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lundi 14 avril 2014

Le Petit Grand, Yvon Mau, Bordeaux, 2012, France


Cépages:  80% Merlot, et 20% Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc
Code #:    12285429
Prix:         14,95$
Servir:     16-17° Celsius

Vous conviendrez avec moi que les vins rouges de Bordeaux de moins de 15$ ne sont pas légion au Québec, contrairement au reste de la planète. Voici un nouveau produit sélectionné par notre monopole afin de regarnir quelque peu cette catégorie. Souhaitons que d'autres suivront sous peu.

On parle bien entendu d'un produit d'entrée de gamme, parfait pour que le néophyte puisse s'initier au style bordelais. De style fruité et boisé très modérément, il est fait pour être bu en jeunesse mais il peut être conservé deux ou trois ans au besoin. 

Fondée en 1897, cette maison est avant tout un négociant spécialisé dans les vins bordelais et qui a des ententes avec une multitude de partenaires viticulteurs qui produisent pour elle des raisins suivant un cahier des charges précis. Elle est associée depuis 2001 à la maison catalane bien connue Freixenet, ce qui lui a permis d'accéder à des facilités d'exportation additionnelles.

La maison Yvon Mau produit aujourd'hui plus de 3.5 millions de bouteilles annuellement dont 50% sont exportées dans plus de 160 pays.

Notes de dégustation:

Ce vin rouge jeune arbore une couleur rouge rubis assez foncé. Se dégagent du verre des parfums de cerise, de framboise, de cassis et d'un peu d'épices. L'attaque est franche et fruitée, la bouche souple et la finale se compose d'une petite amertume typique des vins de Bordeaux. Ce vin ne renie pas ses origines. Pour vos plats principaux (viandes rouges grillés) ainsi que des fromages moyennement relevés. Très correct pour le prix.


dimanche 13 avril 2014

Prosecco, Ruffino, Valdobbiadene, Vénétie, Italie


Cépage:  100% Glera
Code #:   12270489
Prix:         17,95$
Servir:    10° Celsius

Les vins d'appellation Prosecco DOC doivent contenir au moins 85% de raisins Glera. Celui-ci en renferme 100%. On a revu et resserrer les normes de qualité pour la production des vins de cette appellation en 2009.

Les raisins qui ont servi à l'élaboration du Prosecco Ruffino proviennent de l'ensemble de la province de Trévise, laquelle renferme la zone de Valdobbiadene qui est le berceau de cette appellation. Comme la plupart des vins de Prosecco, les bulles de ce vin ont été produites à l'aide de la méthode Charmat, dite de cuve close.

Notes de dégustation:

La couleur jaune clair à reflets verts de la robe dénote la jeunesse du vin, de même que ses effluves de pomme verte, d'agrumes et de fleurs blanches. Un vin fait pour plaire au plus grand nombre, surtout à l'apéritif car il contient tout de même 18 grammes de sucre résiduel par litre. Juste assez pour apporter une certaine rondeur mais sans trop saturer les papilles. On a ainsi un vin effervescent léger, très souple et sans aucune amertume. Jolie bouteille stylisée et correct pour le prix.


samedi 12 avril 2014

Le Grand Amandier, Château des Tourelles, Costières-de-Nîmes, 2012, France


Cépages:  50% Roussane, 40% Grenache blanc et 10% Viognier
Code #:    11905112
Prix:         18,25$
Servir:      10-12° Celsius

Voici ce que l'on peut lire au sujet de ce produit sur le site www.saq.com: 


"Idéal pour ouvrir le repas en beauté, ce vin est issu d'une petite parcelle de Roussanne et de Grenache blanc. Il s'agit de l'unique blanc en appellation Costières-de-nîmes produit par le Château des Tourelles, propriété de Hervé Durand (qui est aussi l'un des fondateurs du vignoble de L'Orpailleur au Québec). Profitez de l'occasion de savourer cette cuvée dont seulement 4000 bouteilles sont produites chaque année."

