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jeudi 6 août 2015

Escapade à New York dans un bar à vin


Note: Ce texte a aussi été publié dans le Huffington Post Québec le 6 août dernier (voir ici).

Parce qu'il y a des fois où il fait bon s'aérer le corps et l'esprit avec les vibrations d'ailleurs, voici un compte-rendu d'un voyage-éclair fait à New York au printemps dernier.

Ce qu'il y a de bien au début avril à New York, c'est que le climat est en avance d'au moins un mois sur celui du Québec. Déjà les bacs privés et municipaux sont fleuris et l'air est doux. 

Parfois, je me me mets à rêver ce que serai notre quotidien, si Jacques Cartier aurait dérivé quelque peu vers le sud lors de son voyage d'exploration en 1534. Après tout, il n'y a que 1 500 kilomètres qui séparent Gaspé de New York, mais bon.

Ceci étant dit, New York est une ville que j'adore visiter mais dont je soupçonne qu'il me serait plutôt difficile d'y vivre de manière permanente. Le rythme de vie y est hyper trépidant et les coûts pour y vivre sont très élevés, surtout sur l'île de Manhattan.


C'est pourquoi, je suggère aux touristes de plutôt réserver un hôtel à Jersey City située de l'autre côté de l'Hudson River. Les chambres coûtent deux fois moins cher et l'on peut accéder rapidement à l'île de Manhattan en voiture par le tunnel Lincoln, ou par le transport en commun via le Path Train.

Les New-Yorkais sont friands et curieux d'activités sociales, culturelles et gastronomiques. Pour satisfaire leurs besoins insatiables et ceux des quelques 50 millions de touristes qui visitent cette ville à chaque année, il existe pour la seule île de Manhattan, quelques 11,000 restaurants ainsi que plus de 1,700 bars à vin (wine bar).

Plusieurs de ces établissements, surtout ceux situés dans les environs des zones touristiques, sont de véritables ''trappes à touristes". Il est préférable de choisir ceux  qui sont aussi fréquentés par la population locale. On peut tromper tout le monde un certain temps, mais on ne peut tromper tout le monde tout le temps.


Je vous disais que tout à New York coûte plus cher qu'ici. En fait non. Deux choses au moins coûte passablement moins. Les taxis, qui sont d'une redoutable efficacité et dont le prix de la course est environ la moitié de ceux de Montréal, ainsi que l'alcool et le vin. Êtes-vous surpris?

Mon choix pour le wine bar

Mais revenons au vin. Ayant planifié de visiter le secteur de Greenwich Village, que les New-Yorkais prononcent sans le w (Grène-itch village), j'avais prévu aller voir de plus près un bar à vin nommé Amélie, situé au 22 West de la 8ième rue à New York.


Ce joli estaminet est la propriété de deux français qui ont ouvert précédemment un bar à vin du même nom à San Francisco. Celui de New York est donc leur deuxième établissement qui porte ce nom.

Dans les deux cas, la carte des vins est composée pour moitié de vins européens, français pour la plupart, et pour l'autre de vins de régions de pays producteurs réputés, tels l'Afrique du Sud, l'Argentine, la Californie, le Chili, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.


Le décor est décontracté, les luminaires apportant un certain look des années 60.


L'endroit compte quelques 60 places, lesquelles étaient déjà presque toutes occupées, malgré mon arrivée hâtive de 17h30, ce qui est très tôt pour New York! Il est préférable de réserver.


Bien que variée, la faune des lieux est principalement composée de jeunes professionnel(le)s de 25 à 34 ans, avides de découvrir les nombreuses facettes du monde du vin. Ce ne sont pas tous les américains qui sont ignorants des véritables plaisirs de Bacchus!


Rappelons que bien que la consommation de vin per capita soit plus élevée en France qu'aux États-Unis, depuis 2011 le volume total de vin consommé dans ces deux pays est identique à 28 millions d'hectolitres. On boit donc de plus en plus de vin aux States et de meilleure qualité aussi.

Mais cet endroit n'est pas uniquement un débit de boissons. La maison propose également un menu pour accompagner vos vins, plusieurs choix de charcuteries, fromages,  plats principaux et desserts, le tout inspiré de la cuisine française. En résumé, un type d'établissement que l'on retrouve encore trop peu, même à Montréal.

Un aperçu

Je ne vous dévoilerai pas tout ce que j'ai pu goûter à cet endroit, tant en vin qu'en nourriture, mais je vous mentionnerai tout de même ce qui suit.

Avec un tartare de saumon, je choisis un verre de Chenin blanc d'un domaine dont j'ai déjà parlé sur mon blogue en décembre 2014 (voir ici), soit le Château de la Roulerie, dans le millésime 2013.

Ce vin bien nourri, possède une texture légèrement grasse avec une pointe de salinité qui sied bien avec la nourriture.


L'un des vins rouges sélectionnés fut un vin de Cahors, soit une entrée de gamme de la maison Georges Vigouroux, le Gouleyant, du millésime 2013 également. Ce vin, composé de 85% de Malbec et de 15% de Merlot, est commercialisé au Québec sous la marque du Comte de Jean-Baptiste de Monpezat. Il fut un bon compagnon de la cuisse de canard confite.

Ah oui, j'oubliais. Pour les normes new-yorkaises, les prix chez Amélie, tant pour le vin que la nourriture sont vraiment raisonnables.

Dans toutes les villes du monde, se cachent de petites perles qu'il faut prendre le temps de découvrir. Au revoir, charmante Amélie. Je garderai de toi un bon souvenir!




Suggestions de vin de la semaine:

Mais revenons à la réalité avec quelques délicieux vins, disponibles ici au Québec.

Vins blancs 
 
W3, Wolfberger, Alsace, 2014, France, 17,05$
  

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