% de la production, en fûts de chêne de 2è et 3è usage.

Notes de dégustation:

Un vin de couleur rouge rubis foncé et aux parfums de mûre, framboise, prune et vanille. Un vin moyennement corsé à la bouche souple et légèrement réchauffée par un brin d'alcool. Un vin généreux pour le prix. Ses tanins un peu rustiques feront en sorte qu'il sera en mesure d'accompagner des plats riches et copieux. Il faut le servir légèrement frais et si possible le passer en carafe une vingtaine de minutes. Viandes rôties, gibier et fromages moyennement relevés lui conviendront assurément.