Ce vin est issu d'un terroir où règnent en maître les galets et les alluvions déposés par le Rhône. L'assemblage est des plus intéressant. La Roussanne apporte de la finesse et de la complexité, le Grenache blanc de la rondeur, et le Viognier une note fruitée.

Notes de dégustation:

Le verre reflète sa couleur jaune paille et il fait émaner des arômes de fruits blancs, la pêche tout particulièrement. Belle introduction! La bouche nous offre des petits extras bienvenus pour un vin de ce prix: une petite amertume rafraîchissante, un léger gras en milieu de bouche, ainsi qu'une belle persistance. Un vin délicieusement différent et gastronomique.


vendredi 11 avril 2014

Sandiavolo, Canonica a Cerreto, Toscane, 2006, Italie


Cépages:  33% Sangiovese, 33% Merlot et 33% Cabernet Sauvignon
Code #:    12159289
Prix:         25,60$
Servir:      16-17° Celsius
Carafe:      20 min.

Voici ce que l'on peut lire sur la fiche produit sur le site internet de l'agence promotionnelle au sujet de ce vin:

Les premiers celliers de Canonica a Cerreto furent construits par les moines de la cathédrale de Sienne. Un nouveu chai et cellier furent construits en 2003 pour offrir des conditions optimales à la production et au vieillissement du vin.

Les vendanges sont faites à la main pour s'assurer d'un fruit parfaitement mûr et on élève le vin pendant 16 mois en barriques de chêne (50% neuves et 50% de second vin).

Notes de dégustation:

Malgré ses 7 ans bien sonnés, ce vin possède encore une robe rouge rubis foncé sans aucun pourtour orangé. Par contre, on décèle au nez des notes un peu plus évoluées de prune, de champignon, de terre humide, d'épices et de vanille. L'âge a bien assoupli les tanins de ce vin maintenant moyennement corsé. Il en découle de même une finale plus longue qu'un jeune vin. Prix raisonnable dans les circonstances surtout pour les personnes voulant goûter un vin plus vieux mais qui n'ont pas de cellier à la maison. Pour les pâtes sauce à la viande bien sûr, mais assez raffiné pour accompagner un gigot d'agneau.


10 vins pour que le printemps se montre le bout du nez


Note: Ce billet a aussi été publié le 10 avril 2014 dans ma chronique hebdomadaire du Huffington Post Québec, section Art de Vivre  (voir ici).

Parler de printemps par les temps qui courent peut sembler utopique.  Mon éternel optimisme me porte cependant à croire que boire les dix vins qui suivent pourraient inciter le printemps à nous rendre visite.

Alors que ce long et glacial hiver nous colle à la peau et que les Québécoise(e)s rêvent de soleil et de chaleur, à quoi avons-nous eu droit en lieu et place? À des élections! Un peu déprimant je l’avoue.

Alors que des milliers de cerisiers embaument avec leurs jolies fleurs roses la ville de Tokyo, que les terrasses extérieures des bistros et restos de Paris accueillent déjà la clientèle, nous devons ici nous contenter de l’arrivée de deux ou trois merles d’Amérique qui se sont sans doute trompés d’itinéraire et de nos érables qui ont bien voulu timidement débuter la coulée de leur précieuse sève. On dit qu’il faut être fait fort pour vivre ici et c’est bien vrai.

Ce que je vous propose aujourd’hui repose sur le même principe des rites magiques utilisés autrefois par les hommes des cavernes avec leurs peintures rupestres sur les murs des grottes afin d’assurer le succès de leur chasse.  Les méthodes anciennes étant souvent les meilleures, je me dis que si nous nous mettons tous à boire des vins qui siéent au printemps, nos chances d’attirer vers nous cette saison ne pourront qu’augmenter.

La mémoire étant une faculté qui oublie, afin de nous aider à nous rappeler ce à quoi ressemble cette saison pour le moment absente, Marie-Claude Journault, votre talentueuse illustratrice préférée, a bien voulu créé spécialement pour nous la représentation printanière d'une visite à la cabane à sucre.


Merci à Marie-Claude Journault de nous faire si bien rêver!
 Adresse courriel: joure20@hotmail.com


Regardons tous ensemble cette image. Fermons maintenant les yeux. Inspirons et expirons plusieurs fois afin de devenir zen. Imaginons ensuite en notre for intérieur que le printemps soit déjà parmi nous.  Aouuuummmm……. (mantra tibétain bien connu).

Si jamais cette formule de visualisation de l’objectif recherché fonctionne, je vous propose que par la suite nous imaginions collectivement que le prix de tous les vins vendus au Québec ait diminué de 30%.  Ici par contre, je suis moins sûr du résultat.

Revenons donc à nous moutons, soit les vins qui sont propices à une consommation durant le printemps.

Mais de quel type de vins parlons-nous?  Puisque notre diète printanière est habituellement différente de celle de la saison hivernale, la sélection des vins pour accompagner les plats de cette nouvelle saison doit être elle aussi adaptée.

Terminée en effet la saison du bœuf bourguignon, de l’osso buco et des plats de viandes mijotées. Si la température le permet, c’est au printemps que l’on recommence la pratique des grillades. Nous optons de même au cours de cette saison pour des mets moins riches en calories et en gras. Les vins pour le printemps, les blancs comme les rouges, seront donc eux aussi plus légers que ceux que nous buvions il n’y a déjà pas si longtemps.

Optez ainsi pour des vins plus frais et fruités pour les blancs, et plus souples et moins tanniques pour les vins rouges. Au dessert, le porto et autres vins rouges mutés, feront place à des vins à plus faible taux d’alcool, blancs de préférence, tels des vins de Muscat ou de vendanges tardives.

Afin de vous guider dans vos choix, vous trouverez à la fin de ce billet une galerie photos vous présentant une sélection de dix vins (un mousseux, trois blancs et six rouges) pour partir la nouvelle saison du bon pied. Vous pourrez consulter des notes de dégustation pour plusieurs d’entre eux, ce que je vous invite à faire afin de mieux les apprécier. Les amateurs de vins rosés seront servis un peu plus tard dans un autre billet consacré à ces derniers.

Puisqu’il est pratique pour référence ultérieure d’avoir une liste des noms des produits en question que l’on peut imprimer, vous pourrez le faire grâce au lien suivant : 

http://bit.ly/1lLrxPR

On dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Vérifions maintenant si ces dix vins y parviendront.

Bonnes dégustations!



Lien vers le diaporama:



jeudi 10 avril 2014

Gewürztraminer, Domaine Jean-Louis Schoepfer, Alsace, 2012, France


Cépage:  100% Gewürztraminer
Code #:   912501
Prix:        21,30$
Servir:     10-12° Celsius

Ce domaine familial de 10 hectares est situé au cœur du vignoble alsacien. Il est rendu à la 13è génération de vignerons qui ont su transmettre leurs connaissances de père en fils. C'est au tour des deux fils de Jean-Louis Schoepfer, Christophe et Gilles, de reprendre le flambeau afin de faire briller les vins de leur domaine, tel le Gewürztraminer d'aujourd'hui.

Notes de dégustation:

La robe du vin est jaune claire  et brillante. Très aromatique au nez, des parfums de rose et lichee émanent du verre. La bouche est résolument fraîche, souple, avec une certaine rondeur et un certain gras en finale, dus à la présence d'un peu de sucre résiduel. Mais l'acidité est tellement présente qu'il demeure équilibré. À consommer avec des plats épicés, tels les rondelles de calmars panés et au poivre de Cayenne, ou encore avec un jambon à l'ananas et aux clous de girofle. Il n'en reste malheureusement plus beaucoup.